NC : Nouveau Centre

Eh...

C'est des cuistres tous ces gens.

J'en rencontre un qui me fait qu'ils vont faire des partis new look au centre droit.

In teressé, je lui demande ce que c'est.

Il me répond: le NC.

Vu comment c'est, je reste là.

A Paris, les petits frères de l’UMP tentent de faire peur à leur aîné
CHRISTOPHE FORCARI
Libération QUOTIDIEN : mercredi 26 décembre 2007


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Le Nouveau Centre (NC) et les radicaux valoisiens se plaignent du mauvais sort que leur fait Françoise de Panafieu, la candidate UMP à la mairie de Paris. Alors que les chefs de file des vingt arrondissements commencent à élaborer la composition de leurs listes, les deux alliés politiques de l’UMP redoutent de passer aux oubliettes et font pression pour tenter de décrocher quelques sièges en position éligible.


«Ouverture». «Même au temps du chiraquisme triomphant, 40 % des listes étaient UDF», s’est emporté le sénateur Yves Pozzo di Borgo, chef de file du NC et conseiller de Paris, le 10 décembre. «En dévoilant ses têtes de liste avant tout le monde, Françoise de Panafieu nous a pris de court», poursuit Yves Pozzo di Borgo qui espérait que l’UMP parisienne allait laisser vacantes quelques têtes de liste pour les offrir à des candidats d’«ouverture». «L’UMP renoue avec les traditions hégémoniques du RPR», relèvent les centristes parisiens.
Partisan de construire un centre élargi au sein du prochain conseil de Paris, Yves Pozzo di Borgo regrette qu’«une véritable logique de partenariat ne préside pas à la composition des listes». Le NC ne désespère pas encore de pouvoir placer des candidats en bonne position, notamment dans les II^e, XIV^e et XX^e arrondissements «Il n’y a pas de raisons que l’ouverture qui s’est faite au sein du gouvernement ne se fasse pas à Paris. Et nous sommes un des piliers de la majorité présidentielle», répète, à l’envi le centriste.
Tout aussi mal lotis, les radicaux valoisiens ont même proposé au NC de constituer des listes communes. L’annonce d’une possible arrivée de Christian Saint-Etienne, l’économiste longtemps proche de François Bayrou, en troisième position dans le V^e sur la liste conduite par Jean Tiberi les a particulièrement irrités. Il prendrait alors la place de Jean-Charles Bardon, conseiller radical sortant. «Si cette arrivée devait se confirmer, elle constituerait une entaille profonde dans le soutien sans faille que nous avons apporté jusqu’à présent à la candidature de Françoise de Panafieu», prévient Yves Pozzo di Borgo. «Pour le moment, notre état d’esprit est à la vigilance, mais nous pourrions vite passer à la réprobation», explique-t-on chez les radicaux parisiens. Qui expliquent que «les candidats parisiens se priveraient alors d’un soutien de poids avec Jean-Louis Borloo».
Négociations. Les radicaux réclament entre six et huit conseillers de Paris et le NC au minimum quinze. «Toute la difficulté est qu’il faut renouveler et gérer les sortants qui s’accrochent à leurs fauteuils», souligne un proche de Panafieu pour bien faire comprendre que l’«ouverture» risque d’être réduite à la portion congrue. Patrice Gassenbach, le patron de la fédération radicale de Paris, a d’ailleurs écrit à la candidate UMP le 13 décembre, pour lui faire part de ses inquiétudes. Sans réponse pour le moment.
L’UMP compte boucler ses listes avant le 10 janvier pour les présenter officiellement le 17. Ce calendrier serré laisse peu de temps aux négociations. Mais les menaces du NC et des radicaux de partir en autonome risquent, comme le notent les néocentristes, de correspondre à «un vrai suicide».

L'« ouverture » se referme, comme prévu.

NC cherche candidat MoDem (H/F) pour figuration sur liste UMP



30, décembre 2007 par drancy


Jean-Christophe (Djéssy) Lagarde est un homme imaginatif, plein de ressources… On lui doit les tractations avec Fetia Api…c’est vous dire son inventivité…. nous le retrouvons aujourd’hui dans son laboratoire de Seine-Saint-Denis se livrant à son exercice favori : le bricolage des candidatures aux élections locales ! Ne trouvant pas de candidats au sein de notre mouvement , il démarche des adhérents de l’UDF-Modem pour qu’ils « tournent casaque » (comme dirait Hervé). Sans résultats probants, hélas ; les membres de son cabinet qui sont chargés de la besogne semblent assez désespérés , ils sont prêts à “fourguer des pavillons de complaisance” à n’importe qui se réclamant vaguement du NC pour accoler une caution centriste sur les listes UMP pour les élections municipales dans tout le département ! On exigerait pas d’eux la cotisation… bien entendu, mais bon…les candidats ne se bousculent pas… Si le sémillant député-maire de Drancy promettait quelques billets d’avion pour Tahiti… peut-être aurait-il plus de succès ?
Source : site NC http://nouveaucentre.hautetfort.com/

Voeux 2008....

Bonne Année au NC

Le Nouveau Centre veut inscrire l'interdiction du déficit budgétaire dans la Constitution
16/01/2008 12:16


Les députés du Nouveau Centre (centristes ralliés à Nicolas Sarkozy) veulent inscrire l'interdiction du déficit de fonctionnement budgétaire de l'Etat à l'horizon 2012 dans la Constitution via une proposition de loi en ce sens, qui sera débattue jeudi.
Cette proposition de loi constitutionnelle "relative au retour à l'équilibre des finances publiques" adoptée mercredi en commission des Lois de l'Assemblée sera débattue en séance publique jeudi matin dans le cadre de leur "niche", séance d'initiative parlementaire réservée au Nouveau Centre.
"Le poids de la dette est insupportable. Depuis 1980, pas un seul budget n'a été voté en équilibre", a plaidé mardi le président du groupe François Sauvadet. "Nous souhaitons un pacte national de maîtrise des dépenses, c'est un engagement de campagne électorale de la majorité, c'est une affaire de volonté, de courage politique", a-t-il ajouté.
"L'Etat ne peut s'exonérer des règles d'équilibre financier qu'il impose aux collectivités territoriales et au secteur privé", a argumenté le rapporteur de la proposition Charles de Courson. "Prélever de l'épargne nationale pour financer les dépenses de fonctionnement affaiblit la croissance économique", a-t-il ajouté.
Pour lui, il s'agit également de "la traduction concrète des engagements européens pris par le président de la République devant l'Eurogroupe d'un retour à l'équilibre total d'ici 2012".
Pour être validée, une proposition de loi constitutionnelle doit être ratifiée par un référendum. Le déficit budgétaire de la France, hors comptes spéciaux, s'est creusé, passant de 46 milliards fin novembre 2006 à 46,8 mds un an plus tard, selon le ministère du Budget.

Bon coup politique... ils se feront jetté par l'UMP (qui a une politique économique allant exactement à l'encontre de ce principe) et reprennent à leur compte un des aspects programmatiques les plus forts du MoDem juste avant de s'exposer aux municipales...

Dommage, on a raté une occasion de leur faire le coup avant qu'ils nous le fassent... (à force de se concentrer sur des batailles internes, on était sur d'avoir des loupés!)

Les 3 députés du MODEM peuvent toujours voter pour......

Ce serait logique... C'était inscrit dans le programme de FB...
Et puis, la France en a bien besoin.

FB avait bien dit que si Sarko faisait quelque chose de bien, il le voterait.

Ce théorème doit être valable même pour le NC.

encore faut il que Sarko and co soit d'accord! vu leurs résultats édifiants en matière de déficit...

De toute façon, même si une telle loi était votée, je me demande bien comment elle pourrait être appliquée : et dans le cas contraire, quelles sanctions seraient prévues ?

Encore du "vent"...
C'est de bon ton une telle proposition ! Voilà tout ! Mais là encore, qui peut se laisser berner par une telle proposition ?

surtout que ces chers NC ont voté le budget déficitaire comme un seul homme, elle est où la logique? ils n'avaient qu'à s'abstenir!c'est facile de faire croire qu'ils sont encoe "vivants" avec des propositions qu'ils n'ont mêmepas essayé de soutenir au moment venu!

et voilà! je l'avis bien dit! pauvre C, une fois de plus "cocufiés",pas facile d'être comme le dit MOrin, l'aiguillon du gouvernement", le pied au derrière voilà la répose d l'UMP...

La majorité renvoie sine die le texte centriste sur l'interdiction du déficit
17/01/2008 11:52


L'UMP a obtenu jeudi à l'Assemblée le renvoi en commission d'un texte du Nouveau centre (NC), son partenaire de la majorité, qui demandait d'inscrire dans la Constitution l'interdiction des déficits budgétaires de fonctionnement de l'Etat à l'horizon 2012.
Le renvoi a été adopté à l'unanimité, donc avec les voix du NC, qui avait réussi à faire adopter sa proposition de loi la veille en commission.
"Nous sommes résolus à atteindre au plus tard en 2012 l'équilibre de nos finances publiques", a rappelé le ministre du Budget Eric Woerth.
Faut-il fixer dans le marbre de la Constitution les règles que vous proposez? Cela mérite débat", a-t-il cependant ajouté réclamant une "définition stricte, compréhensible et pérenne des dépenses d'investissements". Ce débat pourrait avoir lieu "dans un cadre qui pourrait être celui de la conférence nationale des finances publiques ou du conseil d'orientation des finances publiques pour en livrer les conclusions dans la révision constitutionnelle ou dans tout autre cadre normatif", a ajouté M. Woerth.
Le ministre s'est interrogé sur la pertinence de privilégier "une dépense au profit d'une autre", au risque de "privilégier l'investissement physique plutôt que par exemple, la recherche, l'enseignement supérieur et l'éducation".
"On ne renoncera pas à ce combat", a prévenu le président du groupe NC à l'Assemblée, François Sauvadet, avant de voter pourtant le renvoi en commission.
"Depuis 28 ans nous n'avons pas voté un budget en équilibre. Nous consacrons la quasi-totalité du produit de l'impôt sur le revenu au simple remboursement de l'intérêt de la dette. Nous courons après la croissance avec deux boulets aux pieds : le déficit et la dette qui nous plombent", a argumenté M. Sauvadet, estimant à 22 milliards d'euros "les frais de fonctionnement de l'Etat".
Le renvoi en commission "est un enterrement de première classe", a ironisé le socialiste apparenté René Dosière.

Oh surprise

juju41 a écrit:

Le renvoi a été adopté à l'unanimité, donc avec les voix du NC

Serviles au point de voter contre leur propre proposition... Quelles lavettes !

Faut-il rappeller que les députés NC ont signé un document sur l'honneur qui leur interdit de voter la censure et de voter contre le budget. Il y a vait me semble t-il un troisiéme point. Pas donc d'étonnement à ce qu'ils se range systématiquement au coté de l'UMP

... sur l'honneur...
Faudrait déjà qu'ils en aient...

Oh, l'honneur, l'honneur.....

Parfois il conduit au pire.

Hier, ils ont passé un reportage sur Peal Harbour, et ont montré un pilote se sous marin de poche qui ne s'était pas suicidé à l'approche des américains venant le capturer, comme il aurait dû le faire d'après les codes d'honneur de l'époque, et qui a été banni du Japon de 1945 à 1991, date de sa mort.

L'Honneur.......

Tu veux dire que les renégats au Modem devraient se faire seppuku ?

réponse d'éric woerth au projet de loi présenté par le NC

Citation :

"Nous sommes résolus à atteindre au plus tard en 2012 l'équilibre de nos finances publiques", a rappelé le ministre du Budget Eric Woerth.
Faut-il fixer dans le marbre de la Constitution les règles que vous proposez? Cela mérite débat", a-t-il cependant ajouté réclamant une "définition stricte, compréhensible et pérenne des dépenses d'investissements". Ce débat pourrait avoir lieu "dans un cadre qui pourrait être celui de la conférence nationale des finances publiques ou du conseil d'orientation des finances publiques pour en livrer les conclusions dans la révision constitutionnelle ou dans tout autre cadre normatif", a ajouté M. Woerth.
Le ministre s'est interrogé sur la pertinence de privilégier "une dépense au profit d'une autre", au risque de "privilégier l'investissement physique plutôt que par exemple, la recherche, l'enseignement supérieur et l'éducation".
"On ne renoncera pas à ce combat", a prévenu le président du groupe NC à l'Assemblée, François Sauvadet, avant de voter pourtant le renvoi en commission.
"Depuis 28 ans nous n'avons pas voté un budget en équilibre. Nous consacrons la quasi-totalité du produit de l'impôt sur le revenu au simple remboursement de l'intérêt de la dette. Nous courons après la croissance avec deux boulets aux pieds : le déficit et la dette qui nous plombent", a argumenté M. Sauvadet, estimant à 22 milliards d'euros "les frais de fonctionnement de l'Etat".
Le renvoi en commission "est un enterrement de première classe", a ironisé le socialiste apparenté René Dosière.

si le gouvernement veut réellement arriver à l'équilibre en 2012, il faut qu'il le fasse petit a petit. ce n'est pas en 2012 qu'il va décréter de but en blanc, cette année on fait une économie de 50 milliards pour arriver à l'équilibre. c'est un projet qui doit au moins se gérer sur 5 ans sinon plus....

comment faire pour diminuer les déficits sinon en faisant des choix..... il faut être réaliste. la france crée en permanence du déficit, augmentant par le fait la dette....ce budget déficitaire est tout les ans augmenté, ce qui pose un réel problème sur la façon de gérer et de gouverner de la france.

doit-on introduire le problème de la dette dans la constitution? question intéressante qui serait peut-être a relier dans le nouveau préambule que sarko veut introduire dans la constitution. la solidarité inter-générationnelle impose des devoirs et des droits. il pourraît y être inscrit que les dépenses d'investissements peuvent être supportées sur plusieurs générations mais qu'une génération à le devoir de pas "plomber" les générations futures en créant trop de dettes....... c'est peut-être cela aussi la "nouvelle politique de civilisation......"


sauvadet écrit :"la dette et les déficits nous plombent". pourquoi n'y a-t-il que les centriste a être conscient de cela?

(voire +1000)

leniais a écrit:

sauvadet écrit :"la dette et les déficits nous plombent". pourquoi n'y a-t-il que les centriste a être conscient de cela?

Dans mes discussions avec la gauche à ce sujet (qui a grandement contribué à mon départ du PS), il y a une incompréhension économique basique: ils se placent (pour ceux qui réfléchissent économie) encore dans les années 40-80 avec la possibilité de jouer sur la politique monétaire pour réduire le fardeau de la dette, qui passe loin derrière les priorités budgétaires sociales, peu leur importe le niveau actuel de la dette au niveau budgétaire. C'est, à mes yeux, et dans le monde contemporain, une "hérésie éonomique".

Pour la droite, j'en suis pas sur, mais je pense que c'est lié à une autre incompréhension économique, plutôt libérale, qui pense qu'en diminuant les impots ad vitam eternam, on libére des "énergies économiques réprimées" qui contribuent à la croissance et donc au retour de l'équilibre financier; peu leur importe que personne n'arrive jamais avec un modèle économétrique démontrant la validité du propos... cela vient d'une "croyance" profonde chez eux...


Ce qu'aucun d'entre eux ne sait (plus) faire de manière cohérente c'est investir en l'avenir... par petites touches quand les budgets ne permettent pas de faire autrement (cf. Small Business Act...) et par une véritable politique industrielle lorsque le budget le permet (programmes Eureka, Recite... à l'échelle européenne; les anciennes fonctions du plan avant sa dissolution par Villepin... à la place on a la commission Attali... youpi )

En fait, UMP et PS ont cela en commun qu'ils sont tous les 2 keynesiens à leur façon.
Les déficits budgétaires ne leur font pas peurs, et ils pensent chacun relancer l'économie par ce biais (les uns en baissant les impots, les autres en refusant de diminuer les dépenses).
Sauf que Keynes et la relance par stimulation de la demande, ca marche pour des pays protectionnistes, et pas dans un systeme de libre échange, où, en plus, l'état nation ne maitrise plus sa monnaie (l'euro)...

+1 En plus, Keynes était pour la relance des dépenses budgétaires en cas d'économie déprimée... mais pas pour des déficits constants pendant 25 ans!!!