Parti pirateLe
parti pirate (en suédois :
Piratpartiet) est à l'origine un parti politique de Suède. Ce parti s'attache à diminuer les droits de la propriété intellectuelle, comme le copyright, les brevets et la protection des œuvres. Le programme comprend aussi un soutien pour le renforcement des droits de vie privée (comme la propriété privée et les informations privées), à la fois sur Internet
et dans la vie courante. Le parti n'a pas de programme autre que ce
sujet et il n'est donc pas possible de lui attribuer une position de droite ou de gauche. Depuis la création du projet de loi DADVSI, il existe un Parti Pirate en France.
À l'origine, le parti était contre les droits de libre échange,
mais il changea sur ce point lorsque le premier programme du parti fut
accepté. Celui-ci comprenait également des modifications par rapport à
ce que le parti pensait du copyright et des brevets, entre autres.
Après un mois d'existence, le parti comptait 900 adhérents, payant leur
cotisation de membre cinq couronnes suédoises (soit environ US$0.65, c.2006), pouvant être payés par SMS. La direction de ce parti se compose de Rickard Falkvinge
(fondateur), Christian Engström, Fredrike Lantz, Balder Lingegård, Mika
Sjöman, et Joakim Lundborg. Un ancien membre était Mikael Viborg.
Il espèrait obtenir au moins 225 000 voix aux élections générales suédoises de 2006, ce qui lui aurait permi d'obtenir un groupe parlementaire au Riksdag.
Il devra finalement se contenter de 34 918 voix (soit 0,63% des
suffrages exprimés), son meilleur résultat lors d'une élection
nationale.
Objectifs Ses objectifs sont :
- Réformer la loi sur les droits d'auteur
- Abolir les brevets
- Améliorer la protection de la vie privée
Droits d'auteur Le parti pirate souhaite établir un équilibre juste entre les
intérêts des consommateurs et des éditeurs. Selon le parti, le
peer-to-peer devrait être encouragé et non criminalisé et l'usage non
commercial des œuvres devrait être libre. Le parti souhaite aussi la
disparition des DRM.
Extrait du site officiel du parti pirate (traduction non officielle) :
Le
but officiel du système de droits d'auteur a toujours été de trouver un
équilibre entre les intérêts des éditeurs et des consommateurs, afin de
promouvoir la création et la diffusion de la culture. Aujourd'hui cet
équilibre a été complètement perdu, à un point où les lois sur le droit
d'auteur limitent considérablement la chose même qu'ils sont censés
favoriser. Le parti pirate veut reconstituer l'équilibre dans la
législation sur le droit d'auteur. Tous les usages et copies non
commerciales devraient être complètement libres. Le partage de fichiers
et les réseaux P2P devraient être encouragés plutôt que criminalisés.
La culture et la connaissance sont de bonnes choses, plus elles sont
partagées plus leur valeur augmente. Brevets L'objectif du parti concernant les brevets est leur abolition,
notamment car ses membres jugent immoral de breveter des êtres vivants
ou encore car selon eux les brevets déposés par l'industrie
pharmaceutique favorisent la propagation des maladies dans les pays
pauvres.
Extrait du site officiel du parti pirate (traduction non-officielle) :
Le
parti pirate propose une solution constructive et raisonnée pour une
alternative aux brevets pharmaceutiques. Elle résoudrait non seulement
ces problèmes, mais donnerait également plus d'argent à la recherche
pharmaceutique, [...]. C'est quelque chose que nous voudrions discuter
à un niveau européen. Droit à la vie privée Selon le parti pirate, depuis le 11 septembre 2001, le respect de la
vie privée est bafoué sous fond de lutte contre le terrorisme.
Extrait du site officiel du parti pirate (traduction non officielle) :
Il
ne s'est pas écoulé vingt ans depuis la chute du mur de Berlin, et il y
a pléthore d'autres exemples terrifiants de surveillance ayant mal
tourné dans l'histoire récente de l'Europe. Voir aussi Liens internes Liens externes
- (sv) [html] Site officiel du parti pirate
- (en) [html] Page anglophone du site officiel du parti pirate
- (fr) [html] Le Parti pirate à l'assaut du Parlement suédois, juillet 2006, Le Monde