Le Darwinisme social ...

Changement de Civilisation et Darwinisme social ...

" Sur le plan politique, le darwinisme social a servi à justifier scientifiquement plusieurs concepts politiques liés à la domination par une élite, d'une masse jugée moins apte. Parmi ceux-ci, on trouve le colonialisme, l'eugénisme, le fascisme et surtout le nazisme. En effet, cette idéologie légitime l'élimination des races humaines et des êtres les plus faibles, pour que ceux-ci laissent la place aux races et aux êtres les mieux armés pour survivre... "

http://fr.wikipedia.org/wiki/Darwinisme_social
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Talaat_Pacha

Talaat Pacha

Mehmet Talaat Pacha, né en 1874 à Kardjali, aujourd'hui en Bulgarie, mort le 15 mars 1921 à Berlin, en Allemagne, est un homme d'État ottoman, grand vizir et membre principal de la Sublime Porte de 1913 à 1918. Il était un des leaders du mouvement Jeunes-Turcs et le premier Grand Maître de la Franc-maçonnerie turque.

Il est le principal organisateur du génocide arménien. On lui attribue l'ordre de « tuer tous les hommes, femmes et enfants arméniens sans exception ». Il est condamné à mort par contumace par la cour martiale turque en 1919 pour son rôle au cours du génocide arménien.

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J'ai vu de la fumée et je suis venu voir.

Effectivement, il y a le feu.

et oui ... il y a le feu au lac ...
il serait temps de vous en apercevoir

la domination par une élite - Le Darwinisme social - Origine et développement

Dans De l'Origine des espèces (sous-titré : La Préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie), Darwin n'analyse pas la société humaine et n'a pas d'implication personnelle citée dans le « darwinisme social ». C'est Herbert Spencer, savant contemporain de Darwin et tout aussi populaire, qui applique le principe de « la survie du plus apte » aux sociétés humaines et formule le principe du darwinisme social selon lequel l'hérédité (les caractères innés) aurait un rôle prépondérant par rapport à l'éducation (les caractères acquis).

Herbert Spencer « voit dans les luttes civiles, les inégalités sociales et les guerres de conquête rien moins que l'application à l'espèce humaine de la sélection naturelle ». Spencer fournit ainsi une explication biologique aux disparités observées entre les sociétés sur la trajectoire prétendument unique de l'histoire humaine : les peuples les moins « adaptés » à la lutte pour la survie seraient restés « figés » au stade primitif conceptualisé par les tenants de l'évolutionnisme anthropologique.

Sur le plan politique, le darwinisme social a servi à justifier scientifiquement plusieurs concepts politiques liés à la domination par une élite, d'une masse jugée moins apte. Parmi ceux-ci, on trouve le colonialisme, l'eugénisme, le fascisme et surtout le nazisme. En effet, cette idéologie légitime l'élimination des races humaines et des êtres les plus faibles, pour que ceux-ci laissent la place aux races et aux êtres les mieux armés pour survivre.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Herbert_Spencer

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Le Darwinisme social ...

Le darwinisme social est une doctrine politique évolutionniste apparue au xixe siècle qui postule que la lutte pour la vie entre les hommes est l'état naturel des relations sociales. Selon cette idéologie, ces conflits sont aussi la source fondamentale du progrès et de l'amélioration de l'être humain. Son action politique préconise de supprimer les institutions et comportements qui font obstacle à l'expression de la lutte pour l’existence et à la sélection naturelle qui aboutissent à l’élimination des moins aptes et à la survie des plus aptes (« survival of the fittest »= « la survie du plus apte »).

Envisagé à l’échelle de la compétition entre les individus, il préconise la levée des mesures de protection sociale, l’abolition des lois sur les pauvres ou l’abandon des conduites charitables. Herbert Spencer, un des idéologues, pense ainsi que « toute protection artificielle des faibles est un handicap pour le groupe social auquel ils appartiennent

dans la mesure où cette protection a pour effet [...] de le mettre en position d'infériorité face aux groupes sociaux rivaux. » Son versant racialiste fait, à l’échelle de la compétition entre les groupes humains, de la « lutte entre les races » le moteur de l’évolution humaine. Il s’est conjugué à la fin du xixe siècle avec les théories eugénistes.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Darwinisme_social

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Darwin ne se doutait probablement pas que l'on affublerait sa théorie d'un adjectif dont la signification est connotée.
D'une part, Darwin est peu contestable.
D'autre part, ce qui est de l'ordre du social tient à l'organisation d'une vie collective. Social ne veut pas dire: "à l'abris de l'aléatoire et du chao". Ne nous méprenons pas. Les abeilles les singes et les fourmis ont une organisation sociale sans échapper à Darwin.

Nous sommes des animaux, et faisons partie intègre de la théorie de Darwin. Rien ne nous empêche de vivre cette compétition avec les reste des éléments vivants de la planète, en nous organisant au mieux pour nous épargner les uns les autres.

Je n'aime pas les truc en "isme". c'est idéologique. Alors que les travaux de Darwin ne sont pas une idéologie: ils sont juste un constat de l'organisation du vivant. Ni même une opinion politique.

Inutile de dénigrer le "Darwinisme", si tant est qu'il existe vraiment comme tel que tu le décris dans le raisonnement de certain. Je ne pense pas que Darwin n'ait jamais eu de détestation des faibles. C'est un détournement.

La pitié et la compassion pour les faibles sont étroitement liées à la facilité des êtres à vivre. L'Homme a développé cette compassion à mesure que sa nourriture devint abondante!... se distinguant ainsi de la majorité du vivant.

Ce « darwinisme social » est également connu sous un autre nom plus adéquat : « la loi de la jungle. »

la loi de la jungle est elle remise en cause par la civilisation ?

Jean-Luc a écrit:

Ce « darwinisme social » est également connu sous un autre nom plus adéquat : « la loi de la jungle. »

Je préfère nettement ces termes, qui ne nous entraînent pas dans une négation de Darwin, et qui ne transforme pas sa thèse en idéologie.

Ainsi, vivons nous dans une "loi de la jungle" ou plus largement "loi du cosmos" car elle s'applique au delà de la planète. Loi que nous tentons d'aménager perpétuellement pour développer une vie axée sur autre chose que la survie.

signora a écrit:

la loi de la jungle est elle remise en cause par la civilisation ?

En tout cas bien des orgueils le prétendent, à mon avis, surtout fin du 19ème siècle, mais encore aujourd'hui. Alors que la loi de la jungle balaie tout quand elle veut (tsunami, séisme, tempête, couche d'ozone, bouclier magnétique terrestre, épidémie....). Autre aspect, parfois la civilisation "dépasse le maître", et amplifie la notion de loi de la jungle au delà du concevable

La clé de ce que je voulais exprimer est là. Nos facultés et intelligences nous permettent cet aménagement, mais avec une régularité variable, à la merci de moultes facteurs, dont la nature et la qualité des générations humaines. On ne peut donc que l 'accepter, bien qu'il ne soit pas interdit de combattre. La mémoire collective est le pilier de ce combat. On recommence toujours ce que l'on a oublié. La civilisation transmets mal.
La civilisation est une bien petite chose fragile, au vu d'une écrasante organisation du vivant basée sur la force et l'énergie. Alors plutôt qu'une "remise en cause", je préfère "aménagement". C'est tout ce à quoi peut prétendre l'insignifiant être humain. Puisse t il prétendre réduire sa bêtise, ce sera déjà bien.

Il faut que nous ayons "la civilisation modeste", affirmée, mais modeste et sobre. En somme, l'esprit de Pierre Rabhi, même si on ne va pas dans son absolu.

Juste rajouter que même au sein de la civilisation, il est toujours question de choisir la plus belle orange, la plus belle femme ou le plus beau mari, l'employé le plus compétent, le meilleurs pour nos enfants, le robot moulinex le moins cher chez Darty..
Dans la société, du plus médiocre au plus érudit, tout le monde est formaté de la sorte. Preuve que nous sommes issus de ce que décrit Darwin. Prendre le meilleur, on le fait 100 fois par jour, sans même s'en rendre compte, même le meilleur du pire.

Mon père m'avait appris à ne pas faire le tour du plat pour prendre la plus grosse part de tarte...  si bien que dans notre famille, le morceau restant était le plus gros, qu'on donnait à la voisine impotente...  qu'en est il de ce genre de précepte?... que jamais Darwin n'a remis en question!