[Grand Thème] Politique industrielle et mondialisation

2011 : le temps des perspectives

Je ne sais plus d'où je tiens les coordonnées de ce ce site; Je n'arrive pas à le situer (pas d'auteur).

http://www.economist.com/node/17959590?story_id=17959590&fsrc=rss


Depuis le temps que Bayrou explique que les inégalités croissantes sont néfastes... Une fois de plus il avait un temps d'avance !

Xerfi Canal Numéro Spécial Prévisions économiques 2012 - 2017 L'audace ou le déclin Quelle stratégie économique pour la France ?

Présentation:

Citation :

Pour faire rebondir notre économie, il n’y a bien sûr pas de remède miracle. Mais pour échapper à la soumission et au déclin, la France a besoin d’une série d’électrochocs. Je voudrais ici en évoquer quelques-uns.
Pour une industrie-servicielle
Nous avons indéniablement besoin d’un choc industriel : une nouvelle politique industrielle est indispensable. Elle doit se focaliser sur le soutien de l’offre. Elle doit mettre l’accent prioritaire sur la stimulation de réseaux d’entreprises moyennes. Il faut par ailleurs se débarrasser de l’idéologie d’une société post-industrielle, qui nous a mené tout droit vers une France sans usine. Il faut au contraire comprendre que production matérielle et production de services seront de plus en plus imbriquées pour créer des biens de qualité, plus haut de gamme et compétitifs. L’industrie compétitive du futur sera une industrie-servicielle avec des usines automatisées sur le territoire.
Pour la croissance et l’emploi : des entreprises de taille moyenne innovantes
Dans l’industrie comme dans les autres secteurs, nous avons besoin d’un choc en faveur des entreprises de taille moyenne et intermédiaire. Notre tissu d’entreprises de taille moyenne est l’un des plus faibles d’Europe. C’est l’une des principales causes de notre chômage structurel. Il n’est pas normal que la croissance et la création d’emplois soit en France une course d’obstacles fiscaux, sociaux et administratifs. Il faut créer un crédit d’impôt innovation tourné vers les préoccupations spécifiques des sociétés de taille moyenne.
Pour un bond de productivité : l’informatisation et l’automatisation
Nous avons besoin d’un choc des technologies numériques et de l’automatisation. Il ne peut pas y avoir de croissance à long terme et d’amélioration de notre compétitivité sans progrès de productivité. L’accélération de la mondialisation n’aurait pas été possible sans l’informatisation et internet. Nos grandes entreprises ont trop souvent préféré substituer du travail au capital, en délocalisant. Il faut retrouver le sens de l’histoire, et rebâtir notre compétitivité sur un investissement sans précédent dans les technologies qui permettent de renforcer notre productivité.
Pour une révolution culturelle entrepreneuriale
Nous avons surtout besoin d’un choc entrepreneurial. Pas d’emplois sans entreprise, pas d’entreprise sans entrepreneur. Je voudrais insister ici sur l’impératif d’une révolution culturelle : la société française doit apprendre à valoriser l’entrepreneur, celui qui crée, celui qui innove, celui qui développe, celui qui se bat pour la pérennité de son entreprise. Nos élites se détournent trop de la recherche, de l’innovation, de la créativité. Nos élites ont une aversion au risque et stigmatisent l’échec, alors que sous d’autres cieux le risque et l’échec sont les conditions de l’expérience. Est-il normal que moins de 5% des diplômés des très grandes écoles créent un jour une entreprise ? Et encore, combien de ces entreprises sont revendues, souvent à des groupes étrangers, dès le point mort atteint ?
Pour une stratégie de reconquête
Mais notre déficit le plus grave, ce n’est pas celui des finances publiques, c’est notre déficit de stratégie. Or, nous n’avons plus de lieu où élaborer une réflexion, renforcer la cohésion nationale, définir des priorités. Il nous faut un Commissariat Général à la Stratégie pour définir les objectifs majeurs, les moyens à mettre en oeuvre ; un Commissariat Général à la Stratégie pour évaluer les performances, éclairer la décision politique et l’opinion dans le sens de l’intérêt national.
Il ne manque pas de secteur où nous avons toutes les technologies et les savoir-faire pour réussir. Ce qui nous manque, c’est une stratégie de reconquête, qui mette en place les conditions favorables au développement des entreprises. Mais ce qui nous fait encore plus défaut, c’est de mieux valoriser culturellement l’audace des vrais entrepreneurs.

Xerfi ?

Citation :

L'engagement citoyen :
Le Groupe Xerfi entend participer activement à la réflexion sur les grands enjeux économiques. Il mobilise à cette fin sa connaissance approfondie de l'économie mondiale et de tous les secteurs économiques, son expertise, sa liberté d'analyse et de diagnostic conférée par son indépendance statutaire et financière.

J'avais commencé à répondre point par point mais je crois que ce n'est même pas nécessaire tellement on nous livre là une série de clichés qui ne correspondent plus du tout à la réalité d'aujourd'hui, comme si les BRIC étaient des imbéciles incapables de faire de la recherche et développement, comme si les banques françaises étaient prêtes à prêter à gogo, comme si notre dette nous permettait des crédits d'impôts, comme si notre taux de chômage nous permettait de remplacer les travailleurs par des machines, comme s'il suffisait d'avoir envie d'entreprendre pour réussir, etc... etc...

Bref, à eux aussi faudra leur dire qu'on est plus au XXème siècle.

Voilà tout ce que ça mérite :

Quelle brillante analyse et interprétation...

Ou comment rester à tourner en rond quand tout se qui peut être proposé est lu avec des lunettes polarisantes.

Mais il n'y a strictement rien de nouveau dans ce que tu nous as rapporté là, du coup on ne peut pas vraiment considérer qu'il s'agit de "propositions". Attention, je suis bien d'accord que l'innovation, l'activité des TPE/PME, l'esprit d'entreprise, etc... sont des composantes importantes dans une économie dynamique et faillir sur ces points serait évidemment nous condamner définitivement, en revanche être au top sur ces points ne suffira pas à sécuriser notre avenir puisque tous les pays du monde font déjà la même chose !!! Donc si, en matière de mesure progressiste il faut se polariser sur la seule solution de réamorçage et d'alimentation de notre économie pour l'avenir : la solidarité collective, autrement dit le localisme.

Modèle cubain donc ?
[edit] J'exagère un peu... Je suis la première à acheter de préférence des produits locaux (s'ils sont bons, j'ai quand même une exigence de qualité plutôt élevée) ou "équitable".
Mais les projets sur lesquels je travaille professionnellement sont "globaux", avec des partenariats et clients un peu partout dans le monde. Nous ne pouvons pas nous refermer sur nous-même.
J'ai jeté un œil sur l'article de wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Localisme. Beaucoup de choses (positives) me semblent associées à ce terme.
Personnellement, j'ai un peu de mal à associer "circuits courts" et "solidarité". Le lien logique ne me semble pas évident (même si les deux sont souhaitables).

Personne ne parle de se referme sur nous-mêmes, quant à la solidarité il ne s'agit évidemment pas de simplement donner de l'argent aux plus pauvres sous forme d'aides sociales mais bien d'être solidaire du travail de l'autre en achetant les produits qu'il fabrique.

Quelqu'un connaît-il la marque Frigelux et pourrait me dire si c'est du bon matériel ?

Tout ce que je sais est que c'est un fabricant français de caves à vin qui commercialise des réfrigérateurs sous cette marque.

comme ça, cela me dit rien ^^'

Dîtes donc, vous avez lu comment campresidentielle.com a décortiqué le programme de votre homme providentiel?
Bayrou est en vérité en faveur d'une défiscalisation pour les sociétés du CAC 40 qui rachèteraient massivement les PME et TPE.
J'ai jamais vu une mesure aussi libérale!
Bonne journée à tous.

investir = (r)acheter

Pas mal celle-là

plus interessant , et personne d'autre ne l'a évoqué.




Responsabilité sociale des entreprises : les propositions OSEES de François Bayrou

Ben ouais, AG59. Dans l'autre sens, ça marche encore mieux : (r)acheter=investir. De toute façon, je crois que le site en question révélera avant tout le monde les résultats du premier tour et la volée de bois vert que Bayrou devrait se prendre.

coucou antibayrou.... (le pseudo, fallait oser !!! .... faut pas être anti quelqu'un, faut être anti un truc )
c'est où la mesure dont tu parles (et ce serait gentil de te présenter)

J'ai l'impression que ceux qui pensent extrême gauche ont principalement l'esprit de prendre et très peu l'esprit d'entreprendre.

antibayrou a écrit:

Ben ouais, AG59. Dans l'autre sens, ça marche encore mieux : (r)acheter=investir. De toute façon, je crois que le site en question révélera avant tout le monde les résultats du premier tour et la volée de bois vert que Bayrou devrait se prendre.

Mais dans ce cas là, il n'y a pas défiscalisation au contraire.

Le principe est un peut dans le système des Business Angels à Echelle des entreprises Donc une grande entreprise fait bénéficier de son réseau, de son expérience à des PME pour que ces dernières puissent se développer. Ce ci est fait pour qu'on est rapidement une taille critique de PME pour être plus compétitif.

De plus, les Grandes entreprises ont toujours tout fait pour avoir des sous-traitant et ça ne sera pas demain que cela changera.

J'ai découvert cet article
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/dossier/0201893440997/0201880711465-pour-psa-produire-une-208-en-france-coute-500-euros-de-plus-qu-en-slovaquie-287840.php

Voilà, acheter une voiture fabriquée en France coûte donc entre 500 et 1000 € supplémentaire que si elle était fabriquée à l'étranger. Sur un prix d'achat de 12000 €, ce n'est pas négligeable, certe, mais quand j'entend certains réclamer à corps et à cris la baisse des charges, alors même que la pub, les frais généraux (dividendes...) représentent 30% et les salaires 9%, je pense qu'on se trompe de cible... (publier dans l'usine nouvelles du 18/02/2010 :
55% pour les matiéres premiéres et composants
30% pour les marges, frais d'étude et pub
9% pour la main d'oeuvre directe
3% pour la fiscalité et l'amortissement
3% pour logistique amont et charge des usines...

raimo a écrit:

J'ai l'impression que ceux qui pensent extrême gauche ont principalement l'esprit de prendre et très peu l'esprit d'entreprendre.

oui, comme les millions de chômeurs de notre pays.... pas le courage de se lancer....

C'est vrai, il est tellement facile de se laisser bercer par le système, pff !

Vas dire cela à des gens qui galèrent, ils vont aprécier.

Oui, il y a des personnes qui galèrent mais est ce une raison de ne pas essayer de monter sa boite quand on ne trouve pas de boulot ?

Non, ça marche ou ça marche pas mais au moins le gars pourra être fier d'avoir essayer. celui dont sa boite marche, il pourra peut être devenir créateur d'emploi et sortir encore du monde du chômage.

Le France a un terrible manque d'entrepreneuriat, un manque de curiosité qui permet l'innovation... Et ce n'est pas avec un programme du style PCF qui va faire bouger les choses, désolé.

AG59 a écrit:

Oui, il y a des personnes qui galèrent mais est ce une raison de ne pas essayer de monter sa boite quand on ne trouve pas de boulot ?

Non, ça marche ou ça marche pas mais au moins le gars pourra être fier d'avoir essayer. celui dont sa boite marche, il pourra peut être devenir créateur d'emploi et sortir encore du monde du chômage.

Le France a un terrible manque d'entrepreneuriat, un manque de curiosité qui permet l'innovation... Et ce n'est pas avec un programme du style PCF qui va faire bouger les choses, désolé.

Eh beh... joli plaidoyer néolibéral. Tu es sûr que tu votes Bayrou ? Tu me parais mûr pour Sarkozy... ah non, pardon, il ne coupe pas assez dans les dépenses pour toi.

Plus à droite de la droite économique, ça devient difficile.

Pour encourager l'entreprenariat, encore faudrait-il que ceux qui prennent des risques ne soient pas plus mal lotis que ceux qui n'en prennent pas, à savoir que même un non salarié devrait avoir droit au chômage si sa boîte coule et aux trimestres pour la retraite même si son CA est squelettique !

J'ai travaillé 10 ans comme indépendant, je n'ai eu droit qu'à 31 trimestres (alors même que sur ces 10 ans j'ai gagné sensiblement plus que 10 ans de SMIC) et quand j'ai jeté l'éponge je suis passé directement à la case RMI.