Extrait :
Le néo-libéralisme, ou la politique du catimini
par Catherine Kintzler. PLongée dans les textes de l'OCDE. Il s'agit moins de justifier la saignée des services publics, que de la rendre invisible: affaiblir les syndicats, communiquer, grignoter les investissements publics par petites touches.
La technostructure? Nous savons vaguement qu'elle existe, lointaine. Alors ça fait du bien de pouvoir se dire qu'on l'a rencontrée, que son existence est vraiment tangible. Même que c'est encore pire qu'on ne l'avait imaginé.
Parcourant le site internet de l'OCDE (c'est un endroit où on a quelques chances de rencontrer de la littérature technocratique), je tombe ces jours-ci sur un article signé par Christian Morrisson : «La Faisabilité politique de l'ajustement».
Mélange d'intimidation (ça a l'air trappu) et de camouflage (les non-initiés ne peuvent pas dire du premier coup de quoi ça parle au juste), le titre a pour effet de décourager les béotiens dont je suis. Mais voulant savoir ce qu'est une faisabilité politique, je m'arme de patience pour me plonger dans un texte qui se révèle plus qu'intéressant : édifiant.
La suite :
http://marianne2.fr/Le-neo-liberalisme,-ou-la-politique-du-catimini_a86944.html