NC : Nouveau Centre

Je ne cois pas qu'il était déjà mis en examen, le jour de sa nomination, Signora.

Mais, au fond, je ne vois pas pourqui je dis tout ça, puisque tout ce que je dis est fade, non étonnant, peu argumenté, selon les dires d'Antonin.

On parle pas du même.
Je parle de Laporte.

Ah oui, Laporte.

Allez je vais regarder Azouz Begag ... sur canal +.

la bonne blague!

politique.net

Internet et blogs
Un partisan de Bayrou a récupéré les noms de domaine du Nouveau Centre

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publié le samedi 8 décembre 2007 à 21h57

La bataille entre le MoDem et le Nouveau Centre prend une tournure inattendue. Un partisan de François Bayrou (MoDem), qui vit en Suisse, a récupéré un grand nombre de noms de domaine du Nouveau Centre pour les rediriger vers un site pro-Bayrou suisse. Décryptage.


Le Nouveau Centre se fait piquer tous ses noms de domaine
Les députés centristes qui ont quitté François Bayrou connaissent quelques difficultés sur la toile. Sur Internet, on appelle cela du "cybersquatting". Le problème pour le "Nouveau Centre" n'est pas négligeable : pas moins de 4 adresses internet ont été réservées par un partisan de François Bayrou (MoDem). C'est le cas des adresses suivantes : www.nouveaucentre.com, www.nouveaucentre.net, www.nouveaucentre.org, www.le-nouveaucentre.fr

Rappel des faits : origine du terme "Nouveau Centre"
Les députés UDF qui ont quitté François Bayrou lors des législatives de 2007 ont créé un nouveau parti politique centriste appelé "Nouveau Centre". Le choix du nom de ce nouveau parti politique n'était pas évident. Même si François Bayrou avait prévu de créer le Mouvement Démocrate, ces députés ne pouvaient récupérer le sigle "UDF". Il fallait donc créer une nouvelle marque. En choisissant "Nouveau Centre", on peut supposer que ces députés centristes ont été influencés par les travaillistes anglais qui avaient rebaptisé leur parti le "New Labour" quand Tony Blair en avait pris la direction.


La négligence des députés du Nouveau Centre
Les députés UDF disposaient de peu de temps pour créer leur nouvelle structure puisqu'ils souhaitaient se présenter sous leur nouvelle couleur dès le mois de juin pour les législatives afin de bénéficier par la suite d'un financement public. En moins d'un mois, ils ont donc dû poser les bases d'un nouveau parti politique.
Mais dans la précipitation, les fondateurs du Nouveau Centre ont négligé... Internet. Sur la toile, il y a une règle de base : avant de rendre public tout projet, il faut s'assurer d'avoir réservé en premier les noms de domaine adéquats. C'est ce que n'a pas fait le Nouveau Centre qui se retrouve confronté à des problèmes de cybersquatting aujourd'hui.


Qu'est-ce que le cybersquatting ?
Le cybersquatting consiste à réserver un nom de domaine qu'une marque, une association ou un parti, souhaitait utiliser. Dans le cas du Nouveau Centre, le nom de domaine le plus logique pour le parti aurait dû être "www.le-nouveaucentre.fr". Sauf que ce nom de domaine a été réservé par un particulier dès que le nom a été rendu public. Et ce particulier n'est autre qu'un partisan de François Bayrou résidant en Suisse.


Bataille MoDem/Nouveau Centre : quand la Suisse s'en mêle
Le site officiel du Nouveau Centre est www.le-nouveaucentre.com, les députés du Nouveau Centre ayant déjà dû insérer un tiret car l’adresse www.lenouveaucentre.com avait déjà été réservée par un particulier. Mais, le comble, c’est qu’un partisan de Bayrou a réservé l'adresse "www.le-nouveaucentre.fr". La confusion est donc totale. Sauf qu'en résidant en Suisse, les moyens d'action juridique s'avèrent plus compliquer pour Hervé Morin. Il y a fort à parier que le Nouveau Centre renonce même à tout recours. L'adresse "www.le-nouveaucentre.fr" est donc redirigée vers la page d’un expatrié en Suisse. Ce dernier ne manque d'ailleurs pas d'originalité puisqu'il a créé une association "Mouvement Démocrate, le nouveau centre", une association de droit Suisse. Il a notamment réservé le nom de domaine "www.mouvementdemocrate.ch".


Une question reste alors en suspens : François Bayrou aurait-il l'intention de poursuivre sa carrière politique en Suisse ?

http://www.politique.net/2007120802-un-partisan-de-bayrou-a-recupere-noms-de-domaine-nouveau-centre.htm

Joli tour de passe-passe !
Il a de l'humour ce MoDem Suisse ....

Bien joué lol !!

Pas forcément de très bon goût, mais je me suis dit que ça pourrait en faire sourire certains...

gagné

Premier conseil national du Nouveau Centre, six mois après son lancement
PARIS (AFP) - 16/12/2007 09h21


Le ministre de la Défense Hervé Morin (D) et le président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale, François Sauvadet, à paris, le 5 novembre 2007



Le Nouveau Centre, créé dans la foulée de la présidentielle par les UDF ralliés à Nicolas Sarkozy, tient dimanche à Paris son premier conseil national, où il présentera ses chefs de file pour les municipales.



Six mois après son lancement, le parti de centre-droite, qui contrairement au Mouvement démocrate (MoDem) de François Bayrou s'inscrit dans la majorité, revendique "plus de 7.000 adhérents" et "77 fédérations départementales en ordre de marche".



"Nous sommes dans un temps de construction", souligne François Sauvadet, président du groupe NC à l'Assemblée (22 députés). "Nous rencontrons un grand écho auprès de personnes qui se sentent trahies et abandonnées par la démarche du MoDem".



"François Bayrou a fait des choix solitaires, nous avons fait un choix de responsabilité", dit le député de Côte d'Or. "A la différence de M. Bayrou, nous ne jouons pas le coup d'après, nous voulons soutenir les réformes nécessaires à la réussite de notre pays".



Le parti, qui dit vouloir "relever le flambeau" de l'UDF, compte trois ministres: son président Hervé Morin (Défense), André Santini (Fonction publique) et Valérie Létard (Solidarité).



S'il a réussi de justesse à constituer un groupe à l'Assemblée, ses efforts pour exister, à côté du "partenaire" UMP, ont tout d'abord semblé compromis par ses difficultés financières.



Le NC ne s'est pas qualifié pour le financement public, n'ayant pas atteint aux législatives le seuil de 50 candidats ayant obtenu 1% des voix.



Après l'échec de sa proposition de loi qui visait, au nom du "pluralisme", à modifier les règles du financement public, le NC a finalement conclu une "convention de financement" avec un parti ami polynésien, le Fetia Api.



Elle lui rapportera 1 million d'euros la première année, enveloppe calculée sur le nombre de parlementaires, a indiqué à l'AFP son trésorier Charles de Courson. "23 parlementaires, dont 5 sénateurs NC, se sont inscrits Fetia Api" à la date limite du 30 novembre, a-t-il précisé.



Renouvelable chaque année si une solution plus orthodoxe et pérenne n'est pas trouvée, cet accord évite au NC de passer sous la perfusion financière de l'UMP. Mais il a été qualifié de "magouille" par le PS.



Les échéances électorales de mars constitueront un nouveau test pour le NC. "Notre priorité est de reconstituer un maillage fort d'élus locaux", indique-t-on dans l'entourage d'Hervé Morin.



"Nicolas Sarkozy, qui nous a reçu mercredi soir, a confirmé que les partenaires de la majorité présidentielle avaient vocation à être partenaires pour les élections locales", dit le député Philippe Vigier, qui fait partie de l'équipe de préparation des municipales et cantonales.



"150 chefs de file seront validés dimanche", a-t-il précisé. Ils seront surtout présents sur les listes de la majorité, mais le NC présentera aussi des têtes de liste dans les municipalités qu'il détient, comme Annecy, Blois, Drancy, Meudon.



"Nous serons extrêmement vigilants à d'éventuels arrangements à notre détriment", ajoute M. Vigier en référence à "un accord UMP-MoDem à Bordeaux dont le NC serait écarté".



L'UMP pour sa part dit encourager les efforts du NC pour se forger une identité.



En faire un appendice "n'est pas dans l'intérêt de l'UMP, et leur enlèverait toute crédibilité", souligne son secrétaire général, Patrick Devedjian. "Il est souhaitable qu'ils aillent chercher les électeurs que l'UMP n'atteint pas, avec un projet différent".

pour info, je rappelle que Perruchot (NC) à Blois, a constitué une liste à 75% UMP, avec des UMP qui lui sont imposés par Sarkozy, ce qui donne une idée de l'autonomie du NC... et qui en aucun cas n'attirera d'autres électeurs que les électeurs UMP, et pro-sarko de tous poils,le projet pour Blois est un projet UMP, point barre!

.

Ben il a peut être pas encore compris !

Mais tu sais "nul n'est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre..."

Discours de François Sauvadet - Conseil national - 16 décembre 2007
Discours de clôture de François Sauvadet


Président du groupe Nouveau Centre à l'Asemblée nationale, député de Côte-d'Or

Seul le prononcé fait foi

A vous voir tous ici, rassemblés pour ce premier Conseil National, notre premier grand rendez-vous politique après nos Journées Parlementaires du mois septembre qui, je le rappelle, avaient rassemblé près de 300 élus, je mesure le chemin que nous avons parcouru ensemble en quelques mois.
Depuis juin, où nous avons fait le choix clair et assumé de participer à l’avenir du pays.
Ce choix que nous avons fait n’est pas un choix de ralliement comme j’ai pu le lire : je n’aime pas ce mot de "rallié " !
C’est un choix politique : celui de participer à la Majorité présidentielle, le choix d’être un parti de gouvernement, de participer au rassemblement des compétences pour préparer à l’avenir.
Ce rassemblement pour faire gagner la France, c’est précisément ce que nous demandions avant le premier tour des présidentielles. C’est le rassemblement voulu par le Président de la République.
Ce choix, pour nous, n’a pas été un choix individuel. C’est un choix que nous avons fait ensemble, légitimé par les Français lors des élections législatives.
Nous avons été plus de 20, élus députés du Nouveau Centre, et même pour bon nombre d’entre nous dès le 1er tour. Ce sont les Français qui nous ont permis de constituer un Groupe à l’Assemblée Nationale ! Ce que ni le Parti Communiste, ni les Verts, et encore moins le Modem n’ont pu constituer à eux seuls.
C’était une première étape essentielle pour notre expression. L’existence de notre groupe montre bien que notre mouvement du Nouveau Centre n’est pas une construction de circonstance mais qu’il a des racines profondes dans notre pays. C’est le mouvement du centre et du centre-droit, des républicains et des démocrates, c’est le mouvement de ceux qui n’ont jamais cru au parti unique.
C’est le mouvement de tous ceux qui refusent de rester sur le banc de touche à commenter le match en attendant les présidentielles de 2012, en spéculant sur les échecs de la France
Nous avons fait le choix d’être les acteurs du changement en France parce que le temps est compté, parce que les Français attendent des résultats.
Nous avons également fait le choix de refuser la dérive solitaire du Modem, de cet « ego-centre » qu’est en train de se construire François BAYROU.
Oui, nous entendons être des partenaires solides de la Majorité présidentielle, solides mais exigeants.
Et ce partenariat constructif que nous avons mis en place au niveau national, nous devons le retrouver au plan local. Personne ne comprendrait que l’on recherche, dans nos territoires, des accords électoraux de circonstances, accords dont on verrait très vite les limites politiques.

Nous sommes fiers d’être un parti autonome. Notre combat pour le financement était celui de l’autonomie, du pluralisme politique et de la liberté. Et, c’est cette liberté, qui nous permet de construire notre identité et fonde notre engagement.
Beaucoup de choses ont été dites ces derniers temps sur l’éclatement du centre, son atomisation,… Certains ont intérêt à maintenir la confusion, mais là n’est pas l’essentiel.
Ma conviction, c’est que nous avons, nous, au Nouveau Centre, une responsabilité particulière. Car nous sommes les seuls au centre à disposer d’une autonomie financière tout d’abord, mais surtout, et c’est le président du Groupe qui vous le dit, d’une autonomie politique par notre existence autonome au Parlement.

Oui, chers amis, ce qui m’intéresse aujourd’hui, je vous le dit comme je le pense, c’est la capacité que nous aurons à construire ce que nous incarnons, pas simplement ici à Paris, mais sur le terrain. Et cela, nous le construirons avec vous.
Au cours des 6 derniers mois nous avons exprimé d’une voix forte ce que nous souhaitons pour la France. Nos idées progressent, avancent. Mais je vous le dis clairement, on ne cherchera pas la différence pour exister, nous assumerons simplement, loyalement, notre différence. Dans la majorité présidentielle, au coté de Nicolas SARKOZY, du Gouvernement, de nos ministres : Hervé MORIN, Valérie LETARD, André SANTINI.

Le service minimum, l’autonomie des universités, la réforme des régimes spéciaux, ces réformes que nous appelions de nos vœux pendant la campagne présidentielle, nous avons contribué à les mettre en œuvre. Nous pouvons en être fiers, fiers du bilan des 6 premiers mois du quinquennat.

Enfin, nous avons rappelé la nécessité de replacer l’Europe au cœur des préoccupations des Français.
L’Europe est une chance, c’est une chance pour la France. Mais il lui faudra des frontières, un projet renouvelé pour qu’enfin elle ne soit plus perçue comme une contrainte, mais bien comme une nouvelle étape pour peser dans l'ordre du monde.

Nous continuerons de nous battre et de faire des propositions concrètes pour préserver notre système de soins, pour améliorer le pouvoir d’achat des Français, pour œuvrer au retour de la croissance dans notre pays. Mais au Nouveau Centre nous sommes convaincus qu’il existe un préalable, un pré-requis : la réduction du déficit budgétaire.
Il faut sur ce sujet, faire preuve d’audace, de courage ; les Français attendent cela ! J’entends bien faire entendre sur ce point nos propositions : plafonnement des niches fiscales, réduction des exonérations de charges sociales patronales sur les très grandes entreprises. Ce sont là des pistes que l’on se doit d’explorer si l’on veut être au rendez-vous de l’objectif fixé du « zéro » déficit en fin de quinquennat.
Pour nous, ce sujet de la dette relève de la même conscience que la préservation de l'environnement parce que c'est de la France, que l'on va laisser à nos enfants, dont il s'agit.

Bien sur, réformer n’est pas chose aisée ; Bien sûr il y a aura des résistances au changement, aux idées nouvelles surtout si elles bousculent les conformismes. Mais les Français l’exigent et nous jugerons aux résultats.

Vous l'avez compris, au Nouveau Centre, nous entendons veiller à ce que les réformes pour lesquelles nous avons été élus, soient engagées et appliquées ; nous entendons prendre une part active dans la modernisation de notre pays et être une véritable force de propositions.
Nous le ferons en apportant ce que nous sommes, animés par les valeurs sociales, libérales et européennes, les valeurs du centre.
Et on ne fera pas la réforme sans vous - acteurs locaux, élus, militants, sympathisants - vous qui êtes au cœur des territoires, au cœur de l’action publique.

Nous aurons, ensemble, un rôle-clé à jouer.
Vous pouvez compter sur vos parlementaires, nous comptons sur vous.

Discours d'Hervé Morin - Conseil national - 16 décembre 2007
Conseil national
Discours de clôture d'Hervé Morin

Président du Nouveau Centre, ministre de la Défense

"Pourquoi sommes-nous là ?
Pour faire revivre un courant de pensée, c'est aussi simple et aussi ambitieux que cela."


Seul le prononcé fait foi

Bonnes nouvelles : du Var à aujourd’hui.

Pourquoi sommes-nous là ?
Pour faire revivre un courant de pensée, c'est aussi simple et aussi ambitieux que cela.

S’inspirant des philosophes des lumières allant de Tocqueville au personnalisme chrétien, de Benjamin Constant à Marc Sangnier, il y a toujours eu en France une famille qui incarne cette belle et grande idée : rassembler l'inspiration libérale, l'humanisme chrétien et le réformisme ou encore rassemble le personnalisme chrétien et l'humanisme laïc.
Il y a toujours eu une famille politique qui a pour projet de mettre l'énergie de l'économie au service d'un projet central : l'homme. L'homme citoyen et non consommateur, l'homme protégé par la loi pour sa liberté et protégé par la loi pour assurer l'égalité des chances mais aussi l’homme responsable de sa destinée.

Cette famille politique a toujours recherché l’émergence des majorités les plus larges, refusant le sectarisme et souhaitant que toutes les forces de bonne volonté puissent travailler ensemble.

Voilà ce que défendait le dernier parti politique à porter ce courant de pensées : ce parti s'appelait l'UDF. Il avait été créé en 1978 regroupant les radicaux, les démocrates chrétiens et les libéraux.

Et bien mes chers amis, nous n'avons ni plus ni moins ; mais rien que cela ; et tout cela à faire: que le Nouveau Centre incarne dans l’opinion publique, dans les cinq années à venir, l'UDF.
Selon certains, l'UDF serait morte, ne correspondrait plus à l'air du temps. Elle serait dépassée.
Mais qu'est-ce que c'est que ces histoires ! Il n'y aurait plus en France d'échos à un parti qui veut défendre dans la liberté, la dignité fondamentale de la personne humaine, qui défend la philosophie de la personne et de la liberté pour reprendre la belle formule d'Etienne Borne

Et bien moi je vous le dis, nous allons la faire revivre cette famille ; la famille de Monet, de Schuman, de Lecanuet , de Simone Veil, de Raymond Barre, de François Léotard, de Valéry Giscard d'Estaing, de ces grandes figures qui ont marqué l’histoire de la France de ces cinquante dernières années car le courant de pensée qui l’anime est immensément moderne. La famille qui faisait jeu égal avec le RPR aux législatives de 1993, qui était en tête en 1988, le parti qui avait le plus grand nombre d'élus locaux, et bien cette famille, je n'accepte pas – nous n’acceptons pas - qu'elle soit enterrée, qu’elle soit liquidée, un soir en catimini dans un hangar à Villepinte, parce que tout simplement elle ne pourrait pas servir la cause d'une ambition.

Non les idées de la défunte UDF ne sont pas ringardes ; elles sont immensément modernes et nous les ferons vivre, je vous le jure.

Si nous sommes ici ce matin, ensemble, venus de toute la France, c'est parce que nous voulons tous que cette famille qui a des racines si profondes dans la terre de notre pays, c’est parce que nous voulons qu'avec le Nouveau Centre, nous lui redonnions corps, quels que soient les sarcasmes dont nous faisons l'objet, quel que soit le scepticisme général, quel que soit le sourire moqueur et méprisant du microcosme.
Nous y redonnons corps car il y aura toujours la place pour un parti qui veut des individus libres ayant une conscience de citoyen, une nation dont les lois à la fois les libèrent et les protégent. Nous y donnerons corps et âme tout simplement parce que nous le voulons.
Voilà pourquoi nous sommes ici ce matin.

Que voulons nous faire à l’heure actuelle ?
Ce que nous voulons faire, c'est simple ; construire, faire gagner un pays, notre pays la France, qui depuis 20 ans tranquillement mais sûrement décline et est pris par le pire des doutes : celui de son existence, celui de penser que demain serait pire qu'hier, que le progrès n'est pas facteur de progrès humain;
Nous voulons participer à l'effort de redressement qui a été entrepris depuis 6 mois, participer au succès de « dernière cartouche » pour reprendre l'expression du philosophe Marcel Gauchet que représente l'élection de Nicolas Sarkozy :"si elle rate, les Français se retrouveront devant une remise en question dans ce qu'ils sont, de leur manière séculaire d'être, de sentir, de penser, ce qui ne pourrait être qu'une sorte de tragédie nationale, une crise de conscience d'une exceptionnelle gravité", "Nous jouons très gros" ajoutait-il, et je crois qu'il a totalement raison.

Et ce n'est pas par hasard si les Français se sont passionnés pour la campagne présidentielle, si la participation a été aussi considérable que cela à un niveau jamais atteint depuis 1965. Comme quoi, l'abstention n'était pas seulement une atomisation d'une société d'individus n'ayant plus de conscience collective mais un appel au secours de citoyens voulant une donne nouvelle et voulant des hommes et des femmes refusant l'impuissance des politiques.
Je ferme la parenthèse.

Etre centriste, de centre droit, ce n'est pas le choix de l'immobilisme, du refus d'agir, le rejet de toute prise de risque, de toute prise de responsabilité, de rester sur la rive pour commenter et espérer que la barque France va s'enfoncer dans les eaux, pour pouvoir dire "ah je vous l'avais bien dit !" avec la mine compassée des gens qui s’excusent de n’avoir rien fait, mais qui avec la gourmandise à peine cachée d’espérer récupérer la mise.
Non, être centriste, c'est considérer que la responsabilité, c’est un devoir, le risque, une exigence, l'action, un principe.
L'heure n'est pas à l'abstention, l'heure est à l'engagement car notre pays a profondément besoin d’être réveillé.

Je voudrais prendre 3 sujets seulement, 3 sujets d’actualité sur ce que doit être notre effort.

Le 1er : la réforme de l'Etat engagée. Rendre à l'Etat sa capacité d'action, de construction, son efficacité est un enjeu majeur.
Enjeu majeur pour le contribuable quand on sait que la dépense publique représente 53 du PIB, mais surtout enjeu national collectif tant la place de l'Etat est immense dans l’inconscient collectif.

Plus en France qu'ailleurs, la réhabilitation de l'Etat est nécessaire, car au centre du modèle français, il y a l'Etat. C'est lui qui a façonné la France, qui l'a bâtie, c'est lui qui depuis des siècles a été investi de tout, de l'enseignement à l'économie, de la culture au sport, de l'environnement à la santé. Aucun autre pays en Europe n'a donné à l'Etat de telles missions, aucun pays ne l'a placé autant au-dessus du reste. L'Etat a tout construit ou presque, même nos succès économiques et industriels : Ariane, Airbus, Alsthom et le TGV, les centrales nucléaires, les grands groupes d'environnement comme Suez, l'industrie d'armement, l'automobile même - tout cela on le doit de près ou de loin à l'Etat ou au système public.

En France, le service public n'est pas qu'un mode de gestion, c'est un modèle de société, c'est une philosophie politique. On peut le regretter ou l'approuver, mais c'est ainsi. Et c'est donc notamment par la restauration d'un comportement irréprochable de l'Etat que passe le rétablissement de notre pays. C'est parce que notre système public marchera,, que notre économie et nos entreprises fonctionnent, c'est parce que notre système public marchera - compte tenu de sa place dans la conscience des Français - que nos compatriotes retrouveront confiance dans l'avenir.

Notre mission sera de soutenir cet immense effort mais aussi d'exiger que les collectivités locales connaissent une même remise à plat, qu’on ose affronter les conservatismes locaux.

Il faut tirer la conséquence des lois de décentralisation, et cela suppose l’application de deux règles simples : l’interdiction des compétences croisées , source de duplication infinie des services. Quand une compétence est exercée par un échelon de collectivité, elle n’a pas le droit d’être exercée par quiconque. Si elle est exercée par l’Etat, elle n’est pas exercée par une collectivité locale. Au contraire, aujourd’hui, tout le monde fait tout, source de complications, de lenteurs, d’irresponsabilité, in fine d’inefficacité.
C’est donc bien la fonction publique territoriale, sur laquelle nous avons le plus facilement la main, qui a créé la dépense publique.

Il nous faudra reprendre le serpent de mer des échelons des collectivités locales. Peut-on vivre avec communes, EPCI, pays, départements, régions, Etat et Europe ?

Voilà un combat que nous devons mener dans le cadre de ce grand plan de réforme de l’Etat.

2ème sujet : les institutions

Il faut sortir de la Monarchie République qu'est la Vème République, du Président hyper-puissant mais irresponsable politiquement. Nous le disons depuis des années, le quinquennat sec a renforcé encore ce phénomène. Edouard Balladur a titré son rapport "Pour une Vème République plus démocratique", et il a eu raison.

Il nous faut aller vers un régime avec un Président fort, puissant ne se cachant pas derrière les rideaux de l’Elysée, prenant ses responsabilités et que ce Président fort, soit équilibré par un Parlement fort qui contrôle et un pouvoir judiciaire indépendant qui garantit le jeu des pouvoirs. La démocratie ce n'est pas seulement l'élection d'hommes et de femmes au suffrage universel, c'est aussi un jeu de pouvoirs et de contre-pouvoirs de « check and balance ».

C'est pourquoi, dans le cadre de la révision constitutionnelle qui sera abordée dans les semaines prochaines, nous aurons à défendre dans un esprit de dialogue mais sans concessions quelques principes simples :
- le renforcement des droits du parlement qui passe par la remise en place du vote bloqué et du 49-3 que nous pourrions limiter et par un ordre du jour qui laisse la place à l’initiative parlementaire.
- l'introduction d'une dose de proportionnelle. Toute l'Europe, à l'exception du Royaume-Uni y est. Pas de contradiction avec la stabilité du régime + le cumul des mandats même si réticences.
- l'affirmation d'un pouvoir judiciaire indépendant mais avec des mécanismes de régulations par une transformation du CSM. Nous avons défendu l'idée de Raymond Barre pendant la campagne. Soutenons la.
- l'impartialité de l'Etat et les nominations.

Ces points là sont incontournables et conditionneront notre vote.

3ème sujet
- la réforme de la sécurité sociale et le droit du travail - je ne fais que l'évoquer. Nous avons les meilleurs spécialistes : Jean-Luc Préel, Claude Leteurtre, Francis Vercamer...
- sécurité sociale : en déficit depuis 25 ans --> problèmes de croissance, mais aussi réforme structurelle
- droit du travail : liberté et sécurité
J'aurais voulu évoquer l'Europe.

Notre stratégie politique

D'abord, n'écoutez pas ceux qui veulent nous mettre dans la confrontation, dans la petite phrase, le petit mot.

- Nous sommes dans la majorité : nous y sommes pleinement et heureux de l'être car c'est ce que nous avons voulu et c'est ce que nous avons dit à nos électeurs.
Etre dans la majorité mais se faire respecter bien entendu. Nous sommes des partenaires loyaux mais qui devons être fermes dans nos convictions.

- Echéance capitale : élections municipales.
Les fédérations montent en puissance. Là où elles ont quelques mois d’existence, nous sommes à 70-80% des adhérents de l'UDF. Nous devons être dans une logique de constitution des forces, de semer pour voir se lever une nouvelle génération.

Maillage local, les radicelles de notre arbre pour un ancrage sur le long terme.

- Démarche démocratique, parti collégial, une équipe gaie, enthousiaste malgré les difficultés  constitution de nos forces, de nos équipes départementales, nouveaux responsables, congrès fin avril, début mai. Je veux une bande copains.

Nous avons 5 ans, 4 ans et demi pour en faire un grand parti de militants, de sympathisants et d'élus locaux.

En conclusion, nous sommes libres, autonomes mais dans la majorité, avec la volonté de construire et de gagner.

Oui le Nouveau Centre entend bien incarner les 4 valeurs auxquelles nous croyons.
- la Démocratie car elle est la clé d'une société transparente et sereine car la confrontation du dialogue est organisée ;
- le libéralisme et pas seulement économique mais aussi celui de la personne car nous croyons en la responsabilité comme facteur d'épanouissement et de progrès de la société ;
- l'humanisme car il doit être au cœur de tout projet collectif. Nous ne voulons pas d'une société de marchands ;
- la construction européenne car elle est nécessaire pour la France dans un monde de géants en construction et qu'il s'agit de la seule belle et grande aventure à horizon humain. Nous serons le parti du courage, de la volonté et de la modernité.

Alors au travail, n'ayons pas peur, bâtissons notre formation, donnons lui la densité nécessaire. Le chemin est grand ouvert, il sera ensuite temps, après les municipales, d'ouvrir les bras pour reconstruire avec les autres partis de la famille centriste éparpillés, le grand parti de centre centre-droit que nous voulons.

Je vous remercie.

Conseil national - Discours d'André Santini - 16 décembre 2007
Discours de clôture d'André Santini



André Santini, président délégué du Nouveau Centre, secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique, maire d’Issy-les-Moulineaux
Seul le prononcé fait foi

Messieurs les Présidents,
Mes Chers Collègues,
Mes Chers Amis,


Pourquoi fait-on de la politique ?

Pour défendre des idées certes, pour servir, certes, pour écouter aussi… mais surtout parce que c’est passionnant…

La politique est une aventure. Elle est même une grande aventure quand on a la chance de la vivre aux cotés d’un homme comme Nicolas Sarkozy, et plus généralement dans le sillage de l’enthousiasme soulevé par son élection à la présidence de la république.

Il ne faut pas oublier le taux de participation record de la présidentielle et le message ainsi envoyé par les Français : nous avons des inquiétudes sur l’avenir, nous avons un avis sur les propositions qui nous sont soumises et surtout nous croyons à la politique, nous avons confiance dans la capacité de certains à faire évoluer les choses dans le bon sens, à rendre la France, l’Europe et le monde meilleurs… et d’ailleurs nous avons choisi un homme, une équipe, un programme pour cela.

Cet homme et cette équipe savent que notre pays peut avancer et franchir les obstacles, et ils le veulent, oui ils veulent plus que tout que notre pays avance, mieux, plus vite, de façon plus juste et équitable… en matière d’emploi, de retraites, de logement, de sécurité… sans remettre en cause la solidarité entre les générations, en léguant une planète propre à nos enfants.

Et nous au Nouveau centre nous faisons partie de cette équipe, c’est cela qui est passionnant, c’est cela que nous recherchons dans l’action politique : la joie, le bonheur de participer collectivement à une oeuvre… collective justement.

A la question "quelle doit être pour vous la priorité des centristes ?", vous répondez sur notre blog, à 40% : "Agir au sein du gouvernement".

Alors oui, au Nouveau Centre nous agissons.

Alors oui, au Nouveau Centre, nous faisons partie de cette équipe, de cette dream team qui s’est mise au service de la France et des Français depuis l’été dernier.

Notre groupe parlementaire aussi est une dream team sous l’impulsion de son coach François SAUVADET…

Et nos candidates et nos candidats sont notre dream team de demain !

Nous ne devons pas avoir peur de dire que nous sommes fiers d’en être, que c’est exaltant, que l’on a beau faire ni sport ni exercice on peut connaître l’ivresse de l’altitude, la satisfaction du devoir accompli.

C’est auprès des Français, comme députés, maires, conseillers municipaux, généraux ou régionaux comme militants que sommes pleinement nous-mêmes ;

Pour une de mes campagnes j’avais choisi comme slogan « Il n’est pas nécessaire d’être triste pour être efficace », je crois que c’est une de nos marques de fabrique et nous devons faire partager cet esprit de service, d’entreprise et de solidarité à nos compatriotes.

Rien de plus facile aujourd’hui de saisir toutes les occasions d’annoncer le naufrage du Titanic depuis les fauteuils d’orchestre du Sénat ou de la rue de l’Université… Loin de nous l’idée de faire croire aux gens qu’ils ont embarqué pour un épisode de "la croisière s’amuse" mais la conviction et l’envie de faire monter tout le monde à bord pour un voyage extraordinaire !

Si François Bayrou est au centre de nulle part, notre ambition à nous est d’être au centre de l’action.

Notre ambition n’est pas politicienne. Nous ne sommes pas le centre à droite, mais le centre « adroit ».

Un Nouveau Centre qui soit un aiguillon. Qui érige la morale et le pragmatisme en principes.

Oui, mes chers amis, soyons la conscience et l’exigence.

La conscience de la majorité présidentielle avec la prise en compte des plus démunis, des exclus, des handicapés. Ce n’est pas un hasard si le Président a confié cette tâche à notre amie Valérie LETARD.

L’exigence avec la réduction de nos déficits.

La Réforme de l’Etat est engagée. La Révision générale des politiques publiques (la RGPP) lancée cet été par le gouvernement diminuera la dépense publique tout en renforçant l’efficacité et la qualité de l’action publique.

Il est temps d’introduire de la rationalisation et de la cohésion pour une meilleure gouvernance.

Hervé Morin montre l’exemple. La création d’un "Pentagone français" regroupant les états-majors des différentes armées et le ministère de la Défense, financé par la cession des bâtiments existants : voilà une bonne idée !
Cela n’est d’ailleurs pas pour me déplaire puisque le site qui a sa préférence est voisin de ma commune… c’est très bon pour mon image !

Puisque nous sommes dans l’image militaire, rappelons nous ce qui fait la force du centrisme : l’esprit commando. Ayons en mémoire l’exemple de la bande à Léo, l’esprit start up, l’esprit associatif, mutualiste et pas "militantiste".

C’est cet esprit que j’essaie de conserver. Fidèle aux engagements du Président de la République, j’avance pas à pas avec les syndicats pour réformer la Fonction publique. Je vais au contact des gens comme je l’ai toujours fait.

On se fait des idées préconçues sur les fonctionnaires. La plupart des fonctionnaires adhèrent à notre projet ; ils souhaitent des réformes, ils souhaitent construire l’avenir. Les chiffres le confirment : 68% des fonctionnaires pensent que la réforme de l’Etat est indispensable et urgente (consultation en décembre du magazine Acteurs publics).

La Réforme est en marche !

Et le Nouveau Centre, fidèle à ses valeurs, l’accompagnera.

Car nos valeurs, nous ne les avons jamais reniées. Tout comme nous n’avons pas trahi nos électeurs et nos militants.

Notre mère est l’UDF.

Il y a quinze jours à Villepinte, on nous l’a tuée, nous sommes ses orphelins.

Mais cette famille que nous formons, reste ouverte à tous ses enfants.

Nous tous, ici, aujourd’hui, avons en nous son précieux héritage et ses valeurs de toujours qui nous rassemblent.

Les Municipales doivent être l’occasion de les exprimer, mais aussi et surtout d’exprimer cette manière de faire de la politique qui n’appartient qu’à nous : à la fois utile et joyeuse. Cet esprit qui fera revenir à nous les brebis égarées, pour construire ensemble le Centre de demain.


André SANTINI

Reprise du texte ci-dessus
....."Notre ambition n’est pas politicienne. Nous ne sommes pas le centre à droite, mais le centre "adroit" .....

-Y a des coups de pieds au c*** qui se perdent !

Reprise du texte ci-dessus
...."Il y a quinze jours à Villepinte, on nous l’a tuée, nous sommes ses orphelins"....

-Re coups de pieds au c***

C'est nous les brebis égarées ????

.

comme tu schtroumpfes aptien. Si tu le schtroumpfes j'envoie une flêche dans leurs schtroumpfs.
ça peut faire schtroumpfement mal ....
C'est schtroumpfement difficile à écrire !

Le Nouveau centre se veut l'"héritier" de l'UDF
NOUVELOBS.COM | 16.12.2007 | 13:19
4 réactions
"Si l'UDF a disparu, son prolongement aujourd'hui, c'est le Nouveau Centre", a affirmé le député des Alpes-Maritimes Rudy Salles lors de l'ouverture du premier conseil national du parti.



Hervé Morin (Reuters)


Le Nouveau Centre, créé peu de temps après les élections présidentielles par les bayrouistes ralliés à Nicolas Sarkozy, a voulu se poser en "héritier" de l'UDF, dimanche 16 décembre, à l'ouverture de son premier conseil national.
"Si l'UDF a disparu, son prolongement aujourd'hui, c'est le Nouveau Centre", a affirmé le député des Alpes-Maritimes, Rudy Salles, en ouvrant cette manifestation qui se tient deux semaines après le Congrès fondateur du Mouvement démocrate (MoDem) de François Bayrou.
"Le NC est le parti héritier de l'UDF", a renchéri le sénateur de Paris, Yves Pozzo di Borgo.
Le Nouveau centre a réuni "près de 8.000 adhésions en sept mois", a indiqué le député du Gard,Yvan Lachaud, devant plusieurs centaines de personnes (plus de 1.000 inscrits selon le NC) qui étaient réunies à la Maison de la Chimie, à Paris.

Pas de culte de la personnalité

Le parti, présidé par le ministre de la Défense Hervé Morin, tiendra son premier congrès "en avril ou début mai", a ajouté Yvan Lachaud.
Lors de ce premier congrès aura lieu l'élection du président et des structures dirigeantes du parti, dans des conditions "démocratiques", a ajouté le député du Gard.
"Nous n'avons pas envie d'un culte de la personnalité dans notre parti", a lancé Yvan Lachaud en faisant référence à François Bayrou, dont la façon de gouverner a souvent été mise en cause par ses anciens amis.
Le Nouveau Centre compte actuellement vingt députés et deux apparentés au sein de son groupe à l'Assemblée nationale.
Un 23ème député devrait bientôt rejoindre le Nouveau centre. Il s'agit de l'ex-MoDem, Thierry Benoit. "Il nous apporte tout son soutien et nous rejoindra dans les prochaines semaines", a indiqué le député d'Eure-et-Loir Philippe Vigier, déclarant relayer un "message" de son collègue d'Ille-et-Vilaine.

Les Sages tranchent
le recours contre Santini

Bruno Jeudy
Le Figaro 19/12/2007 | Mise à jour : 22:01 | .
Le secrétaire d’État à la Fonction publique espère que son élection sera validée.
Les membres du Conseil constitutionnel achèvent aujourd’hui l’examen des 533 recours déposés contre des députés élus au printemps. Après avoir invalidé le mois dernier deux élections – l’une dans les Hauts-de-Seine, l’autre en Eure-et-Loir –, les Sages doivent rendre leurs ultimes décisions sur les trois derniers contentieux. Des «cas difficiles», souligne-t-on rue de Montpensier. Les recours concernent deux élus de la majorité, Chantal Brunel (UMP, 8e circonscription de Seine-et-Marne) et André Santini (Nouveau Centre, 10e des Hauts-de-Seine), et une élue des radicaux de gauche, Sylvia Pinel (2e du Tarn-et-Garonne).

Évidemment, c’est la situation d’André Santini, maire d’Issy-les-Moulineaux, élu et réélu depuis 1988 avec des scores confortables, qui retient l’attention. Figure médiatique de l’Assemblée nationale, il est entré dans le gouvernement de François Fillon en tant que secrétaire d’État à la Fonction publique. Proche de Nicolas Sarkozy qu’il connaît depuis les années 1970, ce pilier de la vie politique dans les Hauts-de-Seine a rallié très tôt sa candidature, rompant au passage avec le président du parti centriste, François Bayrou. Et entraînant dans son sillage plusieurs barons de l’UDF.

Mais voilà, son adversaire socialiste Lucile Schmid et un habitant de la circonscription ont déposé deux recours contre l’élection d’André Santini. Ils contestent le résultat des législatives, au motif qu’il aurait fait usage d’une voiture sans fournir de facture de location. Les plaignants contestent également la validité des autorisations administratives en vue de l’usage des machines à voter automatiques.

Réélu avec plus de 4500 voix d’avance, André Santini met en cause le sérieux des recours et se défend de toute irrégularité. «Franchement, je suis élu depuis 1971, vous me voyez cacher une facture de location de voiture de 551 euros. C’est un peu minable», explique l’élu d’Issy-les-Moulineaux. Futiles en apparence, les deux motifs de recours ont pourtant retenu l’attention des Sages. Très vite, ce contentieux est devenu un «sujet sensible», voire embarrassant, pour Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel.


«Prudent» et «confiant»

De son côté, le secrétaire d’État a pris les choses très au sérieux. Fait exceptionnel, il a été auditionné en personne par les Sages, en compagnie de ses deux avocats, pour défendre sa bonne foi lors de l’examen au fond du dossier. Une démarche qui pourrait avoir porté ses fruits, même s’il est impossible de préjuger de la décision des membres du Conseil. André Santini se déclare en tout cas à la fois «prudent» et «confiant». «Il nous a dit que son élection serait validée», confie un de ses collègues du gouvernement. Dans le cas contraire, l’annulation de l’élection d’André Santini serait la deuxième dans les Hauts-de-Seine (après celle du pasquaïen Philippe Pemezec), qui fut le département d’élection de Nicolas Sarkozy. En outre, elle concernerait un membre du gouvernement, dont le suppléant n’est autre que Frédéric Lefebvre, ex-conseiller parlementaire du chef de l’État dont il est un des très proches.

Dimanche, c'était édifiant : LCP a retransmis l'intégralité du conseil national du NC. J'espére que LCP fra de même avec tous les conseil nationaux : PC, Verts, FN, UMP, PS, LO, LCR et rêvons un peu alons jusqu'au Modem...

Eh...

C'est des cuistres tous ces gens.

J'en rencontre un qui me fait qu'ils vont faire des partis new look au centre droit.

In teressé, je lui demande ce que c'est.

Il me répond: le NC.

Vu comment c'est, je reste là.