Parti régionaliste...breton

Un programme pour les régionales 2010
Cinq ans après son congrès fondateur de Rennes, le Parti Breton a présenté, vendredi, son programme d’action politique. Ce sera la base de sa campagne électorale des régionales 2010, voire des européennes.

Non, le Parti Breton ne revendique pas la reconstitution d’une Bretagne indépendante : « Nous rejetons toute idée de séparatisme, mais nous voulons un minimum d’autonomie », résume Emile Granville (secrétaire national chargé des élections). Et si le parti se dit volontiers « nationaliste », c’est parce que ses militants considèrent qu’il existe effectivement une nation bretonne, à défaut d’un État souverain. Une nation qui mériterait de vraies compétences, des institutions propres avec gouvernement et parlement, et une réorganisation territoriale adaptée à ses bassins de vie avec une prééminence des 21 pays. L’idée n’est ni nouvelle ni originale. « Nous nous sommes inspirés de ce qui existe - et qui marche - en Catalogne, en Ecosse ou au pays de Galles », remarque Gérard Guillemot (secrétaire à l’organisation).
Un centrisme réformateur
Restait à définir le positionnement du parti sur l’échiquier politique. Gauche, ou droite ? Ni l’un, ni l’autre : « Nous sommes sur un axe centriste et réformateur »,

précise Emile Granville (par ailleurs adjoint au maire de Redon, proche du MoDem). « Nous rassemblons des gens modérés de droite et de gauche, et notre programme a été établi sur des bases sociales-démocrates. C’est un projet humaniste et novateur, à la fois ambitieux et raisonnable ». Effectivement, ces 39 pages de propositions sont un modèle d’équilibre où se mêlent sagement libéralisme économique et solidarité sociale. Qu’il s’agisse d’économie, de services, de culture, de fiscalité, d’environnement, d’Europe ou d’enseignement, il n’y a rien qui puisse vraiment effrayer Bayrou, Méhaignerie, Royal, Morin ou Raffarin. « Nous avons deux ans pour faire connaître notre programme », conclut Emile Granville. Ses ambitions : « Multiplier le nombre des adhérents, qui est aujourd’hui de 400, et travailler avec les partis politiques de Bretagne en dehors des grands partis et à l’exclusion des extrêmes ».

Le programme
Le programme est en ligne sur www.partibreton.org

décidement le Centre, en France, c'est comme le fromage ,on va en avoir 365...

Mais non ils sont pas dans le Centre mais en bretagne

Et le centre de la Bretagne ? Il existe, non ?

Nos amis du parti breton était avec nous lors des municipales à Rennes, ils ont été des plus dévoués notamment pour tracter sur les marchés.

2 remarques:
1°) Les régions ont dores et déjà une certaine autonomie de gestion, sur quels points précis, pratiques ce parti voudrait-il accroitre cette autonomie?

2°) Une chose est de ne pas avoir honte d' une de ses langues "maternelles"; Mais autre chose, et que je désapprouve personnellement, est d' organiser un enseignement, une école autour. L' école doit rester un "melting pot" le plus possible et la langue de base utilisée doit être celle qui permet au languedocien de comprendre le Breton, le basque ou l' alsacien, c-à-d le Français.
Qu' on mette une langue régionnale en apprentissage secondaire, OK (quoique, à mon avis , une langue de communication "planétaire" comme l' anglais me semble plus adéquat).
Toute langue relie les gens qui la comprennent... mais exclut automatiquement ceux qui ne la comprennent pas. Donc sans aller jusqu' aux excès maladroits de la Laique (et d' ailleurs des écoles privées à l' époque) je reste, sur ce point assez "Jacobin".
Adio (ou Adissiaz)comme dirait peut-être M Bayrou à ses chevaux...
Jeep

JeePeeHell a écrit:

Qu' on mette une langue régionnale en apprentissage secondaire, OK (quoique, à mon avis , une langue de communication "planétaire" comme l' anglais me semble plus adéquat).

L'anglais est également enseigné dans ces écoles... à lire si vous voulez plus de renseignements à leur sujet : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_Diwan

Il ne s'agit pas du tout d'occulter l'apprentissage du français, mais de vivre une culture qui appartient à une région, ce qui n'empêche pas de se sentir citoyen français. Beaucoup des enfants qui sont ainsi scolarisés n'ont pas de pas de parents bretonnants, et ce n'est pas un foyer de nationalistes comme beaucoup voudraient le faire croire.

Si dans quelques années, l'anglais avait gagné nos foyers et que le français disparaissait peu à peu dans l'enseignement, notre réaction naturelle serait de prendre des mesures pour le sauvegarder (ce qui ne provoque pour l'instant que des semblants de débat sur l'Eurovision), à l'instar des pays nordiques. J'exagère peut-être mais ce n'est qu'un changement d'échelle.

yann 35 a écrit:

Nos amis du parti breton était avec nous lors
des municipales à Rennes, ils ont été des plus dévoués notamment pour
tracter sur les marchés.

Je n'ai pas participé en tant que militant à ces municipales (ma fiche d'adhésion devant toujours être perdue dans un tas à Paris) : cela fut-il l'occasion d'échanger sur nos idées respectives, concernant certes Rennes mais aussi la démocratie etc. ?

l exemple de lalangue comme repli indentitaire vision classico jaconino francaise ...
prends la nation Catalogne langue officielle le catalan ...dis en espagne une des région économique les plus active....

secondo à t écouter alors le latin grec ou autre langue morte n a plus lieu d être enseigné car pas langue d ecommunication planètaire...

enfin je te donnerai jsute un exemple...la communauté européenne distribue pour la fRance 9 millairds de subvention dans le cadre de son aide au développment des régions...qui gére ces envelopes ...alez en millParis via sespréfets de régions ?
quelle interet de crée un échalon supplémentair eplutot que de lasiiser les régions négocier elle m^me avec Bruxelles leur demande ....
voilà ce qu est l etat jacobin un niveau intermédaire couteux peu réactif et à la vison technocratique des problémes locaux......
à l heure des organisatiosn en réseau l organisation pyramidale héritée d ela révolution est tout à fait dépassée....

Ma fille de 3 ans est ds une école dihun( école privé propsant le breton le matin et français l'après midi) Contrairement à ce que disent certains, ce n'est pas un repli sur soi mais l'ouverture vers une autre culture. Et elle connaît déjà un peu d'anglais. De plus, le enfants apprenant 2 langues très tôt ont bcp plus de faculté à étudier d'autre langues. Et la sauvegarde du patrimoine est plus que nécessaire.