C'est vrai que c'est toujours étrange de voir les Etats Unis, soit-disant champions du libéralisme et de la concurrence, qui en quelques semaines annule le marché avec Airbus et sauve deux fonds d'investissement immobilier, en nationalisant les pertes. Et il y a quelques mois, c'était la même chose en Angleterre : quand il y a bénéfices, il y a privatisation, quand il y a perte, il y a nationalisation. Ce qui fait que le contribuable est toujours perdant. Vive le Marché tout puissant, pourvu que l'Etat soit là pour sauver les meubles...
On avait eu le même phénomène avec Bombrdier, qui a remporté un marché en France que les TER ou les RER, je ne sais plus. On s'apperçoit qu'il pouvait casser les prix en France, parce qu'au Canada, l'Etat surpayait ses commandes, ce qui lui permettait de faire d'avantage de bénéfices et d'être ainsi plus compétitif à l'exportation...