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| [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) | |
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Auteur | Message |
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Jacqueline25
Nombre de messages : 1139 Date d'inscription : 13/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Mar 25 Déc 2007 - 21:07 | |
| Le chef et pas là ! alors TF nous passe "La folie des grandeurs !" | |
| | | Alain BERTIER
Nombre de messages : 2692 Age : 85 Localisation : DREUX Date d'inscription : 07/12/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Mar 25 Déc 2007 - 22:35 | |
| - Musette # a écrit:
- Je vais vous paraitre hors sujet, mais non : si je mets dans mon permis de conduire papier ou mon passeport un billet de 20€, ou même moins, en France ou ailleurs, je peux être poursuivie pour tentative de corruption de fonctionnaire -- et si le fonctionnaire l'a pris, pour corruption de fonctionnaire.
Sarko est le 1er fonctionnaire de l'État. Je ne vois pas en quoi les sommes astronomiques offertes à sarko par Bolloré, et acceptées, échappent au qualificatif de corruption de fonctionnaire Sauf erreur les élus ne sont pas des fonctionnaires. Mais utiliser son mandat pour obtenir des biens ou de l'argent d'électeurs ou de personnes physiques ou morales traitant avec l'Etat peut certainement constituer un délit. | |
| | | rasdepop
Nombre de messages : 1088 Age : 53 Localisation : montrouge Date d'inscription : 29/08/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Mer 26 Déc 2007 - 13:23 | |
| Ca ressembl effectivement au traffic d influence. Mais il est tant de s en rendre compte les francais ont vote pour l arrogance affiche. Qu il mange leur envie maintenant. | |
| | | Aptien
Nombre de messages : 2715 Age : 70 Localisation : NPDC Date d'inscription : 09/08/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Sam 29 Déc 2007 - 20:36 | |
| Un photographe de l'Agence France Presse qui tentait de couvrir l'évènement de Sarkozy et Kouchner faisant du jogging, ce soir, en Egypte, a été plaqué au sol par un policier égyptien a eu le coude cassé. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Lun 31 Déc 2007 - 11:40 | |
| Le patronat attendait des mesures, Nicolas Sarkozy l'a comblé Magazine Challenges | 13.12.2007 | Laurence Parisot est ravie. La patronne du Medef, qui, cet été, pouvait encore avoir quelques doutes sur la politique économique de Nicolas Sarkozy, est aujourd'hui comblée. Le patronat réclamait de nouvelles avancées dans la remise en cause des 35 heures ? Il les a. Un assouplissement de la législation sur le contrat de travail, avec à la clé un licenciement plus facile ? Il l'aura, au plus tard, au début de l'année. Même les syndicats sont prêts à le négocier ! «C'est un changement énorme de la part des syndicats d'accepter de discuter des modalités de séparation à l'amiable», dit Laurence Parisot. Enfin, les patrons s'inquiétaient de la réforme de la sphère publique ? Elle est désormais lancée. Nicolas Sarkozy, qui a pris en main le dossier, a annoncé le 12 décembre à son gouvernement la restructuration de huit ministères (Ecologie, Intérieur, Justice, Culture...). La moitié de leurs directions seront supprimées, comme l'avait annoncé le chef de l'Etat... devant l'université d'été du Medef. Cette restructuration aura lieu aussi, et surtout, au niveau local.
La trentaine de directions régionales émanant de chaque département ministériel laissera la place à six ou sept structures resserrées. Objectif : mettre fin aux doublons entre les services locaux de l'Etat et ceux des collectivités locales. Avec ses premières mesures et celles qui suivront au printemps, le gouvernement pourra vraiment mettre en oeuvre la promesse sarkozyenne de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite. Et les réformes décidées iront au-delà de la seule organisation de l'Etat. Les dépenses d'intervention vont être revues de fond en comble : les aides aux entreprises seront réduites, l'assurance maladie restructurée. De quoi, ensuite, réduire les prélèvements obligatoires, pour le plus grand bonheur du Medef. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Mer 2 Jan 2008 - 10:31 | |
| 2008, Sarkozy menacé par l’économie REUTERS Crise des subprimes, croissance ralentie, prix du pétrole…: la dégradation de la conjoncture mondiale bouscule les plans du Président. PAUL QUINIO Libération QUOTIDIEN : mercredi 2 janvier 2008 Même lui commence à douter. Nicolas Sarkozy, lundi soir lors de ses vœux télévisés aux Français, a lui-même, d’une phrase, dessiné le corner dans lequel il se trouve acculé avec le gouvernement à l’orée de 2008 : «Malgré une conjoncture internationale freinée par la crise financière, les premiers résultats de l’action entreprise devraient se faire sentir.» La phrase se voulait pleine d’espérance. Mais le dilemme syntaxique, entre présent décevant et avenir menaçant, est limpide. D’un côté, l’usage d’un conditionnel qui avoue que les mesures prises cet été en urgence (la loi travail, emploi, pouvoir d’achat, dite Tepa) n’ont toujours pas déclenché «le choc de confiance» promis pendant la campagne électorale. De l’autre, un ciel économique international qui va continuer de peser comme un couvercle sur une économie française déjà étouffée.
Mauvaises surprises. Les vœux présidentiels auront donc finalement eu une vertu : entendre de la bouche du cheval les limites du volontarisme sarkozyste. Dit autrement, il s’agit pour le gouvernement de savoir ce que pèseront, face à la crise des subprimes aux Etats-Unis ou à l’envolée des cours du baril de pétrole, l’assouplissement du régime des heures supplémentaires - à supposer qu’il soit efficace - ou encore les mesures sur le temps de travail, récemment annoncées. Alors que la plupart des analystes économiques pronostiquent une année pleine de mauvaises surprises, que les marchés financiers se montrent extrêmement inquiets, que le mot «récession» refait son apparition, c’est bien l’ensemble de l’échafaudage sarkozyste qui se trouve fragilisé. Et les prévisions de croissance affichée dans le budget 2008 (2,25 %) quasiment remises en cause avant même le début de l’exercice par une croissance américaine estimée au lmieux à 2 %.
Manque de chance, pourra plaider le chef de l’Etat si ce scénario devait se vérifier. Et face à cette conjoncture internationale défavorable, pourra-t-il ajouter, le pire aurait été de ne rien faire. «Soutenir l’activité, le pouvoir d’achat, c’est encore plus intelligent quand l’activité ralentit que quand la croissance bat son plein», plaidait déjà en septembre Henri Guaino, l’influent conseiller du Président, pour justifier le paquet fiscal voté cet été.
Défiance. Mais à force de proclamer chaque semaine que «malgré les obstacles, les difficultés, ce que j’ai dit, je le ferai», Super-Sarko ne laisse pas d’autre choix aux Français que de se retourner contre lui. Ceux qui avaient cru au Président du pouvoir d’achat pourraient ne pas lui accorder de pouvoir de rachat… Selon un récent sondage de l’Ifop paru dans Ouest-France le week-end dernier, seul un Français sur quatre fait désormais confiance au président de la République pour améliorer leurs fins de mois.
Nicolas Sarkozy entame donc 2008 dans une atmosphère soudain alourdie. Sur le fond, c’est la promesse fondatrice du «gagner plus» que menace la situation économique internationale. Sur la forme, c’est son volontarisme, lui aussi fondateur, qui pourrait se heurter à la réalité d’une économie mondialisée. Ses adversaires n’auront plus qu’à remonter à la source du sarkozysme et au fameux texte Tepa, avec ses 15 milliards d’euros de cadeaux fiscaux voté cet été, en disant qu’il s’est alors privé des moyens financiers de prévoir. Donc de gouverner. | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Mer 2 Jan 2008 - 11:03 | |
| "Plus belle la vie", à l'Élysée, par Gérard Courtois
LE MONDE | 20.12.07 | 13h47 • Mis à jour le 20.12.07 | 13h47
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l y a deux mois à peine, le studio Sarkozy tournait le dernier épisode de "Desperate Housewifes à l'Elysée". Comme dans tout feuilleton télévisé, il y a un moment, cruel, où il faut bien faire disparaître l'un des personnages pour relancer le scénario. En l'occurrence, ce fut Cécilia, l'héroïne, qui en fit les frais. Avec ses humeurs, ses coups de coeur et ses états d'âme, elle occupait l'écran depuis des années ; elle en est sortie du jour au lendemain.
Après quelques semaines de tâtonnements et de bouts d'essai, le même studio vient de lancer une nouvelle série, "Plus belle la vie à l'Elysée". Le décor est le même, le personnage principal aussi puisqu'il s'agit du président de la République. Mais à son côté, Carla a remplacé Cécilia. Ensemble, ils sont allés passer un week-end de rêve à Disneyland. Hier, ils promenaient leur idylle dans les jardins centenaires du château de Versailles ; demain, peut-être, sur les rives millénaires de l'Egypte. Pour l'instant, tout va bien. La suite au prochain épisode... L'on pourrait, comme le fait d'ailleurs la presse étrangère, continuer à ironiser longtemps sur la saga clinquante mise en scène par Nicolas Sarkozy depuis le 6 mai, de la soirée d'élection au Fouquet's jusqu'aux vacances de nouveau riche aux Etats-Unis, depuis la retraite inaugurale sur le yacht de Vincent Bolloré jusqu'à l'augmentation de salaire de 170 % exigée du Parlement, depuis l'entrée triomphante dans le palais présidentiel avec femme et enfants, jusqu'au divorce au sommet annoncé voilà deux mois. Sans oublier le coup d'éclat permanent, selon la jolie formule de François Hollande : libération des infirmières bulgares ou de l'équipage de L'Arche de Zoé, meeting matinal avec les cheminots en colère ou virile empoignade avec les marins-pêcheurs. Et quelques épisodes moins glorieux comme les palinodies russes ou les humiliations libyennes. Avec un indéniable sens du spectacle, le chef de l'Etat a donc multiplié les épisodes et les rebondissements, utilisé les ressorts classiques du pouvoir, de l'argent et du sexe et s'est réservé le rôle du héros au grand coeur. Le seul problème est que nous ne sommes pas dans une série télévisée. Pas davantage dans l'univers artificiel du show-biz ou dans celui de pacotille de la Star'Ac. Mais bien dans la réalité, au sommet de la République française, à la tête de la septième puissance mondiale. Or en quelques mois, Nicolas Sarkozy a transformé la fonction présidentielle plus sûrement que tous ses prédécesseurs et toutes les révisions constitutionnelles depuis près d'un demi-siècle. Il en a fait exploser l'image, la pratique et les valeurs. L'image (comme le verbe d'ailleurs) se voulait rare, distancée, le plus souvent solennelle, parfois hautaine, voire hiératique. Toujours pénétrée de la différence et de la distinction présidentielles, nimbée des mystères du pouvoir. Elle est devenue permanente, démonstrative, mobile, décoincée, "nature" en quelque sorte, transparente jusqu'à la trivialité, familière jusqu'à la vulgarité, dans une proximité ostensible et volontiers surjouée avec le commun des citoyens. Dans l'exercice du pouvoir également, tout concourt à abolir les distances : voilà un président qui gouverne comme un chef d'entreprise, sans craindre de rabaisser ses ministres au rang de collaborateurs ou d'exécutants. Qui ne fait plus mine d'arbitrer mais décide et tranche de tout et sur tout. Qui ne s'abrite plus derrière son équipe mais au contraire s'engage et s'expose jusqu'à l'exhibition. Qui manie enfin l'émotion, la compassion et l'empathie sans craindre d'y perdre sa dignité. Quant aux valeurs, elles ont été blackboulées. A commencer par la modestie ou l'austérité républicaines dont le général de Gaulle avait imposé la discipline et dont ses successeurs ne s'étaient écartés, peu ou prou, que comme embarrassés et en catimini. Rien de tel chez Nicolas Sarkozy, qui n'entend se priver d'aucun des avantages offerts par la fonction et les assume avec d'autant plus d'appétit qu'ils les vit comme les signes extérieurs de sa réussite.
AU DIABLE HUGO, VIVE MICKEY !
De même, la frontière protectrice entre vie publique et vie privée a été effacée sans hésitation au profit de cet extravagant mélange des genres où joies et peines présidentielles sont livrées en pâture au bon peuple. Au point d'apparaître, au fil des épisodes, comme d'opportunes manoeuvres de diversion : ce fut le cas avec le divorce présidentiel annoncé le 18 octobre, le jour où commençait la grève dans les transports en commun ; et à nouveau avec la mise en scène de sa liaison avec Carla Bruni au lendemain du calamiteux séjour à Paris du président libyen. On ajoutera enfin, au risque de paraître dangereusement guindé, que le choix par le chef de l'Etat de Disneyland pour afficher sa nouvelle "love affair" frise la provocation. Comme une manière de lancer à tous les donneurs de leçons parisiens : au diable les lourdeurs compassées de la culture française - d'ailleurs donnée pour morte par le magazine Time - et vive les paradis populaires du décor hollywoodien ! Au diable Victor Hugo et vive Mickey ! Tout cela, bien sûr, au nom d'une modernité, d'une efficacité et d'une sincérité affranchies des codes et rites désuets du pouvoir. Reste à évaluer si ce feuilleton présidentiel conduit à l'effacement du politique et si ce "style Sarko" désacralise la fonction au point de l'abaisser. A première vue, la réponse est non. Le président de la République a mis la même énergie à agir qu'à se montrer. Il a fait preuve de la même détermination à appliquer son programme et à réformer la France qu'à faire le beau. Sans gêne dans sa vie privée, il ne l'a pas été davantage pour bousculer les principes, les règles - les tabous, dirait-il - qui façonnent la France depuis des décennies. Mais c'est au prix d'une redoutable inversion des valeurs. Transformer les citoyens en spectateurs du "Sarko Show" les dispense d'autant mieux d'être acteurs de la vie publique. Réduire la fonction de représentation du pays à l'incarnation de sa propre réussite pourrait bien dissoudre ce qui reste de bien commun et collectif au profit d'un individualisme démonstratif et triomphant. Gouverner par l'image et l'émotion, de façon épidermique, laisse d'autant moins de place à la rationalité et la pédagogie de l'action. Bref, remplacer la démocratie par la télécratie n'est pas sans risque. Pour le président lui-même, condamné à en faire toujours plus. Pour le pays, transformé en jouet magnifique d'un enfant-roi. Gérard Courtois
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| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Jeu 3 Jan 2008 - 9:54 | |
| Les Français sont aussi nombreux à rejeter qu'à soutenir l'action de Sarkozy NOUVELOBS.COM | 03.01.2008 | 09:45 28 réactions Selon CSA, 44% (+3%) estiment que l'action du président va "plutôt dans le mauvais sens" et autant (-6%) "plutôt dans le bon sens", . Nicolas Sarkozy (AP) Selon un sondage CSA/Valeurs actuelles à paraître vendredi 4 janvier, les Français sont aussi nombreux à soutenir qu'à rejeter l'action de Nicolas Sarkozy, 44% (-6%) estimant que sa politique va "plutôt dans le bon sens" et 44% également (+3%) qu'elle va "plutôt dans le mauvais sens". C'est la première fois dans ce baromètre que moins d'un Français sur deux juge positivement l'action du chef de l'Etat. Un total de 12% (+3%) ne se prononcent pas. Fillon pour la première fois devant Sarkozy 47% (-1%) des personnes interrogées estiment que l'action du Premier ministre François Fillon "va plutôt dans le bon sens", 37% (=) pensant le contraire et 16% (+1) ne se prononçant pas. Le Premier ministre passe ainsi pour la première fois devant Nicolas Sarkozy. En un mois, le président subit de fortes baisses: 55% des sondés (-3) pensent qu'il "fait ce qu'il faut pour réformer la France", 57% (-7) qu'il "tient ses promesses de campagne", 59% (-7) qu'il "incarne bien la fonction présidentielle" et 65% (- qu'il "défend bien la France à l'étranger". 45% (=) pensent qu'il "fait ce qu'il faut pour rassembler les Français". Le PS ne ferait pas mieux Concernant le Parti socialiste, une majorité de Français (56%, +2) pensent que ses interventions et prises de position "vont plutôt dans le mauvais sens", 28% (-4) qu'elles vont "plutôt dans le bon sens" et 16% (+2) ne se prononcent pas. Enfin, 50% (-3) estiment que le PS, s'il était au pouvoir, mènerait une politique "ni meilleure, ni moins bonne" que celle conduite actuellement. 27% (-2) des sondés estiment qu'il en mènerait une "moins bonne". Seuls 17% (+2) pensent qu'il en mènerait "une meilleure", et 6% (+3) ne se prononcent pas. (AFP) - Sondage réalisé par téléphone les 19 et 20 décembre auprès d'un échantillon national représentatif de 952 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Notice détaillée disponible à la commission des sondages. | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Jeu 3 Jan 2008 - 10:39 | |
| - Citation :
- Fillon pour la première fois devant Sarkozy [...] En un mois, le président subit de fortes baisses: 55% des sondés (-3) pensent qu'il "fait ce qu'il faut pour réformer la France", 57% (-7) qu'il "tient ses promesses de campagne", 59% (-7) qu'il "incarne bien la fonction présidentielle"
Effet Khadafi? Bruni? les deux? - Citation :
- [...] et 65% (- qu'il "défend bien la France à l'étranger". 45% (=) pensent qu'il "fait ce qu'il faut pour rassembler les Français".
Euh | |
| | | Europium
Nombre de messages : 1364 Age : 57 Localisation : france Date d'inscription : 12/10/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Jeu 3 Jan 2008 - 11:06 | |
| je pense que sarko commence à "subir" le fruit de son action...... une partie des français qui le soutenait commence à se lasser de son hyper agitation et de la peopolisation de sa vie : ça ne les amuse plus et ils ne tombent plus dans le piège.
ceci est sans doute à relier aux mauvais chiffres de l'économie et au fait que même que sarko admet qu'il faudra du temps pour que l'on voit les fruits des mesures qui ont été prises.
ce qu'il ne faudrait pas c'est qu'il dégringole trop rapidement et en particulier que l'ump subisse une défaite trop lourde aux municipales car cela pourrait avoir des conséquences néfastes. soit il rentre dans le rang laisse son premier ministre gouverner et rien ne changera, soit il décide de suivre guéno et bertrand en décidant d'accentuer l'éternelle carte de la politique de déficit budgétaire en espérant qu'un jour dame croissance fera son retour..... | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Jeu 3 Jan 2008 - 12:44 | |
| M.Sarkozy présente ses vœux à un gouvernement en sursis
LE MONDE | 03.01.08 | 10h44 • Mis à jour le 03.01.08 | 12h07
quand ils se sont retrouvés, jeudi 3 janvier à neuf heures du matin pour le traditionnel petit-déjeuner de la nouvelle année au ministère de l'intérieur, les ministres ne se sont pas seulement félicités de leur bonne mine. Ils se sont aussi jaugés, calculant les chances de chacun de rester à son poste, alors que bruissent les rumeurs de remaniement après les municipales de mars. Un peu plus tard dans la matinée, ils devaient recevoir les vœux du chef de l'Etat en prélude au conseil des ministres de rentrée.
François Fillon écarte l'idée d'un remaniement ministériel Le premier ministre a écarté l'idée d'un remaniement ministériel, jeudi 3 janvier, estimant que ceux qui se fient aux rumeurs seront "déçus, comme d'habitude". "Regardez le nombre de fois où la presse parle de remaniement et où il ne se produit pas. Quand un remaniement se produit, c'est en général au moment où on n'en parle pas", a-t-il affirmé. – (Avec AFP.) Lors du dernier conseil de 2007, Nicolas Sarkozy les avait, avec un brin de perfidie, avertis de la brièveté des honneurs : "Soyez contents d'être au gouvernement. Il y a des gens qui rêvent d'être ministre et ne le seront jamais. Vous ne le resterez pas tout le temps alors soyez heureux de l'être." Des propos rapportés par Le Canard enchaîné du 2 janvier et compris par de nombreux présents comme une incitation à préparer leur sac.
L'hypothèse d'un remaniement n'a jamais été écartée par l'Elysée, qui y voit un moyen de maintenir la pression sur les ministres et plus encore sur les candidats à leur remplacement. Interrogé par Le Nouvel Observateur du 13 décembre, M. Sarkozy avait maintenu le suspense : "La question se posera forcément un jour. Je continuerai l'ouverture. Plus que jamais et pas seulement à gauche. Je chercherai de nouveaux talents." Lors de son allocution du 31 décembre, il a lâché à l'adresse des initiés : "C'est avec le même esprit d'ouverture que j'aborde cette nouvelle année."
DÉPARTS PROBABLES
L'échéance des municipales est un rendez-vous politique majeur. Une douzaine de ministres et de secrétaires d'Etat sont engagés dans cette bataille, soit autant d'occasions de les promouvoir ou de les écarter selon leurs résultats. "Mais un remaniement devra aussi tenir compte de la perspective de la présidence française de l'Union, ajoute un des dirigeants de l'UMP. Il faudra alors des ministres aguerris avec un poids politique."
Selon un membre du cabinet du chef de l'Etat, seuls les ministres "n'ayant pas donné satisfaction ou n'étant pas emblématiques" seraient menacés. Dans cette hypothèse, François Fillon (premier ministre) Bernard Kouchner (affaires étrangères), Xavier Bertrand (travail), Eric Woerth (budget) et Xavier Darcos (éducation) seraient assurés de rester au gouvernement. Christine Lagarde, souvent critiquée pour ses "bourdes" par l'Elysée, pourrait conserver son poste très symbolique de première femme ministre de l'économie.
Les rumeurs des déjeuners en ville ont déjà annoncé les départs probables d'Hervé Morin (défense) et de Michel Barnier (agriculture) côté hommes ; de Christine Albanel (culture), de Christine Boutin (logement) et, dans une moindre mesure, de Michèle Alliot-Marie (intérieur) côté femmes. D'autres pourraient changer de poste, comme Rachida Dati (justice), en butte à l'hostilité des magistrats. Le socialiste Jack Lang est le plus souvent cité pour la remplacer.
Des secrétaires d'Etat jugés "méritants" par l'Elysée, tels Jean-Pierre Jouyet (Europe), Luc Chatel (consommation) et Laurent Wauquiez (porte-parole) pourraient être promus. De nouvelles personnalités centristes peuvent aussi prétendre à entrer au gouvernement : Jean-Marie Cavada et Michel Mercier en auraient reçu la promesse en échange de leur ralliement.
Pour faire entrer des personnalités nouvelles et poursuivre l'ouverture, le chef de l'Etat compte aussi sur la création de postes de "ministres en mission" qui retrouveraient leur mandat à l'issue de celle-ci. Ce qui suppose une réforme constitutionnelle ne pouvant au mieux être votée qu'à la mi-mai. De quoi entretenir d'autres rumeurs jusque-là. | |
| | | Europium
Nombre de messages : 1364 Age : 57 Localisation : france Date d'inscription : 12/10/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Jeu 3 Jan 2008 - 13:08 | |
| - Citation :
- De nouvelles personnalités centristes peuvent aussi prétendre à entrer au gouvernement : Jean-Marie Cavada et Michel Mercier en auraient reçu la promesse en échange de leur ralliement.
cavada n'est plus centriste ( il a viré arriviste-carriériste comme beaucoup d'autres), alors on s'en fou.... quant à mercier, s'il veut être ministre, qu'il participe a un gouvernement mais uniquement lors d'un remaniement après les municipales.... histoire de ne pas tomber dans le piège tendu par sarkozy...celui de la tactique politicienne le modem devrait clarifier cette situation en interne en imposant une règle avant les municipales... | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Jeu 3 Jan 2008 - 13:09 | |
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| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Ven 4 Jan 2008 - 11:21 | |
| Agorvox par Lilian Massoulier vendredi 4 janvier 2008 Fillon devra séparer les bons « cons » des vrais « nuls » Comme il l’avait annoncé après son élection, Sarkozy jugera ses ministres sur leurs résultats. Fillon sera chargé de noter les élèves. Une habile façon de justifier d’éventuels remaniements et de ne pas simplement subir le cours des choses. Le président n’aime pas ce qui lui échappe.
En vertu de quoi un ministre échapperait-il à ce fameux entretien annuel d’évaluation en cours dans toutes les entreprises de France ? Ce bon sens bien de chez Sarkozy s’est matérialisé par la mise en place d’un système d’évaluation, donc, visant à mesurer la qualité du travail des ministres. Savoir s’ils font bien leurs devoirs, ni plus ni moins. On ne sait pas encore si des notes leur seront attribuées, mais l’on sait déjà que certains auront du mal à atteindre la moyenne, et pas des moindres : Hortefeux, à commencer par lui, n’a pas expulsé suffisamment d’étrangers, n’a pas réalisé le budget, et se trouve du coup d’emblée sur la sellette. Son « amitié » avec le chef de l’Etat pourrait lui permettre de passer à l’oral de rattrapage, mais rien n’est sûr. Michèle Alliot Marie, elle, se retrouve relativement désarmée niveau amitié : Sarkozy la déteste, depuis le début, et n’a pas du tout apprécié ce qu’il appelle son « invisibilité » dans les médias. Parce que pour Sarkozy, un bon ministre est un ministre qui se voit, et surtout là où ça chauffe. Michel Barnier, lui non plus, selon Le Canard enchaîné, n’atteindrait pas la moyenne, loin s’en faut, même s’il s’agirait là plus d’une incompatibilité d’humeur que d’un réel manque d’efficacité de la part du ministre. Christine Lagarde devrait elle aussi passer à la trappe, trop maladroite. Selon Le Monde, l’autre Christine, Albanel, ministre de la Culture, serait évaluée entre autres sur le taux de fréquentation des musées, ou la part de marché des films français en France. Heureusement, le nouvel Astérix arrive bientôt sur les écrans : s’il connaît le succès du précédent, Albanel sera encore en place en 2012, pour assister à la revanche Sarkozy-Royal.
Peu de ministres, en fait, peuvent dormir tranquilles. Il faut dire que le président, qui raffole des grandes filles anciens mannequins, a pris l’habitude de traiter ses « collaborateurs » de « cons » ou de « nuls », qualificatifs chantants qu’on a pris l’habitude de lire dans Le Canard depuis de longues semaines. Ces « cons » et ces « nuls » à qui il conseillait d’ailleurs encore récemment de profiter du moment présent : « Soyez content d’être au gouvernement. Pensez que toute leur vie il y a des gens qui rêvent d’être ministre et qui ne le seront jamais. Vous ne le resterez pas tout le temps, alors soyez heureux de l’être ». Dans ce « vous » personne n’est exclu, pas même son amie Rachida, pas même Fadela, qui a déjà prévenu qu’elle ne voterait pas pour le chef en 2012, avant de se rattraper aux branches dans la cour de l’Elysée en assurant qu’elle votera « pour le candidat qui fera des réformes », avant d’ajouter que le « président, en ce moment, il en fait ». C’est peut-être cela le premier effet « évaluation » : avoir des ministres qui l’ouvrent, et qui, dans la seconde qui suit, font machine arrière pour regagner quelques points précieux. Hervé Morin, lui non plus, centriste équestre, qui vient de se remplir le porte-monnaie en vendant à une famille de Dubaï un de ses pur-sang (5 à 6 millions d’euros quand même, selon Le Canard), Morin donc n’est pas sûr de passer l’hiver. Sarkozy a d’ailleurs trouvé que sa vente de cheval faisait « mauvais genre » et qu’il ferait mieux de vendre des Rafale.
Sarkozy va-t-il donc virer tout le monde ? Certainement pas, ça tendrait à prouver qu’il a dirigé une équipe de cancres, cancres qu’il avait lui-même choisis. Il doit remanier, il le sait, il faut changer une équipe qui ne gagne plus trop, ne perd pas beaucoup non plus, mais dont le style de jeu laisse à désirer. Séparer les bons « cons » des vrais « nuls », en quelque sorte. C’est pas encore le PSG, le gouvernement, mais c’est loin du Barça ! Sarkozy doit remanier, donc, mais selon quel calendrier ? Les Municipales approchent, changer avant serait peut-être risquer de semer la zizanie, changer après, si défaite il y a serait un aveu d’échec, le débarquement classique et souvent sans effet de l’entraîneur après une suite de mauvais résultats. Non, le mieux pour Sarkozy, serait que l’UMP triomphe lors des Municipales : alors là, il pourrait remanier comme bon lui semblerait, ouvrir encore s’il le faut, placer Bernard Laporte à l’écologie, Borloo aux Sports ou Bachelot aux Finances, faire n’importe quoi ! Un succès notoire de l’UMP aux Municipales permettrait au chéri de Carla d’en finir avec toute trace d’opposition et peut-être du coup, de se montrer indulgent sur les appréciations du bulletin. « Peut mieux faire » deviendrait alors « Doit continuer ». Un rêve en bleu pour tous les ministres sur siège éjectable, tellement nombreux, tellement inquiets sur leurs chiffres, leur communication, qu’on devrait les voir partout, tout le temps, dans les jours qui viennent, à s’agiter comme des pauvres diables en espérant faire monter leur note.
Le gagnant dans tout cela, c’est Fillon. Le Premier ministre qu’on dit « fantôme » ou « fantoche » se voit là attribuer la responsabilité de faire passer les entretiens d’évaluation. C’est lui qui recevra, un par un, ces messieurs de l’ouverture, ces mesdames de la majorité, ces messieurs dames du gouvernement, pour faire avec eux le point sur leur action depuis qu’ils sont en place. Une vraie partie de jubilation pour le très effacé Premier ministre, lui qui peut du coup railler la presse en assurant qu’un remaniement intervient quand on s’y attend le moins. François Fillon, et ça ne lui est pas arrivé souvent, voit là comme une première vraie preuve de la « confiance » que lui témoigne à tour d’interviews Sarkozy. D’un seul coup, et d’une inattendue manière, il devient, enfin, le chef. Celui qui juge, celui qui tranche, ou presque. A la fois surveillant général et professeur principal. Il peut siffler la fin de la récréation pour certains ou une possible promotion pour d’autres. On paierait presque pour être dans son bureau lors des entretiens. C’est d’ailleurs sur ce point que Sarkozy pourrait innover, en poussant le bouchon un peu plus loin possible : retransmettre en direct à la télévision les entretiens d’évaluation ! De la politique-réalité qui ferait de l’audience, on n’en doute pas !
Sarkozy a raison : il est normal que les ministres aient des comptes à rendre. Sans soute une de ses mesures les moins farfelues. Il semble cohérent de leur donner une feuille de route et de vérifier, régulièrement qu’ils la respectent. Sinon la feuille de route ne sert à rien, elle n’est que belles paroles et promesses de vent. Mais si Sarkozy veut que son gouvernement gagne en efficacité et en performance, il doit d’abord lui accorder une réelle autonomie, en arrêtant de tout faire à sa place. Il est une des causes de « l’invisibilité » de certains de ses ministres. Fillon, lui-même s’en était plaint. En 2008, Sarkozy doit comprendre qu’il ne peut être plus longtemps juge et partie, sous peine d’exploser en route. Sans repêchage. | |
| | | Bop
Nombre de messages : 565 Age : 49 Localisation : Finistère Date d'inscription : 20/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Ven 4 Jan 2008 - 12:20 | |
| Et pour l'évaluation du Chef de l'Etat, faudra-t-il attendre 2012 ? | |
| | | Hugo
Nombre de messages : 113 Age : 36 Localisation : Rouen Date d'inscription : 06/12/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Ven 4 Jan 2008 - 12:59 | |
| En meme temps si on avait évalué chaque président depuis quelques décennies, on aurait du en changer souvent ! | |
| | | d'avalie noire
Nombre de messages : 2414 Age : 57 Localisation : France Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Sam 5 Jan 2008 - 22:59 | |
| De plus en plus affligeant. Celui qui respecte bien les consignes aura un bon point? Et celui qui ouvre la portiére de Fillon aura droit à 1 mois en plus? Quand un homme politique est bon, c'est déjà qu'il arrive à réfléchir par lui-même, sans en référer en permanence à son supérieur (supérieur en quoi, d'ailleurs?). Quel sera la note du rebelle? Y en a t-il? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Dim 6 Jan 2008 - 8:03 | |
| et au bout de 10 bons points une image (en couverture d'un journal?) |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Dim 6 Jan 2008 - 9:46 | |
| Sondages: Sarkozy en baisse de 7 points, selon CSA PARIS (AFP) - 06/01/2008 08h21
Nicolas Sarkozy le 1er janvier 2008 à l'Elysée
Nicolas Sarkozy accuse début janvier un recul de 7 points de sa cote de confiance sur un mois, à 48%, tandis que François Fillon en perd 3, à 42%, dans le baromètre CSA pour i-Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France à paraître dans l'édition dominicale du quotidien.
A la question "Faites-vous confiance ou pas confiance au président de la République Nicolas Sarkozy pour affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays?", 48% des personnes interrogées répondent par l'affirmative contre 55% le mois dernier.
45% (38%) ne lui font "pas confiance" et 7% (=) ne se prononcent pas.
A la même question posée cette fois au sujet du Premier ministre, elles sont 42% à répondre positivement contre 45% début décembre. 39% (=) lui refusent leur confiance et 19% ne se prononcent pas (16%).
Enquête réalisée les 2 et 3 janvier au domicile des personnes interrogées auprès d'un échantillon national représentatif de 1.010 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas.
© 2008 AFP | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Dim 6 Jan 2008 - 9:53 | |
| Dimanche 06 Janvier 2008 Sarkozy-Bruni: Mariage imminent Par Florence MURACCIOLE Le Journal du Dimanche La date du mariage serait maintenant fixée: Carla Bruni deviendrait la troisième Madame Sarkozy le 8 ou, plus probablement, le 9 février prochain. Le couple qui affiche son amour à la une des magazines sur papier glacé et promène son bonheur naissant à longueur d'écrans télévisés n'en pouvait plus d'attendre.
Déjà, moins d'un mois après leur rencontre, Nicolas avait passé la bague au doigt de Carla, un coeur en diamant rose signé Victoire de Castellane, créatrice de bijoux chez Dior, signe de fiançailles, gage de noces prochaines. Carla Bruni a offert en retour une montre en acier gris de l'horloger suisse Patek Philippe.
La maman de l'ex-top model, devenue chanteuse, avait d'ailleurs vendu la mèche en racontant à la presse italienne: "Le Président m'a demandé sa main. Je lui ai dit: "Monsieur le Président, je n'ai aucune raison de vous la refuser !"" Marisa Borini est même allée jusqu'à voir sa fille déjà installée à l'Elysée: "Si Carla devient la première dame de France, elle devra garder pour elle un lieu et du temps pour écrire." Et d'affirmer dans Le Parisien: "Carla vit une authentique histoire d'amour. Et je pense qu'ils peuvent très bien se compléter avec Nicolas." Elle avait eu l'occasion d'observer son futur gendre lorsque celui-ci l'avait emmenée au Vatican, lors de sa rencontre avec le pape à laquelle elle n'avait pas eu, toutefois, l'autorisation de participer.
Certains s'inquiètent de la rapidité de cette romance
Depuis leur visite médiatisée au parc d'attraction Disneyland, la chanteuse et le Président ne se sont plus quittés, conviant le monde entier à leurs voyages: on les a vus fin décembre en Egypte, se promenant main dans la main sur le site archéologique de Louxor, ou sur la côte de Charm el-Cheikh ; on les a suivis hier dans les ruines de la cité nabatéenne de Pétra, Aurélien, le fils de Carla et du philosophe Raphaël Enthoven, juché sur les épaules du Président, baissant la tête et cachant son visage derrière ses mains et sa capuche à la vue des caméras qui immortalisaient cet instant d'intimité pour le moins spectaculaire. Certains y verront un symbole, Pétra fut le lieu de l'escapade de Cécilia avec Richard Attias, le commencement de la fin pour le couple Nicolas-Cécilia. Une façon d'effacer un passé douloureux pour celui qui a retrouvé l'amour.
L'Elysée fera-t-il peur à Carla? Certains de ses amis s'inquiètent de la rapidité de cette romance et de la perspective de voir cette artiste, "Don Juan au féminin" selon l'un de ses proches, enfermée dans le rôle de première dame de France. Mais Nicolas Sarkozy ne rêve que de régulariser son idylle avec l'ancienne égérie de la rive gauche. Le 31 décembre, recevant pour un pot à l'Elysée, juste avant ses voeux aux Français, les ministres restés à Paris, il n'a pas résisté au plaisir de présenter Carla Bruni à plusieurs d'entre eux, notamment Roger Karoutchi, André Santini ou encore Christine Albanel. Comme s'il voulait brûler les étapes. Il est vrai que la vie d'un président sans première dame s'avère compliquée. Son mariage avec Carla Bruni qui, elle, n'a jamais convolé, réglerait en tout cas les problèmes de protocole qui se sont déjà posés en Egypte et qui se posent déjà pour le prochain voyage du Président en Inde fin janvier. Vous avez aimé Grace Kelly à Monaco, vous adorerez Carla Bruni à l'Elysée... pourrait dire Nicolas Sarkozy | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Dim 6 Jan 2008 - 12:05 | |
| Quoi, pas de mariage princier comme pour la fille d'Aznar (pendant qu'il était en exercice), avec tous les grands du monde conviés aux frais de l'Etat? Un mariage sobre et rapide? Le petit Nicolas? | |
| | | marco11
Nombre de messages : 5812 Age : 58 Localisation : Ouest Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Dim 6 Jan 2008 - 12:10 | |
| En grande pompe pour le nain et son manequin !!! La note sera salée ! | |
| | | juju41
Nombre de messages : 42846 Age : 70 Localisation : Blois Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Dim 6 Jan 2008 - 13:42 | |
| 06 janvier 2008Le vrai Sarkozy : Président du clivage et de l'extrême droiteBruno Le Maire, ancien directeur de cabinet à Matignon de Dominique de Villepin et aujourd'hui député UMP de l'Eure, vient de publier Des hommes d'Etat, chronique au quotidien de trois années dans la coulisse du pouvoir. Ce qui nous intéresse ici dans son témoignage est ce qu'il révèle du cynisme de Nicolas Sarkozy, de la façon dont il manipule l'opinion, adoptant des positions non pas parce qu'il pense qu'elles sont bonnes pour la France mais simplement dans le but de se faire élire. Deux exemples très clairs sont livrés lorsque le futur Président affirme : " pour faire de la politique, il faut cliver. On a le texte sur l'immigration : je dis pas qu'il est parfait, mais au moins on clive, les socialistes sont mal à l'aise. Et puis on a la prévention de la délinquance : je dis pas que c'est bien ou pas, la prévention de la délinquance, je dis que les Français attendent ça, ils veulent qu'on soit ferme, et ils voient que les socialistes sont mal à l'aise. Alors qu'est-ce qu'on attend ? C'est que du bonheur, ça !" La définition que donne le Robert du verbe cliver est intéressante : " fendre (un corps minéral, un diamant) dans le sens naturel de ses couches". Ce qui donne dans le sens abstrait : " séparer par plans différents". Ce que Sarkozy veut cliver n'est pas un corps minéral ni un diamant mais le corps électoral. D'autres entretiennent l'ambition de rassembler, mais sa stratégie personnelle est justement inverse. Quant au " sens naturel de ses couches", de quoi s'agit-il concernant l'opinion? Il s'agit d'opposer gauche et droite, basiquement : progressisme et réaction, prévention et répression. Ses textes sur l'immigration ou la soi-disant prévention de la délinquance sont-ils utiles au pays ? Ce n'est pas le problème de Sarkozy. Il les justifie en se réjouissant qu'ils embêtent les socialistes et qu'ils correspondant à ce que " les Français attendent". Est-ce utile, pertinent, efficace de durcir la répression de l'immigration comme de la délinquance ? Peu importe : sondages en mains, il prend les mesures flattant l'opinion. Parfaite illustration de la démagogie et du populisme. Une enquête indiquerait que les Français sont favorables à la peine de mort qu'il proposerait son rétablissement. Autre exemple : " Moi, j'ai dit : il y a une crise morale en France et cette crise, c'est la crise du travail. Bon, je prétends pas que c'est génial, mais c'est un point de départ. Il y a autre chose : la France, c'est pas fini. C'est un thème qui marche bien aussi. Je l'ai vu à Charleville-Mézières, un beau déplacement. Lorsqu'on dit aux gens qui sont là-bas : la fonderie, l'industrie, Charleville-Mézières, c'est pas fini, ils accrochent, je vous garantis qu'ils accrochent". Trouver des thèmes qui plaisent à l'opinion, peu importe qu'ils soient bons ou mauvais. Et puisqu'il s'agit de cliver gauche et droite, quel meilleur moyen qu'adopter carrément les positions de l'extrême droite ? Une démarche consciente et volontaire : " Pour nous, l'élection de 2007 se jouera sur les électeurs de Le Pen. On les prend, on gagne. On les prend pas, on perd", annonce-t-il ainsi. Ce qui est corroboré par l'ouvrage de Yasmina Reza, L'aube le soir ou la nuit, qui rapporte le propos suivant : " Je vous dis une chose. Si on n’avait pas l’identité nationale, on serait derrière Ségolène. On est sur le premier tour, mes amis. Si je suis à 30%, c’est qu’on a les électeurs de Le Pen. Si les électeurs de Le Pen me quittent, on plonge". On y trouve aussi une illustration de la façon dont Sarkozy choisit et défend ses thèmes, dans la conversation suivante : "Nicolas : (répétant une phrase de son discours de Bercy) Entre Jules Ferry et 68, ils ont choisi 68… Bon, c’est limite mauvaise foi… Yasmina : Je suis contente de te l’entendre dire… Nicolas : (il rit) Oui. C’est même terrifiant de mauvaise foi, mais enfin, il faut y aller !" Voilà donc clairement livrée la personnalité politique du Président : un homme qui est prêt à dire n'importe quoi - ce qu'il fait régulièrement (toujours ?) - pourvu que ça serve son ambition. Et qui, pour conquérir l'Elysée, a attiré vers lui les électeurs du Front national, flattant ainsi ce qu'il y a de plus bas dans l'âme humaine : la haine, l'exclusion, le repli sur soi, le racisme, la violence. Mais gare au retour de bâton : le Président du clivage pourrait devenir celui de la guerre civile. http://olivierbonnet.canalblog.com/archives/2008/01/06/7462281.html | |
| | | Aptien
Nombre de messages : 2715 Age : 70 Localisation : NPDC Date d'inscription : 09/08/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Dim 6 Jan 2008 - 14:21 | |
| "le président du clivage pourrait devenir celui de la guerre civile"
Cette phrase me parait tout à fait excessive, voire irresponsable. | |
| | | librecour
Nombre de messages : 459 Localisation : Chambery Date d'inscription : 09/12/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Dim 6 Jan 2008 - 14:28 | |
| +1 Depuis le temps qu'on nous annonce une guerre civile | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: [Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 2) Dim 6 Jan 2008 - 14:34 | |
| Il ne faut pas la comprendre au sens littéral mais plutôt comme une illustration rapide de ce à quoi mène l'utilisation des thèses extrêmes dans la vie politique quotidienne (les exemples de dégradation du tissu politique avec ce genre de techniques sont légion).
Pour ce qui est du reste de l'analyse, je la trouve plutôt fine te bien illustrée, nan? | |
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