- SaPa a écrit:
Le GIEC, ultra politisé, se délite sous les scandales et ses méthodes critiquables. La parole scientifique est inaudible. Les Nations Unies plongées dans la corruption pataugent volontairement depuis une génération de pourparlers. Lobbies économiques, associations écologistes, gouvernements et désormais religions tissent des liens dangereux. Les ambassadeurs du climat entretiennent cette crise aussi brûlante qu impalpable.
C'est là tout l'aspect terrifiant de l'avenir.
Si le politique est depuis longtemps discrédité, l'expert, donc le scientifique, file le même coton.
Je crois que notre société occidentale, inutile de parler des autres, a perdu sa capacité à produire des gens impartiaux, capables de dépasser l'idéologie. En fait de scientifiques et d'experts, il s'agit de joueurs de casino, qui s'arrangent, par des protocoles biaisés, à faire en sorte que la roulette s'arrête sur le bon numéro.
Comme le politique est égaré, perdu, déconnecté, il fait appel à des experts pour construire une politique instantanée. C'est encore plus dangereux, car c'est de cette manière que la politique échappe à la démocratie, donc au jugement commun non partisan.
Le jugement commun est lui même troublé, car la population ne s'appuie plus sur du vécu pour construire sa capacité de jugement. Elle s'appuie sur internet, sur les déclarations de personnages télégéniques, sur des séducteurs d'opinion, sur des images sélectionnées comme les semences de Monsanto, pour véhiculer une idéologie unique, dont les opposants deviennent des parias. Les experts ne manquent jamais de faire remarquer au peuple qu'il ne peut exercer son droit de démocratie sur des sujets qu'il ne maîtrise pas. Le peuple n'est pas expert, donc sa parole n'est pas valide.
La démocratie ne sert plus à rien. C'est une mascarade inutile. Le peuple est cuit à point, il n'y a plus qu'a le consommer. Même reconduire une dictature semble impossible, tant la tyrannie de la communication est maîtresse du présent. Si par hasard marine Le Pen était élue, nous serions rapidement dans une crise politique majeure et profonde, voir une guerre civile.
L'humour est le dernier rempart avant le désespoir (l'humoriste d'aujourd'hui vit grassement). Et bien finissons de rire, le désespoir entre en scène. En tout cas le désenchantement. Tout se gère, même le désespoir. On en fera même un commerce, vous verrez. Les chrétiens l'ont déjà fait jadis, avec leur PDG du Vatican. Les religions sont des commerces comme les autres, qui vous vendent la misère qui occupe votre esprit, comme les partis politiques.
Pierre Rabhi, et d'autres, nous démontrent parfaitement que le désespoir peut devenir une force paisible, celle de ceux qui n'ont rien à perdre, celle de ceux dont demain est la même chose qu'hier, ce qui, en soit, est extrêmement rassurant. Le désespoir n'est donc qu'une vue de l'esprit.
D'autre part, tout ces gens qui s'alarment sur le climat et sur l'état de la planète, à juste titre de toute évidence, ne pourraient ils pas se pencher sur l'état de l'Homme. Le vrai problème n'est il pas celui là? Qui est en détresse, la nature ou l'Homme? La planète se fiche du réchauffement et du trou d'ozone comme de son premier volcan. Mais l'Homme, dans quel état est il? Il vit de plus en plus longtemps, mais dans quel état, et au prix de quelle énergie?
Traite t on vraiment le bon sujet? La nature devrait être impeccable, alors que l'Homme pourrait continuer son délire frénétique progressiste? La solution est elle de faire constamment le ménage dans la cour de récré, ou de changer le comportement de ceux qui la saccagent?
La "Terre vu du ciel", c'est bien, bravo. Seulement, cela ne dit rien de l'état mental de l'Homme. Un papier traine par terre dans la rue? Il y a 2 visions. Celle de ceux qui y voit une salissure de la rue. Celle de ceux qui y voit la salissure dans la tête de celui qui l'a jeté. Déjà, on se trompe de constat. On va donc se tromper de solution. Puisque de toute façon, l'essentiel de notre énergie est consacré à défendre des postures nombrilistes intra humaines, et que Dieu conjugué à toute les sauces, décrète la vie éternelle, (avec les douzes vierges en option pour ceux qui ont contracté avec les fous d'Allah).
Il n’y a pas que la température du climat qui monte, ça chauffe partout, notamment dans les cerveaux des hommes. C’est un autre réchauffement climatique, comme le train qui en cache un autre, celui qui sera fatal.
Vaste chantier mon général!