Mesures aides aux Jeunes

Les principales mesures du plan d'aide à la jeunesse

• Le RSA sera étendu aux moins de 25 ans, à condition qu'ils aient travaillé 3600heures (l'équivalent de deux ans) au cours des trois dernières années. Les jeunes pourront en bénéficier s'ils sont devenus chômeurs ou s'ils ont réduit leur activité, après extinction de leurs droits aux Assedics.
  
  
• 160000 d'entre eux sont concernés (coût: 250 millions d'euros). Le contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis) qui accompagne les jeunes de 16 à 25 ans menacés d'exclusion –actuellement de 900 euros par an – sera augmenté (80millions d'euros).
  
  
• Un dixième mois de bourse sera versé aux étudiants scolarisés dans les universités ayant allongé à dix mois le cursus scolaire (150 millions d'euros).
  
  Complémentaire santé: l'aide aux étudiants sera doublée à 200 euros (30 millions d'euros);
  
  
• Les apprentis bénéficieront des droits attachés à la carte étudiant.
  
  
• Les entreprises privées pourront prérecruter des jeunes dont ils financent la formation.
  
  Les stages non associés à une formation seront interdits.
  
  
• Un service public de l'orientation sera mis en place.
  
  
• Un livret de compétence sera expérimenté pour valoriser l'extra-scolaire (activités associatives, culturelles, sportives).
  
  
• De 16 à 18 ans, un droit à préparer sa vie active sera créé, sous forme d'une formation ou d'un emploi. Ceux qui décrochent après 16 ans seront suivis.
  
  
• Le service civique volontaire concernera 10000 jeunes en 2010. L'objectif est de parvenir à 10 % d'une classe d'âge.
  
  Une prémajorité à 16 ans permettra à un jeune d'être président ou trésorier d'une association ou de créer son entreprise.
  
  
• Trois types de dotations seront expérimentés : 8 000 jeunes de 18 à 25 ans, désireux de s'autonomiser, se verront attribuer 3000 euros pendant deux ans maximum pour financer certaines dépenses (formation…). Leurs parents devront renoncer aux allocations familiales. 8000jeunes de 18 à 25 ans en difficulté bénéficieront d'un revenu garanti d'environ 250 euros par mois s'ils signent un accord de formation ou acceptent un emploi. 6 000 jeunes de 16 à 18 ans bénéficieront d'une aide maximale de 2 500 euros s'ils reprennent une formation.
  

Le livret de compétence ?... ! ça fout pas un peu les jetons ça ?...

Un fichier, qu'on brandira soi-même ?...!

pourleboss a écrit:

Le livret de compétence ?... ! ça fout pas un peu les jetons ça ?...

Un fichier, qu'on brandira soi-même ?...!

Un petit livre avec une couverture rouge ?

juju41 a écrit:

[*]Trois types de dotations seront expérimentés : 8 000 jeunes de 18 à 25 ans, désireux de s'autonomiser, se verront attribuer 3000 euros pendant deux ans maximum pour financer certaines dépenses (formation…). Leurs parents devront renoncer aux allocations familiales. 8000jeunes de 18 à 25 ans en difficulté bénéficieront d'un revenu garanti d'environ 250 euros par mois s'ils signent un accord de formation ou acceptent un emploi. 6 000 jeunes de 16 à 18 ans bénéficieront d'une aide maximale de 2 500 euros s'ils reprennent une formation.
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autonomiser ? avec 3000 euros
ils ont pas vraiment le sens des réalités ceux là

Alors... aider les jeunes je suis assez pour !

L'ennui est le suivant : l'argent ira où ?.... dans le H, les bières à 15° d'alcool, les raves party ?... ou les études, le loyer d'un p'tit appart' pour rentrer après le boulot ou la p'tite voiture électrique pour y aller (au boulot) ?...

Ce soir, je vais me faire l'avocat du diable en posant la question de l'utilité même d'une politique en faveur des jeunes en matière de chômage.
Dès qu'on prononce le mot "jeune", y a toujours un politique bien pensant toujours près à s'indigner de leur situation. Ca me rappelle les réactions de l'opinion publique toujours prête à s'émouvoir quand on a révélé l'existence d'enfants pauvres à l'école. A l'époque, personne n'a fait remarquer que ces enfants étaient pauvres parce que leurs parents étaient pauvres. Mais des adultes, ça n'a ne présente pas beaucoup d'intérêt,.... enfin passons.

Existe t-il une spécifité française qui ferait que le chômage des jeunes est plus grave qu'ailleurs ?
On peut déjà préciser que taux de chômage des jeunes se compare par rapport à la population active de cet âge. Donc avec un taux d'activité des jeunes de 39% et, un taux de chômage de 20%(chiffres de 2007), c'est en réalité 8% des jeunes qui sont au chômage.
Ensuite, la proportion de jeunes au chômage est toujous plus élevée que le reste de la population. Mais est-ce pour autant pire en France que dans le reste du monde ? Si on prend le rapport du taux de chômage des 15-24 ans / le taux de chômage des 25-54 ans, on arrive à un chiffre de 2.9 en France.
Si maintenant on compare ce chiffre aux EU (2., au Danemark et aux Pays-Bas (2.7), à l'Italie (3., au RU (3.9), et à la Suède (4.3). C'est pas meilleur que nous, seuls le Japon (2.1) et l'Allemagne (1.6) font mieux.
On peut en déduire qu'il n'existe pas de spécificité du chômage des jeunes en France.

Dès lors à quoi bon mener des politiques ciblées sur certaines catéories de la population en lieu et place de politiques générales de lutte contre le chômage. Et je ne pose même pas la question de l'efficacité de ce genre de politique quand c'est le chômage dans sa globalité qui est en réalité une spécificité française.
Enfin quand on me parle de mesures en direction de la jeunesse, ça me fait toujours peur.
Dans un passé récent, on a laissé entendre à cette population qu'en raison de leur âge, ils devaient accepter des conditions de travail dégradées, des emplois précaires en leur promettant que leur situation devait s'arranger avec le temps. On considère cela même comme un passage obligé !
Personnellement, j'appellerais ça du cynisme. Est-ce que les générations du Baby Boom ont été contraintes de vivre avec l'argent de leurs parents quand ce n'est pas carrément vivre chez leurs parents jusqu'à 30 ans.
Soyons sérieux, le diable, mon client, se cache aussi dans les détails.

OK gribouille mais...

Je ne crois pas que "l'enfumeur en chef" et ses avatars mèlent réellement l'idée de chômage à leur mesure.

Ils se servent du RSA pour autre chose que l'aide à l'accession au travail ou à la formation.

D'ailleurs le RSA n'est pas une mesure pro-chômage et c'est, déjà, une usine-à-gaz-fourre-tout (y a des allocs familiales dedans si je ne m'abuse).

Le RSA deviendra un impôt comme les autres - la TVA sociale en fait dont personne ne veut mais qu'on impose de cette façon là.

Le RSA c'est l'avant garde du RU Revenu Universel destiné à donner à chacun (la piétaille) la même chose pour que tous "la boucle et laisse faire".

si cette mesure souhaite permettre aux "jeunes" de poursuivre leurs études en toute autonomie, c'est loupé. Avec 3000 euros, ceux qui ont des bourses auront un bon petit pactole en plus, ce qui n'est pas nécessaire dans tous les cas. Il aurait mieux valu une adaptation des bourses à la situation géographique.
Ceux qui sont financés par leurs parents le seront toujours, moins 3000 euros.

Si c'est pour trouver du boulot, je ne vois pas trop ce que les 3000 euros pour la formation peuvent faire.

vincent15 a écrit:

si cette mesure souhaite permettre aux "jeunes" de poursuivre leurs études en toute autonomie, c'est loupé. Avec 3000 euros, ceux qui ont des bourses auront un bon petit pactole en plus, ce qui n'est pas nécessaire dans tous les cas. Il aurait mieux valu une adaptation des bourses à la situation géographique.
Ceux qui sont financés par leurs parents le seront toujours, moins 3000 euros.

Si c'est pour trouver du boulot, je ne vois pas trop ce que les 3000 euros pour la formation peuvent faire.

Une allocation supplémentaire pour des jeunes qui suivent un cursus, c'est bien, non ? Où est le problème ? 3000 euros, ça fait 10 mois de loyers pour une petite chambre d'étudiant dans la plupart des villes françaises. 10 mois, l'équivalent d'une année scolaire. C'est très bien.

libre a écrit:

Plan jeunes : Sarkozy rate son bac

Citation :

L’importance du volume de mesures annoncées était sans doute censé masquer leur valeur réelle. Sarkozy a ainsi davantage insisté sur l’orientation scolaire et l’intégration professionnelle, plutôt que sur l’autonomie financière.

# Les stages hors cursus deviendront « hors-la-loi ».
# Les entreprises seront autorisées à pré-recruter des jeunes sous réserves d’en financer la formation.
# La durée des cours universitaires sera allongée: «Je propose que dans toutes les filières que les universités portent à 10 mois la durée annuelle de formation.»
# Un service public de l’orientation scolaire sera créé, avec un «livret de compétence» expérimenté "pour valoriser les activités extra-scolaires".
# Sarkozy a enfin annoncé favoriser la «mobilité européenne» : « Moi, je veux un ERASMUS des apprentis»

Sarkozy ne veut pas non plus de jeunes « désoeuvrés » :
# Une formation obligatoire pour les « décrocheurs », ces jeunes qui quittent avant 16 ans le système éducatif. En particulier, des plates-formes régionales d'orientation seront créées. Tous ces « décrocheurs » entre 16 et 18 ans seront répertoriés et suivis ; ils se verront proposer un emploi ou une formation.

# La création d’un service civique, pour 10 000 jeunes dès 2010. A terme, Sarkozy vise 10% d’une classe d’âge, soit environ 70 000 personnes. Ce dernier serait réalisé dans une association, une ONG, dans l’aide aux personnes âgées. Sarkozy reste flou sur ses conditions « On va se débrouiller pour le valoriser » assure-t-il : « Franchement, notre système a bien besoin de mixité sociale. »

# Le renforcement du CIVIS (contrat d'insertion dans la vie sociale) et de l’apprentissage, notamment dans la fonction publique : «Moins de 6.000 apprentis travaillent dans la fonction publique» , «C'est un scandale.» Mais qui dirige donc la France depuis 2002 ?

En principe, l'autonomie financière résulte d'abord d'une bonne intégration financières, sauf dans les sociétés d'assistanat.

Les mesures annoncées vont dans le sens d'une meilleure intégration professionnelle des jeunes, alors de quoi se plaint-on ?

johanono a écrit:

vincent15 a écrit:

si cette mesure souhaite permettre aux "jeunes" de poursuivre leurs études en toute autonomie, c'est loupé. Avec 3000 euros, ceux qui ont des bourses auront un bon petit pactole en plus, ce qui n'est pas nécessaire dans tous les cas. Il aurait mieux valu une adaptation des bourses à la situation géographique.
Ceux qui sont financés par leurs parents le seront toujours, moins 3000 euros.

Si c'est pour trouver du boulot, je ne vois pas trop ce que les 3000 euros pour la formation peuvent faire.

Une allocation supplémentaire pour des jeunes qui suivent un cursus, c'est bien, non ? Où est le problème ? 3000 euros, ça fait 10 mois de loyers pour une petite chambre d'étudiant dans la plupart des villes françaises. 10 mois, l'équivalent d'une année scolaire. C'est très bien.

8000 jeunes, ils seront choisit sur quels critères ? sociaux ? dans ce cas, en quoi ça change du système actuel. Soit on propose une mesure pour tout le monde, soit on la propose sur des critères particuliers,soit on ne la propose pas.

ce que je constate c'est que ceux qui ont de l'argent de leurs parents n'ont pas de problèmes pour se financer à Poitiers, que ceux qui ont des bourses n'en ont pas non plus, et que ceux qui n'ont ni l'un ni l'autre, parce que leurs parents font partie des classes moyennes en ont.

Et je ne dit pas ça parce que j'en fait partie, moi je n'ai plus aucun problème financier. Je ne fait donc pas du lobbyisme

http://www.marianne2.fr/Quand-l-ecole-joue-a-Koh-Lantah_a182334.html

Bien vu ...

Oui, bien vu.

Je ne comprends pas...

Mais je crois que cet empressement à dépenser l'argent à tout va tout propos "cache" quelque chose... Quoi ? j'ignore ! mais je sens qu'une volonté est à l'oeuvre.
Le pays est ruiné... l'ahuri et ses sbires sont au courant de ce fait. Alors !!! c'est quoi ce bordel immonde ?... sinon une volonté cachée.