Jacqueline25
Nombre de messages : 1139 Localisation : Doubs Date d'inscription : 13/05/2007
| Sujet: Pour sortir de notre naïveté Sam 22 Déc 2007 - 13:06 | |
| Forces para militaires privées. Ca dépasse largement la fiction.. Un sujet sérieux : Sciences Po http://www.sciences-po.fr/formation/master_scpo/mentions/affaires_internationales/pdf/electifs_printemps_2006/makki.pdf Liste non exhaustive ( il manque l'URSS ) La boucherie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Blackwater_USA http://fr.wikipedia.org/wiki/DynCorp Largement impliquée en Colombie et dans les pays limitrophes. http://www.anncol.nu/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2 Les rosebeefs aussi : http://www.erinysinternational.com/Downloads/CP_France.pdf Le Luxembourg : http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_EHC Et la France ( avec une certaine déontologie. Ca semble un peu moins violent et illégal et on peut estimer qu'une certaine protection est légitime ) http://www.secopex.com/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1 http://www.geos.tm.fr/ http://afpeh.com/?page=2 http://www.aicsconsultants.com/ - Citation :
- Tous Français, les hommes qui défilent devant une
petite assemblée de recruteurs ont des profils similaires : anciens de la Légion, des commandos ou des paras. Entre autres faits d’armes, ils ont soutenu le président congolais Denis Sassou Nguesso, combattu à Madagascar, ou fondé une école de krav-maga, le sport de combat israélien, dans le sud de la France... La société de sécurité, qui recrute au nom de commanditaires souvent américains ou britanniques, leur propose une mission de 45 jours, rémunérée 7 000 livres (10 200 euros), afin de protéger des sites sensibles en Irak. Tous, bien sûr, sont désireux de rallier Bagdad - où la France a refusé d’envoyer des troupes aux côtés des forces américaines. Le business est rentable, et l’ancien militaire français a la cote sur ce marché florissant.
Selon la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), qui a rédigé plusieurs rapports sur le sujet à la mi-novembre, "37 ressortissants français seraient actuellement employés par sept sociétés de sécurité privée en Irak". Pour les services secrets français, "la réputation des anciens militaires français en fait des recrues estimées par les sociétés militaires privées étrangères, qui apprécient leur pratique des situations de crise, la qualité de leur contact avec les populations locales et leur bonne connaissance des milieux dits exotiques".
En octobre 2005, c’est la société américaine Executive Security and Aviation Solutions (ESAS) qui lançait une campagne de recrutement en France, afin de dénicher une cinquantaine de gardes de sécurité. Glenn F., [es noms des anciens militaires ont été volontairement supprimés pour leur propre sécurité] un ressortissant américain, titulaire d’une carte de résident français, ancien déserteur de la Légion, jouait les intermédiaires, avec l’aide de Peter H., autre ancien légionnaire. Il suffisait, pour s’inscrire, d’envoyer par e-mail son CV à l’adresse électronique de Glenn F.
Les services surveillent étroitement l’univers du mercenariat français. Les anciens militaires représentent un vivier d’informateurs privilégiés. Ils ont accès à des milieux très fermés. En outre, la DGSE peut ainsi anticiper d’éventuels coups d’Etat, en signalant, ici ou là, l’embauche en grand nombre d’anciens soldats, pour des causes plus ou moins avouables.
Très prisés sur le marché de la sécurité en Irak, les mercenaires français travaillent donc pour une demi-douzaine de sociétés, essentiellement anglo-saxonnes. Huit d’entre eux ont été embauchés par Unity Resources Group (URG). URG recrute quasi exclusivement d’anciens légionnaires du 2e REP (régiment étranger de parachutistes). L’un de leurs chefs d’équipes, un homme de 36 ans, né en Tchécoslovaquie (devenue République tchèque), avait fait partie, en septembre 2000, des gardes du corps du général Robert Gueï, éphémère président de la Côte d’Ivoire. L’un de ses coéquipiers, un ancien de la Légion, a été tué dans une embuscade, le 16 avril. Depuis le début des activités des sociétés de sécurité privées (SSP) en Irak, la DGSE a recensé quatre morts de nationalité française. Selon une estimation réalisée par les services secrets en juin 2005, les pertes des sociétés de sécurité, toutes nationalités confondues, atteindraient le chiffre de 238 personnes, pour un effectif global de 50 000 hommes, employés par quelque 400 sociétés.
http://www.spyworld-actu.com/spip.php?article1114 Ce qui m'étonne avec tout ça , c'est qu'on arrive pas à éradiquer le terrorisme.... mais ce business florissant n'aurait plus lieu d'être. Nous pouvons continuer à rêver sur le grenelle de l'environnement, au protocole de kyoto, continuer à rêver de démocratie et de manifester pour défendre notre pouvoir d'achat et défendre la paix dans le monde. | |
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