Morin appelle les "déçus" du MoDem à rejoindre..

Julien a écrit:

Arthuis, il est bien gentil, mais les momies dans son genre, il n'est pas certain qu'il nous soit favorable de les compter encore dans nos rangs.

Quant à Morin... :smileyquivomit:

Le voilà, ton smiley

Citation :

En 1998 lorsqu’il a pris l’UDF nous avions 108 députés, il nous en reste 2

Ce qui me tue, c'est que tout ces braves UDF canal historique oublient systématiquement que le groupe parlementaire s'est réduit comme une peau de chagrin parce que la plupart des députés ont choisi de rallier l'UMP dès sa création en 2002. Le fossoyeur de l'UDF, ce n'est pas Bayrou mais Chirac.

Cette volonté de l'UMP de "récupérer" les électeurs du centre... le plus amusant, c'est que ses dirigeants n'envisagent pas un seul instant que ces derniers soient ce qu'ils sont du fait de leurs valeurs...
Messieurs Raffarin et Borloo me donnent l'impression de pêcheurs qui se demandent quel est le prochain appât qu'ils vont choisir pour ferrer le poisson.

Edité pour l'ajout d'une lettre manquante

C'est exactement ça.
D'ailleurs ça a plus ou moins marché en Mars-Avril 2007 donc pourquoi ne pas retenter ?

on a cas proposer au deçus de L'ump et autres de venir nous rejoindre

Tous ces membres et élus du modem qui sont en train de nous la jouer nostalgiques de l'UDF ont dû raté une étape: il me semble pourtant que les choses étaient claires dès le lancement de ce parti, et qu'il n'était pas question de refaire un parti de centre droit, béquille du parti majoritaire de droite.

Il est plus que temps pour eux de rejoindre un parti où ils se sentiront à l'aise dans leur servitude à la majorité, j'ai nommé le nouveau centre.

Finalement c'est peut être pas plus mal que la purge des opportunistes et des nostalgiques d'un temps révolu s'effectue le plus rapidement possible.

C'est toujours pareil au Modem.

dès que des types s'en vont, on entend "ah que la purge est bonne".....

Bah écoute vu les raisons pour lesquelles ils s'en vont, qui sont de ce que j'ai vu toujours les mêmes (" Il faut refaire un grand parti du centre, rassemblé autour de la droite, nos alliés historiques"), excuse moi de ne pas les regretter.

Le MoDem invite les "déçus du Nouveau Centre" à le rejoindre
AFP - Lundi 17 mars, 19h02PARIS (AFP) - Le Mouvement démocrate (MoDem) a invité lundi les "déçus du Nouveau Centre" à le rejoindre, répliquant à son frère ennemi centriste qui avait précédemment lancé un appel similaire à ses propres militants et élus.


"Après les lourds échecs du Nouveau Centre notamment à Blois avec Nicolas Perruchot (...), Bernard Lehideux, membre du bureau exécutif du MoDem en charge des élections, appelle tous les déçus du Nouveau Centre, élus, militants et sympathisants à rejoindre le Mouvement démocrate", a indiqué le MoDem dans un communiqué.

Le président du Nouveau Centre Hervé Morin avait appelé lundi matin les "déçus" du MoDem à rejoindre son parti, après "l'échec absolu" du parti de François Bayrou aux élections municipales.

"Nous appelons toutes celles et tous ceux qui estiment qu'il y a besoin d'un centre modéré, d'une famille politique qui tempère, qui est profondément européenne, qui se veut libérale et aussi juste (...) à nous rejoindre", avait déclaré M. Morin dans une conférence de presse.

Le Nouveau Centre a été créé lors de l'élection présidentielle par d'ex-UDF ralliés à Nicolas Sarkozy, et s'est allié à l'UMP.

Je suis pour ma part tout à fait d'accord avec Melonpan (qui se prononce comme il s'écrit ?). Si certaines personnes (représentants comme "simples" militants) au MoDem ne se retrouvent pas dans sa volonté d'un parti démocrate libéré du carquant de la droite, je ne vois pas ce qui les empêchent d'en partir.

Mais je me permets d'émettre une réserve.

Il est important pour les dirigeants du MoDem de faire attention à ne pas donner l'impression que le modem se vide de ses représentants sans qu'il n'y ait personne pour les remplacer, les dépasser.

Il serait facile pour les médias de faire penser que le MoDem est mort(-né) suite aux municipales. Dans les réactions rapides de Mr Cornillet et D'Arthuis, ainsi que les clins d'oeil aguicheurs du NC et de l'UMP, je ne peux m'empêcher de lire une énième tentative (concertée ?) de réduire le MoDem au silence.

Il faut arrêté de dire que tout va bien car c'est faux...

Je prend l'exemple de mon département 90% des nouveaux adhérents voulaient une alliance à gauche, 90% des anciens une alliance à droite. donc nous étions très peu au milieu à compter les points ? (il y a autant de nouveaux que d'anciens sur ce département)

Comment faire ? aucune lisibilité possible. Donc au bout d'un moment dialogue impossible.

Donc les décisions ce sont faites par ville... résultat nous avons perdu de partout. pourtant une liste à droite, une autonome plustôt gauche et une autonome modem.

liste autonome 5% grosse défaite 1 élu, liste à droite défaite au second tour (après un soutient surprise de corinne lepage au second tour pour la liste adverse), liste autonome plustôt gauche maintient au second tour 2 élus mais aucun modem alors qu'ils avaient fait 16% au premier tour ?

donc oui je soutiens la décision de Thierry Cornillet car nous devons avoir plus de clarté dans nos décisions et non ce n'est pas forcement aux ex-UDF de partir ce parti leur appartient autant qu'à nous. Ou alors il faut leurs permettrent de garder leur ancienne dénomination UDF et dire clairement que l'UDF et le Mouvement Démocrate sont 2 choses différentes.

Si......nous partons du principe que l'UDF et le Modem sont deux choses différentes ( et seulement si ), alors soyons clair avant les élections et affichons notre opposition à Sarkozy par des alliances électorales claires et nettes avec les Verts et le ...PS !!!!!!
Personnellement je lance le débat d'une coalition verte/rose/orange pour les européennes , Régionales......
Et vous ?

Perso pour moi c'est clair (et je pense parler au nom de bon nombre de militants) : si alliance automatique il y a, quelque soit le bord choisi, je rend ma carte.

Déjà je commence à en avoir passablement marre que Bayrou ménage tout le monde et laisse le bordel le plus complet s'installer dans des villes comme Lyon, Strasbourg ou Marseille. Démocratie interne, OK, mais là c'est simplement de la cacophonie. On ne peut pas avoir des élus modem à la fois dans la majorité, l'opposition et un groupe indépendant dans le même conseil municipal ! Peut-on parler ici de majorité d'idées ? On cherchait à s'allier sur des projets, on finit par avoir des élus qui n'ont aucun projet en commun et qui vont en plus s'opposer frontalement sur les dossiers. L'électeur n'y comprend plus rien, et les ambiances vont devenir encore plus pourries qu'avant dans les fédérations.

Donc je serai personnellement partisan pour qu'on mette un bon tour de vis et qu'on commence par suspendre voire exclure tous ceux qui se permettent de ne pas suivre les consignes du siège. Par exemple les lyonnais qui ont rallié Perben alors qu'ils s'étaient engagés à présenter une liste autonome, tous ceux qui ont présenté des listes dissidentes qui ont affaibli notre score, etc.

Ca ne sert à rien d'être nombreux tant qu'on n'a aucune cohérence. On donne l'image d'un parti complètement bancal, pire que les verts ou les collectifs antilibéraux parfois... et y'a rien de tel pour faire fuir les électeurs. Le résultat des municipales est mauvais, il ne faut pas se voiler la face. Alors il est temps de prendre nos responsabilités.

Démocratie, OK. Anarchie, laissons cela aux gauchos qui sont coutumiers du truc (cf la "candidature unitaire antilibérale" qui a débouché sur 4 candidats qui se sont partagés moins de 10% à la présidentielle). On a un projet, des valeurs, on doit s'y tenir et cesser de vouloir tout et rien à la fois.

Dakota a écrit:

C'est toujours pareil au Modem.

dès que des types s'en vont, on entend "ah que la purge est bonne".....

J'ai eu des propos un peu virulents sur Mercier (pas sur ce thread) mais je tenais à te préciser, Dakota, que je suis personnellement profondément attristé du départ de Bourlanges, De Courson et de nombreux autres cadres, y compris certains qui ont quitté l'UDF en 2002 pour rallier l'UMP. En revanche, je ne regrette pas les lamentables personnages que sont Morin, Santini, Leroy, Cavada, Lagarde (que j'admirais pourtant, avant de voir son vrai visage et ses magouilles ignobles) et bientôt Mercier.

J'ai aussi été attristé qu'Azouz Begag, dégoûté par les pressions qu'on lui a mis dessus à Lyon, se soit mis en retrait alors qu'il prenait de l'épaisseur et de la stature avec le temps et qu'il aurait pu dépasser son personnage d'"anti-sarko" pour devenir un des piliers du mouvement. Ou que Anne-Marie Comparini se soit également mis en retrait suite aux attaques qu'elle a subi, alors qu'elle aurait pu mener une liste lyonnaise autonome à la stratégie claire et politiquement plus solide que celle d'Eric Laffont (dont je salue toutefois le courage et la bonne volonté qui n'ont certes pas compensé le manque d'expérience, mais qui laissent optimiste quant à la vitalité du mouvement, malgré tout).

Je te remercie de ta réponse, Jean Marc.

Tu es honnête.

Jean-Marc a écrit:

J'ai aussi été attristé qu'Azouz Begag, dégoûté par les pressions qu'on lui a mis dessus à Lyon, se soit mis en retrait alors qu'il prenait de l'épaisseur et de la stature avec le temps et qu'il aurait pu dépasser son personnage d'"anti-sarko" pour devenir un des piliers du mouvement. Ou que Anne-Marie Comparini se soit également mis en retrait suite aux attaques qu'elle a subi, alors qu'elle aurait pu mener une liste lyonnaise autonome à la stratégie claire et politiquement plus solide que celle d'Eric Laffont (dont je salue toutefois le courage et la bonne volonté qui n'ont certes pas compensé le manque d'expérience, mais qui laissent optimiste quant à la vitalité du mouvement, malgré tout).

Azouz Begag, pour dépasser son personnage d' "anti-sarko", faudrait déjà qu'il apprenne à parler calmement et clairement et arrêter de beugler "monton dans la baignoire" à chaque fois qu'on lui tend un micro.

Je ne suis pas d'accord. Begag aurait eu son utilité si Bayrou n'avait pas commis l'erreur de faire confiance à Mercier :

- d'une, il est issu d'une famille immigrée et modeste. Il représentait quelque chose de fort : le petit beur parti de rien qui par la force de son travail (doctorat de sociologie et d'économie si je ne me trompe pas) est devenu "quelqu'un" : un écrivain et à succès d'abord, et le premier ministre issu de l'immigration maghrébine ensuite. Et donc un formidable moyen d'intéresser les classes populaires aux idées du MoDem. Pour l'instant, on cherche trop à cibler les bobos alors que l'UMP comme le PS sont des mouvements où on compte beaucoup de militants (et donc d'électeurs) issus de milieux modestes.
- de deux, il n'a pas laissé les feux de la rampe annihiler son esprit critique. Il a refusé de servir de faire-valoir à Borloo, tout comme il a refusé de servir de caution "immigrée" à Sarkozy. Et ce même s'il s'est mis à dos la plupart des ministres sarkozystes du gouvernement. Je rappelle également qu'il a été le premier, et l'un des deux seuls ministres de l'époque à apporter son soutien à Bayrou avant le premier tour. Et qu'il s'est impliqué à fond dans la campagne.
- de trois, il a fait un bon score aux législatives et avait bien démarré sa campagne à Lyon. Il avait même déjà commencé à discuter avec Collomb en vue du deuxième tour et il aurait pu, s'il avait conduit la liste MoDem, faire un score à deux chiffres au premier tour et se rallier au deuxième, avec bien plus d'élus que les 6 actuels, qui ont réussi l'exploit d'être dans deux groupes différents.

Donc oui, je persiste et signe, Begag était une pièce importante de la machine, et on l'a sacrifié bêtement. Tout ça pour appuyer la stratégie de Mercier et son succès on ne peut plus évident...

En effet, Azouz Begag est quelqu'un de très bien et fort apprécié dans l'opinion, ne me dites pas qu'il n'est plus au MoDem ?¿?!

Un petit bémol sur Azouz Begag qui est, à mon avis, un homme un peu "incontrolable".

D'accord, il avait soutenu Bayrou entre les 2 tours mais assez maladroitement et après son départ de chez chirac ! Où je n'ai pas l'impression qu'il ait laissé traces de son passage.

"Un mouton dans la baignoire" titre un peu provocateur. Non ?

Et ses interventions après le deuxième tour étaient maladroites "Le 3ème homme est très important...Nous sommes les arbitres..."

Je ne crois pas qu'il aurait fait une bonne tête de liste pour Lyon.

Par contre, c'est un homme de valeur, il a parfaitement sa place au MoDem. Je ne savais pas qu'il en était parti ?

Décidément ma mémoire me fait défaut... n'avait-il pas quitté le gouvernement de Villepin où il était qqch comme secr. d'Etat à la ville pour être cohérent avec son soutien à Bayrou ?

Il était ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances.

Citation :

"Un mouton dans la baignoire" titre un peu provocateur. Non ?

Certes, mais c'était en réponse aux propos du ministre de l'intérieur d'alors, un certain Nicolas Sarkozy, à propos des français d'origine musulmane. Le combat du médiatique par le médiatique...

Rodolphe Geisler
18/03/2008 |

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La stratégie d'indépendance de François Bayrou est de plus en plus contestée en interne.

Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, a appelé lundi «les déçus» du MoDem à rejoindre son parti.


Déçus, mais pas ébranlés. Du moins, officiellement. «Le parti n'a que trois mois, la longue marche continue», affirme Michel Bulté, élu du conseil national du Mouvement démocrate (MoDem). «Nous n'avons pas de regrets, notre pari était difficile mais incontournable», ajoute Éric Azière, chargé des élections. «Avec deux ou trois mille conseillers municipaux élus, nous sommes parvenus à ancrer le MoDem dans la vie locale», tentent encore de se rassurer ces deux proches de François Bayrou.
Pourtant, après la défaite de celui-ci à Pau, et la quasi-disparition des conseillers centristes de Paris (à l'exception de Marielle de Sarnez, seule rescapée, dans le XIVe arrondissement), la stratégie d'indépendance du président du MoDem est de plus en plus contestée en interne. Membre du bureau exécutif, le sénateur Jean Arthuis a jugé lundi que les municipales avaient montré «l'échec de la stratégie d'autonomie» du MoDem. Le président de la commission des finances du Sénat aimerait «faire revivre» l'UDF.
«Chimère présidentielle»



«On est dans une impasse stratégique», a-t-il encore déclaré à l'AFP. Selon lui, aux municipales, «les seules élections de membres du MoDem sont le fruit d'alliances avec des formations de droite», a-t-il fait valoir en citant les exemples de Mont-de-Marsan, Saint-Brieuc et Talence.
Le sénateur de Mayenne va donc demander à François Bayrou «de convoquer les instances dirigeantes d'urgence», celles du MoDem mais aussi celles de l'UDF qui, selon les décisions du congrès de Villepinte, «existent toujours juridiquement». Dans la même veine, le député européen Thierry Cornillet a qualifié de «suicidaire» la stratégie de François Bayrou, qui, selon lui, «sacrifie ses élus pour une chimère présidentielle». Dès l'annonce des résultats, dimanche soir, Thierry Cornillet a annoncé son intention de créer un courant de centre droit au sein du MoDem.
Dans l'entre-deux-tours, déjà, l'unité du MoDem avait été mise à mal. Notamment à Marseille et à Toulouse, où les équipes centristes s'étaient divisées sur le soutien à apporter au second tour. Ces dissensions internes n'ont pas échappé au président du Nouveau Centre (NC), Hervé Morin, qui avait quitté François Bayrou dans l'entre-deux-tours de la présidentielle. Lundi, le ministre de la Défense a appelé les «déçus» du MoDem à rejoindre son parti, après «l'échec absolu» de Bayrou aux municipales. «Nous appelons toutes celles et tous ceux qui estiment qu'il y a besoin d'un centre modéré, d'une famille politique qui tempère, qui est profondément européenne, qui se veut libérale et aussi juste, à nous rejoindre», a-t-il déclaré.
Est-ce le début d'une guerre des centres ? Bernard Lehideux, député européen du MoDem, a répliqué, lundi, en appelant tous les «déçus» du Nouveau centre à rejoindre le Mouvement démocrate, «après les lourds échecs de leurs candidats notamment à Amiens avec Gilles de Robien, à Blois avec Nicolas Perruchot ou à Caen avec Luc Duncombe

Boris a écrit:

Décidément ma mémoire me fait défaut... n'avait-il pas quitté le gouvernement de Villepin où il était qqch comme secr. d'Etat à la ville pour être cohérent avec son soutien à Bayrou ?

Je crois qu'il est venu vers Bayrou après son départ du gouvernement Villepin.

J'aime bien l'homme. Mais ses déclarations sont souvent "maladroites".
Alors l'un de nous peut-il dire s'il est MoDem ou pas (plus) ?

signora a écrit:

Dès l'annonce des résultats, dimanche soir, Thierry Cornillet a annoncé son intention de créer un courant de centre droit au sein du MoDem.

Miam, des courrants comme au PS !

Julien
Oui, mais tu as vu la photo ? Bayrou est devant un sens interdit !
Il est interdit d'aller à droite

ce qui me fait marrer c'est que l'on dise que bayrou est critiqué en interne . les mêmes le soutenaient il y a peu.

les même c'est qui? des cadres qui ont peur de leur avenir.... et les militants dans tout cela?