Italie

ben pourquoi n'ont ils jamais rien fait avant?

http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=14249

Giuseppe Castiglione, président de l’Union des provinces d’Italie
Fauché

25.07.2012 | Il Fatto Quotidiano

Avec les coupes budgétaires prévues cette année, “nous ne sommes pas en mesure d’assurer le démarrage de la rentrée scolaire. La moitié des provinces sont au bord de la banqueroute.”

http://www.courrierinternational.com/article/2012/07/25/fauche

S&P dégrade 15 banques italiennes moyennes

L'Italie augmente sa TVA mais accorde un peu d'oxygène aux pauvres

Citation :

Les principales mesures pour 2013, dont certaines étaient inattendues, sont une hausse d'un point de la TVA à partir du 1er juillet, une baisse d'un point du taux d'imposition sur les revenus des ménages des deux tranches imposables les plus basses.

Je doute que cette baisse d'un point sur les deux tranches les plus basses suffise à compenser la hausse de la TVA… que les non imposables subiront de toute manière plein pot !

ben nous on aura les 2 LOL! un tombereau d'impots et taxes diverses, plus la TVA, c'est inévitable, vu le gros trou de recettes qui va apparaitre quand ceux d'en haut auront enfin admis que la croissance sera à 0..
l'effet Kisscool.. quoi..
ce qui de fait n'arrangera toujours rien au contraire..
suffira de privatiser la sécu et la retraite, et ça ira beaucoup mieux d'un coup..

à se demander si ça n'est pas fait exprès tout ça..; c'est une sorte de torture mentale, on te distille du venin petit à petit, pour te faire crever à petit feu, et puis juste avant que tu crèves, on te donnes une seule solution, accepter ton sort de gueux, ou alors tu crèves..

Après la démission annoncée de Monti, on murmure que Berlusconi tiendra le rôle principal dans un remake du film:
"Le retour de la momie"

LaChouette a écrit:

Après la démission annoncée de Monti, on murmure que Berlusconi tiendra le rôle principal dans un remake du film:
"Le retour de la momie"

Le retour de Berlusconi va pas être très apprécié des instances Européennes. Il a critiqué ouvertement l'Euro en demandant la sortie de l'Italie de la monnaie unique. J'attends avec impatience les manoeuvres pour empêcher son retour au pouvoir. L'Europe va t-elle inventer un tour de passe passe non démocratique pour le remplacer par des hommes politiques à sa botte ?

la manoeuvre est déjà en cours.. Monti a mis l'Italie en demeure;. en annonçant sa démission, l'effet a été immédiat, chute de la bourse de Milan, hausse des taux d'intêret, etc.. conclusion, le trouillomètre et la pression médiatique , fera qu'il sera remis en fonction, il est élu à vie, de toute façon, pas besoin de se présenter, suffit que son parti soit en bonne position.. on peut faire confiance aux eurocrates pour enfumer les gens, comme ils l'ont fait en Grèce.. c'est TINA ou le chaos, on connait la chanson..

juju41 a écrit:

la manoeuvre est déjà en cours.. Monti a mis l'Italie en demeure;. en annonçant sa démission, l'effet a été immédiat, chute de la bourse de Milan, hausse des taux d'intêret, etc.. conclusion, le trouillomètre et la pression médiatique , fera qu'il sera remis en fonction, il est élu à vie, de toute façon, pas besoin de se présenter, suffit que son parti soit en bonne position.. on peut faire confiance aux eurocrates pour enfumer les gens, comme ils l'ont fait en Grèce.. c'est TINA ou le chaos, on connait la chanson..

Je me disais bien que les eropéistes n'allaient pas lâcher l'Italie comme ça :
Très courtisé, Monti pourrait se lancer dans la course au pouvoir

La peste ou le choléra... quel choix!

LaChouette a écrit:

La peste ou le choléra... quel choix!

Personnellement, lors des élections présidentielles françaises, j'avais voté contre l'Europe.
Ce qui me fascine dans l'histoire de l'Italie, c'est que dans mon premier message, je disais qu'il y avait anguille sous roche.
Je fais un petit tour du coté de Boursorama, et le scénario s'éclaire pour devenir limpide.

On est en présence d'une parfait séquence médiatique qui prépare la candidature de Monti.
1)la démission anticipée :
Je gomme l'image d'un dirigeant qui est arrivé au pouvoir sans jamais avoir été élu.
Mais je ne suis pas un dictateur car j'abandonne le pouvoir volontairement.
J'en profite pour me faire mousser. On rappelle que je suis un expert compétent.
J'ai pris des décisions difficiles qui pèsent sur ma popularité. Quoi de plus normale en somme ?

Ce que je dis pas ; je démissionne en réalité 2 mois avant la fin de mon mandat. Et compte tenu de la conjoncture économique, j'ai plus de chances de passer en février qu'en avril si comme on peut s'y attendre le chômage s'aggrave et l'économie Italienne s'enfonce dans la récession.

2) Une probable candidature ? , se faire désirer
Qui va me remplacer ? Au niveau international, on me couvre de louanges, et on commence à faire peur aux Italiens en ce qui concerne la réaction des marchés. C'est la fameuse tactique d'après moi le chaos. Je me tâte, je me pose ouvertement comme le recours incontournable.

Ce que je ne dis pas ; Il y a déjà un groupe de travail formé de sondeurs et d'experts de la communication qui bosse pour moi depuis des semaines dans les coulisses.

3) Occuper le centre après ma candidature.
Mon ennemi est Berlusconi qui souhaite la sortie de l'Italie de la zone Euro. Si je gagne, je prends le pouvoir, sinon j'envisage une coalition avec la gauche qui a déjà juré allégeance à l'UE.

Ce que je ne dis pas ; je ne suis pas animal politique, je n'ai peut être pas le talent oratoire pour enflammer les foules dans les meetings. Mais j'aurai le soutien indéfectible des médias du secteur public, de l'église et du patronat Italien.

En conclusion, un coup d'Etat se prépare en Italie.........

Gribouille a écrit:

Personnellement, lors des élections présidentielles françaises, j'avais voté contre l'Europe.

Moi aussi... du moins au premier tour.
À mon avis, même si Berlusconi devait être élu, je ne crois pas qu'il quitterait la zone euro. Ce qu'il veut, c'est durer comme président du conseil pour éviter ses emm..... judiciaires.
Il ne prendrait pas le risque de se faire renverser, il filerait doux en s'accommodant des ukases européens.
Puisqu'on est dans les interprétations, va savoir si ce n'est pas un coup fourré: un accord entre Monti et Berlusconi:
"Je te donne les moyens de te faire élire en faisant semblant de te lâcher maintenant et toi, une fois élu, tu me tires des griffes de la justice..."
Je n'ai plus aucune confiance dans la classe politique, quel que soit son représentant, son parti, ses discours.

Monti a bien joué mais ce n'est pas une tactique qui vient de sa part, on lui a forcé la Main puisque la droite à dit stop au gouvernement technique en refusant de voter le budget et suivi de l'annonce de Berlusconi.

Maintenant, la théorie de complot pour installer une dictature, je suis pas d'accord avec toi. Monti a fait un travail remarquable pour stabiliser l'Italie, il travailler pour son pays. une dictature ne travaille pas pour son pays mais pour soit même.

Citation :

Maintenant, la théorie de complot pour installer une dictature, je suis pas d'accord avec toi. Monti a fait un travail remarquable pour stabiliser l'Italie, il travailler pour son pays. une dictature ne travaille pas pour son pays mais pour soit même.

Monti travaille à la disparition de l'Italie en tant qu'Etat nation et à l'avènement d'une Europe libertarienne. Quant à l'oeuvre de Monti en Italie, il me semble que le patron de l'équivalent de la cour des comptes a vertement critiqué la politique mise en oeuvre par Monti. Enfin, il suffit de regarder les chiffres du chômage et de la production pour se convaincre des réels effets de la politique de Monti.

Il ne peut pas tout faire en même temps et cela n'est pas possible, il a redonner du souffle à l'Italie en préservant un taux en dessous de 5%. S'il n'avait pas fait cette consolidation ca aurait été pire. Il est clair que l'étape d'après aurait été d'attaquer les autres indicateurs.

juju41 a écrit:

La stratégie de Mario Monti pour demeurer au pouvoir

Citation :

«le profil que choisira Mario Monti dans les prochaines semaines ne sera pas celui du candidat qui descend en scène; mais sera plus proche de celui de se présenter en digue contre le populisme des forces anti-européennes italiennes.»

Citation :

Du coup, le quotidien libéral estime que le but de Mario Monti sera de transformer les élections «en un référendum sur l'Europe et l'euro». Or, si les Italiens choisissent de demeurer dans l'euro suite à une telle dramatisation de la campagne, le seul capable d'assurer ce maintien sera Mario Monti.

Tout est dit !

en + le commentaire qui suit

Citation :

Qui se souvient qu'il avait dit ne pas vouloir y rester et qu'il a été appelé au pouvoir après que la BCE de Draghi ait volontairement cessé d'acheter les titres du trésor italien, provoquant la crise destinée à le faire nommer?

La crise institutionnelle qui l'a amené au pouvoir aurait été provoquée volontairement par la BCE dans le but d'évincer Berlusconi et d'y mettre un homme de paille de l'Europe, Mario Monti.....

Les Italiens luttent pour survivre…

Citation :

Les inquiétudes populaires finissent par se répandre comme une trainée de poudre. Le pouvoir en place peut craindre à juste titre des développements futurs. La crise économique crée des inquiétudes qui ne se sont encore jamais manifestées à ce niveau ; une majorité d’entreprises familiales craignent de devoir mettre la clé sous la porte et les familles qui vivent en situation d’insécurité constante voient leur pouvoir d’achat et leur épargne s’amenuiser mois après mois. Une véritable déroute pour les dirigeants qui apparaît dans toute leur insuffisance et qui ne sont rien d’autre que le relais des politiques d’austérité imposées par la troïka, avec la même réussite qu’en Grèce ou en Espagne.

L’extrême pauvreté a obligé ces deux dernières années plus de deux millions et demi de personnes à vendre leur or ou des métaux précieux et près de trois cent mille familles ont vendu des meubles ou des biens divers pour boucler les fins de mois. Le nombre de voitures vendues ne cesse de diminuer : ce mode de transport est devenu quasiment un luxe du fait de la hausse ininterrompue du prix des carburants. Beaucoup de foyers se sont adaptés à la situation et roulent régulièrement en scooter ou à vélo. Nombre de jeunes couples ont été contraints de recourir aux aides financières des parents, ce qui ne fait que confirmer la place centrale qu’occupe la famille dans la société italienne. La crise a de ce fait provoqué des phénomènes très répandues de solidarité entre les familles.

Ce qu'on ne dit pas sur le retour de Berlusconi

Citation :

. La BCE avait commencé à intervenir sur les marchés pour racheter de la dette italienne et éviter la contagion; Jean-Claude Trichet avait dans le même temps envoyé au gouvernement italien une liste de réformes structurelles et un plan d'austérité à accomplir obligatoirement. Lorsque le gouvernement Berlusconi, en septembre, a semblé tarder à mettre la liste de la BCE à exécution, celle-ci a très ostensiblement ralenti ses achats de dette publique italienne, provoquant une hausse des taux, une crise politique et le remplacement de Berlusconi par le gouverment de "technocrates" de Monti.

Citation :

A suivre bon nombre de commentateurs, Mario Monti a été le dirigeant courageux et intègre dont l'Italie avait besoin, celui qui mettait en place les "réformes courageuses" indispensables pour le pays. Cette mythologie de la réforme courageuse, mise en place par un pouvoir technocratique au dessus des querelles partisanes, est fréquente chez les commentateurs politiques de tous les pays; peu importe son rapport lointain avec la réalité.

Et la réalité, c'est que le problème de l'Italie est une croissance voisine de zéro depuis des années, pour des raisons assez mystérieuses. Beaucoup de choses ne vont pas en Italie, mais ce n'est pas spécialement nouveau. Surtout, les problèmes de finances publiques découlent de cette faible croissance, plus que l'inverse. Un programme adapté à l'Italie aurait donc dû privilégier des réformes structurelles, pour améliorer le fonctionnement des marchés de biens et services, plutôt que l'austérité budgétaire. C'est très exactement l'inverse qui s'est produit, avec des effets prévisibles : l'austérité budgétaire a eu plus d'effet négatif sur la conjoncture que d'effet positif sur la dette publique, dégradant le ratio de dette/PIB. Ce qui devait arriver est arrivé.

Citation :

Depuis son arrivée, Monti a été l'idiot utile, au sens léniniste du terme, de la crise de la zone euro. Lui, et quelques autres dirigeants, entretiennent l'illusion qui permet aux gouvernements européens d'éviter les sujets qui fâchent. Cette illusion, c'est l'idée que la crise de la zone euro n'est due qu'à quelques dirigeants, quelques pays mal gérés, et qu'il suffirait que ces pays soient dirigés par des gens qui font ce qui leur est recommandé pour que tout aille bien.

Citation :

Le triste paradoxe de la campagne électorale qui s'annonce en Italie, c'est que Berlusconi, avec son discours eurosceptique, critiquant la soumission italienne aux positions allemandes, s'interrogeant sur l'opportunité de rester dans la zone euro, va poser les bonnes questions, face à un ensemble de centre-droit et de centre-gauche qui va soigneusement les éviter.

L’Europe vote Monti et humilie Berlusconi

La suite du coup d'Etat en Italie. On admet que l'Europe fait de l'ingérence dans la politique intérieure Italienne en adoubant Monti. Mais, c'est pour son bien et pour l'Europe......
à quand le Label "dirigeant politique choisi pour vous par l'Europe" ?