- Crescent a écrit:
- georges jean a écrit:
- L’institution du mariage est une alliance publique entre un homme et une femme au sein d’une relation amoureuse, permanente et exclusive, qui peut servir à l’enrichissement de notre société.
Le mariage jette un pont entre les différences sexuelles, qu’il célèbre, et constitue la relation première au sein de laquelle les enfants sont conçus et élevés.
L’institution du mariage garantit aux enfants leur droit fondamental de connaître leur mère et leur père et d’être élevés par eux au sein du type de relation
le plus stable qui soit.
Réflexion personnelle de georges jean ?
Non
Ceci est un copier-coller d'un paragraphe sur la déclaration du mariage élaboré par "Le conseil canadien des églises".
effectivement, voici le texte rédigé par le clergé canadien et par les représentants des différentes confessions présentent au Canada :
de notre théologie et de notre tradition respectives, nous
concevons l'essence même du mariage comme étant l'union d'une femme et
d'un homme. Chacune à sa manière perçoit la signification religieuse du
mariage. Cette compréhension de la structure unitive du mariage n'est
toutefois pas exclusivement religieuse; elle a toujours été présente
dans les sociétés et les cultures du monde depuis les temps
immémoriaux. La déclaration publique suivante précise la nature et la
forme généralement acceptées du mariage. Nous, soussignés,
maintenons que l'institution du mariage est une alliance publique entre
un homme et une femme au sein d'une relation amoureuse, permanente et
exclusive, qui peut servir à l'enrichissement de notre société. Le
mariage jette un pont entre les différences sexuelles, qu'il célèbre,
et constitue la relation première au sein de laquelle les enfants sont
conçus et élevés.
L'institution du mariage garantit aux enfants leur droit fondamental de
connaître leur mère et leur père et d'être élevés par eux au sein du
type de relation le plus stable qui soit. Comme l'a indiqué le juge La
Forest de la Cour Suprême, dans une partie de l'opinion majoritaire
dans l'affaire
Egan c. Canada: la définition du mariage " repose fermement sur la réalité biologique
et sociale qui fait que seuls les couples hétérosexuels ont la capacité
de procréer, que la plupart des enfants sont le fruit de ces unions et
que ce sont ceux qui entretiennent ce genre d'union qui prennent
généralement soin des enfants et qui les élèvent. En ce sens, le
mariage est, de par sa nature, hétérosexuel ".
Le fait que les
couples mariés ne parviennent pas toujours à vivre pleinement cet idéal
au Canada n'est pas une raison pour détourner le mariage de son
objectif. En tant qu'alliance pour la vie entière entre un homme et une
femme, le mariage est une institution plus ancienne que nos plus
vieilles organisations démocratiques et parlementaires, et que nos plus
antiques systèmes juridiques. Aucun code légal jamais promulgué n'est
aussi universellement reconnu que le mariage. En reconnaissant
l'institution du mariage, la société affirme réellement et
symboliquement que l'enfant a le droit de connaître sa mère et son
père, et d'être éduqué par eux -un droit reconnu par la
Convention internationale des droits de l'enfant,
qui a d'ailleurs été ratifiée par le Canada. Bien que des enfants ne
soient pas issus de tous les mariages, il reste que la plupart des
enfants naissent dans ce cadre. Il s'agit donc de la situation dans
laquelle une femme et un homme expérimentent ensemble la responsabilité
co-parentale, incarnant les différences et la complémentarité des
sexes, et travaillant amoureusement à transmettre le meilleur
d'eux-mêmes à leur progéniture.
En tant qu'institution
sociale, le mariage se préoccupe principalement du bien commun et non
des droits individuels. Le mariage entre une femme et un homme mérite
donc une protection gouvernementale et une reconnaissance sociale
déférentes. L'intérêt de l'État pour l'institution du mariage a
toujours été, et devrait continuer à être, l'union d'un homme et d'une
femme pour le bien de la société. Il est d'importance vitale pour la
stabilité et la sécurité de notre pays et de ses enfants de reconnaître
cette relation distinctive dans nos lois et nos politiques publiques.
Comme l'a si justement reconnu un récent rapport parlementaire de
l'Assemblée nationale française : " L'intérêt de l'enfant doit primer
sur l'exercice de la liberté des adultes. "
En changeant la définition du mariage, on fait fi d'un passé et
d'expériences de vie plus que millénaires. Redéfinir le mariage comme
union " entre deux personnes ", c'est éclipser l'essence même et le
plein objectif du mariage; c'est faire abstraction de l'intime
connexion qui existe entre mariage, complémentarité des sexes,
procréation et éducation des enfants. Une fois coupé de sa nature et de
son objectif, le mariage n'est plus qu'un euphémisme pour identifier un
rapport personnel étroit entre deux adultes consentants. Une telle
compréhension réduit à la fois les dimensions sacrée et civile du
mariage, tout en négligeant de promouvoir le bien commun de la société.
Les communautés de foi canadiennes ont besoin de mots pour traduire
leurs principes et croyances; elles ont aussi besoin de liberté pour
promouvoir et favoriser des façons de vivre qui ont traversé l'épreuve
du temps. Comment pourront-elles promouvoir une institution désormais
identifiée par un mot qui a été vidé de son sens réel -une institution
qui a été légalement redéfinie et qui possède des significations
différentes pour différentes personnes? Quel langage utiliseront-elles
pour encourager cette relation distinctive et nécessaire? Leur vision
étant éventuellement perçue comme étroite et intolérante,
pourront-elles exprimer publiquement leurs croyances et auront-elles la
liberté nécessaire pour en vivre? Déjà, des officiels chargés des
mariages et des fournisseurs de services voient leur liberté de
conscience violée.
Pour éviter que les générations futures soient privées de l'institution
distinctive et fondamentale du mariage, nous demandons aux membres du
Parlement du Canada et à tous les Canadiens de reconsidérer la décision
de redéfinir le mariage et de travailler ensemble pour rétablir dans
nos lois et nos politiques publiques la définition historique et
universelle du mariage, reflet de sa nature unique et essentielle.
Signée le 9 novembre 2006 par :
Apostolic Church of Pentecost of Canada Inc., Révérend Wesley E. Mills
Associated Gospel Churches, Révérend Bud Penner
Baptist General Conference of Canada, Révérend Jamey McDonald
Baptist Union of Western Canada, Révérend Jeremy Bell etc ...