- hloben a écrit:
- gxi sukcesos !
ni devas esti optimismaj !!!
Kune ni sukcesos! Se necesas per la "guto malgranda":
Eĉ guto malgranda, konstante frapante, traboras la monton granitan.Pour les gens, qui aiment savoir ce que c'est l'espéranto, je traduis mot par mot (donc en un français un peu caduque: ;o)
"Même une goute petite, en constamment frappant, perfore le mont de granit."
Voyez-vous? Un substantif se termine par
o (dans la phrase: gut
o), pour le pluriel on ajoute un
j (ha oui, pour les Français il faut ajouter, qu'ils doivent prononcer le j comme y. Le j français s'écrit ĵ: il porte un chapeau). Quand le substantif a dans la phrase la fonction d'objet direct, on ajoute un
n a la fin, (dans la phrase exemple: monto
n) et le n final sert également pour remplacer une preposition, qu'on a laissé tomber. (Pas facile à expliquer cela en français, même après l'avoir appris et utilisé pendant 60 ans... Mais rassurez-vous: en anglais je n'y parviendrais probablement pas du tout!)
Entre nous: si vous avez compris cette règle: c'est la seconde dans la série de 16 - dont une élève n'a besoin que de 14, à moins qu'il ne voudrait devenir poète ou inventer des néologismes. Et comme l'espéranto n'a pas d'exceptions, il ne faut pas en apprendre!
La première règle est vraiment tres simple: il existe seulement l'article défini: LA et il est invariable (pas de mots masculins, féminins, ni neutres comme c'est le cas en néerlandais, allemand, russe, ...)
Et la troisième règle est très pareille à la deuxième: la terminaison des adjectifs est
a (dans la phrase: malgrand
a) (+ le j pour le pluriel, + le n pour l'objet direct, etc. comme pour le substantif) (dans la phrase: granitan). En voilà déjà trois connus.
L'adverbe dérivé prend la terminaison
e. (Dans la phrase: konstant
e, frapant
e). Et voilà déjà quatre règles connus: déjà plus que 25% de la grammatique.
Remarquez que chaque mot montre pas seulement sa catégorie grammatique (substantif, adjectif, ...) mais aussi sa fonction dans la phrase (Sujet, objet direct, ...)
De cette façon on peut le croire quand l'écrivain russe Leo Tolstoï prétend avoir appris à comprendre l'espéranto en quelques heures de temps seulement.
Amike salutas
GrizaLeono