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| Rassemblement des contribuables français | |
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SangJun
Nombre de messages : 357 Age : 42 Localisation : 62 - Boulogne sur mer ; 59 - Valenciennes Date d'inscription : 16/05/2007
| Sujet: Rassemblement des contribuables français Mer 30 Mai 2007 - 14:27 | |
| Moins d’Impôts, gérer utilement, l’emploi pour tous, maintenant !Le bon sens : ce qu’il convient de faire dès maintenant pour changer la France. par Nicolas MIGUET. Pour 2007, j’ai du boulot devant moi... c’est heureux. Se présenter à l’élection présidentielle, est-ce être mégalomane ? est-ce réservé à ceux qui sont en soif de publicité ? Si aimer le pays où on est né et vouloir lui éviter de disparaître est la définition du mégalomane, je crois qu’il faut en urgence consulter un dictionnaire, au contraire, c’est de l’altruisme pur. Quant à la “publicité”, permettez-moi de douter. Les portes des média grand public sont obstinément closes à tout ce qui veut déranger l’ordre établi et ses “faire valoir” extrémistes. Dans ce genre de campagne, il n’y a que des coups à prendre... Je veux restaurer le rang de la France, vieille nation de quinze siècles, porter haut ses principes et défendre ses intérêts. Vaste programme... qui heurte à coup sûr les tenants de la dissolution du pays. La corruption au sommet prospère grâce à la complexité du système. En voulant simplifier, dynamiser l’Etat et supprimer “l’impôt paperasse” qui paralyse le pays, je suis un sacré gêneur. Je suis né dans le ruisseau, en province, dans une famille modeste, trois gros défauts... Si je me suis élevé, c’est grâce à mon travail acharné. C’est impensable pour les dirigeants, fils et petits-fils, le plus souvent, de vraies “dynasties”, y compris à l’Assemblée nationale. Contrôles fiscaux en permanence (au-delà de la persécution), harcèlement judiciaire... il est évident que l’on veut éviter que je poursuive mon action. Pour celles et ceux qui ont confisqué les postes clés du pays (issus souvent de l’Ecole Nationale d’Administration, ENA... d’où sortent bizarrement tous les patrons des banques et plus de la moitié des patrons des grandes entreprises), la méthode de gouvernement est simple : complexification des structures, gaspillages publics... et confiscation de la démocratie.Lorsque je suis né, en 1961, il y avait trois niveaux pour l’administration publique : commune, département et Etat. Aujourd’hui, on est passé à six étages : commune, communauté de commune ou d’agglomération (sans compter les “pays”), département, région, Etat et Europe... Personne ne peut s’y retrouver, vous en conviendrez. On vous ballote de bureau en bureau, en essayant de vous lasser. Plutôt que les “jurys Ségo”, supprimer des échelons. Un maire est sur le terrain. Il voit ce qu’il y a à faire et se retrouve responsable devant ses électeurs, tous les six ans, mais les rencontre souvent quotidiennement, et sait ce que pensent les gens. Lorsqu’il veut mettre en œuvre un projet, il est souvent paralysé par la paperasse. Un collège dépend du département, le lycée de la région, la voirie pour y accéder de la commune et les transports scolaires des communautés ! Les professeurs et personnels sont en “recrutement national”... Je propose de supprimer les conseils généraux et de fusionner les compétences des départements avec les régions. Par ailleurs, à chaque élection municipale, je propose que, juste après l’élection du maire et de la municipalité, le premier conseil soit obligé de voter pour ou contre la poursuite des liens communautaires. Les “communautés de communes” deviendraient des “associations de moyens” plus que des “super-communes”, où les petits sont toujours écrasés par les gros. Il conviendra de changer complètement le mode de désignation des conseillers régionaux. Au fil du temps, la Ve République est redevenue (sauf à l’échelon des petites et moyennes communes), la “République des partis” qui avait amené la France au désastre de 1940 puis, sous la IVe, au bord de la guerre civile avec les guerres de décolonisation. Je propose donc que les trois-quarts des conseillers régionaux soient élus dans des “super-cantons”, ce qui permettrait à chaque coin du territoire d’être représenté. Un dernier quart serait élu “à la proportionnelle”, sur des listes régionales de partis politiques présentant des candidats dans plus de la moitié des circonscriptions, en proportion des voix reçues par les candidats affiliés auxdits partis. De même, je proposerai de monter de 3 500 à 9 000 habitants le seuil des scrutins à liste bloquée pour les élections municipales. L’Etat restera libre de s’organiser comme il le fait déjà. L’éducation nationale est divisée en rectorats, par académies (qui couvrent souvent les régions, sauf en Ile-de-France)... L’Armée est organisée en vastes régions militaires. Les transports ferroviaires le sont aussi sur de grands territoires définis à partir des anciens réseaux et des gares parisiennes. La “France de la base” en a assez d’être pillée. En 2007, je sens monter comme un sentiment de révolte de la “France de base”, rurale, face à l’injustice qui la touche. Ses richesses (nourriture, paysages, architecture, forêts...) font la réussite de notre pays. La France est un vaste pays, très étendu. Outre les 550 000 km carrés de métropole et de Corse, il y a près de 200 000 km carrés de départements et territoires d’Outre mer, sans oublier nos dix millions de km2 d’espace maritime exclusif. Notre pays a des racines rurales proches. Il y a deux générations, l’essentiel de la population vivait dans des petites communes qui avaient un équilibre. Croire que tout se décide à Paris (75% des administrations y sont) est une erreur. Juste après la seconde guerre mondiale, un livre à succès parlait de “Paris et le désert français”. En soixante ans de pseudo-décentralisation, on peut remarquer sans caricaturer que la désertification s’est accentuée. Je pense qu’il y a un fort consensus dans l’opinion publique pour inverser le phénomène. Cela passera par un renforcement des communes, structures de base de notre démocratie, et par un changement du mode d’élection des conseillers régionaux. Ce sera populaire et cela permettra d’économiser beaucoup d’argent sur le coût de fonctionnement de notre démocratie, ce qui est utile par ces temps de disette budgétaire. C’est pour cela que je propose aussi de réformer le mode de financement des collectivités locales. Aujourd’hui, les recettes varient beaucoup, en fonction des richesses foncières ou des établissements industriels. Les coûts sont fixes et les recettes de plus en plus variables. Il suffit qu’une usine ferme pour que la commune soit en grave difficultés financières. Je pense qu’il serait plus juste que les grandes masses fiscales nationales soient réparties de manière équitable. Chaque commune touchera une dotation en fonction de sa population, de sa superficie, avec des majorations fonction de la structure de la population. Il y aura une majoration de 25% pour les communes ayant plus de 20% de leur population de moins de 18 ans, une majoration sera de droit en fonction du caractère insulaire ou des zones de montagnes. Les nouvelles technologies de communication : une chance pour nos terroirs. Les impôts locaux actuels ont vocation à être supprimés. Un tiers du produit de l’impôt sur les sociétés, de celui sur les revenus et des recettes de TVA iront, et cela sera inscrit dans la Constitution, à raison de 66% pour les communes et de 34% pour les régions. C’est un véritable retour à l’égalité de moyens... La prospérité redeviendra collective et les communes rurales seront incitées à augmenter leur population, ce qui apportera des ressources supplémentaires. Les communes seront libres d’apporter une partie de leurs recettes aux ensembles intercommunaux, dans le cadre de projets communs (scolaire, voirie, assainissement...). Si la France est ce qu’elle est, c’est parce que des générations et des générations l’ont construite, avec un souci de transmettre aux générations ultérieures. Il n’est pas question de parler de “développement durable” (idée à la mode) en créant des déserts dans nos campagnes, comme aujourd’hui. Le satellite, les réseaux modernes de téléphonie mobile ou d’internet offrent une chance de développement historique qu’il convient de saisir et d’accentuer. Le but d’un gouvernement doit être de contribuer au bonheur et à la qualité de la vie de la population. Je peux témoigner que l’on travaille mieux et dans une atmosphère plus chaleureuse dans cette “France rurale” qu’à Paris ! Il faut remettre en avant l’idéal d’un travail permettant de s’enrichir, et pas seulement financièrement. Un bel arbre ne pousse et ne prospère pas s’il n’est pas fortement enraciné. L’Europe actuelle met “cul par dessus tête” en règlementant jusqu’au calibre des petits pois, mais en ne s’appuyant pas sur l’histoire et les valeurs profondes des peuples qui la forment. L’Europe a apporté la paix. C’est un acquis fragile, mais qui ne peut prospérer que si elle ne se déconsidère pas dans une action illisible pour les peuples, dont le peuple français. Notre histoire est très belle. Notre peuple a planté le drapeau du roi puis celui de la République sur plus d’un tiers des surfaces émergées de la planète et l’œuvre n’a pas été éphémère. Plus de 150 millions de personnes dans le monde communiquent entre elles grâce à notre langue. C’est grâce aux Normands, aux Bretons, aux Basques et aux Corses, marins, explorateurs et civilisateurs ! En terminer avec la repentance perpétuelle. Les Cassandre sont nombreux. Si on en croit nos théoriciens du déclin, il ne reste plus qu’à fermer la lumière et à écrire le mot fin à l’histoire du peuple français. Nous vivons, avec une accélération nette sous le “règne” de Jacques Chirac, une sorte de culpabilisation permanente qui conduit nombre de nos compatriotes à douter d’eux mêmes, voir à ne plus aimer être Français. Halte à la désinformation ! Au cours de la seconde guerre mondiale, notre pays, très mal dirigé par une clique qui avait oublié les leçons de l’histoire et s’était enfermée dans un pacifisme béat, a connu une invasion et une défaite cuisante, suivie de quatre années d’occupation par les forces de l’Allemagne nazie. La chambre du Front populaire s’est abandonnée dans les bras du Maréchal Pétain, un homme de gauche, ancien ministre de la guerre de gouvernements de gauche et pour partie responsable de cette défaite. Les collaborationnistes, quelques dizaines de milliers de personnes, étaient issus du Parti communiste (Doriot...), du Parti socialiste (Laval, Déat, Spinasse...) ou du Parti Radical (Carcopino...). Le patron du Parti communiste avait déserté en 1939 et, à Moscou, dirigeait la désorganisation de notre industrie d’armement, alors que, dès la défaite venue, son adjoint demandait aux nazis l’autorisation de faire reparaître L’Humanité ! Voilà la vérité historique... Pendant ce temps, les premiers résistants, de D’Estienne d’Orves à Griotteray, étaient issus de ce qui était appelé avant guerre “l’extrême droite”, le royalisme. Autre exemple : la guerre d’Algérie. De Mitterrand (ministre de l’Intérieur de l’époque) à Guy Mollet (patron du Parti socialiste), la gauche emmena la France dans un conflit ou la barbarie le disputa à l’horreur. C’est le général De Gaulle qui su sortir la France de ce guépier et conduire nos anciennes colonies à l’indépendance, dans la droite ligne des positions qu’il avait prises dès 1944, dans le fameux discours de Brazzaville. Si notre situation économique est ce qu’elle est actuellement, c’est en raison de la démagogie des énarques qui nous ont gouverné. Faites-moi de bonnes finances, disait un de nos bons rois, et je vous ferai une bonne politique ! | |
| | | SangJun
Nombre de messages : 357 Age : 42 Localisation : 62 - Boulogne sur mer ; 59 - Valenciennes Date d'inscription : 16/05/2007
| Sujet: Re: Rassemblement des contribuables français Mer 30 Mai 2007 - 14:29 | |
| Il va falloir reconstruire l’éducation nationale.
L’histoire n’appartient pas à la classe politique, mais aux historiens... Il faudra abroger les lois scandaleuses qui prétendent établir une sorte “d’histoire officielle”. Plus généralement, je suis scandalisé par le constat de la situation actuelle : près d’un jeune sur dix est illettré. L’éducation nationale doit être reconstruite en s’appuyant sur les bases qui ont fonctionné dans l’histoire de notre vieux pays. Le recrutement et la gestion des effectifs enseignants doivent devenir régionaux, les concours restant nationaux. La méritocratie doit être remise en avant. L’enseignant est fait pour enseigner et l’élève est là pour apprendre, pas pour être “gardé”. Examen d’entrée en sixième, fin du collège unique, lycée visant à enseigner une forte culture générale permettant d’être polyvalent face aux métiers du futur, voilà les grandes bases à restaurer. C’est démagogique de prétendre amener 80% des enfants au Bac, surtout si les jeunes de 18 ans ne savent pas maîtriser leur langue natale et l’écrire sans faire des fautes d’orthographe. La baisse du niveau est catastrophique, et ce n’est pas rendre un service à notre jeunesse, surtout dans un monde ouvert où les jeunes du monde entier arrivent en concurrence. Par ailleurs, on manque de bras pour tout un tas de métiers, ce n’est pas logique. Si le passé n’est pas à 100% idéal, la fumisterie issue des idées “soixante-huitardes” doit être combattue. Trouvez-vous normal qu’on admette 900 élèves en première année de médecine pour 150 places en deuxième année et 70 à 80 postes de médecins à former ? Je n’invente rien, c’est l’exemple précis d’une faculté parisienne. Les démagogues sont au pouvoir. Le but d’un système juste d’éducation nationale est de permettre aux 10% des enfants qui sont “plus doués” que leur parents de “sortir” et aux 10% des élèves “largués” de disposer tout de même des bases indispensables à leur vie active future. Depuis plusieurs années, on fait comme s’il était possible de disposer d’un revenu honnête en ne travaillant pas. C’est faux. C’est le travail des autres qui fait le revenu “de solidarité”, via les écrasantes cotisations sociales. Elles sont tellement écrasantes (sans compter les impôts) que cela dissuade les gens qui le peuvent de travailler plus et incite les entrepreneurs à privilégier la machine à l’homme, dès lors que c’est possible. Il faut réapprendre à travailler à l’école ! Pour l’emploi et les finances publiques : organiser un cercle vertueux. Le coût élevé du travail et la baisse de qualification de notre jeunesse amènent de plus en plus de chefs d’entreprises à investir ailleurs qu’en France, à peine de perdre leurs clients. Ségolène Royal, “la dame aux caméras”, a beau critiquer nos entrepreneurs depuis la Chine, dans des vêtements chics mais taillés à l’étranger, il y a des entrepreneurs au premier rang dans le combat pour l’emploi. Car il faut savoir que le consommateur, chômeur ou travailleur, recherche le prix le plus bas, très souvent. Nous sommes entrés dans un cercle vicieux qu’il convient de casser. Lorsqu’une personne gagne 100 euros de salaire brut, elle touche entre 76 et 78 euros en réel, avant impôts. Cela coûte environ 140 euros à l’entreprise. Je propose de distribuer directement le salaire intégral à chaque salarié, soit 140 euros dans notre exemple. Les salariés auraient l’obligation, public comme privé, de payer une cotisation de retraite à la caisse de retraite par répartition. Le financement de la solidarité nationale aux familles serait du ressort du budget de l’Etat. Celui de l’Assurance maladie se fera par une taxe additionnelle à la TVA, de 3,4% pour les produits à 2,1% de TVA, de 4,3% pour ceux à TVA de 5,5% (travaux domestiques, services à la personne, nourriture...) et de 10% pour ceux taxés à 19,6%. Ainsi, de même qu’il y a une “cotisation sécu” sur le tabac et l’alcool, qu’ils soient fabriqués en France ou importés, on rétablira la balance par rapport aux produits importés, souvent fabriqués aujourd’hui dans des pays sans protection sociale. Cela fonctionne très bien dans les pays du nord de l’Europe. Il faut savoir ce que l’on veut : soit on adaptera notre système de financement de l’assurance maladie aux réalités d’une économie ouverte, soit on condamnera notre industrie et l’emploi en France. Il n’est pas moralement juste que l’on garde le système actuel, où l’on cotise de plus en plus, sur le travail, et où l’on dépense davantage qu’on a de recettes, ce qui a laissé la facture des soins de 2006 aux générations suivantes, jusqu’en 2026 ! On peut, et on doit, en parallèle, revenir à l’équilibre budgétaire puis à un excédent des comptes publics qui permettra de réduire puis de solder la dette. La situation des finances publiques n’est pas tellement différente de celle trouvée par un grand nombre de maires en arrivant aux affaires. J’en ai rencontré de très nombreux qui, en arrivant, ont trouvé des finances en faillite et ont travaillé dur pour redresser les comptes. Une ville comme Saint-Etienne (42) y est bien arrivée. La France doit redresser ses comptes publics en priorité.
Comment s’y prendre pour réduire l’immense trou budgétaire, qui sera encore de 80 milliards d’euros entre 2006 et 2007 ? Cela fait trente-quatre ans que l’Etat affiche des déficits. Est-il présomptueux de prétendre que l’équilibre est au bout du chemin ? Je pense que non. Si l’Espagne a réussi à passer de gigantesques déficits à des budgets publics excédentaires, c’est également possible en France. On va déjà commencer par supprimer les subventions “trente-cinq heures” qui sont payées par les particuliers et les petites entreprises, au bénéfice des grandes entreprises. Depuis 2002, les gains de productivité réalisés, au rythme de 5 à 7% par an, ont permis de rattraper le surcoût des “trente-cinq heures”. Les grosses entreprises ont une flexibilité jamais vue et ont désormais une meilleure rentabilité de leur outil de travail... La suppression de ce financement va immédiatement alléger de 19 milliards d’euros le budget de l’Etat, ce qui représentera la moitié du chemin d’effectué. Savez-vous qu’il y a aujourd’hui plus de 2 500 aides différentes à la création d’entreprise ? C’est fou. Il convient de supprimer ces aides, car cela allègera la paperasse des petites entreprises. Elles s’y retrouveront et il y aura moins de faillites. Nous avons été gouverné par des démagogues, il est grand temps que cela cesse car la dette est trop forte. Si la providence (et d’abord les parrainages des maires) permettaient que je sois élu en 2007, j’ai des idées applicables immédiatement. Il y aura un moratoire complet des embauches dans la fonction publique (sauf hôpitaux et justice) pendant deux ans. Cela ne permettra pas de réduire la dépense en valeur absolue car, je vous le rappelle, les retraités resteront à la charge du budget de l’Etat. Ceci dit, la masse salariale économisée sera immédiatement redonnée en augmentations de salaires pour les fonctionnaires qui resteront en place. Il ne me semble pas juste qu’il y ait aujourd’hui un écrasement de la grille des rémunérations dans la fonction publique d’Etat comme dans celle des communes et collectivités régionales. Il faut motiver les meilleurs. Cela redonnera le goût du travail, au service des citoyens. Ma mère était fonctionnaire (prof de mathématiques) tout comme ma grand mère (aux impôts). Remettre la France au travail, toute la France.
Pour rétablir l’équilibre des comptes publics, et dégager les excédents nécessaires au comblement du trou (plus de 2 000 milliards d’euros de dette, chiffres de la très officielle commission Pébereau), on ne peut plus garder 4,4 millions de personnes en âge de travailler et écartées du marché du travail, en métropole ou dans les DOM-TOM. Je n’ai rien contre la fonction publique, dont les travaux et l’impartialité sont indispensables à la vie des autres acteurs de la nation, mais il va falloir qu’elle prenne le tournant de la productivité, comme le reste de l’économie. Est-il excessif de faire un lien entre la situation actuelle de fort chômage en France et l’immigration? Oui et non. Il y a un flux d’immigration (clandestine ou non) très fort, de l’ordre de 200 000 personnes par an en France, DOM-TOM compris. Cette immigration vient pour une grande partie des dysfonctionnements de notre système éducatif. Le fils de maçon ne veut pas être maçon. A force de proclamer qu’il n’y a d’avenir qu’avec le bac et “des longues études”, on gâche beaucoup d’énergies et des filières entières manquent de main d’oeuvre, ce qui crée un “appel d’air”, alors que des jeunes Français formés sont obligés de s’exiler pour trouver du boulot, à Dublin, à Londres ou ailleurs. Les flux touristiques énormes, l’ouverture des frontières, un certain laxisme et des “droits sociaux” accordés trop facilement à des gens qui n’ont jamais contribué à la formation de richesse font le reste. Par ailleurs, l’atmosphère de repentance perpétuelle et la disparition de l’ossature historique qu’avait créée l’Eglise catholique en France font que l’intégration ne se fait plus. Ceci dit, il ne faut pas généraliser : les immigrés d’origine asiatique s’intégrent sans difficulté et ce ne sont pas les seuls dans ce cas. L’intégration plus forte de la communauté immigrée peut contribuer à résorber le chômage, par une saine émulation. Je pense qu’il convient de combattre deux choses avec vigueur. C’est tout d’abord le trafic d’êtres humains, comme les systèmes mafieux qui escroquent les Assedic et les systèmes sociaux. Il faut aussi mettre fin à l’idéologie du non-travail, trop répandue, qui commence par l’école, où l’on ne donne plus de devoirs à faire le soir aux enfants. Travailler de ses mains ne doit pas être vécu comme dévalorisant. | |
| | | SangJun
Nombre de messages : 357 Age : 42 Localisation : 62 - Boulogne sur mer ; 59 - Valenciennes Date d'inscription : 16/05/2007
| Sujet: Re: Rassemblement des contribuables français Mer 30 Mai 2007 - 14:33 | |
| Dire non à la tentation communautariste. Nous fêterons le centenaire de la naissance de Joséphine Baker et Jérôme Savary a même fait une comédie musicale à son hommage. Cette femme admirable a été un exemple parfait du patriotisme des nouveaux arrivants, dans un pays qui croyait alors en lui même (il avait gagné la guerre de 1914-1918) et enseignait aux enfants des écoles ses valeurs de base. Ses douze enfants adoptés aux quatre coins du monde démontrent qu’être français ne dépend pas de la couleur de la peau. Ils se sont tous intégrés, par le travail à l’école, puis par leur métier. Il y a des millions d’exemples de ce genre... mais on ne montrera que les échecs à la télévision. Bien entendu, il est scandaleux que nous tolérions en France plus de 50 000 cas de multi-gamie, en totale contradiction avec nos lois. Je trouve que Nicolas Sarközy a commis une très lourde erreur en cédant à l’idéologie “bien pensante” qui domine la presse gaucho-soixantehuitarde, ce qui l’a conduit à supprimer la “double peine” et à promettre, s’il est élu président, d’accorder le droit de voter aux étrangers. Il est ridicule de faire voter une loi nouvelle sur l’immigration tous les dix-huit mois, si les lois précédentes ne sont pas appliquées, les décrets d’applications non promulgués. Ce que l’on a appelé “double-peine” est en réalité une peine complémentaire. Laissons parler le bon sens : un étranger qui commet un délit sur le territoire du pays qui l’a reçu est un ingrat. La France est en droit de l’expulser vers son pays d’origine à la fin de sa peine. C’est même un devoir pour la sécurité des citoyens de toutes origines. Il y a dans les prisons françaises 50% de prisonniers étrangers environ. Il faut savoir que plus de 1200 délinquants sont devenus libres de continuer leurs activités délictueuses en France du fait de la suppression de la double-peine. Pour paraphraser feu-Georges Marchais, je trouve que “c’est un scandale”. Il conviendra d’y remettre un “ordre juste”. Ce sera bien pour l’intégration. S’inspirer de ce qui se fait aux Etats-Unis d’Amérique et diviser la France en communautés selon les origines géographiques, ethniques, le sexe ou la couleur de peau me semblent contraires aux valeurs de notre vieux pays. La méritocratie doit être le seul critère valable. On doit rendre aux gens la fierté d’être Français et le bonheur de le devenir. L’aiguillon qui force à tenir les promesses des discours. Quand on entend le long discours prononcé par Nicolas Sarközy le 14 janvier lors de sa désignation es-qualité de candidat de l’UMP, on retrouve nombre de choses dites ici, dans ces colonnes, au fil des ans, notamment en 2001 et en 2002. On doit se pincer pour y croire. Les promesses de 2002 se sont évaporées, tout simplement parce que l’UMP, en cinq ans de pouvoir absolu (présidence, premier-ministre, majorité écrasante dans les deux chambres...) n’a pas réalisé le centième de ce qui est promis aujourd’hui. Tant que la société civile ne sera pas présente au premier tour des élections, et indispensable pour gagner le second, il en sera ainsi. Prenons l’exemple de la sécurité, domaine où Nicolas Sarközy de Nagy Bocsa a dirigé l’action gouvernementale presque continuellement depuis 2002. Il n’y a pas eu de progrès. Il n’y a pas de “remède miracle”, mais il faut arrêter de se payer de mots. La sécurité, cela commence par l’école. En 2005, il y a eu pas loin de 100 affaires avec armes dans le milieu scolaire, le double de l’année précédente. Si on éradique la course aux marques de prix dans nos établissements scolaires, on fera un grand pas pour éliminer le racket. J’ai rencontré il y a quelques mois le patron de la “brigade criminelle” du 36, quai des Orfèvres. Ce qu’il m’a dit sur l’état du crime ne fut pas une surprise pour moi. En revanche, j’ai été stupéfait d’entendre que nombre de policiers agressés ou insultés à leur domicile personnel étaient dissuadés de saisir la justice par leur hiérarchie. La communautarisation est l’ennemi de la sécurité. Savez-vous également que le budget de la justice en France est à peine au tiers de ce qui est constaté chez nos voisins ? Si les solutions alternatives à la prison ne sont pas plus répandues, c’est faute de moyens : l’Etat gaspille son argent ailleurs, que ce soit dans le Musée des Arts Premiers (44 millions de coût annuel) ou en ayant fait trente-deux années de déficits, qui font que près de 50 milliards d’euros d’intérêts sont à payer chaque année sur la dette du pays. L’Etat doit se concentrer sur ses missions de base. En remettant l’Education nationale sur ses deux jambes, en restaurant les finances publiques et en remettant toute la France au travail, on fera de très gros progrès en matière de sécurité des Français. Nous sommes réellement “toutes les forces de la France”. J’ai entamé ce 18 janvier un grand “Tour de France” qui va m’amener dans 73 villes différentes, aux quatre coins de la métropole (je ne puis visiter les DOM et les TOM, faute de temps -car je travaille en même temps que je fais campagne- et de moyens). Depuis la création du Rassemblement des contribuables français en 1999, plus d’un demi million d’électrices et d’électeurs ont déjà déposé un bulletin “Miguet” dans l’urne. Ce n’est pas rien. Chaque semaine, plusieurs dizaines de milliers de personnes me font l’amitié de me lire et m’écrivent souvent pour dire qu’ils partagent mes idées et mes réflexions sur l’avenir de la France. Depuis septembre 2001, j’ai dîné ou déjeuné et débattu avec plus de 15 000 personnes, dans déjà deux cents villes de France. Là où certains guignols payent pour avoir du public, ces gens ont payé leur repas pour venir m’écouter et discuter ensemble. Ils forment “toutes les forces de la France”, actifs, étudiants ou retraités. Ironie, le plagieur François Bayrou (qui a oublié qu’il fut un calamiteux ministre de l’éducation nationale durant plus de quatre longues années) a repris notre slogan de 2002 comme thème de sa campagne, alors que Nicolas Sarközy reprend le thème de nos affiches... A chaque moment décisif pour la vie de notre pays, l’histoire a prouvé que le peuple de France avait de bons réflexes. Le “noyau dur” est déjà vaste... La boule de neige peut s’amorcer. Mon action politique est financée par les dons (un peu plus de 295 000 euros au bilan définitif de la souscription 2006, objectif fixé à 600 000 euros pour les campagnes de 2007). Il est évident que l’impression de tracts, d’affiches (collées par des militants), l’envoi de programmes, l’édition d’une brochure de présentation pour les maires, la mise en place de sites internet... tout cela a un coût. Faute de moyens, la location d’un siège de campagne pour que les bénévoles puissent avoir un espace où travailler n’a pas été possible ! Il va falloir que nos amis répondent massivement à l’appel qui leur est fait. Ne vous faites pas de souci, pas un euro ne sera gaspillé. Lors de mes visites tout au long de ce “Tour de France”, j’ose espérer que la mobilisation sera massive. C’est une occasion formidable pour moi de vous rencontrer et pour vous de rencontrer ceux qui partagent nos idées, dans votre région. | |
| | | SangJun
Nombre de messages : 357 Age : 42 Localisation : 62 - Boulogne sur mer ; 59 - Valenciennes Date d'inscription : 16/05/2007
| Sujet: Re: Rassemblement des contribuables français Mer 30 Mai 2007 - 14:33 | |
| Le problème réel créé par l’abstention des maires. En 2002, plus d’une centaine de maires qui avait promis d’apporter leur parrainage ont fait défaut, c’est vrai. Il n’en reste pas moins que plusieurs centaines de maires ont parrainé ma candidature, soit 3,6% des parrainages de maires reçus au Conseil Constitutionnel, à la grande surprise de beaucoup d’observateurs. J’en ai rencontré beaucoup au cours de mes voyages et débats. Ils m’ont assuré de ne pas manquer à l’appel en 2007. En 2002, 28 000 maires et maires délégués de France se sont abstenu de parrainer un quelconque candidat, c’est très grave : imaginez-vous que seulement un cinquième des électeurs se déplacent aux urnes ? Je ne sais pas si les maires qui choisissent de ne “parrainer personne” auraient apprécié, au vu des efforts qu’ils font et de leur dévouement à leurs concitoyens, de constater 78% d’abstention aux municipales qui les ont porté à la mairie ! Il y a pléthore de candidats issus de l’ENA et on a constaté que plus de 3.500 maires et élus de France avaient parrainé les candidats des extrémités du spectre politique en 2002, des trostkistes au FN. J’espère bien convaincre largement plus de 500 (et j’espère plusieurs milliers) de nos élus pour qu’ils permettent qu’une parole de vérité soit enfin dite. Ceux qui me connaissent doivent aller parler de moi à leurs élus et ceux des communes environnantes. C’est un travail immense, mais c’est aussi un travail de fourmi qui doit être effectué par toutes celles et ceux qui me lisent, apprécient les valeurs et les idées que je défend et souhaitent qu’elles soient présentes dans le débat. Il est évident, sauf miracle, que je ne serai pas président de la République en mai 2007. Un demi-million de personnes ont déjà déposé un bulletin “Miguet” dans les urnes et je pense que nous pouvons raisonnablement miser sur la mobilisation d’un million d’électeurs en plus, qui, sinon, seraient tentés de s’abstenir, de voter blanc ou nul ou bien de protester en gaspillant leur voix dans un vote protestataire sans débouché réel sur la vie du pays. Pourvoir être candidat à la présidentielle, c’est avoir la certitude d’entrer dans la nouvelle “majorité plurielle” du deuxième tour et de peser lourdement pour faire prospérer notre pays. Le jeu en vaut l’énergie que vous allez dépenser pour aller convaincre, un par un, les maires de ne pas s’abstenir de parrainer. L’environnement est trop sérieux pour être confié aux “Verts”. Il est déplorable que l’écologie ait été confisquée par un parti politique, lequel a été associé au pouvoir et n’a rien fait. Pourtant, on oublie une chose fondamentale : nous ne sommes pas propriétaire de la terre qui nous nourrit, nous l’empruntons aux générations futures, à nos enfants et à nos petits enfants. Il faut modifier en profondeur les pratiques dans le domaine de l’agriculture. Je ne suis pas un intégriste du “bio”, mais il faut encourager exclusivement les agriculteurs à produire de la qualité, de la nourriture qui sera vendue à un prix rémunérant justement leur travail. Notre agriculture actuelle consomme une quantité d’énergie phénoménale, pollue les sols, le plus souvent (en y apportant trop d’ajouts, souvent)... et gaspille les ressources en eau. Les paysages ont été transformés par le remembrement et un drainage quasi systématique, ce qui a pour conséquence de “laver les terres” et de ne pas permettre une imprégnation lente des terres par l’eau. Il y a comme conséquence des inondations plus fortes que par le passé et une absence de ressource hydrique locale, qui accentue les phénomènes de canicule et de sécheresse. Il faut convoquer, dès le lendemain de l’élection présidentielle, des “états généraux de l’agriculture” pour préparer et organiser cette révolution écologique. Une agriculture restructurée emploiera des centaines de milliers de personnes en plus qu’aujourd’hui, ce qui sera bon pour le pays. La France est parcourue de long en large par des camions étrangers, souvent anciens, qui transitent par notre territoire, usent nos routent, ne font pas même un plein de carburant... et ne contribuent pas pour un centime à la richesse d’un pays qu’ils polluent et dont ils défoncent les routes nationales, afin d’économiser sur les frais de péages autoroutiers. Il faut transformer le système et instaurer, à l’allemande, une sorte de “péage au kilomètre”... tout en mettant en place un véritable réseau de ferroutage qui soit incitatif à poser les camions sur des trains, comme des “autoroutes maritimes” qui puissent désengorger les liaisons vers l’Espagne et l’Italie... Nous sommes le point de transit du commerce européen. L’Allemagne s’est organisée depuis une quinzaine d’années et cela commence à avoir des effets. Si la France bouge, d’autres pays vont l’imiter. L’heure n’est plus aux illusions, mais à la révélation des faits. Pour l’émission “C dans l’air”, France 5 m’a envoyé lundi à Verneuil-sur-Avre une équipe de tournage aux fins de m’interroger sur le “programme fiscal” du duo “Ségo-Sarkö”, candidats idéaux de la médiocratie. Juste 40 secondes de mes propos ont été diffusés (vive l’équité !). J’ai résumé ainsi ce que j’ai lu desdits programmes : “avec le projet du PS, c’est la faillite dès 2008, avec celui de l’UMP, c’est la faillite pour 2012”. De peur de ne pas séduire ou parce qu’ils s’illusionnent eux mêmes, aucun des deux favoris des sondages actuels ne me semble conscient de la réalité et de la gravité de la situation. Les partis écrivent des serpillière pré-électorales destinées à être oubliées dès qu’ils sont “aux affaires”. Cela ne m’a pas empêché de lire les propositions de l’UMP, du PS ou de l’UDF, qui fut naguère un grand parti politique... associé de très près à la gestion du pays. Les co-responsables de l’héritage maudit légué à nos enfants ont du culot. La démagogie reste de rigueur, et le catalogue des promesses est vaste. La France est au bord de l’explosion sociale et de la faillite économique, et je vois les partis responsables de cette faillite prendre les électeurs pour des imbéciles en promettant que demain, on travaillera encore moins et qu’on gagnera plus. C’est suicidaire... C’est un peu comme si on donnait le volant à quelqu’un qui a trois grammes d’alcool dans chaque litre de sang et une bouteille ouverte, “pour la route”... Ce n’est pas parce que les Français ont la mémoire courte qu’il faut prendre ce peuple pour un ramassis d’imbéciles ! L’heure n’est plus aux illusions, mais à la vérité. Churchill avait promis aux Anglais “du sang, de la sueur et des larmes”... pour les amener à la victoire contre le nazisme. Je dis très clairement la vérité : il faudra travailler plus, consommer mieux, préserver l’énergie et l’environnement et s’organiser différemment. Sans cela, non seulement notre société de solidarité explosera, avec son cortège de misère, des personnes âgées sans ressources financières... mais, de surcroît, nous aurons une guerre civile affreuse. Je crois que, en 1988, lorsque Raymond Barre a fait une campagne sur ce thème, les Français n’étaient pas prêts à entendre ce langage de vérité. Aujourd’hui, la situation est différente et la prise de conscience est plus forte, de rapports officiels en livres, la France s’est informée. | |
| | | SangJun
Nombre de messages : 357 Age : 42 Localisation : 62 - Boulogne sur mer ; 59 - Valenciennes Date d'inscription : 16/05/2007
| Sujet: Re: Rassemblement des contribuables français Mer 30 Mai 2007 - 14:33 | |
| Proposons un autre avenir à notre jeunesse qu’un paquet de dettes. En 1945, la jeunesse de France a eu à relever l’immense défi de la reconstruction, physique et morale, d’un pays mis à terre en cinq semaines et saigné par la guerre. Notre jeunesse n’est pas moins capable que celle qui s’est mise au travail dans la fin des années quarante et les années cinquante, et qui est aujourd’hui à la retraite. Il faut proposer un autre avenir à notre jeunesse que de payer les dettes de trente-trois années de gestion pitoyable. Construire une France solidaire entre les générations, qui s’appuie sur les mérites et qui deviendra autonome à 100% dans son énergie, je pense que c’est non seulement mobilisateur, mais porteur d’enthousiasme. Je propose plusieurs défis à nos jeunes. Ils vont avoir à transformer la société de gaspillage en une société de mesure, ce qui permettra de mieux respecter notre terre et de la laisser intacte aux générations d’après. Soyons ambitieux : réduire de moitié en cinq ans les déchets émis par chaque foyer (plus d’une demi-tonne par an et par individu actuellement) n’est pas hors de portée. Le recyclage des matières premières, l’utilisation parcimonieuse de ce que l’on tire de la terre sont des priorités urgentes. C’est plus enthousiasmant, à mon avis, que cette société de consommation qui fait que le lin produit en Normandie fasse 24 000 km de voyage pour aller en Chine et nous revenir sous forme de vêtements. Autre défi : nous autonomiser dans la production énergétique. En abaissant de 19,6% à 5,5% le taux de TVA pour la construction de logements à haute qualité environnementale, en dix ans, nous réduiront de 80% les dépenses de chauffage, d’éclairage et de climatisation pour plus d’un cinquième du parc des habitations. L’énergie éolienne, les piles à combustibles, la géothermie, l’énergie solaire, le nucléaire maîtrisé peuvent nous permettre de diviser par plus que deux en dix ans notre consommation de pétrole, de gaz et celle d’énergie fossile. Cela vaut la peine qu’on s’y mette tout de suite. On a trop souvent oublié de dire à notre jeunesse qu’ils doivent être fiers du travail de leurs anciens, et que les infrastructures (chemins de fer, téléphone, réseaux électriques, routes...) qu’ils utilisent chaque jour ont été construites par des générations de Français. Renouer des liens de solidarité entre les génération est un autre défi urgent. Avec qui devons-nous, avec qui souhaitons-nous gouverner.
Faisons un peu de politique fiction : vous avez fait l’effort de conviction nécessaire. Vous êtes allés, vous qui me connaissez et me lisez, parler aux maires de votre entourage et, avec votre coeur, vous les avez convaincu de ne pas s’abstenir. J’ai le nombre de parrainages nécessaires et je suis au premier tour de l’élection présidentielle, quelle serait ma stratégie d’alliance pour le deuxième tour ? Je suis réaliste, et je n’envisage pas d’être en mesure d’arriver parmi les deux premiers. Je fais le pari de l’intelligence et du sursaut du peuple de France et je pense que le demi-million de Français qui ont déjà glissé un bulletin “Miguet” dans les urnes sera au moins triplé, sinon quadruplé, ce sera une force importante, au poids décisif. Je n’ai pas l’intention de pratiquer la politique du pire. Si je ne suis pas au deuxième tour, j’essayerait de m’inscrire dans une stratégie d’alliance pour le deuxième tour, afin de permettre l’intégration de mes idées par celui qui sera en lice qui aura le moins mauvais des programmes et qui intégrera une partie de nos propositions de bon sens. Ma candidature s’inscrit très clairement dans une démarche de “nouvelle majorité plurielle”. Il ne faut pas oublier qu’il y aura, dans la foulée de l’élection présidentielle, des élections législatives et qu’il serait sain que des députés issus de la société civile fassent en grand nombre leur entrée à l’assemblée. Je demanderai donc que cette alliance en vue d’éviter le pire (c’est à dire l’application du projet socialiste) nous permettre de constituer un groupe parlementaire. Nous serons alors un aiguillon pour cette nouvelle majorité, afin qu’elle mette en oeuvre le redressement des finances du pays, en toute urgence et libère les forces de l’initiative et du travail. Tout dépendra du nombre des parrainages que vous serez allé chercher, comme du score apporté par les suffrages populaires à ma candidature. Nos listes lors des régionales de mars 2004 ont reçu entre 3% et 5,2%, selon les départements. Nous pouvons “faire la différence” dans l’élection, mais jamais nous ne ferons de chantage ni ne joueront contre les intérêts supérieurs de notre nation. Il me semble naturel que nous soyons -dans le futur- des alliés de l’UMP, sans illusion, mais sans aucun état d’âme non plus, car c’est l’intérêt de la France qui primera toujours. Une politique étrangère qui s’appuie sur l’histoire de France.
Au contraire de la “dame aux caméras”, qui crée un incident à chaque fois ou presque qu’elle ouvre la bouche (en Chine, au Sénégal, en Israël, au Liban, à propos du Québec...), je défend, avec mes amis, une politique étrangère forte, dans la continuité du rôle historique de notre veux pays. Le Président de la République qui sera élu en mai sera-t-il “pieds et poings liés” par les traités internationaux signés par ses prédécesseurs ? On ne peut pas prétendre cela, sauf à être de mauvaise foi. Les “traités internationaux” qui sont soi-disant à l’origine de nos incapacités n’empêchent pas nos voisins, qui ont signé les mêmes traités, de prospérer. L’exemple de l’Espagne voisine est là pour le prouver. C’est la qualité des dirigeants nationaux qui fait la prospérité d’un pays. Je comprend que nos voisins européens répugnent à payer la lourde facture de nos propres insuffisances. Ceci dit, avec nos partenaires, il conviendra de leur faire comprendre, comme Margaret Thatcher naguère pour le Royaume-Uni, que la France n’est plus le “partenaire qui dit oui à tout”. De même, il faudra qu’ils comprennent que, par un effort exclusivement payé par le contribuable français, la sécurité de tous en Europe est assurée par notre dissuasion atomique, totalement indépendante du commandement américain. Cela a un coût, cela devra avoir un prix. Faudra-t-il sortir de l’Euro pour revenir au franc dévalué, plusieurs fois par décennie, outil de facilité pour faire de l’inflation? Ce serait une catastrophe. Les Français ont des dettes en euro, et les attaques inévitables de la spéculation internationale contre le franc recréé auraient pour conséquence dévaluation, vie chère, perte de pouvoir d’achat, hausse des taux d’intérêts, effondrement de la valeur des biens immobiliers... Cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas faire quelque chose de fort et de symbolique, notamment pour valoriser le stock d’or de la Banque de France. On doit frapper des pièces de 20 “francs or” de 5,801 grammes d’or fin, qui vaudront 200 euros (circulation libre à l’intérieur de nos frontières) et des pièces de 1/2, 1, 2 et 5 francs “or” en argent, qui vaudront 5, 10, 20 et 50 euros... Une telle opération peut apporter plus de 100 milliards d’euros de plus-value aux finances publiques qui en ont bien besoin, vu la dette actuelle. | |
| | | SangJun
Nombre de messages : 357 Age : 42 Localisation : 62 - Boulogne sur mer ; 59 - Valenciennes Date d'inscription : 16/05/2007
| Sujet: Re: Rassemblement des contribuables français Mer 30 Mai 2007 - 14:34 | |
| Nos partenaires doivent comprendre l’urgence française. Peut-on penser que nos partenaires vont accepter la monétarisation de l’or de la Banque de France et d’assumer une partie de la facture de notre dissuasion nucléaire ? Il le faudra bien ! Le Monténégro est une nation indépendante de moins de 700 000 habitants... Il faudrait bien voir que la France ne puisse pas avoir les moyens de se redresser économiquement, tout en conservant des liens forts avec ses voisins, et pas uniquement dans une zone de libre-échange. La France reste encore une grande nation, qui s’appuie sur de vastes zones d’influence à reconquérir. Bien entendu, la priorité sera donnée à éteindre l’incendie intérieur qui peut nous briser. Il faut donc, comme durant l’été de 1958, prendre d’urgence les mesures indispensables au redressement économique du pays. En ce qui concerne la politique internationale, notre pays ne doit pas oublier que c’est un pays latin, de culture judéo-grecquo-chrétienne qui a semé de par le monde et dispose de nations-sœurs, dont la population partage, pour une grande partie d’entre elle, notre langue. Arrêtons de nous focaliser sur les Etats-Unis et regardons davantage vers le Canada, y compris pour la partie anglophone ! Plutôt que la Turquie, n’oublions pas les presque 80 millions d’habitants du Maghreb, juste en face de nous ! L’Afrique noire francophone regroupe une masse de plus de 160 millions d’habitants... et possède les matières premières, les plantes médicinales... dont nous avons besoin. C’est plus près et son développement nous sera bien plus utile que celui de la Chine, vieille nation respectable mais qui n’a pas du tout besoin de nous, sauf pour piller nos techniques. L’entente avec nos voisins européens est essentielle, car elle nous apporte la paix. Ceci dit, comme pour le Royaume-Uni, nous avons des “liens spéciaux” avec des pays et nous ne devons pas les oublier, même s’il est essentiel que nous respections leur libre-arbitre à eux. Israël, la Palestine comme le Liban ne font pas partie de l’Union européenne, mais il est évident que la France doit aider la région à se pacifier, et à se respecter les uns et les autres. La pauvreté de notre personnel politique et l’insconstance de notre orientation ont fait que notre influence sur la zone, qui fut grande, n’est plus à la hauteur de notre histoire. Un saltimbanque pas si saltimbanque : Michel Sardou. Je ne sais pas si Michel Sardou fait partie de la vaste communauté de ceux qui me lisent. Sur les murs de toute la France, nos amis et militants ont collé des affiches et des auto-collants qui disent : “Liberté, de travailler”, “Egalité, des chances” et “Fraternité, entre les générations”. Je vous livre ci-après le texte intégral de la chanson phare de son dernier album : “Allons danser”. J’ignore si l’artiste sera largement diffusé sur les radios, car il parle comme j’écris. Lisez à votre tour ce que chante Sardou : “Parlons d'abord d'égalité, égalité des chances, égalité des droits, pas celle qui plombe à la naissance, parce que celle la c'est chacun pour soi. Parlons aussi fraternité, d'où que tu viennes bienvenue chez moi. En sachant qu'il faut respecter, ceux qui sont venus longtemps avant toi. (refrain : et puis allons danser pour oublier tout ca, allons danser. Personne n'y croit. Allons danser même sur n'importe quoi mais allons danser. Et ça ira.). Dire aux hommes qu'ils se sont échoués, qu'on peut refaire sa vie plusieurs fois, sans un mot tout recommencer, se prendre en charge et pas charger l'état. Dire aux enfants qu'on va changer l'éducation qu'ils ont, pas celle qu'ils n'ont pas. Ajouter qu'il faut travailler, riche et célèbre c'est comme un chèque en bois. (refrain... ). Parlons enfin des droits acquis alors que tout tout passe ici bas. Il faudra bien qu'on en oublie sous peine de n'plus jamais avoir de droits. Admettons enfin vous et moi que nous sommes tous des hypocrites la vérité ne nous plaît pas alors on a le pays qu'on mérite. (refrain). Oui, le saltimbanque a brigrement raison : la France est hypocrite, et la vérité ne lui plaît pas. De ville en ville, je chemine pour aller dire la vérité : notre pays doit se ressaisir tout de suite, à peine de voir son système social s’effondrer brutalement. Les déficits, c’est une drogue immorale : on présente la facture aux générations d’après. La dégradation de notre environnement, ce n’est pas mieux : après nous, le déluge, alors qu’on emprunte notre bonne vieille terre aux générations futures. Chanteur populaire, au bon sens du terme, Michel Sardou est aussi l’héritier d’une dynastie de saltimbanques profondément enracinée dans notre culture. S’il n'écris pas les textes de ses chansons, souvent, elles ont pourtant une résonance forte par la voix qui est la sienne. Bienvenue chez les lucides ! Il y a des “repentis” et des lucides même chez les énarques. Michel Pébereau, je l’ai connu directeur de cabinet de René Monory (j’avais 17 ans, en 1978), puis remplaçant Daniel Deguen comme professeur d’économie à Sciences Po Paris, puis es-qualité de patron du CCF, passé à la BNP qu’il privatisa et a développé, comme on le sait. Au début de l’année 2006, il a été le tout premier à relayer officiellement mes mises en garde sur la dérive des comptes publics et l’ampleur de la dette de l’Etat, comme celle des engagements “hors bilan”. S’il reste président du conseil de surveillance de BNP Paribas et un homme influent dans le milieu des affaires, il préside l’Institut de l’entreprise et met le point sur les problèmes essentiels, que je suis seul parmi les candidats à vouloir placer au centre du débat public. Pour que je puisse être en mesure de le faire, la balle est dans votre camp... car c’est à vous qu’il appartient d’aller convaincre les maires de la France rurale de ne pas s’abstenir de parrainer, et de présenter ma candidature ! Pébereau est clair : “Pour avoir la légitimité démocratique nécessaire, il faut, à notre avis, que les responsables politiques aient bien informé l'opinion de ces problèmes à traiter et fixé les grandes lignes des solutions qu'ils envisagent dans les débats précédant l'élection”. Il a raison de constater dans son langage châtié (on ne se refait pas) que les performances de la France en matière de croissance et d'emploi ne sont pas à la hauteur de nos attentes. Notre taux de croissance, qui avait été l'un des plus élevés des pays industrialisés jusqu'au début des années 80, a été depuis lors en retrait par rapport à celui des économies les plus dynamiques, et l'écart s'est accentué au cours des dernières années. Et puis, le marché du travail se caractérise en France, bien plus qu'ailleurs, par l'exclusion d'une part importante de la population : nous souffrons depuis 25 ans d'un chômage structurel considérable. Notre niveau de vie, s'il augmente chaque année, a cessé de converger vers celui des économies les plus riches : de la fin de la guerre jusqu'au début des années 80, notre PIB par habitant n'a cessé de se rapprocher de celui des Etats-Unis et il était en 1980 supérieur de 15 % à celui des pays de l'actuelle zone euro. Depuis, l'écart de notre PIB par tête avec celui des Américains s'est creusé, et il a retrouvé son niveau de 1970, alors que le niveau de vie des pays de la zone euro a rejoint le nôtre. C’est un constat. Baisser les bras ? Non : la France peut traiter ses vieux problèmes.
Comme Michel Pébereau, j’ai la conviction solidement étayée que le pessimisme est une erreur. La France peut revenir au niveau des meilleurs, parmi les pays industrialisés. A condition de bien comprendre ses grands problèmes, afin de pouvoir bien les traiter.L’Institut de l’entreprise a recensé quatre objectifs, qu’il proposons d'atteindre par 15 mesures, convergentes avec ce que je dis et j’écris depuis près de dix ans déjà. Il faut d'abord remettre en ordre nos finances publiques pour pouvoir les mettre au service de la croissance économique (orientée sur l’environnement et la maîtrise des consommations énergétiques) et de la cohésion sociale (sans laquelle rien ne peut fonctionner). Il faut aussi assurer, par l'équilibre durable de leurs comptes, la pérennité de nos régimes de protection sociale, retraites et assurance maladie. Il faut créer l'environnement nécessaire à la compétitivité de notre territoire national et à l'emploi des Français pour en finir avec le chômage structurel qui laisse de coté tant de gens. Enfin, il faut rénover notre appareil d'éducation et de recherche pour assurer l'égalité des chances de tous les jeunes Français, et aussi pour promouvoir l'économie de la connaissance qui est notre avenir. On le voit bien : nos idées font école ! Notre pays est aujourd'hui confronté à deux grands changements qui nécessitent des adaptations rapides si nous voulons améliorer nos perspectives de croissance et de niveau de vie. D'abord le vieillissement de notre population, qui, du fait de la réduction de notre population active, aura un effet de ciseaux vicieux. Il pèse sur notre croissance potentielle déjà insuffisante, et il alourdit les charges de nos régimes de retraite et d'assurance maladie. C’est ensuite, la mondialisation, source de problèmes, mais aussi d'opportunités de croissance supplémentaire. Les entreprises françaises se sont largement adaptées pour saisir ces opportunités. Mais la France a pris du retard sur ses concurrents européens et américains dans la mise en oeuvre des réformes de la sphère publique nécessaires pour attirer emplois et investisseurs. C’est vraiment spectaculaire. Comparer ce que nous n’avons pas fait et ce qui a été mis en oeuvre par nos voisins immédiats, Italie, Allemagne, Royaume-Uni et Espagne est édifiant. Les chiffres sont clairs : notre Etat dessert les intérêts de la nation française. | |
| | | SangJun
Nombre de messages : 357 Age : 42 Localisation : 62 - Boulogne sur mer ; 59 - Valenciennes Date d'inscription : 16/05/2007
| Sujet: Re: Rassemblement des contribuables français Mer 30 Mai 2007 - 14:34 | |
| Un constat : la charge de la dette mobilise tout le produit de l’IR. Outre Michel Pébereau, un autre énarque “repentis” a tiré récemment la sonnette d’alarme, dans un ouvrage peu mis en avant : “Le jour où la France a fait faillite” (Grasset). Philippe Jaffré est connu comme ancien patron d’Elf. C’est surtout comme directeur financier d’Alstom aux pires moments de la quasi-faillite qu’il a tiré son expérience des situations très difficiles, sources d’inspiration pour le livre co-rédigé avec Philippe Riès, qui se lit comme un roman et que les maires de France auraient du recevoir et étudier avant de songer à s’abstenir de parrainer ma candidature. Ce livre est utile car il permet d'alerter l'opinion sur les dangers de la poursuite de l'endettement public, encore prévu tant par l’UMP que par le PS dans leurs “programmes” (sic). Le scénario d'une faillite assez proche des administrations publiques n’est pas à exclure, malheureusement. On n’y croit pas, un peu à la manière du général Gamelin assurant que l’armée française était la “meilleure du monde” en 1939. La population se croit à l’abri d’une “ligne Maginot” imaginaire alors que nous sommes ouverts aux quatre vents du monde depuis quinze ans. La poursuite de nos pratiques des dix dernières années nous conduirait à des taux d'endettement public insupportables, sans même compter les engagements de retraites : 100 % du PIB dès 2014, 200 % en 2030 etc. Si nous continuons à céder à la facilité de la dette, une hausse un peu durable des taux d'intérêt, par rapport à leur niveau actuel qui reste bas (malgré la remontée récente des taux à dix ans de 3,8 à 4,2% l’an), contraigne un jour l'Etat, pour reprendre le contrôle de ses finances publiques, à de brutales politiques de rigueur qui remettraient en cause toute une partie de notre modèle social et nos perspectives de croissance. C'est ce qu'il faut éviter. Songez que déjà, nous consacrons chaque année bien plus de 40 milliards d'euros au paiement des seuls intérêts de la dette publique, ce qui en fait la deuxième "mission" budgétaire de l'Etat, après l'Education nationale mais avant la Défense de notre pays. La charge de ces intérêts mobilise tout le produit de l'impôt sur le revenu.Notre dette publique dépasse 1.150 milliards d'euros, sans tenir compte des engagements de l'Etat au titre des retraites de ses fonctionnaires, ni de la dette des entreprises publiques. Bien que l’Etat ponctionne plus qu’ailleurs, l’hydre gonfle. Les “années Giscard” avaient permis de maintenir peu ou prou les grands équilibres, malgré les erreurs du plan de relance Chirac de 1974-1975 (qui a gonflé les importations), avec même une année d’équilibre budgétaire sous Raymond Barre (Monory était aux finances), malgré deux chos pétroliers de grande ampleur, tout en finançant le développement de notre réseau téléphonique, des autoroutes et du parc de centrales nucléaires qui nous donne l’électricité la moins chère d’Europe aujourd’hui. On a tendance à oublier que la France fut un “bon élève” et qu’il n’y avait qu’un million de chômeurs fin 1980, contre quatre fois plus aujourd’hui. La dette publique a été multipliée par cinq, en euros constants, depuis 25 ans. Elle est passée du cinquième aux deux tiers de notre production nationale. Cette explosion ne s'explique pas par des circonstances exceptionnelles, comme une croissance trop faible ou des taux d'intérêt trop élevés. Elle résulte du fait que chaque année depuis 25 ans, nos administrations publiques sont en déficit. Et pourtant, elles peuvent compter sur des recettes très élevées : la France est le pays du G7 qui a le plus haut niveau de prélèvements obligatoires. S'il leur faut s'endetter, c'est que le niveau de nos dépenses publiques est plus important encore : 53,5 % du PIB ! Ces dépenses et ces déficits publics ne sont pas le résultat d'un effort structuré pour la croissance et la préparation de l'avenir : les investissements publics ont diminué et l'effort en matière de recherche et d'enseignement supérieur a stagné. Une grande partie de la dette a servi à financer les dépenses courantes de l'Etat. Comble de l’ignominie pour les générations futures, 100 milliards d'euros de dettes ont même été contractés pour couvrir une partie de nos dépenses de santé, que nous reportons ainsi sur les générations à venir ! Pour tous les gouvernements depuis 1981, de Mauroy à Chirac, en passant par Fabius, Balladur, Jospin, Raffarin et Villepin, le recours à la dette a été une solution de facilité : il a permis de compenser une gestion insuffisamment rigoureuse des finances publiques. Les lourdeurs et les incohérences de notre appareil administratif, qui ne cesse de grossir, sont, constate aujourd’hui Michel Pébereau après que je l’ai affirmé, une première explication de cette situation. Nos pratiques politiques et le gouvernement par les sondages. Collectivement, toute la classe politique sortante est “coupable”. Elle n’a cessé de gouverner en regardant l’opinion publique de l’instant, qui n’a plus été dirigée que par des chefs myopes, l’oeil vissé sur le rétrviseur au lieu d’anticiper, avec l’horizon en ligne de mire. Ce sont nos pratiques politiques et collectives qui sont à l'origine de notre problème et notamment notre préférence pour la dépense publique, dénonce justement l’Institut de l’entreprise. Nous avons pris collectivement l'habitude de faire de la dépense publique la réponse systématique et parfois unique à tous nos problèmes. Les responsables politiques sont de plus en plus jugés par l'opinion sur deux critères : le montant des moyens supplémentaires dégagés et la rapidité avec laquelle ils sont annoncés. Cela conduit à un empilement de dépenses et à une perte d'efficacité, les nouvelles mesures visant souvent à toucher le plus grand nombre de personnes, alors que l'efficacité supposerait une concentration des moyens. En théorie, il appartient à nos responsables politiques de faire en sorte que le débat public, notamment celui qui précède les élections, pose vraiment les problèmes économiques et sociaux qui sont déterminants pour notre avenir. C’est ce que j’essaye de faire, mais il faudra pour cela que mes lecteurs aillent à la “pèche aux parrainages”. C'est la seule façon de donner au gouvernement la légitimité politique nécessaire pour traiter ces problèmes quand il le faut. Rappelez-vous 1988 : Raymond Barre, seul lucide, a prêché dans le désert. Le thème de la campagne était "ni nationalisation, ni privatisation", ce qui n'est pas un programme pour traiter des problèmes de croissance et d'emploi. En 1995, ce fut la fracture sociale : comme il n'a pas été question du problème du financement des régimes sociaux, le gouvernement n'a pas pu ensuite le traiter légitimement et Juppé s’est embourbé dès les grèves de décembre. Une partie de l'opinion s'est opposée à un projet dont la nécessité n'avait pas été évoquée avant l'élection. En 2002 aussi, le débat a évité les vrais problèmes en raison des circonstances : les réformes ont été ensuite difficiles et limitées. Il est urgent que les problèmes que j’évoque soient traités. Pour cela, il faut absolument qu'ils soient dans le débat électoral actuel. Voilà pourquoi je me présente, vous le savez... et libre à vous de faire en sorte que ce soit possible en allant convaincre un par un les maires “non inscrits” de parrainer la candidature d’un véritable homme libre. Forcer nos futurs dirigeants à prendre le problème à bras-le-corps.
La médiocratie étant ce qu’elle est, je ne me fait guère d’illusion : je ne serai pas élu Président en 2007... La belle affaire, d’ailleurs, car ce n’est pas là l’enjeu essentiel. Aujourd’hui, la partie éclairée de l’opinion hésite entre deux attitudes : baisser les bras (et s’abstenir, abstention plus vote blanc et non-inscrits totalisaient 16 millions de citoyens en 2002 contre 7,5 millions en 1988) ou partir. Partir, c’est le choix de nombreux jeunes, formés en France, comme de plus âgés, qui ont réussi et ne consentent plus à être spoliés du fruit de leur réussite, de l’argent gagné à force de travail, et d’être persécutés et montrés du doigt en prime. Si je mobilise les 3,2% à 5,2% (selon les départements) des suffrages qui se sont portés sur nos listes aux régionales de mars 2004, démonstration sera faite aux “finalistes” qu’il n’y a pas de majorité possible sans nous. Pour les Français, ce qui est important, ce sont les positions que vont prendre les candidats sur ces sujets vitaux. Encore faut-il que le seul candidat qui ait une expérience de la “vie réelle” puisse s’exprimer. Il faut que le débat arrive sur les problèmes qui affectent notre situation économique et sociale et que je puisse forcer les “finalistes” à présenter les grandes lignes des solutions qu'ils envisagent. Ce débat est essentiel. D'après un sondage que l'Institut de l'entreprise a fait réaliser début janvier, les Français sont très préoccupés par la situation de l'emploi, des régimes de retraite et d'assurance-maladie, de la dette et des comptes publics, et de l'attractivité de notre territoire. Et ils considèrent que, pour l'instant, le débat électoral n'a pas donné lieu à des propositions convaincantes sur ces différents sujets. Pour ce qui est de l'Etat, Pébereau propose de rétablir son équilibre budgétaire en cinq ans. Pour cela il recommande la stabilisation de ses dépenses en euros courants. Cela correspond à un effort total de réduction en euros constants de l'ordre de 1,5 % du PIB sur 5 ans, alors que la Suède et la Finlande ont réduit leurs dépenses de 10 % du PIB entre 1993 et 1998. Je pense qu’il est possible d’aller plus vite, notamment en supprimant les “subventions 35 heures” et les 6 000 aides publiques diverses qui coûtent très cher en paperasse. Libérer les énergies du pays sera d’une efficacité immédiate sur l’emploi et donc sur les ressources publiques. | |
| | | SangJun
Nombre de messages : 357 Age : 42 Localisation : 62 - Boulogne sur mer ; 59 - Valenciennes Date d'inscription : 16/05/2007
| Sujet: Re: Rassemblement des contribuables français Mer 30 Mai 2007 - 14:34 | |
| Forcer les démagogues à reprendre contact avec la réalité. Je suis effrayé qu’un parti politique ayant vocation à exercer le pouvoir puisse cautionner le catalogue de propositions qui est offert aux électeurs. Les “100 mesures” de Ségolène Royal sont réellement “sans mesure”. La priorité, aujourd’hui, impose que l’on s'assure de l'efficacité de chaque euro public dépensé, ce qui suppose une remise à plat de l'ensemble des dépenses de l'Etat. Il faut s'assurer que pour chacune des missions que celui-ci doit assumer, les moyens humains et matériels prévus sont bien ajustés : cela devrait permettre de faire les économies nécessaires et de dégager, dans de nombreux secteurs, des moyens qui pourraient être affectés à d'autres missions. Une condition est impérative : il faudra organiser la mobilité dans la fonction publique. Je recommande aussi d'analyser l'efficacité de tous les dispositifs d'intervention publique, d’en supprimer l’essentiel, et de réorganiser l'appareil administratif pour le simplifier, au niveau central comme au niveau local. Tout cela redonnerait des marges de manoeuvre à l'action publique pour accélérer la croissance par des actions bien ciblées : recherche, enseignement supérieur par exemple. Et puis je suggére aussi un réexamen de l'ensemble des réglementations, dont l'abondance et la complexité sont souvent des obstacles à la création d'activités et d'emplois. La cohésion sociale est aujourd’hui en péril. Cela devrait pourtant être un des objectifs majeurs de la politique. A cet égard, un problème me semble devoir être privilégié : celui de l’instruction publique, de l'éducation des jeunes et de leur premier emploi. Il est fondamental que notre système éducatif assure l'égalité des chances des jeunes Français : à talents et à efforts égaux, tous les jeunes doivent avoir les mêmes chances en matières d'études, quel que soit leur milieu familial. Cela redonnera confiance dans l'avenir, aux parents comme aux enfants. Le RCF a fait plusieurs propositions de rénovation de notre appareil éducatif pour y parvenir. Et puis, il faut que les études débouchent sur l'emploi. Cela suppose que les relations entre l'école et l'Université d'une part et l'entreprise d'autre part se développent : je recommande d'introduire systématiquement la formation en alternance pendant la dernière année d'études pour faciliter l'insertion professionnelle. Il y a un réel danger sur notre régime de retraites. Depuis 2005, les cotisations des actifs ne suffisent plus pour faire face au paiement des pensions (même les plus modestes) à nos anciens. Le pouvoir d’achat des retraités a beau être en recul depuis plusieurs années et les revalorisations être inférieures à l’inflation, l’argent manque et la “sécu” doit emprunter à dix ou à quinze ans pour combler le trou. Les retraites aussi posent un problème de cohésion sociale. Il faut assurer la pérennité de nos régimes de retraite par répartition qui sont fondés sur la solidarité entre les générations. On a bénéficié d’une instruction publique payée par les impôts de ceux qui sont aujourd’hui âgés. On utilise les routes construites par nos anciens. Les fils de cuivre des lignes de téléphone installées dans les années soixante-dix servent à diffuser internet à grande vitesse en 2007 ! Cela suppose que les décisions qui permettront d'assurer leur équilibre jusqu'en 2020 soient prises à l'occasion du rendez-vous de 2008, qu'elles concernent aussi les régimes spéciaux, et qu'elles répartissent équitablement les efforts entre toutes les parties concernées. Dans le monde moderne, il est rare que les métiers ne changent pas. Les régimes spéciaux n’ont donc plus de légitimité. C’est pourquoi je préconise la mise en place d’un régime unique, avec la création de la Caisse nationale de garantie des retraites. L'effort d'adaptation aux changements de notre environnement que je recommande pour l'Etat, les entreprises françaises l'ont déjà réalisé pour ce qui les concerne. Elles le poursuivent en permanence, ce qui est indispensable pour rester dans la course et gagner des marchés. Qu'elles soient petites, moyennes ou grandes, grâce à la mobilisation de leurs équipes, elles ont fait face à la montée de la concurrence et à la révolution des technologies de l'information au cours des quinze dernières années : elles ont formidablement amélioré leur compétitivité et on le voit très bien dans les résultats. Elles sont dans de nombreux domaines des champions européens ou mondiaux, du ciment et du verre aux services financiers et à la publicité en passant par le luxe, l'agro-alimentaire, l'automobile, la restauration collective, le BTP... Les Français peuvent être fiers des performances de leurs entreprises dans la compétition mondiale. Au même titre que de celles de leurs champions sportifs. Libérer les énergies de toute notre nation pour rattraper le peloton.
Avec l’Etat obèse, notre économie fait la course avec un handicap. La croissance de l'économie française devrait atteindre 2% en 2006, selon une première estimation de l'Insee, une performance dans le bas de la fourchette de prévision du gouvernement et qui place la France, notre pays, en queue de peloton de la zone euro. Au quatrième trimestre 2006, le produit intérieur brut français a progressé de 0,6 à 0,7%, selon l'Institut national de la statistique, permettant tout juste d'accrocher 2% de croissance annuelle, soit le bas de la prévision de 2 à 2,5% du gouvernement. Le ministre des Finances, Thierry Breton, comme d'ailleurs l'Insee et la Commission européenne, tablait sur 2,3%. Le coup d'arrêt brutal du troisième trimestre a montré nos problèmes, la reprise du 4e trimestre ne fait figure que de "modeste correction". La croissance française est tirée par la consommation des ménages (qui achète des produits importés) et le secteur des services mais manque d'un coeur industriel compétitif et innovant. La consommation a été soutenue par "les effets positifs de la globalisation", les particuliers achètent des produits importés, grâce à "la désinflation importée grâce à la concurrence internationale". En 2005, la croissance n'avait pas dépassé 1,2%. En 2006, elle retrouve certes son niveau de 2004 (2%), mais c’est très modeste, étant donné l'environnement international particulièrement porteur de l'année passée (forte croissance mondiale, vive reprise dans la zone euro). Les chiffres publiés mardi chez ses voisins mettent en évidence la faiblesse relative de la croissance française: 2,7% en Allemagne, 2,7% dans la zone euro, 3,8% en Espagne... Sans parler des taux de croissance de la Finlande ou de l'Irlande, respectivement attendues à 5,5% et 6,2%. Même l'Italie, pourtant longtemps abonnée à de moins bonnes performances, rattrape la France dans la dernière ligne droite, avec une croissance annuelle de 2%, grâce à un fort rebond au 4e trimestre. Il est loin le temps où la France était la locomotive économique de la zone euro : la croissance de 2006 place notre pauvre pays au 11e rang (ex-aequo avec l'Italie et juste devant le Portugal) des 13 pays de l'Euroland. Quelle pitié. Il serait grand temps de libérer les énergies, non ? Nous devons dynamiser notre natalité, et c’est très urgent. A raison de 250 000 naissances qui manquent à la France depuis 1981 et la mise en place d’une vigoureuse politique anti-nataliste par Mauroy-Mitterrand, il manque entre six et sept millions de jeunes de moins de 25 ans en France. Pour éviter de ramasser les miettes que nous laissent les pays les plus dynamiques, il faut (en toute urgence) que la France bâtisse une politique démographique dynamique. Dans le cas contraire, l’immigration deviendra une immigration de peuplement, avec changement structurel de notre culture et de nos moeurs. C’est un sujet qui me tient à coeur depuis longtemps. Il convient, non pas d’obliger à avoir des enfants non désirés, mais à permettre à chaque femme d’avoir le nombre d’enfants souhaités, sans que ce soit une pénalisation pour sa vie professionnelle ni pour le niveau de vie de la famille. Là encore, c’est à l’Etat de lever les obstacles. Dans le système fiscal entièrement neuf que nous voulons mettre en place, un foyer fiscal va pouvoir déduire 100% des salaires versés à des personnes qui y travaillent, de l’aide ménagère à la garde d’enfants (ou de personnes âgées), en passant par le jardinage ou de menus travaux. Il sera également possible de déduire du revenu imposable l’intégralité des frais financiers relatifs aux emprunts contractés pour l’achat d’une résidence principale. Le “quotient familial” a été dénaturé au fil des ans. Il sera remplacé par un abattement forfaitaire de 10 000 euros pour les deux premiers enfants, de 15 000 euros pour les troisième et quatrième, et de 25 000 euros pour le cinquième et au delà. Les allocations familiales, versées par l’Etat, seront de 150 euros par enfant (1 et 2), puis 250 euros (3e), 300 euros (4e) et 350 euros (5e et suivants) par mois. Une “prime à la naissance” sera versée, à partir du troisième enfant, elle sera de 5 000 euros pour le troisième, de 6 500 euros pour le quatrième et de 8 000 euros pour le cinquième et les suivants. Comme, de surcroît, les dotations de l’Etat aux communes seront aux deux-tiers liées à la population, vous constaterez qu’il y a renversement total du système actuel. Aujourd’hui, avoir une famille nombreuse est un coût, demain, cela devra impérativement être neutre au plan financier. L’Etat doit favoriser ceux qui assurent l’avenir de la nation. | |
| | | SangJun
Nombre de messages : 357 Age : 42 Localisation : 62 - Boulogne sur mer ; 59 - Valenciennes Date d'inscription : 16/05/2007
| Sujet: Re: Rassemblement des contribuables français Mer 30 Mai 2007 - 14:35 | |
| Forcer les démagogues à reprendre contact avec la réalité. Je suis effrayé qu’un parti politique ayant vocation à exercer le pouvoir puisse cautionner le catalogue de propositions qui est offert aux électeurs. Les “100 mesures” de Ségolène Royal sont réellement “sans mesure”. La priorité, aujourd’hui, impose que l’on s'assure de l'efficacité de chaque euro public dépensé, ce qui suppose une remise à plat de l'ensemble des dépenses de l'Etat. Il faut s'assurer que pour chacune des missions que celui-ci doit assumer, les moyens humains et matériels prévus sont bien ajustés : cela devrait permettre de faire les économies nécessaires et de dégager, dans de nombreux secteurs, des moyens qui pourraient être affectés à d'autres missions. Une condition est impérative : il faudra organiser la mobilité dans la fonction publique. Je recommande aussi d'analyser l'efficacité de tous les dispositifs d'intervention publique, d’en supprimer l’essentiel, et de réorganiser l'appareil administratif pour le simplifier, au niveau central comme au niveau local. Tout cela redonnerait des marges de manoeuvre à l'action publique pour accélérer la croissance par des actions bien ciblées : recherche, enseignement supérieur par exemple. Et puis je suggére aussi un réexamen de l'ensemble des réglementations, dont l'abondance et la complexité sont souvent des obstacles à la création d'activités et d'emplois. La cohésion sociale est aujourd’hui en péril. Cela devrait pourtant être un des objectifs majeurs de la politique. A cet égard, un problème me semble devoir être privilégié : celui de l’instruction publique, de l'éducation des jeunes et de leur premier emploi. Il est fondamental que notre système éducatif assure l'égalité des chances des jeunes Français : à talents et à efforts égaux, tous les jeunes doivent avoir les mêmes chances en matières d'études, quel que soit leur milieu familial. Cela redonnera confiance dans l'avenir, aux parents comme aux enfants. Le RCF a fait plusieurs propositions de rénovation de notre appareil éducatif pour y parvenir. Et puis, il faut que les études débouchent sur l'emploi. Cela suppose que les relations entre l'école et l'Université d'une part et l'entreprise d'autre part se développent : je recommande d'introduire systématiquement la formation en alternance pendant la dernière année d'études pour faciliter l'insertion professionnelle. Il y a un réel danger sur notre régime de retraites. Depuis 2005, les cotisations des actifs ne suffisent plus pour faire face au paiement des pensions (même les plus modestes) à nos anciens. Le pouvoir d’achat des retraités a beau être en recul depuis plusieurs années et les revalorisations être inférieures à l’inflation, l’argent manque et la “sécu” doit emprunter à dix ou à quinze ans pour combler le trou. Les retraites aussi posent un problème de cohésion sociale. Il faut assurer la pérennité de nos régimes de retraite par répartition qui sont fondés sur la solidarité entre les générations. On a bénéficié d’une instruction publique payée par les impôts de ceux qui sont aujourd’hui âgés. On utilise les routes construites par nos anciens. Les fils de cuivre des lignes de téléphone installées dans les années soixante-dix servent à diffuser internet à grande vitesse en 2007 ! Cela suppose que les décisions qui permettront d'assurer leur équilibre jusqu'en 2020 soient prises à l'occasion du rendez-vous de 2008, qu'elles concernent aussi les régimes spéciaux, et qu'elles répartissent équitablement les efforts entre toutes les parties concernées. Dans le monde moderne, il est rare que les métiers ne changent pas. Les régimes spéciaux n’ont donc plus de légitimité. C’est pourquoi je préconise la mise en place d’un régime unique, avec la création de la Caisse nationale de garantie des retraites. L'effort d'adaptation aux changements de notre environnement que je recommande pour l'Etat, les entreprises françaises l'ont déjà réalisé pour ce qui les concerne. Elles le poursuivent en permanence, ce qui est indispensable pour rester dans la course et gagner des marchés. Qu'elles soient petites, moyennes ou grandes, grâce à la mobilisation de leurs équipes, elles ont fait face à la montée de la concurrence et à la révolution des technologies de l'information au cours des quinze dernières années : elles ont formidablement amélioré leur compétitivité et on le voit très bien dans les résultats. Elles sont dans de nombreux domaines des champions européens ou mondiaux, du ciment et du verre aux services financiers et à la publicité en passant par le luxe, l'agro-alimentaire, l'automobile, la restauration collective, le BTP... Les Français peuvent être fiers des performances de leurs entreprises dans la compétition mondiale. Au même titre que de celles de leurs champions sportifs. Libérer les énergies de toute notre nation pour rattraper le peloton.
Avec l’Etat obèse, notre économie fait la course avec un handicap. La croissance de l'économie française devrait atteindre 2% en 2006, selon une première estimation de l'Insee, une performance dans le bas de la fourchette de prévision du gouvernement et qui place la France, notre pays, en queue de peloton de la zone euro. Au quatrième trimestre 2006, le produit intérieur brut français a progressé de 0,6 à 0,7%, selon l'Institut national de la statistique, permettant tout juste d'accrocher 2% de croissance annuelle, soit le bas de la prévision de 2 à 2,5% du gouvernement. Le ministre des Finances, Thierry Breton, comme d'ailleurs l'Insee et la Commission européenne, tablait sur 2,3%. Le coup d'arrêt brutal du troisième trimestre a montré nos problèmes, la reprise du 4e trimestre ne fait figure que de "modeste correction". La croissance française est tirée par la consommation des ménages (qui achète des produits importés) et le secteur des services mais manque d'un coeur industriel compétitif et innovant. La consommation a été soutenue par "les effets positifs de la globalisation", les particuliers achètent des produits importés, grâce à "la désinflation importée grâce à la concurrence internationale". En 2005, la croissance n'avait pas dépassé 1,2%. En 2006, elle retrouve certes son niveau de 2004 (2%), mais c’est très modeste, étant donné l'environnement international particulièrement porteur de l'année passée (forte croissance mondiale, vive reprise dans la zone euro). Les chiffres publiés mardi chez ses voisins mettent en évidence la faiblesse relative de la croissance française: 2,7% en Allemagne, 2,7% dans la zone euro, 3,8% en Espagne... Sans parler des taux de croissance de la Finlande ou de l'Irlande, respectivement attendues à 5,5% et 6,2%. Même l'Italie, pourtant longtemps abonnée à de moins bonnes performances, rattrape la France dans la dernière ligne droite, avec une croissance annuelle de 2%, grâce à un fort rebond au 4e trimestre. Il est loin le temps où la France était la locomotive économique de la zone euro : la croissance de 2006 place notre pauvre pays au 11e rang (ex-aequo avec l'Italie et juste devant le Portugal) des 13 pays de l'Euroland. Quelle pitié. Il serait grand temps de libérer les énergies, non ? Nous devons dynamiser notre natalité, et c’est très urgent. A raison de 250 000 naissances qui manquent à la France depuis 1981 et la mise en place d’une vigoureuse politique anti-nataliste par Mauroy-Mitterrand, il manque entre six et sept millions de jeunes de moins de 25 ans en France. Pour éviter de ramasser les miettes que nous laissent les pays les plus dynamiques, il faut (en toute urgence) que la France bâtisse une politique démographique dynamique. Dans le cas contraire, l’immigration deviendra une immigration de peuplement, avec changement structurel de notre culture et de nos moeurs. C’est un sujet qui me tient à coeur depuis longtemps. Il convient, non pas d’obliger à avoir des enfants non désirés, mais à permettre à chaque femme d’avoir le nombre d’enfants souhaités, sans que ce soit une pénalisation pour sa vie professionnelle ni pour le niveau de vie de la famille. Là encore, c’est à l’Etat de lever les obstacles. Dans le système fiscal entièrement neuf que nous voulons mettre en place, un foyer fiscal va pouvoir déduire 100% des salaires versés à des personnes qui y travaillent, de l’aide ménagère à la garde d’enfants (ou de personnes âgées), en passant par le jardinage ou de menus travaux. Il sera également possible de déduire du revenu imposable l’intégralité des frais financiers relatifs aux emprunts contractés pour l’achat d’une résidence principale. Le “quotient familial” a été dénaturé au fil des ans. Il sera remplacé par un abattement forfaitaire de 10 000 euros pour les deux premiers enfants, de 15 000 euros pour les troisième et quatrième, et de 25 000 euros pour le cinquième et au delà. Les allocations familiales, versées par l’Etat, seront de 150 euros par enfant (1 et 2), puis 250 euros (3e), 300 euros (4e) et 350 euros (5e et suivants) par mois. Une “prime à la naissance” sera versée, à partir du troisième enfant, elle sera de 5 000 euros pour le troisième, de 6 500 euros pour le quatrième et de 8 000 euros pour le cinquième et les suivants. Comme, de surcroît, les dotations de l’Etat aux communes seront aux deux-tiers liées à la population, vous constaterez qu’il y a renversement total du système actuel. Aujourd’hui, avoir une famille nombreuse est un coût, demain, cela devra impérativement être neutre au plan financier. L’Etat doit favoriser ceux qui assurent l’avenir de la nation. | |
| | | SangJun
Nombre de messages : 357 Age : 42 Localisation : 62 - Boulogne sur mer ; 59 - Valenciennes Date d'inscription : 16/05/2007
| Sujet: Re: Rassemblement des contribuables français Mer 30 Mai 2007 - 14:35 | |
| Dites-moi, surendetté, pouvez-vous demander un crédit? Lorsque je vous dit que la “machine à promettre s’emballe”, c’est confirmé par des gens sérieux. L'Institut de l'entreprise, centre de réflexion indépendant des partis (dont nous avons déjà parlé ici), évalue le coût des 100 propositions de Ségolène Royal (la “dame aux caméras”) à près de 63 milliards d'euros, contre 49 à 51 milliards pour Nicolas Sarközy, selon les calculs actualisés de sa cellule de chiffrage. Le coût de l'ensemble des mesures annoncées par Ségolène Royal atteint 62,68 milliards d'euros, selon un décompte effectué à partir du chiffrage de chaque mesure (certaines n'étant pas évaluées, le chiffre sera supérieur. Parmi les plus coûteuses, dont certaines étaient déjà connues, on trouve le doublement du budget de la justice (6,2 milliards), le revenu de solidarité active (6 milliards), l'augmentation du budget de la recherche (7 milliards), l'allocation d'autonomie pour les jeunes (7 milliards), les emplois-tremplins (6 milliards). Pour Nicolas Sarközy de Nagy Bocsa, certaines mesures coûteuses étaient également déjà connues, comme l'augmentation du budget de l'enseignement supérieur de 50% et l'effort de recherche porté à 3% du PIB en cinq ans (10,2 milliards), l'exonération de charges et d'impôts sur les heures supplémentaires (4,6 milliards) ou l'exonération des droits de succession pour 95% des Français (5 milliards). Plusieurs promesses récentes s'y sont ajoutées, comme le développement du sport à l'école (4 milliards), ce qui montre que la démagogie bat son plein tant à l’UMP qu’au PS, sans oublier la victime d’un Alzheimer précoce qu’est François Bayrou, qui oublie un peu vite qu’il fut le plus long ministre de l’éducation nationale de la cinquième république, ministre au bilan calamiteux. L'Institut de l'entreprise, qui compte plus de 120 entreprises adhérentes, est présidé par Michel Pébereau, président de BNP Paribas et auteur d'un rapport sur la dette remis au gouvernement en décembre 2005. Sa cellule de chiffrage est composée de trois experts de sensibilités différentes. Le PS avoue que le “Pacte présidentiel” de sa candidate offre un cumul de dépenses de 50 milliards d'euros. La France est surendettée. Peut-on encore augmenter les dépenses de l’Etat ? La priorité absolue doit être toute autre : revenir le plus rapidement possible à un excédent budgétaire, comme en Espagne. Faut-il attendre les malheurs pour réagir ? Je dis non. De passage à Epinal (Vosges) vendredi dernier, mon voisin de table m’a confié avoir discuté récemment avec Christian Poncelet, président (UMP) du Sénat. Il lui aurait dit être conscient de l’extrême gravité de la situation du pays, mais a confié qu’il faudrait que tout s’effondre pour que les Français s’aperçoivent qu’ils sont dans la m... S’il est conscient de la gravité de la situation, pourquoi ne le crie-t-il pas sur tous les toits ? En 1939, certains dirigeants savaient que notre armée n’était pas (de loin), prête à affronter la toute nouvelle armée allemande. Le défilé du 14 juillet 1939 fut applaudi, pourtant, sur tous les bancs de la classe politique, comme une “démonstration de force”. Un an plus tard, c’était l’armée allemande qui défilait sur les Champs Elysées à Paris. Nous sommes en guerre économique. Nos combattants (les entreprises) sont braves et vaillants. Les pouvoirs publics devraient leur faciliter la tâche. Ce n’est pas le cas. Au contraire, on constate que ceux qui se battent pour la France, pour l’emploi des Français, ont les pieds entravés (la paperasse), des menottes aux mains (une sur-règlementation qui change tout le temps)... et un sac de quarante kilos de cailloux sur les épaules (la dette publique). Les démagogues en campagne, pour masquer leur responsabilité directe, prennent l’excuse de l’euro, trop fort, et attaquent la Banque centrale européenne. C’est indigne et injuste. L’Allemagne voisine ne produit pas de pétrole, comme nous, a la même monnaie que nous, depuis plusieurs années, et a dégagé un excédent commercial (record) de 170 milliards d’euros en 2006, contre un déficit de 30 milliards d’euros pour la France. En Espagne, après le colossal effort fait par les deux gouvernement Aznar, les socialistes de Zapatero se sont bien gardés d’ouvrir de nouveau le robinet des dépenses : les années se suivent, les excédents budgétaires augmentent, la dette tombe (moitié moindre qu’en France en poids sur le PIB) et l’Espagne prospère. L’Espagne a également, comme l’Allemagne et nous, zéro pétrole et l’euro fort. Ces deux pays ont choisi l’effort et le redressement de leurs comptes publics avant que l’effondrement de l’Etat et des systèmes sociaux n’intervienne. Ce que nos voisins ont fait, nous pouvons le faire, dès maintenant, même si on s’y prend avec retard. Dans cette élection à cinq tours, seul le premier (vote des maires) compte. Ce dimanche soir, j’aurai effectué àMontpellier ma soixante-sixième étape dans un “Tour de France”, véritable marathon où je rencontre nos amis et sympathisants, une dizaine en certains endroits, quelques dizaines en d’autres... Déjà plus de deux mille au cumul. Nous avons un gros défi à relever : celui de la qualification. Avant de pouvoir aller en finale, l’Equipe de France de football a du batailler ferme pour être qualifiée afin d’être parmi les équipes sélectionnées dans le dernier “Mondial de football”. Au contraire de Bayrou (qui a littéralement pété les plombs), de Le Pen, de Royal ou de Sarközy, comme vous le savez bien, je ne vise pas la finale. Il faut, pourtant, être qualifié par le “vote des maires”. C’est le véritable premier tour. Mes enfants pleurent de ne pas voir leur père mais comprennent que je me bat non pas pour un job, mais pour leur avenir. Avec une énergie immense, il me faut vous convaincre d’aller convaincre les maires de la France profonde de ne pas jouer les “Ponce Pilate” devant la situation qui se dégrade et devant l’immense menace qu’offre au pays la campagne désolante qui se déroule sous nos yeux. La vraie question qui se pose, la seule qui vaille est : “Qu’allons nous faire concrètement pour que la France ne soit plus le pays où l’on consomme le plus d’anti-dépresseurs, de somminfères et qui détient le record du monde des suicides ? Parrainer ma candidature va permettre d’ouvrir le débat à l’espérance et au bon sens, afin de permettre le redressement des comptes publics?”. Je suis le seul à faire campagne (dans toute la France, 73 villes en six semaines) tout en gagnant mon pain (et celui de mes cinq enfants) à la sueur de mon front. On le constate chaque jour, la “France de la base”, celle qui travaille chaque jour et que vous représentez n’est pas invitée à exprimer ses idées à la télévision, au mépris les lois, d’ailleurs. Je suis un créateur d’entreprises (et donc d’emplois). Alors que l’Etat est au bord de la faillite et que nous régimes sociaux sont en déficit (on présentera la facture des soins, allocations chômage et retraites d’aujourd’hui dans dix ans, plus intérêts, à nos enfants), la pré-campagne est presque devenue un concours entre le catalogue des 3 Suisses et celui de La Redoute, lorsque l’on entend les séries de promesses, non financées. Votre rôle personnel est vraiment indispensable.
En mars 2004, nos listes aux régionales ont reçu entre 3,5% (Puy de Dôme) et 5,3% des voix (Allier), selon les départements, soit la moitié du score de l’UDF. Présente, la société civile l’a prouvé : elle pèse. Elle sera indispensable pour gagner le second tour, pour éviter le pire, car nous nous inscrivons dans une démarche clairement majoritaire, de “droite plurielle”, afin d’entrer au Parlement en juin prochain et d’éviter au pays la catastrophe qui l'attends : faillite de l’Etat, des régimes sociaux, décomposition de la société... Les maires ont, de par la Constitution, le droit (et le devoir civique) de parrainer celles et ceux qui veulent se présenter aux suffrages de nos concitoyens. Je vous remercie par avance d’aller voir ceux que vous connaissez ou pouvez connaître (famille, relations professionnelles, résidence secondaire...) pour qu’ils ne s’abstiennent pas et m’apportent leur parrainage, qui m’est indispensable (en 2002, il ne m’en avait manqué que quelques dizaines). Le seuil des 500 se jouera à quelques parrainages près. Mobiliser vos confrères, vos amis, vos relations sera très utile, merci d’avance. C’est à vous d’aller parler avec votre coeur, d’être mes témoins, vous qui me lisez et me connaissez bien. Vous ne ferez pas ce vaste effort pour favoriser un ambitieux désireux de “se servir”, mais pour vos enfants, pour vos petits enfants, ceux à qui notre société laisse un héritage maudit, avec plus de 2 000 milliards d’euros de dette publique et un environnement dégradé en profondeur, alors que la “valeur travail” est sans cesse foulée aux pieds. Il faut permettre la prise de conscience pour épargner au pays la faillite de l’Etat et son cortège de misère, voire la guerre civile. Nous allons mal, nous pouvons aller pire. En tirant dès maintenant le signal d’alarme, la campagne de 2007 me permettra de favoriser le retour du débat sur les seuls vrais sujets qui comptent. Pour cela, seule votre démarche individuelle auprès des maires, à tous et à tous, permettra le réveil des consciences. Au contraire des autres, je fais campagne avec des bouts de ficelles, avec les dons de nos amis (que j’espère généreux, les reçus fiscaux de 2006 sont tous envoyés), sans guère d’accès aux médias... Nous avons déjà réalisé ensemble des combats réputés impossibles à gagner. Récidivons, car c’est très urgent. | |
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