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 Rassemblement des contribuables français

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AuteurMessage
SangJun

SangJun


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MessageSujet: Rassemblement des contribuables français   Rassemblement des contribuables français Icon_minitimeMer 30 Mai 2007 - 14:27

Rassemblement des contribuables français Affiche_2004
Moins
d’Impôts, gérer utilement, l’emploi pour
tous, maintenant !

Le bon sens : ce qu’il convient de faire dès maintenant pour changer la France.

par Nicolas MIGUET.


Pour 2007, j’ai du boulot devant moi... c’est heureux.

Se présenter à l’élection présidentielle,
est-ce être mégalomane ? est-ce réservé à ceux
qui sont en soif de publicité ? Si aimer le pays où on
est né et vouloir lui éviter de disparaître est la
définition du mégalomane, je crois qu’il faut en
urgence consulter un dictionnaire, au contraire, c’est de l’altruisme
pur. Quant à la “publicité”, permettez-moi
de douter. Les portes des média grand public sont obstinément
closes à tout ce qui veut déranger l’ordre établi
et ses “faire valoir” extrémistes. Dans ce genre de
campagne, il n’y a que des coups à prendre... Je veux restaurer
le rang de la France, vieille nation de quinze siècles, porter
haut ses principes et défendre ses intérêts. Vaste
programme... qui heurte à coup sûr les tenants de la dissolution
du pays. La corruption au sommet prospère grâce à la
complexité du système. En voulant simplifier, dynamiser
l’Etat et supprimer “l’impôt paperasse” qui
paralyse le pays, je suis un sacré gêneur. Je suis né dans
le ruisseau, en province, dans une famille modeste, trois gros défauts...
Si je me suis élevé, c’est grâce à mon
travail acharné. C’est impensable pour les dirigeants, fils
et petits-fils, le plus souvent, de vraies “dynasties”, y
compris à l’Assemblée nationale. Contrôles
fiscaux en permanence (au-delà de la persécution), harcèlement
judiciaire... il est évident que l’on veut éviter
que je poursuive mon action. Pour celles et ceux qui ont confisqué les
postes clés du pays (issus souvent de l’Ecole Nationale
d’Administration, ENA... d’où sortent bizarrement
tous les patrons des banques et plus de la moitié des patrons
des grandes entreprises), la méthode de gouvernement est simple
: complexification des structures, gaspillages publics... et confiscation
de la démocratie.Lorsque je suis né, en 1961, il y avait
trois niveaux pour l’administration publique : commune, département
et Etat. Aujourd’hui, on est passé à six étages
: commune, communauté de commune ou d’agglomération
(sans compter les “pays”), département, région,
Etat et Europe... Personne ne peut s’y retrouver, vous en conviendrez.
On vous ballote de bureau en bureau, en essayant de vous lasser.



Plutôt que les “jurys Ségo”, supprimer
des échelons.


Un maire est sur le terrain. Il voit ce qu’il y a à faire
et se retrouve responsable devant ses électeurs, tous les six
ans, mais les rencontre souvent quotidiennement, et sait ce que pensent
les gens. Lorsqu’il veut mettre en œuvre un projet, il est
souvent paralysé par la paperasse. Un collège dépend
du département, le lycée de la région, la voirie
pour y accéder de la commune et les transports scolaires des communautés
! Les professeurs et personnels sont en “recrutement national”...
Je propose de supprimer les conseils généraux et de fusionner
les compétences des départements avec les régions.
Par ailleurs, à chaque élection municipale, je propose
que, juste après l’élection du maire et de la municipalité,
le premier conseil soit obligé de voter pour ou contre la poursuite
des liens communautaires. Les “communautés de communes” deviendraient
des “associations de moyens” plus que des “super-communes”,
où les petits sont toujours écrasés par les gros.
Il conviendra de changer complètement le mode de désignation
des conseillers régionaux. Au fil du temps, la Ve République
est redevenue (sauf à l’échelon des petites et moyennes
communes), la “République des partis” qui avait amené la
France au désastre de 1940 puis, sous la IVe, au bord de la guerre
civile avec les guerres de décolonisation. Je propose donc que
les trois-quarts des conseillers régionaux soient élus
dans des “super-cantons”, ce qui permettrait à chaque
coin du territoire d’être représenté. Un dernier
quart serait élu “à la proportionnelle”, sur
des listes régionales de partis politiques présentant des
candidats dans plus de la moitié des circonscriptions, en proportion
des voix reçues par les candidats affiliés auxdits partis.
De même, je proposerai de monter de 3 500 à 9 000 habitants
le seuil des scrutins à liste bloquée pour les élections
municipales. L’Etat restera libre de s’organiser comme il
le fait déjà. L’éducation nationale est divisée
en rectorats, par académies (qui couvrent souvent les régions,
sauf en Ile-de-France)... L’Armée est organisée en
vastes régions militaires. Les transports ferroviaires le sont
aussi sur de grands territoires définis à partir des anciens
réseaux et des gares parisiennes.



La “France de la base” en a assez d’être
pillée.


En 2007, je sens monter comme un sentiment de révolte de la “France
de base”, rurale, face à l’injustice qui la touche.
Ses richesses (nourriture, paysages, architecture, forêts...) font
la réussite de notre pays. La France est un vaste pays, très étendu.
Outre les 550 000 km carrés de métropole et de Corse, il
y a près de 200 000 km carrés de départements et
territoires d’Outre mer, sans oublier nos dix millions de km2 d’espace
maritime exclusif. Notre pays a des racines rurales proches. Il y a deux
générations, l’essentiel de la population vivait
dans des petites communes qui avaient un équilibre. Croire que
tout se décide à Paris (75% des administrations y sont)
est une erreur. Juste après la seconde guerre mondiale, un livre à succès
parlait de “Paris et le désert français”. En
soixante ans de pseudo-décentralisation, on peut remarquer sans
caricaturer que la désertification s’est accentuée.
Je pense qu’il y a un fort consensus dans l’opinion publique
pour inverser le phénomène. Cela passera par un renforcement
des communes, structures de base de notre démocratie, et par un
changement du mode d’élection des conseillers régionaux. Ce
sera populaire et cela permettra d’économiser beaucoup d’argent
sur le coût de fonctionnement de notre démocratie, ce qui
est utile par ces temps de disette budgétaire. C’est pour
cela que je propose aussi de réformer le mode de financement des
collectivités locales. Aujourd’hui, les recettes varient
beaucoup, en fonction des richesses foncières ou des établissements
industriels. Les coûts sont fixes et les recettes de plus en plus
variables. Il suffit qu’une usine ferme pour que la commune soit
en grave difficultés financières. Je pense qu’il
serait plus juste que les grandes masses fiscales nationales soient réparties
de manière équitable. Chaque commune touchera une dotation
en fonction de sa population, de sa superficie, avec des majorations
fonction de la structure de la population. Il y aura une majoration de
25% pour les communes ayant plus de 20% de leur population de moins de
18 ans, une majoration sera de droit en fonction du caractère
insulaire ou des zones de montagnes.



Les nouvelles technologies de communication : une chance pour
nos terroirs.


Les impôts locaux actuels ont vocation à être supprimés.
Un tiers du produit de l’impôt sur les sociétés,
de celui sur les revenus et des recettes de TVA iront, et cela sera inscrit
dans la Constitution, à raison de 66% pour les communes et de
34% pour les régions. C’est un véritable retour à l’égalité de
moyens... La prospérité redeviendra collective et les communes
rurales seront incitées à augmenter leur population, ce
qui apportera des ressources supplémentaires. Les communes seront
libres d’apporter une partie de leurs recettes aux ensembles intercommunaux,
dans le cadre de projets communs (scolaire, voirie, assainissement...).
Si la France est ce qu’elle est, c’est parce que des générations
et des générations l’ont construite, avec un souci
de transmettre aux générations ultérieures. Il n’est
pas question de parler de “développement durable” (idée à la
mode) en créant des déserts dans nos campagnes, comme aujourd’hui.
Le satellite, les réseaux modernes de téléphonie
mobile ou d’internet offrent une chance de développement
historique qu’il convient de saisir et d’accentuer. Le but
d’un gouvernement doit être de contribuer au bonheur et à la
qualité de la vie de la population. Je peux témoigner que
l’on travaille mieux et dans une atmosphère plus chaleureuse
dans cette “France rurale” qu’à Paris ! Il
faut remettre en avant l’idéal d’un travail permettant
de s’enrichir, et pas seulement financièrement. Un bel arbre
ne pousse et ne prospère pas s’il n’est pas fortement
enraciné. L’Europe actuelle met “cul par dessus tête” en
règlementant jusqu’au calibre des petits pois, mais en ne
s’appuyant pas sur l’histoire et les valeurs profondes des
peuples qui la forment. L’Europe a apporté la paix. C’est
un acquis fragile, mais qui ne peut prospérer que si elle ne se
déconsidère pas dans une action illisible pour les peuples,
dont le peuple français. Notre histoire est très belle.
Notre peuple a planté le drapeau du roi puis celui de la République
sur plus d’un tiers des surfaces émergées de la
planète et l’œuvre n’a pas été éphémère.
Plus de 150 millions de personnes dans le monde communiquent entre elles
grâce à notre langue. C’est grâce aux Normands,
aux Bretons, aux Basques et aux Corses, marins, explorateurs et civilisateurs
!



En
terminer avec la repentance
perpétuelle.


Les Cassandre sont nombreux. Si on en croit nos théoriciens du
déclin, il ne reste plus qu’à fermer la lumière
et à écrire le mot fin à l’histoire du peuple
français. Nous vivons, avec une accélération nette
sous le “règne” de Jacques Chirac, une sorte de culpabilisation
permanente qui conduit nombre de nos compatriotes à douter d’eux
mêmes, voir à ne plus aimer être Français.
Halte à la désinformation ! Au cours de la seconde guerre
mondiale, notre pays, très mal dirigé par une clique qui
avait oublié les leçons de l’histoire et s’était
enfermée dans un pacifisme béat, a connu une invasion et
une défaite cuisante, suivie de quatre années d’occupation
par les forces de l’Allemagne nazie. La chambre du Front populaire
s’est abandonnée dans les bras du Maréchal Pétain,
un homme de gauche, ancien ministre de la guerre de gouvernements de
gauche et pour partie responsable de cette défaite. Les collaborationnistes,
quelques dizaines de milliers de personnes, étaient issus du Parti
communiste (Doriot...), du Parti socialiste (Laval, Déat, Spinasse...)
ou du Parti Radical (Carcopino...). Le patron du Parti communiste avait
déserté en 1939 et, à Moscou, dirigeait la désorganisation
de notre industrie d’armement, alors que, dès la défaite
venue, son adjoint demandait aux nazis l’autorisation de faire
reparaître L’Humanité ! Voilà la vérité historique...
Pendant ce temps, les premiers résistants, de D’Estienne
d’Orves à Griotteray, étaient issus de ce qui était
appelé avant guerre “l’extrême droite”,
le royalisme. Autre exemple : la guerre d’Algérie. De Mitterrand
(ministre de l’Intérieur de l’époque) à Guy
Mollet (patron du Parti socialiste), la gauche emmena la France dans
un conflit ou la barbarie le disputa à l’horreur. C’est
le général De Gaulle qui su sortir la France de ce guépier
et conduire nos anciennes colonies à l’indépendance,
dans la droite ligne des positions qu’il avait prises dès
1944, dans le fameux discours de Brazzaville. Si notre situation économique
est ce qu’elle est actuellement, c’est en raison de la démagogie
des énarques qui nous ont gouverné. Faites-moi de bonnes
finances, disait un de nos bons rois, et je vous ferai une bonne politique
!
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SangJun

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MessageSujet: Re: Rassemblement des contribuables français   Rassemblement des contribuables français Icon_minitimeMer 30 Mai 2007 - 14:29

Il
va falloir reconstruire l’éducation
nationale.


L’histoire n’appartient pas à la classe politique,
mais aux historiens... Il faudra abroger les lois scandaleuses qui prétendent établir
une sorte “d’histoire officielle”. Plus généralement,
je suis scandalisé par le constat de la situation actuelle : près
d’un jeune sur dix est illettré. L’éducation
nationale doit être reconstruite en s’appuyant sur les bases
qui ont fonctionné dans l’histoire de notre vieux pays.
Le recrutement et la gestion des effectifs enseignants doivent devenir
régionaux, les concours restant nationaux. La méritocratie
doit être remise en avant. L’enseignant est fait pour enseigner
et l’élève est là pour apprendre, pas pour être “gardé”.
Examen d’entrée en sixième, fin du collège
unique, lycée visant à enseigner une forte culture générale
permettant d’être polyvalent face aux métiers du futur,
voilà les grandes bases à restaurer. C’est démagogique
de prétendre amener 80% des enfants au Bac, surtout si les jeunes
de 18 ans ne savent pas maîtriser leur langue natale et l’écrire
sans faire des fautes d’orthographe. La baisse du niveau est catastrophique,
et ce n’est pas rendre un service à notre jeunesse, surtout
dans un monde ouvert où les jeunes du monde entier arrivent en
concurrence. Par ailleurs, on manque de bras pour tout un tas de métiers,
ce n’est pas logique. Si le passé n’est pas à 100%
idéal, la fumisterie issue des idées “soixante-huitardes” doit être
combattue. Trouvez-vous normal qu’on admette 900 élèves
en première année de médecine pour 150 places en
deuxième année et 70 à 80 postes de médecins à former
? Je n’invente rien, c’est l’exemple précis
d’une faculté parisienne. Les démagogues sont au
pouvoir. Le but d’un système juste d’éducation
nationale est de permettre aux 10% des enfants qui sont “plus doués” que
leur parents de “sortir” et aux 10% des élèves “largués” de
disposer tout de même des bases indispensables à leur vie
active future. Depuis plusieurs années, on fait comme s’il était
possible de disposer d’un revenu honnête en ne travaillant
pas. C’est faux. C’est le travail des autres qui fait le
revenu “de solidarité”, via les écrasantes
cotisations sociales. Elles sont tellement écrasantes (sans compter
les impôts) que cela dissuade les gens qui le peuvent de travailler
plus et incite les entrepreneurs à privilégier la machine à l’homme,
dès lors que c’est possible. Il faut réapprendre à travailler à l’école
!



Pour l’emploi et les finances publiques : organiser un
cercle vertueux.


Le coût élevé du travail et la baisse de qualification
de notre jeunesse amènent de plus en plus de chefs d’entreprises à investir
ailleurs qu’en France, à peine de perdre leurs clients.
Ségolène Royal, “la dame aux caméras”,
a beau critiquer nos entrepreneurs depuis la Chine, dans des vêtements
chics mais taillés à l’étranger, il y a des
entrepreneurs au premier rang dans le combat pour l’emploi. Car
il faut savoir que le consommateur, chômeur ou travailleur, recherche
le prix le plus bas, très souvent. Nous sommes entrés dans
un cercle vicieux qu’il convient de casser. Lorsqu’une personne
gagne 100 euros de salaire brut, elle touche entre 76 et 78 euros en
réel, avant impôts. Cela coûte environ 140 euros à l’entreprise.
Je propose de distribuer directement le salaire intégral à chaque
salarié, soit 140 euros dans notre exemple. Les salariés
auraient l’obligation, public comme privé, de payer une
cotisation de retraite à la caisse de retraite par répartition.
Le financement de la solidarité nationale aux familles serait
du ressort du budget de l’Etat. Celui de l’Assurance maladie
se fera par une taxe additionnelle à la TVA, de 3,4% pour les
produits à 2,1% de TVA, de 4,3% pour ceux à TVA de 5,5%
(travaux domestiques, services à la personne, nourriture...) et
de 10% pour ceux taxés à 19,6%. Ainsi, de même qu’il
y a une “cotisation sécu” sur le tabac et l’alcool,
qu’ils soient fabriqués en France ou importés, on
rétablira la balance par rapport aux produits importés,
souvent fabriqués aujourd’hui dans des pays sans protection
sociale. Cela fonctionne très bien dans les pays du nord de l’Europe.
Il faut savoir ce que l’on veut : soit on adaptera notre système
de financement de l’assurance maladie aux réalités
d’une économie ouverte, soit on condamnera notre industrie
et l’emploi en France. Il n’est pas moralement juste que
l’on garde le système actuel, où l’on cotise
de plus en plus, sur le travail, et où l’on dépense
davantage qu’on a de recettes, ce qui a laissé la facture
des soins de 2006 aux générations suivantes, jusqu’en
2026 ! On peut, et on doit, en parallèle, revenir à l’équilibre
budgétaire puis à un excédent des comptes publics
qui permettra de réduire puis de solder la dette. La situation
des finances publiques n’est pas tellement différente de
celle trouvée par un grand nombre de maires en arrivant aux affaires.
J’en ai rencontré de très nombreux qui, en arrivant,
ont trouvé des finances en faillite et ont travaillé dur
pour redresser les comptes. Une ville comme Saint-Etienne (42) y est
bien arrivée.



La
France doit redresser ses comptes publics en
priorité.



Comment s’y prendre pour réduire l’immense trou budgétaire,
qui sera encore de 80 milliards d’euros entre 2006 et 2007 ? Cela
fait trente-quatre ans que l’Etat affiche des déficits.
Est-il présomptueux de prétendre que l’équilibre
est au bout du chemin ? Je pense que non. Si l’Espagne a réussi à passer
de gigantesques déficits à des budgets publics excédentaires,
c’est également possible en France. On va déjà commencer
par supprimer les subventions “trente-cinq heures” qui sont
payées par les particuliers et les petites entreprises, au bénéfice
des grandes entreprises. Depuis 2002, les gains de productivité réalisés,
au rythme de 5 à 7% par an, ont permis de rattraper le surcoût
des “trente-cinq heures”. Les grosses entreprises ont une
flexibilité jamais vue et ont désormais une meilleure rentabilité de
leur outil de travail... La suppression de ce financement va immédiatement
alléger de 19 milliards d’euros le budget de l’Etat,
ce qui représentera la moitié du chemin d’effectué.
Savez-vous qu’il y a aujourd’hui plus de 2 500 aides différentes à la
création d’entreprise ? C’est fou. Il convient de
supprimer ces aides, car cela allègera la paperasse des petites
entreprises. Elles s’y retrouveront et il y aura moins de faillites.
Nous avons été gouverné par des démagogues,
il est grand temps que cela cesse car la dette est trop forte. Si la
providence (et d’abord les parrainages des maires) permettaient
que je sois élu en 2007, j’ai des idées applicables
immédiatement. Il y aura un moratoire complet des embauches dans
la fonction publique (sauf hôpitaux et justice) pendant deux ans.
Cela ne permettra pas de réduire la dépense en valeur absolue
car, je vous le rappelle, les retraités resteront à la
charge du budget de l’Etat. Ceci dit, la masse salariale économisée
sera immédiatement redonnée en augmentations de salaires
pour les fonctionnaires qui resteront en place. Il ne me semble pas juste
qu’il y ait aujourd’hui un écrasement de la grille
des rémunérations dans la fonction publique d’Etat
comme dans celle des communes et collectivités régionales.
Il faut motiver les meilleurs. Cela redonnera le goût du travail,
au service des citoyens. Ma mère était fonctionnaire (prof
de mathématiques) tout comme ma grand mère (aux impôts).



Remettre
la France au travail, toute la
France.


Pour rétablir l’équilibre des comptes publics, et
dégager les excédents nécessaires au comblement
du trou (plus de 2 000 milliards d’euros de dette, chiffres de
la très officielle commission Pébereau), on ne peut plus
garder 4,4 millions de personnes en âge de travailler et écartées
du marché du travail, en métropole ou dans les DOM-TOM.
Je n’ai rien contre la fonction publique, dont les travaux et l’impartialité sont
indispensables à la vie des autres acteurs de la nation, mais
il va falloir qu’elle prenne le tournant de la productivité,
comme le reste de l’économie. Est-il excessif de faire un
lien entre la situation actuelle de fort chômage en France et l’immigration?
Oui et non. Il y a un flux d’immigration (clandestine ou non) très
fort, de l’ordre de 200 000 personnes par an en France, DOM-TOM
compris. Cette immigration vient pour une grande partie des dysfonctionnements
de notre système éducatif. Le fils de maçon ne veut
pas être maçon. A force de proclamer qu’il n’y
a d’avenir qu’avec le bac et “des longues études”,
on gâche beaucoup d’énergies et des filières
entières manquent de main d’oeuvre, ce qui crée un “appel
d’air”, alors que des jeunes Français formés
sont obligés de s’exiler pour trouver du boulot, à Dublin, à Londres
ou ailleurs. Les flux touristiques énormes, l’ouverture
des frontières, un certain laxisme et des “droits sociaux” accordés
trop facilement à des gens qui n’ont jamais contribué à la
formation de richesse font le reste. Par ailleurs, l’atmosphère
de repentance perpétuelle et la disparition de l’ossature
historique qu’avait créée l’Eglise catholique
en France font que l’intégration ne se fait plus. Ceci dit,
il ne faut pas généraliser : les immigrés d’origine
asiatique s’intégrent sans difficulté et ce ne sont
pas les seuls dans ce cas. L’intégration plus forte de la
communauté immigrée peut contribuer à résorber
le chômage, par une saine émulation. Je pense qu’il
convient de combattre deux choses avec vigueur. C’est tout d’abord
le trafic d’êtres humains, comme les systèmes mafieux
qui escroquent les Assedic et les systèmes sociaux. Il faut aussi
mettre fin à l’idéologie du non-travail, trop répandue,
qui commence par l’école, où l’on ne donne
plus de devoirs à faire le soir aux enfants. Travailler de ses
mains ne doit pas être vécu comme dévalorisant.
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SangJun

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MessageSujet: Re: Rassemblement des contribuables français   Rassemblement des contribuables français Icon_minitimeMer 30 Mai 2007 - 14:33

Dire non à la tentation
communautariste.


Nous fêterons le centenaire de la naissance de Joséphine
Baker et Jérôme Savary a même fait une comédie
musicale à son hommage. Cette femme admirable a été un
exemple parfait du patriotisme des nouveaux arrivants, dans un pays qui
croyait alors en lui même (il avait gagné la guerre de 1914-1918)
et enseignait aux enfants des écoles ses valeurs de base. Ses
douze enfants adoptés aux quatre coins du monde démontrent
qu’être français ne dépend pas de la couleur
de la peau. Ils se sont tous intégrés, par le travail à l’école,
puis par leur métier. Il y a des millions d’exemples
de ce genre... mais on ne montrera que les échecs à la
télévision. Bien entendu, il est scandaleux que nous tolérions
en France plus de 50 000 cas de multi-gamie, en totale contradiction
avec nos lois. Je trouve que Nicolas Sarközy a commis une très
lourde erreur en cédant à l’idéologie “bien
pensante” qui domine la presse gaucho-soixantehuitarde, ce qui
l’a conduit à supprimer la “double peine” et à promettre,
s’il est élu président, d’accorder le droit
de voter aux étrangers. Il est ridicule de faire voter une loi
nouvelle sur l’immigration tous les dix-huit mois, si les lois
précédentes ne sont pas appliquées, les décrets
d’applications non promulgués. Ce que l’on a appelé “double-peine” est
en réalité une peine complémentaire. Laissons parler
le bon sens : un étranger qui commet un délit sur le territoire
du pays qui l’a reçu est un ingrat. La France est en droit
de l’expulser vers son pays d’origine à la fin de
sa peine. C’est même un devoir pour la sécurité des
citoyens de toutes origines. Il y a dans les prisons françaises
50% de prisonniers étrangers environ. Il faut savoir que
plus de 1200 délinquants sont devenus libres de continuer leurs
activités délictueuses en France du fait de la suppression
de la double-peine. Pour paraphraser feu-Georges Marchais, je trouve
que “c’est un scandale”. Il conviendra d’y remettre
un “ordre juste”. Ce sera bien pour l’intégration.
S’inspirer de ce qui se fait aux Etats-Unis d’Amérique
et diviser la France en communautés selon les origines géographiques,
ethniques, le sexe ou la couleur de peau me semblent contraires aux valeurs
de notre vieux pays. La méritocratie doit être le seul critère
valable. On doit rendre aux gens la fierté d’être
Français et le bonheur de le devenir.



L’aiguillon qui force à tenir les promesses des
discours.


Quand on entend le long discours prononcé par Nicolas Sarközy
le 14 janvier lors de sa désignation es-qualité de candidat
de l’UMP, on retrouve nombre de choses dites ici, dans ces colonnes,
au fil des ans, notamment en 2001 et en 2002. On doit se pincer pour
y croire. Les promesses de 2002 se sont évaporées, tout
simplement parce que l’UMP, en cinq ans de pouvoir absolu (présidence,
premier-ministre, majorité écrasante dans les deux chambres...)
n’a pas réalisé le centième de ce qui est
promis aujourd’hui. Tant que la société civile ne
sera pas présente au premier tour des élections, et indispensable
pour gagner le second, il en sera ainsi. Prenons l’exemple de la
sécurité, domaine où Nicolas Sarközy de Nagy
Bocsa a dirigé l’action gouvernementale presque continuellement
depuis 2002. Il n’y a pas eu de progrès. Il n’y a
pas de “remède miracle”, mais il faut arrêter
de se payer de mots. La sécurité, cela commence par l’école.
En 2005, il y a eu pas loin de 100 affaires avec armes dans le milieu
scolaire, le double de l’année précédente.
Si on éradique la course aux marques de prix dans nos établissements
scolaires, on fera un grand pas pour éliminer le racket. J’ai
rencontré il y a quelques mois le patron de la “brigade
criminelle” du 36, quai des Orfèvres. Ce qu’il m’a
dit sur l’état du crime ne fut pas une surprise pour moi.
En revanche, j’ai été stupéfait d’entendre
que nombre de policiers agressés ou insultés à leur
domicile personnel étaient dissuadés de saisir la justice
par leur hiérarchie. La communautarisation est l’ennemi
de la sécurité. Savez-vous également que le budget
de la justice en France est à peine au tiers de ce qui est constaté chez
nos voisins ? Si les solutions alternatives à la prison ne sont
pas plus répandues, c’est faute de moyens : l’Etat
gaspille son argent ailleurs, que ce soit dans le Musée des Arts
Premiers (44 millions de coût annuel) ou en ayant fait trente-deux
années de déficits, qui font que près de 50 milliards
d’euros d’intérêts sont à payer chaque
année sur la dette du pays. L’Etat doit se concentrer sur
ses missions de base. En remettant l’Education nationale sur ses
deux jambes, en restaurant les finances publiques et en remettant toute
la France au travail, on fera de très gros progrès en matière
de sécurité des Français.



Nous sommes réellement “toutes les forces de la
France”.


J’ai entamé ce 18 janvier un grand “Tour de France” qui
va m’amener dans 73 villes différentes, aux quatre coins
de la métropole (je ne puis visiter les DOM et les TOM, faute
de temps -car je travaille en même temps que je fais campagne-
et de moyens). Depuis la création du Rassemblement des contribuables
français en 1999, plus d’un demi million d’électrices
et d’électeurs ont déjà déposé un
bulletin “Miguet” dans l’urne. Ce n’est pas rien.
Chaque semaine, plusieurs dizaines de milliers de personnes me font l’amitié de
me lire et m’écrivent souvent pour dire qu’ils partagent
mes idées et mes réflexions sur l’avenir de la France.
Depuis septembre 2001, j’ai dîné ou déjeuné et
débattu avec plus de 15 000 personnes, dans déjà deux
cents villes de France. Là où certains guignols payent
pour avoir du public, ces gens ont payé leur repas pour venir
m’écouter et discuter ensemble. Ils forment “toutes
les forces de la France”, actifs, étudiants ou retraités.
Ironie, le plagieur François Bayrou (qui a oublié qu’il
fut un calamiteux ministre de l’éducation nationale durant
plus de quatre longues années) a repris notre slogan de 2002 comme
thème de sa campagne, alors que Nicolas Sarközy reprend le
thème de nos affiches... A chaque moment décisif pour la
vie de notre pays, l’histoire a prouvé que le peuple de
France avait de bons réflexes. Le “noyau dur” est
déjà vaste... La boule de neige peut s’amorcer. Mon
action politique est financée par les dons (un peu plus de 295
000 euros au bilan définitif de la souscription 2006, objectif
fixé à 600 000 euros pour les campagnes de 2007). Il est évident
que l’impression de tracts, d’affiches (collées par
des militants), l’envoi de programmes, l’édition d’une
brochure de présentation pour les maires, la mise en place de
sites internet... tout cela a un coût. Faute de moyens, la location
d’un siège de campagne pour que les bénévoles
puissent avoir un espace où travailler n’a pas été possible
! Il va falloir que nos amis répondent massivement à l’appel
qui leur est fait. Ne vous faites pas de souci, pas un euro ne sera gaspillé.
Lors de mes visites tout au long de ce “Tour de France”,
j’ose espérer que la mobilisation sera massive. C’est
une occasion formidable pour moi de vous rencontrer et pour vous de rencontrer
ceux qui partagent nos idées, dans votre région.
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SangJun

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MessageSujet: Re: Rassemblement des contribuables français   Rassemblement des contribuables français Icon_minitimeMer 30 Mai 2007 - 14:33

Le problème réel créé par l’abstention
des maires.


En 2002, plus d’une centaine de maires qui avait promis d’apporter
leur parrainage ont fait défaut, c’est vrai. Il n’en
reste pas moins que plusieurs centaines de maires ont parrainé ma
candidature, soit 3,6% des parrainages de maires reçus au Conseil
Constitutionnel, à la grande surprise de beaucoup d’observateurs.
J’en ai rencontré beaucoup au cours de mes voyages et débats.
Ils m’ont assuré de ne pas manquer à l’appel
en 2007. En 2002, 28 000 maires et maires délégués
de France se sont abstenu de parrainer un quelconque candidat, c’est
très grave : imaginez-vous que seulement un cinquième des électeurs
se déplacent aux urnes ? Je ne sais pas si les maires qui choisissent
de ne “parrainer personne” auraient apprécié,
au vu des efforts qu’ils font et de leur dévouement à leurs
concitoyens, de constater 78% d’abstention aux municipales qui
les ont porté à la mairie ! Il y a pléthore
de candidats issus de l’ENA et on a constaté que plus de
3.500 maires et élus de France avaient parrainé les candidats
des extrémités du spectre politique en 2002, des trostkistes
au FN. J’espère bien convaincre largement plus de
500 (et j’espère plusieurs milliers) de nos élus
pour qu’ils permettent qu’une parole de vérité soit
enfin dite. Ceux qui me connaissent doivent aller parler de moi à leurs élus
et ceux des communes environnantes. C’est un travail immense, mais
c’est aussi un travail de fourmi qui doit être effectué par
toutes celles et ceux qui me lisent, apprécient les valeurs et
les idées que je défend et souhaitent qu’elles soient
présentes dans le débat. Il est évident, sauf miracle,
que je ne serai pas président de la République en mai 2007.
Un demi-million de personnes ont déjà déposé un
bulletin “Miguet” dans les urnes et je pense que nous pouvons
raisonnablement miser sur la mobilisation d’un million d’électeurs
en plus, qui, sinon, seraient tentés de s’abstenir, de voter
blanc ou nul ou bien de protester en gaspillant leur voix dans un vote
protestataire sans débouché réel sur la vie du pays.
Pourvoir être candidat à la présidentielle, c’est
avoir la certitude d’entrer dans la nouvelle “majorité plurielle” du
deuxième tour et de peser lourdement pour faire prospérer
notre pays. Le jeu en vaut l’énergie que vous allez dépenser
pour aller convaincre, un par un, les maires de ne pas s’abstenir
de parrainer.



L’environnement est trop sérieux pour être
confié aux “Verts”.


Il est déplorable que l’écologie ait été confisquée
par un parti politique, lequel a été associé au
pouvoir et n’a rien fait. Pourtant, on oublie une chose fondamentale
: nous ne sommes pas propriétaire de la terre qui nous nourrit,
nous l’empruntons aux générations futures, à nos
enfants et à nos petits enfants. Il faut modifier en profondeur
les pratiques dans le domaine de l’agriculture. Je ne suis pas
un intégriste du “bio”, mais il faut encourager exclusivement
les agriculteurs à produire de la qualité, de la nourriture
qui sera vendue à un prix rémunérant justement leur
travail. Notre agriculture actuelle consomme une quantité d’énergie
phénoménale, pollue les sols, le plus souvent (en y apportant
trop d’ajouts, souvent)... et gaspille les ressources en eau. Les
paysages ont été transformés par le remembrement
et un drainage quasi systématique, ce qui a pour conséquence
de “laver les terres” et de ne pas permettre une imprégnation
lente des terres par l’eau. Il y a comme conséquence des
inondations plus fortes que par le passé et une absence de ressource
hydrique locale, qui accentue les phénomènes de canicule
et de sécheresse. Il faut convoquer, dès le lendemain de
l’élection présidentielle, des “états
généraux de l’agriculture” pour préparer
et organiser cette révolution écologique. Une agriculture
restructurée emploiera des centaines de milliers de personnes
en plus qu’aujourd’hui, ce qui sera bon pour le pays. La
France est parcourue de long en large par des camions étrangers,
souvent anciens, qui transitent par notre territoire, usent nos routent,
ne font pas même un plein de carburant... et ne contribuent pas
pour un centime à la richesse d’un pays qu’ils polluent
et dont ils défoncent les routes nationales, afin d’économiser
sur les frais de péages autoroutiers. Il faut transformer le système
et instaurer, à l’allemande, une sorte de “péage
au kilomètre”... tout en mettant en place un véritable
réseau de ferroutage qui soit incitatif à poser les camions
sur des trains, comme des “autoroutes maritimes” qui puissent
désengorger les liaisons vers l’Espagne et l’Italie...
Nous sommes le point de transit du commerce européen. L’Allemagne
s’est organisée depuis une quinzaine d’années
et cela commence à avoir des effets. Si la France bouge, d’autres
pays vont l’imiter.



L’heure n’est plus aux illusions, mais à la
révélation des faits.


Pour l’émission “C dans l’air”, France
5 m’a envoyé lundi à Verneuil-sur-Avre une équipe
de tournage aux fins de m’interroger sur le “programme fiscal” du
duo “Ségo-Sarkö”, candidats idéaux de
la médiocratie. Juste 40 secondes de mes propos ont été diffusés
(vive l’équité !). J’ai résumé ainsi
ce que j’ai lu desdits programmes : “avec le projet du PS,
c’est la faillite dès 2008, avec celui de l’UMP, c’est
la faillite pour 2012”. De peur de ne pas séduire ou parce
qu’ils s’illusionnent eux mêmes, aucun des deux favoris
des sondages actuels ne me semble conscient de la réalité et
de la gravité de la situation. Les partis écrivent des
serpillière pré-électorales destinées à être
oubliées dès qu’ils sont “aux affaires”. Cela
ne m’a pas empêché de lire les propositions de l’UMP,
du PS ou de l’UDF, qui fut naguère un grand parti politique...
associé de très près à la gestion du pays.
Les co-responsables de l’héritage maudit légué à nos
enfants ont du culot. La démagogie reste de rigueur, et le catalogue
des promesses est vaste. La France est au bord de l’explosion sociale
et de la faillite économique, et je vois les partis responsables
de cette faillite prendre les électeurs pour des imbéciles
en promettant que demain, on travaillera encore moins et qu’on
gagnera plus. C’est suicidaire... C’est un peu comme si on
donnait le volant à quelqu’un qui a trois grammes d’alcool
dans chaque litre de sang et une bouteille ouverte, “pour la route”...
Ce n’est pas parce que les Français ont la mémoire
courte qu’il faut prendre ce peuple pour un ramassis d’imbéciles
! L’heure n’est plus aux illusions, mais à la vérité.
Churchill avait promis aux Anglais “du sang, de la sueur et des
larmes”... pour les amener à la victoire contre le nazisme.
Je dis très clairement la vérité : il faudra travailler
plus, consommer mieux, préserver l’énergie et l’environnement
et s’organiser différemment. Sans cela, non seulement notre
société de solidarité explosera, avec son cortège
de misère, des personnes âgées sans ressources financières...
mais, de surcroît, nous aurons une guerre civile affreuse. Je crois
que, en 1988, lorsque Raymond Barre a fait une campagne sur ce thème,
les Français n’étaient pas prêts à entendre
ce langage de vérité. Aujourd’hui, la situation est
différente et la prise de conscience est plus forte, de rapports
officiels en livres, la France s’est informée.
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MessageSujet: Re: Rassemblement des contribuables français   Rassemblement des contribuables français Icon_minitimeMer 30 Mai 2007 - 14:33

Proposons un autre avenir à notre jeunesse qu’un
paquet de dettes.


En 1945, la jeunesse de France a eu à relever l’immense
défi de la reconstruction, physique et morale, d’un pays
mis à terre en cinq semaines et saigné par la guerre. Notre
jeunesse n’est pas moins capable que celle qui s’est mise
au travail dans la fin des années quarante et les années
cinquante, et qui est aujourd’hui à la retraite. Il faut
proposer un autre avenir à notre jeunesse que de payer les dettes
de trente-trois années de gestion pitoyable. Construire une France
solidaire entre les générations, qui s’appuie sur
les mérites et qui deviendra autonome à 100% dans son énergie,
je pense que c’est non seulement mobilisateur, mais porteur d’enthousiasme.
Je propose plusieurs défis à nos jeunes. Ils vont avoir à transformer
la société de gaspillage en une société de
mesure, ce qui permettra de mieux respecter notre terre et de la laisser
intacte aux générations d’après. Soyons ambitieux
: réduire de moitié en cinq ans les déchets émis
par chaque foyer (plus d’une demi-tonne par an et par individu
actuellement) n’est pas hors de portée. Le recyclage des
matières premières, l’utilisation parcimonieuse de
ce que l’on tire de la terre sont des priorités urgentes.
C’est plus enthousiasmant, à mon avis, que cette société de
consommation qui fait que le lin produit en Normandie fasse 24 000 km
de voyage pour aller en Chine et nous revenir sous forme de vêtements.
Autre défi : nous autonomiser dans la production énergétique.
En abaissant de 19,6% à 5,5% le taux de TVA pour la construction
de logements à haute qualité environnementale, en dix ans,
nous réduiront de 80% les dépenses de chauffage, d’éclairage
et de climatisation pour plus d’un cinquième du parc des
habitations. L’énergie éolienne, les piles à combustibles,
la géothermie, l’énergie solaire, le nucléaire
maîtrisé peuvent nous permettre de diviser par plus que
deux en dix ans notre consommation de pétrole, de gaz et celle
d’énergie fossile. Cela vaut la peine qu’on s’y
mette tout de suite. On a trop souvent oublié de dire à notre
jeunesse qu’ils doivent être fiers du travail de leurs anciens,
et que les infrastructures (chemins de fer, téléphone,
réseaux électriques, routes...) qu’ils utilisent
chaque jour ont été construites par des générations
de Français. Renouer des liens de solidarité entre les
génération est un autre défi urgent.



Avec
qui devons-nous, avec qui souhaitons-nous
gouverner.


Faisons un peu de politique fiction : vous avez fait l’effort
de conviction nécessaire. Vous êtes allés, vous qui
me connaissez et me lisez, parler aux maires de votre entourage et, avec
votre coeur, vous les avez convaincu de ne pas s’abstenir. J’ai
le nombre de parrainages nécessaires et je suis au premier tour
de l’élection présidentielle, quelle serait ma stratégie
d’alliance pour le deuxième tour ? Je suis réaliste,
et je n’envisage pas d’être en mesure d’arriver
parmi les deux premiers. Je fais le pari de l’intelligence et du
sursaut du peuple de France et je pense que le demi-million de
Français qui ont déjà glissé un bulletin “Miguet” dans
les urnes sera au moins triplé, sinon quadruplé, ce sera
une force importante, au poids décisif. Je n’ai pas l’intention
de pratiquer la politique du pire. Si je ne suis pas au deuxième
tour, j’essayerait de m’inscrire dans une stratégie
d’alliance pour le deuxième tour, afin de permettre l’intégration
de mes idées par celui qui sera en lice qui aura le moins mauvais
des programmes et qui intégrera une partie de nos propositions
de bon sens. Ma candidature s’inscrit très clairement dans
une démarche de “nouvelle majorité plurielle”.
Il ne faut pas oublier qu’il y aura, dans la foulée de l’élection
présidentielle, des élections législatives et qu’il
serait sain que des députés issus de la société civile
fassent en grand nombre leur entrée à l’assemblée.
Je demanderai donc que cette alliance en vue d’éviter le
pire (c’est à dire l’application du projet socialiste)
nous permettre de constituer un groupe parlementaire. Nous serons alors
un aiguillon pour cette nouvelle majorité, afin qu’elle
mette en oeuvre le redressement des finances du pays, en toute urgence
et libère les forces de l’initiative et du travail. Tout
dépendra du nombre des parrainages que vous serez allé chercher,
comme du score apporté par les suffrages populaires à ma
candidature. Nos listes lors des régionales de mars 2004 ont reçu
entre 3% et 5,2%, selon les départements. Nous pouvons “faire
la différence” dans l’élection, mais jamais
nous ne ferons de chantage ni ne joueront contre les intérêts
supérieurs de notre nation. Il me semble naturel que nous soyons
-dans le futur- des alliés de l’UMP, sans illusion, mais
sans aucun état d’âme non plus, car c’est l’intérêt
de la France qui primera toujours.



Une
politique étrangère qui s’appuie sur l’histoire de
France.


Au contraire de la “dame aux caméras”, qui crée
un incident à chaque fois ou presque qu’elle ouvre la bouche
(en Chine, au Sénégal, en Israël, au Liban, à propos
du Québec...), je défend, avec mes amis, une politique étrangère
forte, dans la continuité du rôle historique de notre veux
pays. Le Président de la République qui sera élu
en mai sera-t-il “pieds et poings liés” par les traités
internationaux signés par ses prédécesseurs ? On
ne peut pas prétendre cela, sauf à être de mauvaise
foi. Les “traités internationaux” qui sont soi-disant à l’origine
de nos incapacités n’empêchent pas nos voisins, qui
ont signé les mêmes traités, de prospérer.
L’exemple de l’Espagne voisine est là pour le prouver.
C’est la qualité des dirigeants nationaux qui fait la prospérité d’un
pays. Je comprend que nos voisins européens répugnent à payer
la lourde facture de nos propres insuffisances. Ceci dit, avec nos partenaires,
il conviendra de leur faire comprendre, comme Margaret Thatcher naguère
pour le Royaume-Uni, que la France n’est plus le “partenaire
qui dit oui à tout”. De même, il faudra qu’ils
comprennent que, par un effort exclusivement payé par le contribuable
français, la sécurité de tous en Europe est assurée
par notre dissuasion atomique, totalement indépendante du commandement
américain. Cela a un coût, cela devra avoir un prix. Faudra-t-il
sortir de l’Euro pour revenir au franc dévalué, plusieurs
fois par décennie, outil de facilité pour faire de l’inflation?
Ce serait une catastrophe. Les Français ont des dettes en euro,
et les attaques inévitables de la spéculation internationale
contre le franc recréé auraient pour conséquence
dévaluation, vie chère, perte de pouvoir d’achat,
hausse des taux d’intérêts, effondrement de la valeur
des biens immobiliers... Cela ne veut pas dire qu’il ne faille
pas faire quelque chose de fort et de symbolique, notamment pour valoriser
le stock d’or de la Banque de France. On doit frapper des pièces
de 20 “francs or” de 5,801 grammes d’or fin, qui vaudront
200 euros (circulation libre à l’intérieur de nos
frontières) et des pièces de 1/2, 1, 2 et 5 francs “or” en
argent, qui vaudront 5, 10, 20 et 50 euros... Une telle opération
peut apporter plus de 100 milliards d’euros de plus-value aux finances
publiques qui en ont bien besoin, vu la dette actuelle.
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MessageSujet: Re: Rassemblement des contribuables français   Rassemblement des contribuables français Icon_minitimeMer 30 Mai 2007 - 14:34

Nos partenaires doivent comprendre l’urgence française.

Peut-on penser que nos partenaires vont accepter la monétarisation
de l’or de la Banque de France et d’assumer une partie de
la facture de notre dissuasion nucléaire ? Il le faudra bien !
Le Monténégro est une nation indépendante de moins
de 700 000 habitants... Il faudrait bien voir que la France ne puisse
pas avoir les moyens de se redresser économiquement, tout en conservant
des liens forts avec ses voisins, et pas uniquement dans une zone de
libre-échange. La France reste encore une grande nation, qui s’appuie
sur de vastes zones d’influence à reconquérir. Bien
entendu, la priorité sera donnée à éteindre
l’incendie intérieur qui peut nous briser. Il faut donc,
comme durant l’été de 1958, prendre d’urgence
les mesures indispensables au redressement économique du pays.
En ce qui concerne la politique internationale, notre pays ne doit pas
oublier que c’est un pays latin, de culture judéo-grecquo-chrétienne
qui a semé de par le monde et dispose de nations-sœurs,
dont la population partage, pour une grande partie d’entre elle,
notre langue. Arrêtons de nous focaliser sur les Etats-Unis et
regardons davantage vers le Canada, y compris pour la partie anglophone
! Plutôt que la Turquie, n’oublions pas les presque 80 millions
d’habitants du Maghreb, juste en face de nous ! L’Afrique
noire francophone regroupe une masse de plus de 160 millions d’habitants...
et possède les matières premières, les plantes médicinales...
dont nous avons besoin. C’est plus près et son développement
nous sera bien plus utile que celui de la Chine, vieille nation respectable
mais qui n’a pas du tout besoin de nous, sauf pour piller nos techniques.
L’entente avec nos voisins européens est essentielle, car
elle nous apporte la paix. Ceci dit, comme pour le Royaume-Uni, nous
avons des “liens spéciaux” avec des pays et nous ne
devons pas les oublier, même s’il est essentiel que nous
respections leur libre-arbitre à eux. Israël, la Palestine
comme le Liban ne font pas partie de l’Union européenne,
mais il est évident que la France doit aider la région à se
pacifier, et à se respecter les uns et les autres. La pauvreté de
notre personnel politique et l’insconstance de notre orientation
ont fait que notre influence sur la zone, qui fut grande, n’est
plus à la hauteur de notre histoire.



Un saltimbanque pas si saltimbanque : Michel Sardou.

Je ne sais pas si Michel Sardou fait partie de la vaste communauté de
ceux qui me lisent. Sur les murs de toute la France, nos amis et militants
ont collé des affiches et des auto-collants qui disent : “Liberté,
de travailler”, “Egalité, des chances” et “Fraternité,
entre les générations”. Je vous livre ci-après
le texte intégral de la chanson phare de son dernier album : “Allons
danser”. J’ignore si l’artiste sera largement diffusé sur
les radios, car il parle comme j’écris. Lisez à votre
tour ce que chante Sardou : “Parlons d'abord d'égalité, égalité des
chances, égalité des droits, pas celle qui plombe à la
naissance, parce que celle la c'est chacun pour soi. Parlons aussi fraternité,
d'où que tu viennes bienvenue chez moi. En sachant qu'il faut
respecter, ceux qui sont venus longtemps avant toi. (refrain : et puis
allons danser pour oublier tout ca, allons danser. Personne n'y croit.
Allons danser même sur n'importe quoi mais allons danser. Et ça
ira.). Dire aux hommes qu'ils se sont échoués, qu'on peut
refaire sa vie plusieurs fois, sans un mot tout recommencer, se prendre
en charge et pas charger l'état. Dire aux enfants qu'on va changer l'éducation
qu'ils ont, pas celle qu'ils n'ont pas. Ajouter qu'il faut travailler,
riche et célèbre c'est comme un chèque en bois.
(refrain... ). Parlons enfin des droits acquis alors que tout tout passe
ici bas. Il faudra bien qu'on en oublie sous peine de n'plus jamais
avoir de droits. Admettons enfin vous et moi que nous sommes tous
des hypocrites la vérité ne nous plaît pas alors
on a le pays qu'on mérite. (refrain). Oui, le saltimbanque a brigrement
raison : la France est hypocrite, et la vérité ne lui plaît
pas. De ville en ville, je chemine pour aller dire la vérité :
notre pays doit se ressaisir tout de suite, à peine de voir son
système social s’effondrer brutalement. Les déficits,
c’est une drogue immorale : on présente la facture aux générations
d’après. La dégradation de notre environnement, ce
n’est pas mieux : après nous, le déluge, alors
qu’on emprunte notre bonne vieille terre aux générations
futures. Chanteur populaire, au bon sens du terme, Michel Sardou est
aussi l’héritier d’une dynastie de saltimbanques profondément
enracinée dans notre culture. S’il n'écris pas les
textes de ses chansons, souvent, elles ont pourtant une résonance
forte par la voix qui est la sienne. Bienvenue chez les lucides !



Il
y a des “repentis” et des lucides même chez les
énarques.


Michel Pébereau, je l’ai connu directeur de cabinet de
René Monory (j’avais 17 ans, en 1978), puis remplaçant
Daniel Deguen comme professeur d’économie à Sciences
Po Paris, puis es-qualité de patron du CCF, passé à la
BNP qu’il privatisa et a développé, comme on le sait.
Au début de l’année 2006, il a été le
tout premier à relayer officiellement mes mises en garde sur la
dérive des comptes publics et l’ampleur de la dette de l’Etat,
comme celle des engagements “hors bilan”. S’il reste
président du conseil de surveillance de BNP Paribas et un homme
influent dans le milieu des affaires, il préside l’Institut
de l’entreprise et met le point sur les problèmes essentiels,
que je suis seul parmi les candidats à vouloir placer au centre
du débat public. Pour que je puisse être en mesure de le
faire, la balle est dans votre camp... car c’est à vous
qu’il appartient d’aller convaincre les maires de la France
rurale de ne pas s’abstenir de parrainer, et de présenter
ma candidature ! Pébereau est clair : “Pour avoir la légitimité démocratique
nécessaire, il faut, à notre avis, que les responsables
politiques aient bien informé l'opinion de ces problèmes à traiter
et fixé les grandes lignes des solutions qu'ils envisagent dans
les débats précédant l'élection”. Il
a raison de constater dans son langage châtié (on ne se
refait pas) que les performances de la France en matière de croissance
et d'emploi ne sont pas à la hauteur de nos attentes. Notre taux
de croissance, qui avait été l'un des plus élevés
des pays industrialisés jusqu'au début des années
80, a été depuis lors en retrait par rapport à celui
des économies les plus dynamiques, et l'écart s'est accentué au
cours des dernières années. Et puis, le marché du
travail se caractérise en France, bien plus qu'ailleurs, par l'exclusion
d'une part importante de la population : nous souffrons depuis 25 ans
d'un chômage structurel considérable. Notre niveau
de vie, s'il augmente chaque année, a cessé de converger
vers celui des économies les plus riches : de la fin de la guerre
jusqu'au début des années 80, notre PIB par habitant n'a
cessé de se rapprocher de celui des Etats-Unis et il était
en 1980 supérieur de 15 % à celui des pays de l'actuelle
zone euro. Depuis, l'écart de notre PIB par tête avec celui
des Américains s'est creusé, et il a retrouvé son
niveau de 1970, alors que le niveau de vie des pays de la zone euro a
rejoint le nôtre. C’est un constat.



Baisser
les bras ? Non : la France peut traiter ses vieux
problèmes.


Comme Michel Pébereau, j’ai la conviction solidement étayée
que le pessimisme est une erreur. La France peut revenir au niveau des
meilleurs, parmi les pays industrialisés. A condition de bien
comprendre ses grands problèmes, afin de pouvoir bien les traiter.L’Institut
de l’entreprise a recensé quatre objectifs, qu’il
proposons d'atteindre par 15 mesures, convergentes avec ce que je dis
et j’écris depuis près de dix ans déjà.
Il faut d'abord remettre en ordre nos finances publiques pour pouvoir
les mettre au service de la croissance économique (orientée
sur l’environnement et la maîtrise des consommations énergétiques)
et de la cohésion sociale (sans laquelle rien ne peut fonctionner).
Il faut aussi assurer, par l'équilibre durable de leurs comptes,
la pérennité de nos régimes de protection sociale,
retraites et assurance maladie. Il faut créer l'environnement
nécessaire à la compétitivité de notre territoire
national et à l'emploi des Français pour en finir avec
le chômage structurel qui laisse de coté tant de gens. Enfin,
il faut rénover notre appareil d'éducation et de recherche
pour assurer l'égalité des chances de tous les jeunes
Français, et aussi pour promouvoir l'économie de la connaissance
qui est notre avenir. On le voit bien : nos idées font école
! Notre pays est aujourd'hui confronté à deux grands changements
qui nécessitent des adaptations rapides si nous voulons améliorer
nos perspectives de croissance et de niveau de vie. D'abord le vieillissement
de notre population, qui, du fait de la réduction de notre population
active, aura un effet de ciseaux vicieux. Il pèse sur notre croissance
potentielle déjà insuffisante, et il alourdit les charges
de nos régimes de retraite et d'assurance maladie. C’est
ensuite, la mondialisation, source de problèmes, mais aussi d'opportunités
de croissance supplémentaire. Les entreprises françaises
se sont largement adaptées pour saisir ces opportunités.
Mais la France a pris du retard sur ses concurrents européens
et américains dans la mise en oeuvre des réformes de la
sphère publique nécessaires pour attirer emplois et investisseurs.
C’est vraiment spectaculaire. Comparer ce que nous n’avons
pas fait et ce qui a été mis en oeuvre par nos voisins
immédiats, Italie, Allemagne, Royaume-Uni et Espagne est édifiant.
Les chiffres sont clairs : notre Etat dessert les intérêts
de la nation française.
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MessageSujet: Re: Rassemblement des contribuables français   Rassemblement des contribuables français Icon_minitimeMer 30 Mai 2007 - 14:34

Un constat : la charge de la dette mobilise tout le produit
de l’IR.


Outre Michel Pébereau, un autre énarque “repentis” a
tiré récemment la sonnette d’alarme, dans un ouvrage
peu mis en avant : “Le jour où la France a fait faillite” (Grasset).
Philippe Jaffré est connu comme ancien patron d’Elf. C’est
surtout comme directeur financier d’Alstom aux pires moments de
la quasi-faillite qu’il a tiré son expérience des
situations très difficiles, sources d’inspiration pour le
livre co-rédigé avec Philippe Riès, qui se lit comme
un roman et que les maires de France auraient du recevoir et étudier
avant de songer à s’abstenir de parrainer ma candidature.
Ce livre est utile car il permet d'alerter l'opinion sur les dangers
de la poursuite de l'endettement public, encore prévu tant par
l’UMP que par le PS dans leurs “programmes” (sic).
Le scénario d'une faillite assez proche des administrations publiques
n’est pas à exclure, malheureusement. On n’y croit
pas, un peu à la manière du général Gamelin
assurant que l’armée française était la “meilleure
du monde” en 1939. La population se croit à l’abri
d’une “ligne Maginot” imaginaire alors que nous sommes
ouverts aux quatre vents du monde depuis quinze ans. La poursuite de
nos pratiques des dix dernières années nous conduirait à des
taux d'endettement public insupportables, sans même compter les
engagements de retraites : 100 % du PIB dès 2014, 200 % en 2030
etc. Si nous continuons à céder à la facilité de
la dette, une hausse un peu durable des taux d'intérêt,
par rapport à leur niveau actuel qui reste bas (malgré la
remontée récente des taux à dix ans de 3,8 à 4,2%
l’an), contraigne un jour l'Etat, pour reprendre le contrôle
de ses finances publiques, à de brutales politiques de rigueur
qui remettraient en cause toute une partie de notre modèle social
et nos perspectives de croissance. C'est ce qu'il faut éviter.
Songez que déjà, nous consacrons chaque année bien
plus de 40 milliards d'euros au paiement des seuls intérêts
de la dette publique, ce qui en fait la deuxième "mission" budgétaire
de l'Etat, après l'Education nationale mais avant la Défense
de notre pays. La charge de ces intérêts mobilise tout le
produit de l'impôt sur le revenu.Notre dette publique dépasse
1.150 milliards d'euros, sans tenir compte des engagements de l'Etat
au titre des retraites de ses fonctionnaires, ni de la dette des entreprises
publiques.



Bien que l’Etat ponctionne plus qu’ailleurs, l’hydre
gonfle.


Les “années Giscard” avaient permis de maintenir
peu ou prou les grands équilibres, malgré les erreurs du
plan de relance Chirac de 1974-1975 (qui a gonflé les importations),
avec même une année d’équilibre budgétaire
sous Raymond Barre (Monory était aux finances), malgré deux
chos pétroliers de grande ampleur, tout en finançant le
développement de notre réseau téléphonique,
des autoroutes et du parc de centrales nucléaires qui nous donne
l’électricité la moins chère d’Europe
aujourd’hui. On a tendance à oublier que la France fut
un “bon élève” et qu’il n’y avait
qu’un million de chômeurs fin 1980, contre quatre fois plus
aujourd’hui. La dette publique a été multipliée
par cinq, en euros constants, depuis 25 ans. Elle est passée du
cinquième aux deux tiers de notre production nationale. Cette
explosion ne s'explique pas par des circonstances exceptionnelles, comme
une croissance trop faible ou des taux d'intérêt trop élevés.
Elle résulte du fait que chaque année depuis 25 ans, nos
administrations publiques sont en déficit. Et pourtant, elles
peuvent compter sur des recettes très élevées :
la France est le pays du G7 qui a le plus haut niveau de prélèvements
obligatoires. S'il leur faut s'endetter, c'est que le niveau de nos dépenses
publiques est plus important encore : 53,5 % du PIB ! Ces dépenses
et ces déficits publics ne sont pas le résultat d'un effort
structuré pour la croissance et la préparation de l'avenir
: les investissements publics ont diminué et l'effort en matière
de recherche et d'enseignement supérieur a stagné. Une
grande partie de la dette a servi à financer les dépenses
courantes de l'Etat. Comble de l’ignominie pour les générations
futures, 100 milliards d'euros de dettes ont même été contractés
pour couvrir une partie de nos dépenses de santé, que nous
reportons ainsi sur les générations à venir ! Pour
tous les gouvernements depuis 1981, de Mauroy à Chirac, en passant
par Fabius, Balladur, Jospin, Raffarin et Villepin, le recours à la
dette a été une solution de facilité : il a permis
de compenser une gestion insuffisamment rigoureuse des finances publiques.
Les lourdeurs et les incohérences de notre appareil administratif,
qui ne cesse de grossir, sont, constate aujourd’hui Michel Pébereau
après que je l’ai affirmé, une première explication
de cette situation.



Nos pratiques politiques et le gouvernement par les sondages.

Collectivement, toute la classe politique sortante est “coupable”.
Elle n’a cessé de gouverner en regardant l’opinion
publique de l’instant, qui n’a plus été dirigée
que par des chefs myopes, l’oeil vissé sur le rétrviseur
au lieu d’anticiper, avec l’horizon en ligne de mire. Ce
sont nos pratiques politiques et collectives qui sont à l'origine
de notre problème et notamment notre préférence
pour la dépense publique, dénonce justement l’Institut
de l’entreprise. Nous avons pris collectivement l'habitude de faire
de la dépense publique la réponse systématique et
parfois unique à tous nos problèmes. Les responsables politiques
sont de plus en plus jugés par l'opinion sur deux critères
: le montant des moyens supplémentaires dégagés
et la rapidité avec laquelle ils sont annoncés. Cela conduit à un
empilement de dépenses et à une perte d'efficacité,
les nouvelles mesures visant souvent à toucher le plus grand
nombre de personnes, alors que l'efficacité supposerait une concentration
des moyens. En théorie, il appartient à nos responsables
politiques de faire en sorte que le débat public, notamment celui
qui précède les élections, pose vraiment les problèmes économiques
et sociaux qui sont déterminants pour notre avenir. C’est
ce que j’essaye de faire, mais il faudra pour cela que mes lecteurs
aillent à la “pèche aux parrainages”. C'est
la seule façon de donner au gouvernement la légitimité politique
nécessaire pour traiter ces problèmes quand il le faut. Rappelez-vous
1988 : Raymond Barre, seul lucide, a prêché dans le désert.
Le thème de la campagne était "ni nationalisation,
ni privatisation", ce qui n'est pas un programme pour traiter des
problèmes de croissance et d'emploi. En 1995, ce fut la fracture
sociale : comme il n'a pas été question du problème
du financement des régimes sociaux, le gouvernement n'a pas pu
ensuite le traiter légitimement et Juppé s’est embourbé dès
les grèves de décembre. Une partie de l'opinion s'est opposée à un
projet dont la nécessité n'avait pas été évoquée
avant l'élection. En 2002 aussi, le débat a évité les
vrais problèmes en raison des circonstances : les réformes
ont été ensuite difficiles et limitées. Il est urgent
que les problèmes que j’évoque soient traités.
Pour cela, il faut absolument qu'ils soient dans le débat électoral
actuel. Voilà pourquoi je me présente, vous le savez...
et libre à vous de faire en sorte que ce soit possible en allant
convaincre un par un les maires “non inscrits” de parrainer
la candidature d’un véritable homme libre.



Forcer
nos futurs dirigeants à prendre le problème à
bras-le-corps.


La médiocratie étant ce qu’elle est, je ne me fait
guère d’illusion : je ne serai pas élu Président
en 2007... La belle affaire, d’ailleurs, car ce n’est pas
là l’enjeu essentiel. Aujourd’hui, la partie éclairée
de l’opinion hésite entre deux attitudes : baisser les bras
(et s’abstenir, abstention plus vote blanc et non-inscrits totalisaient
16 millions de citoyens en 2002 contre 7,5 millions en 1988) ou partir.
Partir, c’est le choix de nombreux jeunes, formés en France,
comme de plus âgés, qui ont réussi et ne consentent
plus à être spoliés du fruit de leur réussite,
de l’argent gagné à force de travail, et d’être
persécutés et montrés du doigt en prime. Si je mobilise
les 3,2% à 5,2% (selon les départements) des suffrages
qui se sont portés sur nos listes aux régionales de mars
2004, démonstration sera faite aux “finalistes” qu’il
n’y a pas de majorité possible sans nous. Pour les Français,
ce qui est important, ce sont les positions que vont prendre les candidats
sur ces sujets vitaux. Encore faut-il que le seul candidat qui ait une
expérience de la “vie réelle” puisse s’exprimer.
Il faut que le débat arrive sur les problèmes qui affectent
notre situation économique et sociale et que je puisse forcer
les “finalistes” à présenter les grandes lignes
des solutions qu'ils envisagent. Ce débat est essentiel. D'après
un sondage que l'Institut de l'entreprise a fait réaliser début
janvier, les Français sont très préoccupés
par la situation de l'emploi, des régimes de retraite et d'assurance-maladie,
de la dette et des comptes publics, et de l'attractivité de notre
territoire. Et ils considèrent que, pour l'instant, le débat électoral
n'a pas donné lieu à des propositions convaincantes sur
ces différents sujets. Pour ce qui est de l'Etat, Pébereau
propose de rétablir son équilibre budgétaire en
cinq ans. Pour cela il recommande la stabilisation de ses dépenses
en euros courants. Cela correspond à un effort total de réduction
en euros constants de l'ordre de 1,5 % du PIB sur 5 ans, alors que la
Suède et la Finlande ont réduit leurs dépenses de
10 % du PIB entre 1993 et 1998. Je pense qu’il est possible d’aller
plus vite, notamment en supprimant les “subventions 35 heures” et
les 6 000 aides publiques diverses qui coûtent très cher
en paperasse. Libérer les énergies du pays sera d’une
efficacité immédiate sur l’emploi et donc sur les
ressources publiques.
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SangJun

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MessageSujet: Re: Rassemblement des contribuables français   Rassemblement des contribuables français Icon_minitimeMer 30 Mai 2007 - 14:34

Forcer les démagogues à reprendre contact avec
la réalité.


Je suis effrayé qu’un parti politique ayant vocation à exercer
le pouvoir puisse cautionner le catalogue de propositions qui est offert
aux électeurs. Les “100 mesures” de Ségolène
Royal sont réellement “sans mesure”. La priorité,
aujourd’hui, impose que l’on s'assure de l'efficacité de
chaque euro public dépensé, ce qui suppose une remise à plat
de l'ensemble des dépenses de l'Etat. Il faut s'assurer que pour
chacune des missions que celui-ci doit assumer, les moyens humains et
matériels prévus sont bien ajustés : cela devrait
permettre de faire les économies nécessaires et de dégager,
dans de nombreux secteurs, des moyens qui pourraient être affectés à d'autres
missions. Une condition est impérative : il faudra organiser la
mobilité dans la fonction publique. Je recommande aussi d'analyser
l'efficacité de tous les dispositifs d'intervention publique,
d’en supprimer l’essentiel, et de réorganiser l'appareil
administratif pour le simplifier, au niveau central comme au niveau local.
Tout cela redonnerait des marges de manoeuvre à l'action publique
pour accélérer la croissance par des actions bien ciblées
: recherche, enseignement supérieur par exemple. Et puis je suggére
aussi un réexamen de l'ensemble des réglementations, dont
l'abondance et la complexité sont souvent des obstacles à la
création d'activités et d'emplois. La cohésion sociale
est aujourd’hui en péril. Cela devrait pourtant être
un des objectifs majeurs de la politique. A cet égard, un problème
me semble devoir être privilégié : celui de l’instruction
publique, de l'éducation des jeunes et de leur premier emploi.
Il est fondamental que notre système éducatif assure l'égalité des
chances des jeunes Français : à talents et à efforts égaux,
tous les jeunes doivent avoir les mêmes chances en matières
d'études, quel que soit leur milieu familial. Cela redonnera confiance
dans l'avenir, aux parents comme aux enfants. Le RCF a fait plusieurs
propositions de rénovation de notre appareil éducatif pour
y parvenir. Et puis, il faut que les études débouchent
sur l'emploi. Cela suppose que les relations entre l'école et
l'Université d'une part et l'entreprise d'autre part se développent
: je recommande d'introduire systématiquement la formation en
alternance pendant la dernière année d'études pour
faciliter l'insertion professionnelle.



Il y a un réel danger sur notre régime de retraites.

Depuis 2005, les cotisations des actifs ne suffisent plus pour faire
face au paiement des pensions (même les plus modestes) à nos
anciens. Le pouvoir d’achat des retraités a beau être
en recul depuis plusieurs années et les revalorisations être
inférieures à l’inflation, l’argent manque
et la “sécu” doit emprunter à dix ou à quinze
ans pour combler le trou. Les retraites aussi posent un problème
de cohésion sociale. Il faut assurer la pérennité de
nos régimes de retraite par répartition qui sont fondés
sur la solidarité entre les générations. On a bénéficié d’une
instruction publique payée par les impôts de ceux qui sont
aujourd’hui âgés. On utilise les routes construites
par nos anciens. Les fils de cuivre des lignes de téléphone
installées dans les années soixante-dix servent à diffuser
internet à grande vitesse en 2007 ! Cela suppose que les décisions
qui permettront d'assurer leur équilibre jusqu'en 2020 soient
prises à l'occasion du rendez-vous de 2008, qu'elles concernent
aussi les régimes spéciaux, et qu'elles répartissent équitablement
les efforts entre toutes les parties concernées. Dans le monde
moderne, il est rare que les métiers ne changent pas. Les régimes
spéciaux n’ont donc plus de légitimité. C’est
pourquoi je préconise la mise en place d’un régime
unique, avec la création de la Caisse nationale de garantie des
retraites. L'effort d'adaptation aux changements de notre environnement
que je recommande pour l'Etat, les entreprises françaises l'ont
déjà réalisé pour ce qui les concerne. Elles
le poursuivent en permanence, ce qui est indispensable pour rester dans
la course et gagner des marchés. Qu'elles soient petites, moyennes
ou grandes, grâce à la mobilisation de leurs équipes,
elles ont fait face à la montée de la concurrence et à la
révolution des technologies de l'information au cours des quinze
dernières années : elles ont formidablement amélioré leur
compétitivité et on le voit très bien dans les résultats.
Elles sont dans de nombreux domaines des champions européens ou
mondiaux, du ciment et du verre aux services financiers et à la
publicité en passant par le luxe, l'agro-alimentaire, l'automobile,
la restauration collective, le BTP... Les Français peuvent être
fiers des performances de leurs entreprises dans la compétition
mondiale. Au même titre que de celles de leurs champions sportifs.



Libérer
les énergies de toute notre nation pour rattraper le
peloton.


Avec l’Etat obèse, notre économie fait la course
avec un handicap. La croissance de l'économie française
devrait atteindre 2% en 2006, selon une première estimation de
l'Insee, une performance dans le bas de la fourchette de prévision
du gouvernement et qui place la France, notre pays, en queue de peloton
de la zone euro. Au quatrième trimestre 2006, le produit intérieur
brut français a progressé de 0,6 à 0,7%, selon l'Institut
national de la statistique, permettant tout juste d'accrocher 2% de croissance
annuelle, soit le bas de la prévision de 2 à 2,5% du gouvernement.
Le ministre des Finances, Thierry Breton, comme d'ailleurs l'Insee et
la Commission européenne, tablait sur 2,3%. Le coup d'arrêt
brutal du troisième trimestre a montré nos problèmes,
la reprise du 4e trimestre ne fait figure que de "modeste correction".
La croissance française est tirée par la consommation des
ménages (qui achète des produits importés) et le
secteur des services mais manque d'un coeur industriel compétitif
et innovant. La consommation a été soutenue par "les
effets positifs de la globalisation", les particuliers achètent
des produits importés, grâce à "la désinflation
importée grâce à la concurrence internationale".
En 2005, la croissance n'avait pas dépassé 1,2%. En 2006,
elle retrouve certes son niveau de 2004 (2%), mais c’est très
modeste, étant donné l'environnement international particulièrement
porteur de l'année passée (forte croissance mondiale, vive
reprise dans la zone euro). Les chiffres publiés mardi chez ses
voisins mettent en évidence la faiblesse relative de la croissance
française: 2,7% en Allemagne, 2,7% dans la zone euro, 3,8% en
Espagne... Sans parler des taux de croissance de la Finlande ou de l'Irlande,
respectivement attendues à 5,5% et 6,2%. Même l'Italie,
pourtant longtemps abonnée à de moins bonnes performances,
rattrape la France dans la dernière ligne droite, avec une croissance
annuelle de 2%, grâce à un fort rebond au 4e trimestre.
Il est loin le temps où la France était la locomotive économique
de la zone euro : la croissance de 2006 place notre pauvre pays au 11e
rang (ex-aequo avec l'Italie et juste devant le Portugal) des 13 pays
de l'Euroland. Quelle pitié. Il serait grand temps de libérer
les énergies, non ?



Nous
devons dynamiser notre natalité, et c’est très
urgent.


A raison de 250 000 naissances qui manquent à la France depuis
1981 et la mise en place d’une vigoureuse politique anti-nataliste
par Mauroy-Mitterrand, il manque entre six et sept millions de jeunes
de moins de 25 ans en France. Pour éviter de ramasser les miettes
que nous laissent les pays les plus dynamiques, il faut (en toute urgence)
que la France bâtisse une politique démographique dynamique.
Dans le cas contraire, l’immigration deviendra une immigration
de peuplement, avec changement structurel de notre culture et de nos
moeurs. C’est un sujet qui me tient à coeur depuis longtemps.
Il convient, non pas d’obliger à avoir des enfants non désirés,
mais à permettre à chaque femme d’avoir le nombre
d’enfants souhaités, sans que ce soit une pénalisation
pour sa vie professionnelle ni pour le niveau de vie de la famille. Là encore,
c’est à l’Etat de lever les obstacles. Dans le système
fiscal entièrement neuf que nous voulons mettre en place, un foyer
fiscal va pouvoir déduire 100% des salaires versés à des
personnes qui y travaillent, de l’aide ménagère à la
garde d’enfants (ou de personnes âgées), en passant
par le jardinage ou de menus travaux. Il sera également possible
de déduire du revenu imposable l’intégralité des
frais financiers relatifs aux emprunts contractés pour l’achat
d’une résidence principale. Le “quotient familial” a été dénaturé au
fil des ans. Il sera remplacé par un abattement forfaitaire de
10 000 euros pour les deux premiers enfants, de 15 000 euros pour les
troisième et quatrième, et de 25 000 euros pour le cinquième
et au delà. Les allocations familiales, versées par l’Etat,
seront de 150 euros par enfant (1 et 2), puis 250 euros (3e), 300 euros
(4e) et 350 euros (5e et suivants) par mois. Une “prime à la
naissance” sera versée, à partir du troisième
enfant, elle sera de 5 000 euros pour le troisième, de 6 500 euros
pour le quatrième et de 8 000 euros pour le cinquième et
les suivants. Comme, de surcroît, les dotations de l’Etat
aux communes seront aux deux-tiers liées à la population,
vous constaterez qu’il y a renversement total du système
actuel. Aujourd’hui, avoir une famille nombreuse est un coût,
demain, cela devra impérativement être neutre au plan financier.
L’Etat doit favoriser ceux qui assurent l’avenir de la nation.
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SangJun

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MessageSujet: Re: Rassemblement des contribuables français   Rassemblement des contribuables français Icon_minitimeMer 30 Mai 2007 - 14:35

Forcer les démagogues à reprendre contact avec
la réalité.


Je suis effrayé qu’un parti politique ayant vocation à exercer
le pouvoir puisse cautionner le catalogue de propositions qui est offert
aux électeurs. Les “100 mesures” de Ségolène
Royal sont réellement “sans mesure”. La priorité,
aujourd’hui, impose que l’on s'assure de l'efficacité de
chaque euro public dépensé, ce qui suppose une remise à plat
de l'ensemble des dépenses de l'Etat. Il faut s'assurer que pour
chacune des missions que celui-ci doit assumer, les moyens humains et
matériels prévus sont bien ajustés : cela devrait
permettre de faire les économies nécessaires et de dégager,
dans de nombreux secteurs, des moyens qui pourraient être affectés à d'autres
missions. Une condition est impérative : il faudra organiser la
mobilité dans la fonction publique. Je recommande aussi d'analyser
l'efficacité de tous les dispositifs d'intervention publique,
d’en supprimer l’essentiel, et de réorganiser l'appareil
administratif pour le simplifier, au niveau central comme au niveau local.
Tout cela redonnerait des marges de manoeuvre à l'action publique
pour accélérer la croissance par des actions bien ciblées
: recherche, enseignement supérieur par exemple. Et puis je suggére
aussi un réexamen de l'ensemble des réglementations, dont
l'abondance et la complexité sont souvent des obstacles à la
création d'activités et d'emplois. La cohésion sociale
est aujourd’hui en péril. Cela devrait pourtant être
un des objectifs majeurs de la politique. A cet égard, un problème
me semble devoir être privilégié : celui de l’instruction
publique, de l'éducation des jeunes et de leur premier emploi.
Il est fondamental que notre système éducatif assure l'égalité des
chances des jeunes Français : à talents et à efforts égaux,
tous les jeunes doivent avoir les mêmes chances en matières
d'études, quel que soit leur milieu familial. Cela redonnera confiance
dans l'avenir, aux parents comme aux enfants. Le RCF a fait plusieurs
propositions de rénovation de notre appareil éducatif pour
y parvenir. Et puis, il faut que les études débouchent
sur l'emploi. Cela suppose que les relations entre l'école et
l'Université d'une part et l'entreprise d'autre part se développent
: je recommande d'introduire systématiquement la formation en
alternance pendant la dernière année d'études pour
faciliter l'insertion professionnelle.



Il y a un réel danger sur notre régime de retraites.

Depuis 2005, les cotisations des actifs ne suffisent plus pour faire
face au paiement des pensions (même les plus modestes) à nos
anciens. Le pouvoir d’achat des retraités a beau être
en recul depuis plusieurs années et les revalorisations être
inférieures à l’inflation, l’argent manque
et la “sécu” doit emprunter à dix ou à quinze
ans pour combler le trou. Les retraites aussi posent un problème
de cohésion sociale. Il faut assurer la pérennité de
nos régimes de retraite par répartition qui sont fondés
sur la solidarité entre les générations. On a bénéficié d’une
instruction publique payée par les impôts de ceux qui sont
aujourd’hui âgés. On utilise les routes construites
par nos anciens. Les fils de cuivre des lignes de téléphone
installées dans les années soixante-dix servent à diffuser
internet à grande vitesse en 2007 ! Cela suppose que les décisions
qui permettront d'assurer leur équilibre jusqu'en 2020 soient
prises à l'occasion du rendez-vous de 2008, qu'elles concernent
aussi les régimes spéciaux, et qu'elles répartissent équitablement
les efforts entre toutes les parties concernées. Dans le monde
moderne, il est rare que les métiers ne changent pas. Les régimes
spéciaux n’ont donc plus de légitimité. C’est
pourquoi je préconise la mise en place d’un régime
unique, avec la création de la Caisse nationale de garantie des
retraites. L'effort d'adaptation aux changements de notre environnement
que je recommande pour l'Etat, les entreprises françaises l'ont
déjà réalisé pour ce qui les concerne. Elles
le poursuivent en permanence, ce qui est indispensable pour rester dans
la course et gagner des marchés. Qu'elles soient petites, moyennes
ou grandes, grâce à la mobilisation de leurs équipes,
elles ont fait face à la montée de la concurrence et à la
révolution des technologies de l'information au cours des quinze
dernières années : elles ont formidablement amélioré leur
compétitivité et on le voit très bien dans les résultats.
Elles sont dans de nombreux domaines des champions européens ou
mondiaux, du ciment et du verre aux services financiers et à la
publicité en passant par le luxe, l'agro-alimentaire, l'automobile,
la restauration collective, le BTP... Les Français peuvent être
fiers des performances de leurs entreprises dans la compétition
mondiale. Au même titre que de celles de leurs champions sportifs.



Libérer
les énergies de toute notre nation pour rattraper le
peloton.


Avec l’Etat obèse, notre économie fait la course
avec un handicap. La croissance de l'économie française
devrait atteindre 2% en 2006, selon une première estimation de
l'Insee, une performance dans le bas de la fourchette de prévision
du gouvernement et qui place la France, notre pays, en queue de peloton
de la zone euro. Au quatrième trimestre 2006, le produit intérieur
brut français a progressé de 0,6 à 0,7%, selon l'Institut
national de la statistique, permettant tout juste d'accrocher 2% de croissance
annuelle, soit le bas de la prévision de 2 à 2,5% du gouvernement.
Le ministre des Finances, Thierry Breton, comme d'ailleurs l'Insee et
la Commission européenne, tablait sur 2,3%. Le coup d'arrêt
brutal du troisième trimestre a montré nos problèmes,
la reprise du 4e trimestre ne fait figure que de "modeste correction".
La croissance française est tirée par la consommation des
ménages (qui achète des produits importés) et le
secteur des services mais manque d'un coeur industriel compétitif
et innovant. La consommation a été soutenue par "les
effets positifs de la globalisation", les particuliers achètent
des produits importés, grâce à "la désinflation
importée grâce à la concurrence internationale".
En 2005, la croissance n'avait pas dépassé 1,2%. En 2006,
elle retrouve certes son niveau de 2004 (2%), mais c’est très
modeste, étant donné l'environnement international particulièrement
porteur de l'année passée (forte croissance mondiale, vive
reprise dans la zone euro). Les chiffres publiés mardi chez ses
voisins mettent en évidence la faiblesse relative de la croissance
française: 2,7% en Allemagne, 2,7% dans la zone euro, 3,8% en
Espagne... Sans parler des taux de croissance de la Finlande ou de l'Irlande,
respectivement attendues à 5,5% et 6,2%. Même l'Italie,
pourtant longtemps abonnée à de moins bonnes performances,
rattrape la France dans la dernière ligne droite, avec une croissance
annuelle de 2%, grâce à un fort rebond au 4e trimestre.
Il est loin le temps où la France était la locomotive économique
de la zone euro : la croissance de 2006 place notre pauvre pays au 11e
rang (ex-aequo avec l'Italie et juste devant le Portugal) des 13 pays
de l'Euroland. Quelle pitié. Il serait grand temps de libérer
les énergies, non ?



Nous
devons dynamiser notre natalité, et c’est très
urgent.


A raison de 250 000 naissances qui manquent à la France depuis
1981 et la mise en place d’une vigoureuse politique anti-nataliste
par Mauroy-Mitterrand, il manque entre six et sept millions de jeunes
de moins de 25 ans en France. Pour éviter de ramasser les miettes
que nous laissent les pays les plus dynamiques, il faut (en toute urgence)
que la France bâtisse une politique démographique dynamique.
Dans le cas contraire, l’immigration deviendra une immigration
de peuplement, avec changement structurel de notre culture et de nos
moeurs. C’est un sujet qui me tient à coeur depuis longtemps.
Il convient, non pas d’obliger à avoir des enfants non désirés,
mais à permettre à chaque femme d’avoir le nombre
d’enfants souhaités, sans que ce soit une pénalisation
pour sa vie professionnelle ni pour le niveau de vie de la famille. Là encore,
c’est à l’Etat de lever les obstacles. Dans le système
fiscal entièrement neuf que nous voulons mettre en place, un foyer
fiscal va pouvoir déduire 100% des salaires versés à des
personnes qui y travaillent, de l’aide ménagère à la
garde d’enfants (ou de personnes âgées), en passant
par le jardinage ou de menus travaux. Il sera également possible
de déduire du revenu imposable l’intégralité des
frais financiers relatifs aux emprunts contractés pour l’achat
d’une résidence principale. Le “quotient familial” a été dénaturé au
fil des ans. Il sera remplacé par un abattement forfaitaire de
10 000 euros pour les deux premiers enfants, de 15 000 euros pour les
troisième et quatrième, et de 25 000 euros pour le cinquième
et au delà. Les allocations familiales, versées par l’Etat,
seront de 150 euros par enfant (1 et 2), puis 250 euros (3e), 300 euros
(4e) et 350 euros (5e et suivants) par mois. Une “prime à la
naissance” sera versée, à partir du troisième
enfant, elle sera de 5 000 euros pour le troisième, de 6 500 euros
pour le quatrième et de 8 000 euros pour le cinquième et
les suivants. Comme, de surcroît, les dotations de l’Etat
aux communes seront aux deux-tiers liées à la population,
vous constaterez qu’il y a renversement total du système
actuel. Aujourd’hui, avoir une famille nombreuse est un coût,
demain, cela devra impérativement être neutre au plan financier.
L’Etat doit favoriser ceux qui assurent l’avenir de la nation.
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MessageSujet: Re: Rassemblement des contribuables français   Rassemblement des contribuables français Icon_minitimeMer 30 Mai 2007 - 14:35

Dites-moi, surendetté, pouvez-vous demander un crédit?

Lorsque je vous dit que la “machine à promettre s’emballe”,
c’est confirmé par des gens sérieux. L'Institut de
l'entreprise, centre de réflexion indépendant des partis
(dont nous avons déjà parlé ici), évalue
le coût des 100 propositions de Ségolène Royal (la “dame
aux caméras”) à près de 63 milliards d'euros,
contre 49 à 51 milliards pour Nicolas Sarközy, selon les
calculs actualisés de sa cellule de chiffrage. Le coût de
l'ensemble des mesures annoncées par Ségolène Royal
atteint 62,68 milliards d'euros, selon un décompte effectué à partir
du chiffrage de chaque mesure (certaines n'étant pas évaluées,
le chiffre sera supérieur. Parmi les plus coûteuses, dont
certaines étaient déjà connues, on trouve le doublement
du budget de la justice (6,2 milliards), le revenu de solidarité active
(6 milliards), l'augmentation du budget de la recherche (7 milliards),
l'allocation d'autonomie pour les jeunes (7 milliards), les emplois-tremplins
(6 milliards). Pour Nicolas Sarközy de Nagy Bocsa, certaines mesures
coûteuses étaient également déjà connues,
comme l'augmentation du budget de l'enseignement supérieur de
50% et l'effort de recherche porté à 3% du PIB en cinq
ans (10,2 milliards), l'exonération de charges et d'impôts
sur les heures supplémentaires (4,6 milliards) ou l'exonération
des droits de succession pour 95% des Français (5 milliards).
Plusieurs promesses récentes s'y sont ajoutées, comme le
développement du sport à l'école (4 milliards),
ce qui montre que la démagogie bat son plein tant à l’UMP
qu’au PS, sans oublier la victime d’un Alzheimer précoce
qu’est François Bayrou, qui oublie un peu vite qu’il
fut le plus long ministre de l’éducation nationale de la
cinquième république, ministre au bilan calamiteux. L'Institut
de l'entreprise, qui compte plus de 120 entreprises adhérentes,
est présidé par Michel Pébereau, président
de BNP Paribas et auteur d'un rapport sur la dette remis au gouvernement
en décembre 2005. Sa cellule de chiffrage est composée
de trois experts de sensibilités différentes. Le PS avoue
que le “Pacte présidentiel” de sa candidate offre
un cumul de dépenses de 50 milliards d'euros. La France est surendettée.
Peut-on encore augmenter les dépenses de l’Etat ? La priorité absolue
doit être toute autre : revenir le plus rapidement possible à un
excédent budgétaire, comme en Espagne.



Faut-il attendre les malheurs pour réagir ? Je dis non.

De passage à Epinal (Vosges) vendredi dernier, mon voisin de
table m’a confié avoir discuté récemment avec
Christian Poncelet, président (UMP) du Sénat. Il lui aurait
dit être conscient de l’extrême gravité de la
situation du pays, mais a confié qu’il faudrait que tout
s’effondre pour que les Français s’aperçoivent
qu’ils sont dans la m... S’il est conscient de la gravité de
la situation, pourquoi ne le crie-t-il pas sur tous les toits ? En 1939,
certains dirigeants savaient que notre armée n’était
pas (de loin), prête à affronter la toute nouvelle armée
allemande. Le défilé du 14 juillet 1939 fut applaudi, pourtant,
sur tous les bancs de la classe politique, comme une “démonstration
de force”. Un an plus tard, c’était l’armée
allemande qui défilait sur les Champs Elysées à Paris.
Nous sommes en guerre économique. Nos combattants (les entreprises)
sont braves et vaillants. Les pouvoirs publics devraient leur faciliter
la tâche. Ce n’est pas le cas. Au contraire, on constate
que ceux qui se battent pour la France, pour l’emploi des Français,
ont les pieds entravés (la paperasse), des menottes aux mains
(une sur-règlementation qui change tout le temps)... et un sac
de quarante kilos de cailloux sur les épaules (la dette publique).
Les démagogues en campagne, pour masquer leur responsabilité directe,
prennent l’excuse de l’euro, trop fort, et attaquent la Banque
centrale européenne. C’est indigne et injuste. L’Allemagne
voisine ne produit pas de pétrole, comme nous, a la même
monnaie que nous, depuis plusieurs années, et a dégagé un
excédent commercial (record) de 170 milliards d’euros en
2006, contre un déficit de 30 milliards d’euros pour la
France. En Espagne, après le colossal effort fait par les deux
gouvernement Aznar, les socialistes de Zapatero se sont bien gardés
d’ouvrir de nouveau le robinet des dépenses : les années
se suivent, les excédents budgétaires augmentent, la dette
tombe (moitié moindre qu’en France en poids sur le PIB)
et l’Espagne prospère. L’Espagne a également,
comme l’Allemagne et nous, zéro pétrole et l’euro
fort. Ces deux pays ont choisi l’effort et le redressement de leurs
comptes publics avant que l’effondrement de l’Etat et des
systèmes sociaux n’intervienne. Ce que nos voisins ont fait,
nous pouvons le faire, dès maintenant, même si on s’y
prend avec retard.



Dans
cette élection à cinq tours, seul le premier (vote des maires)
compte.


Ce dimanche soir, j’aurai effectué àMontpellier
ma soixante-sixième étape dans un “Tour de France”,
véritable marathon où je rencontre nos amis et sympathisants,
une dizaine en certains endroits, quelques dizaines en d’autres...
Déjà plus de deux mille au cumul. Nous avons un gros défi à relever
: celui de la qualification. Avant de pouvoir aller en finale, l’Equipe
de France de football a du batailler ferme pour être qualifiée
afin d’être parmi les équipes sélectionnées
dans le dernier “Mondial de football”. Au contraire de Bayrou
(qui a littéralement pété les plombs), de Le Pen,
de Royal ou de Sarközy, comme vous le savez bien, je ne vise pas
la finale. Il faut, pourtant, être qualifié par le “vote
des maires”. C’est le véritable premier tour. Mes
enfants pleurent de ne pas voir leur père mais comprennent que
je me bat non pas pour un job, mais pour leur avenir. Avec une énergie
immense, il me faut vous convaincre d’aller convaincre les maires
de la France profonde de ne pas jouer les “Ponce Pilate” devant
la situation qui se dégrade et devant l’immense menace qu’offre
au pays la campagne désolante qui se déroule sous nos yeux.
La vraie question qui se pose, la seule qui vaille est : “Qu’allons
nous faire concrètement pour que la France ne soit plus le pays
où l’on consomme le plus d’anti-dépresseurs,
de somminfères et qui détient le record du monde des suicides
? Parrainer ma candidature va permettre d’ouvrir le débat à l’espérance
et au bon sens, afin de permettre le redressement des comptes publics?”.
Je suis le seul à faire campagne (dans toute la France, 73 villes
en six semaines) tout en gagnant mon pain (et celui de mes cinq enfants) à la
sueur de mon front. On le constate chaque jour, la “France de la
base”, celle qui travaille chaque jour et que vous représentez
n’est pas invitée à exprimer ses idées à la
télévision, au mépris les lois, d’ailleurs.
Je suis un créateur d’entreprises (et donc d’emplois).
Alors que l’Etat est au bord de la faillite et que nous régimes
sociaux sont en déficit (on présentera la facture des soins,
allocations chômage et retraites d’aujourd’hui dans
dix ans, plus intérêts, à nos enfants), la pré-campagne
est presque devenue un concours entre le catalogue des 3 Suisses et celui
de La Redoute, lorsque l’on entend les séries de promesses,
non financées.



Votre
rôle personnel est vraiment
indispensable.


En mars 2004, nos listes aux régionales ont reçu entre
3,5% (Puy de Dôme) et 5,3% des voix (Allier), selon les départements,
soit la moitié du score de l’UDF. Présente, la société civile
l’a prouvé : elle pèse. Elle sera indispensable pour
gagner le second tour, pour éviter le pire, car nous nous inscrivons
dans une démarche clairement majoritaire, de “droite plurielle”,
afin d’entrer au Parlement en juin prochain et d’éviter
au pays la catastrophe qui l'attends : faillite de l’Etat, des
régimes sociaux, décomposition de la société...
Les maires ont, de par la Constitution, le droit (et le devoir civique)
de parrainer celles et ceux qui veulent se présenter aux suffrages
de nos concitoyens. Je vous remercie par avance d’aller voir ceux
que vous connaissez ou pouvez connaître (famille, relations professionnelles,
résidence secondaire...) pour qu’ils ne s’abstiennent
pas et m’apportent leur parrainage, qui m’est indispensable
(en 2002, il ne m’en avait manqué que quelques dizaines).
Le seuil des 500 se jouera à quelques parrainages près.
Mobiliser vos confrères, vos amis, vos relations sera très
utile, merci d’avance. C’est à vous d’aller
parler avec votre coeur, d’être mes témoins, vous
qui me lisez et me connaissez bien. Vous ne ferez pas ce vaste effort
pour favoriser un ambitieux désireux de “se servir”,
mais pour vos enfants, pour vos petits enfants, ceux à qui notre
société laisse un héritage maudit, avec plus de
2 000 milliards d’euros de dette publique et un environnement dégradé en
profondeur, alors que la “valeur travail” est sans cesse
foulée aux pieds. Il faut permettre la prise de conscience pour épargner
au pays la faillite de l’Etat et son cortège de misère,
voire la guerre civile. Nous allons mal, nous pouvons aller pire. En
tirant dès maintenant le signal d’alarme, la campagne de
2007 me permettra de favoriser le retour du débat sur les seuls
vrais sujets qui comptent. Pour cela, seule votre démarche individuelle
auprès des maires, à tous et à tous, permettra
le réveil des consciences. Au contraire des autres, je fais campagne
avec des bouts de ficelles, avec les dons de nos amis (que j’espère
généreux, les reçus fiscaux de 2006 sont tous envoyés),
sans guère d’accès aux médias... Nous avons
déjà réalisé ensemble des combats réputés
impossibles à gagner. Récidivons, car c’est très
urgent.
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