Harmoniser les contraires

Harmoniser les contraires, concilier les “opposés”, c'est la base de la politique centriste. C'est le fondement de la tradition celtique. Elle doit concilier l’idée et le réel. Ce sont des attitudes méta philosophiques. C’est-à-dire une activité qui dépasse le royaume du concept. Elle permet d’intégrer l'intuition et l’intériorité qui se reflètent toutes deux dans l’imaginaire. Et si la Raison s’exprime par le concept, l'imaginaire le fait par le Mythe.

Entre l'extrême-gauche et l'extrême-droite, le centre! L'extrême-centre, géométriquement, c'est le sommet, l'État ! C'est le sommet de la pyramide égyptienne auquel on parvient, progressivement, par l'exercice pratique de la philosophie, classique, de la philosophie appliquée concrètement à un nouveau mode de vie d'études au quotidien. La base de la pyramide, c'est la tradition. Ses quatre côtés sont la formation politique, théologique, artistique, scientifique. Ce sont ces formation qui mènent le philosophe au sommet, à l'État philosophique.

“C’est le mythe qui instaure les valeurs, qui les nourrit, qui les protège, qui les propage. C'est lui qui communique la vie, lui qui apporte l’énergie, la créativité et même l’irrationalité” (l’éternelle bannie de la philosophie occidentale) “la mise de fonds irrationnelle sans lesquelles aucune raison ne deviendrait critique, faute de donnée à critiquer.
Seule l’imagination, seule l'action inventent.
La raison trie, élague, décante, la raison analyse (...)
La raison délimite la part d’irrationnel que les peuples et les individus sont capables d’assimiler ou de “contenir”, c’est-à-dire d.équilibrer.”

La conciliation de la Raison et de l’imaginaire permet donc d’envisager une philosophie de la complémentarité, plutôt que de l’exclusion, d’assumer les paradoxes éternels de la vie.

Pour obtenir cette conciliation entre la Raison et l'imaginaire, l'homme se doit de respecter certains principes, ce qui peut se vérifier tant dans l'approche traditionnelle que dans les nouvelles voies des sciences humaines ou physiques. Parmi eux, la “coincidentia oppositorum” des Romains et la recherche du centre peuvent nous guider.

La “Coincidentia Oppositorum” : Ni Dualisme, ni Monisme.

Dans leur vision du monde, les sociétés “non philosophiques”, décrites par les ethnologues et historiens des religions ont comme point commun la cohabitation des paradoxes, où l’important est d'agir en fonction du principe révélé par Mircéa Eliade, celui de la “coincidentia oppositorum”, la “coïncidence des opposés”.

Selon ce principe, l'équilibre naît des contraires, et toute chose peut être, en même temps, elle-même et son contraire.

Mircéa Eliade rappelle en effet que “la médiation entre les contraires présente un nombre assez grand de solutions. II y a opposition, heurt et combat, mais en certains cas, le conflit se résout dans une union ou donne naissance à un “troisième terme”, tandis que dans d’autres cas, les polarités semblent coexister paradoxalement dans une “coincidentia oppositorum”, où elles sont transcendées, c’est-à-dire, radicalement abolies.

LES IDÉES NE SONT PAS FAITES POUR ÊTRE PENSÉES MAIS VÉCUES.
André MALRAUX

oui... et...hum... donc, tu nous proposes de ?....

C'est-quoi-qu'y-dit Yann-Ber?

Y dit ça :

"C’est-à-dire une activité qui dépasse le royaume du concept. Elle permet d’intégrer l'intuition et l’intériorité qui se reflètent toutes deux dans l’imaginaire. Et si la Raison s’exprime par le concept, l'imaginaire le fait par le Mythe."


Enfin les garçons vous y mettez de la mauvaise volonté la phrase ci-dessus est claire ...

Merci signora ! sans toi que "deviendererai-je-t-il" ?...

A mon avis, Signora est un membre du jury du Grand Prix du Maire de Champignac.

Bises et fleurs à signora.

Non, je ne fais pas partie du jury de Champignac.
Ils ont tort je serais excellente ... Je vois qu'Alain passe sur le fil humour ...
Bon dimanche à vous deux.

Je pense que Yann-Ber TILLENON passe par ici pour nous parler de la philosophie druidique de Kelc'h Macsen Wledig.

Tout en gardant l'esprit critique, on a certainement des choses à apprendre. Je verrais bien l'utilité de cultiver la sagesse de la "coïncidence des opposés" dans un large mouvement comme le notre où la richesse mais avec elle aussi la divergence des idées peut s'avérer une difficulté pour l'unité dans l'action.

Mais, par Teutatès! Yann-Ber exprime-toi dans des termes plus simples, nous ne sommes pas tous agrégés de philosophie . Tu vois bien comment réagit le fond de la classe.

Bah ! il peut continuer ainsi... Ca fait 54 ans que de la philosophie de cet ordre ne m'empêche pas de dormir ni d'être assez humain ni de comprendre 99,99 % des êtres qui s'expriment autrement que lui : yann-ber.

pourleboss a écrit:

Bah ! il peut continuer ainsi... Ca fait 54 ans que de la philosophie de cet ordre ne m'empêche pas de dormir ni d'être assez humain ni de comprendre 99,99 % des êtres qui s'expriment autrement que lui : yann-ber.

Jean-Pierre à l'état-civil.

Allons bon, frantibus qui nous traite d'andouilles ...
C'est bien eux qui sont au fond de la classe ?
Bientôt le bonnet d'âne !!!
Mais nous ne demandons qu'à apprendre et à exercer notre esprit critique.
Seulement là le texte est imbuvable. Désolée. Pas envie de me prendre la tête.
Et le temps, mon ami, le temps !

elle est où la question.... ???

Et Dieu dans tout ça ?...

hloben a écrit:

elle est où la question.... ???

Apparemment, elle n'est pas là.

être ou ne pas être là, c'est la question...

J'ai jamais dit qu'au fond de la classe se trouvent les andouilles. Sinon j'en serait une aussi (pour certaines matières !). Le fond de la classe en philo c'est plutôt les rebelles qui se foutent des cours verbeux et soporifiques, bien leur en soit. Je me souviens d'un prof de philo en terminale qui nous passionnait tous. La salle n'avait plus de fond.

Il n'y a vraiment pas de quoi se prendre la tête. L'analogie pyramidale me parait fumeuse. La citation utilisée par Y-B Tillenon, non référencée, serait d'un certain Henry Duméry selon cet article. Cékisluila. Rien trouvé d'autre. Elle décrit ce qu'on sait déjà, par ex. que notre action politique prend source dans une inspiration non rationnelle mais nécessaire au départ, le mythe (croyance ou foi, en réponse à pourleboss !) démocrate, qui nous donne force et motivation. C'est par dessus cette motivation intime qu'on consrtruit notre positionnement, notre attitude, notre stratégie, notre action ; en utilisant la raison.

Plus intéressant, je trouve, est le "Coincidentia Oppositorum" (voir aussi Kelc'h Macsen Wledig) : la transcendence des boudhistes (quand on vous dit de rester Zen !) et le rôle, et même la nécessité, du paradoxe. Nous avons besoin de nos opposants pour évoluer et pour coincider historiquement au final. En somme, nous avons besoin de Sarkozy pour avancer notre projet démocrate.
Et pour faire prendre conscience de l'imposture et des problèmes liés au 11/9 dans le MoDem il nous faut bien aussi quelques sceptiques "durs à cuire" pour finalement réussir à conclure un jour ce débat devant l'évidence inéluctable . En général cela devrait nous pousser à rechercher la conciliation et ce qui nous est commun, quoiqu'apparemment différent, afin de parvenir à la synthèse intellectuelle dans des commissions de recherche et autres instances.

Pour faire court : le bien n'a de sens que s'il existe le mal pour l'y comparer.