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| Best Of du Forum [Wikijournal] | |
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ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Best Of du Forum [Wikijournal] Jeu 31 Mai 2007 - 6:20 | |
| Ci-dessous les posts les plus intéressants du forum (incomplet par définition ). N'hésitez pas à en rajouter quand ils vous semblent particulièrement lucides ou informés. (il est impossible de suivre tous les débats au même temps!) Nous les incluerons dans une rubrique du wikijournal ( si cela pose un problème d'autorisation pour quelqu'un qui retrouve son post ici, dites-le)
Dernière édition par le Jeu 31 Mai 2007 - 6:45, édité 3 fois | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Best Of du Forum [Wikijournal] Jeu 31 Mai 2007 - 6:20 | |
| Une inquiétude - gasconne a écrit:
- Un internaute inquiet se demande si les admirateurs de F. Bayrou ne sont pas dangereusement aveuglés.
Moi je suis inquiète quand je contaste dans les réactions que nombre d'intervenants disent un peu tout et n'importe quoi autour d'un sujet politique, national, grave, c'est à dire la vie d'un mouvement le MODEM et de son leader.
Où a t-on déjà vu perdurer un mouvement quel qu'il soit, sans un leader ? d'autant que, sans ce leader là, le mouvement n'aurait pas eu d'existence. Ce ne sont pas les électeurs qui ont crée F. Bayrou, c'est F. Bayrou, qui par son programme lors des présidentielles, a impulsé une réflexion et un élan à des milliers d'électeurs, qui cherchaient une nouvelle voie et une nouvelle voix. Que nous soyons admiratifs pour sa lucidité, son courage et sa fermeté, n'est pas idolâtrie mais simple reconnaissance de sa compétence et de son autorité naturelle. Nous nous reconnaissons un leader, et nous le suivrons aussi longtemps qu'il nous apportera la preuve de sa loyauté et de son jugement clair et précis.
Ne perdons pas de temps et d'energie dans ces lignes et ces espaces qui nous sont offerts à soulever de faux problèmes, qui risquent de se retourner contre nous. Sachez bien que tous les internautes de tous horizons géographiques et politiques viennent sur nos sites, y compris les journalistes, pour savoir ce qui s'y passe et pour pouvoir encore plus affaiblir notre image et notre crédibilité. Faisons donc un peu d'auto censure intelligente, et exprimons des idées constructives, le fruit de nos réflexions concernant les législatives, les buts à atteindre, les méthodes, les moyens, et interdisons nous les enfantillages ou les considérations parfois un peu immatures.
Dernière édition par le Jeu 31 Mai 2007 - 6:56, édité 1 fois | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Best Of du Forum [Wikijournal] Jeu 31 Mai 2007 - 6:24 | |
| FranceAfrique - M.w.a a écrit:
- L'Afrique et nos relations avec elles... Sujet extrêmement vaste et complexe.
Je vais essayer de répondre point par point aux trois questions que tu as posé et donner mon point de vue :
- Citation :
- Comment pourrait-on faire pour sortir des
relations privilégiées et corrompues entre la France et ses anciennes colonies d'Afrique sans les délaisser pour autant (avec les risques de balkanisation que cela entraînerait)? Bon je vais faire un petit flashback rapide et caricatural (sur les bords) afin d'expliciter un peu plus mes idées Le problème des relations entre la France et l'Afrique est ancien et est marqué par l'histoire. L'histoire de la colonisation et de son héritage. Comme toute grande puissance, la France a voulu avoir une arrière cour. Au lendemain de l'indépendance de ses colonies, celle-ci fut tout simplement l'Afrique. Il s'agissait d'une part de protéger ses importants intérêts économiques (secteur pétrolier avec le Gabon par exemple) et de luttes de pouvoirs dans le cadre de la guerre froide. La France y a par exemple fait installer des régimes ou aidé a faire renverser des régimes qui lui étaient hostiles. Les deux se melant souvent : exemple Elf au Congo Brazzavile. Le résultat a été des relations très personnelles entre le sommet de l'Etat français et des dirigeants africains (Bongo par exemple). Cette relation a été marquée par la corruption (Elf toujours). Il est bien entendu temps de mettre fin à cette politique qui n'aura profité à personne si ce n'est les dirigeants africains. Comment y mettre fin ? L'important est selon moi de cesser ces relations de personnes à personnes, de dirigeant à dirigeant. Il faut par conséquent appliquer réellement les principes de Cotonou qui conditionnent l'aide à la démocratie ce qui est loin d'être le cas (on aide par exemple actuellement bien plus le Gabon, pays non démocratique producteur de pétrole que le Mali, démocratique, bien plus pauvre, mais dépourvu de toute richesse naturelle). L'important est 'apporter, pour éviter au maximum la corruption, une aide "en nature" c'est-à-dire principalement dans ce que l'Afrique à le plus besoin et qui l'handicapent : ses infrastructures (transport, éducation, santé). Aujourd'hui l'aide est bien trop faible (bien plus faible qu'à la fin de la Guerre Froide en pourcentage du PIB), bien trop souvent détournée, ou trop mal gérée (par exemple la construction d'hopitaux ultra-modernes mais aucun personnel médical pour l'encadrer). Bref, une aide plus ciblée qui devra au maximum éviter de passer par le filtre de la corruption.
- Citation :
- M. Sarkozy a-t-il raison de banaliser nos relations comme il semble vouloir le faire au sujet de l'immigration?
Je pense que non. C'est d'une part nier un héritage complexe sans lequel on ne peut pas appréhender les relations franco-africaine. D'autre part, le problème de l'immigration est une question sur lequel on ne pourra jamais s'entendre : pour les pays africains, il s'agit d'une soupape démographique (pour la plupart ce sont des jeunes sans qualification qui arrivent sur un marché du travail ou le taux de chomage est souvent supérieur à 40% et l'émigration de ces jeunes permet d'éviter une implosion, importance des rétro-transferts (40% du budget de l'Etat malien)) dans le cadre de jeunes non qualifiés et d'une traite des cerveaux quand elle touche des élites dont ils ont besoin (1,2 milliards de dollars par an perdu pour l'Afrique selon l'UNESCO). Pour nous c'est l'inverse : on est interessé par les qualifiés... D'ou une collusion d'intérêts difficilement conciliable. Appréhender les relations franco-africaines sur le seul critère de l'immigration risque d'être stérile.
- Citation :
- Pourquoi les états africains disent-ils que
leurs relations avec d'autres puissances européennes sont plus simples et plus saines que celles qu'ils entretiennent avec la France? Tout simplement à cause du poids du passé. Les autres puissances européennes limitent l'ingérance dans les affaires intérieures du pays (ils ne vont pas ingérer dans ce qu'ils considèrent être le pré carré français), les relations sont entre Etats et non entre dirigeants.
- Citation :
- Pensez vous qu'il serait possible/utile/nécessaire de fondre les relations France-Afrique dans un cadre UE-Afrique?
C'est souhaitable. L'UE en temps qu'organisation entretient des relations avec les pays africains bien plus saines que celles que nous avons : aide bien plus ciblée sur des projets concrets, aide à travers l'ouverture du marché européen à certains produits africains sans droits de douanes, conditionnalité de l'aide à la démocratie des accords de Cotonou (suite au discours de La Baule de Mitterrand il est vrai), accords Stabex et Sysmin etc. C'est par conséquent souhaitable.
Le seul problème est que l'UE manque d'interlocuteurs. Les Etats ? Les problèmes africains sont pour la plupart globaux et elle manque d'interlocuteurs crédible : l'Union Africaine (ex-Organisation de l'Unité Africaine) est trop souvent perçue comme un club de dictateurs (pas assez virulentes contre certains pays, n'est pas favorable à l'ingérance, elle fait souvent jouer la solidarité de l'Afrique contre l'Occident). Quant au NEPAD (New Partnership for Africa's Developpment) dans lequel les espoirs étais grands, il a succombé aux problèmes de toutes les organisations africaines : la bureaucratie. L'échelon des relations entre Etats est loin de disparaitre. D'autant plus que les relations restent encore largement du ressort des Etats (voire du chef de l'Etat comme en France) et que les autres pays européens (GB exceptée) ont une présence ténue en Afrique : ils la considèrent comme un pré carré de leurs voisins.
C'est donc souhaitable mais encore difficilement possible, surtout si la volonté n'existe pas d'un côté et de l'autre de la Méditerranée.
P.S. : Je sais, j'ai été un peu long mais j'ai pas pas réussi a faire plus court ^^" Vous aurez compris que c'est un sujet qui m'interesse grandement et je te remercie grandement genX de l'avoir abordé.
Dernière édition par le Jeu 31 Mai 2007 - 6:52, édité 1 fois | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Best Of du Forum [Wikijournal] Jeu 31 Mai 2007 - 6:29 | |
| Turquie - Sasha a écrit:
- Les turcs arrivés en Anatolie lors de la première vague ont nommé leur sultanat le sultanat de Rum . Ce qui signifie "romain" -les byzantins parlant pour eux-mêmes de romaniôn , "romanie"- .
Pendant trois siècles -jusqu'à la chute de Byzance , dont les causes doivent être cherchées à l'Ouest et non chez les turcs- , les sultans se marient avec des grecques , et sont élevés par des grecs . Dans les titres des sultans Ottomans , jusqu'au XVIIeme siècle il est fait mention de la lignée impériale byzantine par les femmes .
Aujourd'hui , les turcs s'appelant "Kurtoglu" , "Patszazoglu" pour ne citer qu'un type de patronyme sont issus de familles grecques converties (-oglu = ogolis) .
Il faut , à coté du mouvement de reconnaissance de l'origine arménienne de nombreuses familles , pousser les turcs à se réapproprier leur histoire , dont leur forte origine grecque . - un grand merci à Pamuk , qui dans ses livres se plait à le rappeler - . Ils ne sont pas les héritiers des cavaliers qaraqhnides des steppes d'Asie . ( Comment la migration de quelques centaines de milliers de nomades aurait-elle pu submerger les cinq millions d'autochtones ? ) . Minoritaires dans leur pays , les turcs ont tout fait , notemment au XIXeme -conversions forcées , des Lazes par exemple- ( avatar turc des nationalismes européens ) , pour faire oublier ce passé . Aujourd'hui , la proximité de l'Europe le réveille .
Sinon , dans la mythologie grecque , Europe est une fille d'asiatiques . et l'Asie mineure était avant tout l'Ionie . On peut tirer la couverture à soi autant qu'on veut , personne ne peut exlure ou inclure totalement la Turquie à l'Europe . Personne ? Si , les turcs si ils font le grand bout de chemin qui leur reste à faire .
Enfin , l'argument géographique :
une frontière doit avoir plusieures légitimités .
usuellement , on prend le Bosphore .
- argument historique ? le Bosphore n'a jamais séparé deux pays . ( en tout cas , pas dans les temps historiques ) .
- argument climatique : évidemment , non .
- argument hydrologique : oui , avec le niveau de la mer actuel , c'est un détroit . Mais comme le Rhin , il a toujours été franchi . Aisémment .
- argument géologique : aucun .
- argument culturel : il ne sépare en rien deux cultures , deux langues , deux modes de vie , même culinaires .
- argument économique : idem , les deux rives sont liées .
- argument politique : depuis deux siècles , des géographes utilisent ce point . Lors du traité de Sèvres , les puissances occidentales l'avaient vite oublié , néanmoins .
- argument symbolique : oui , depuis le romantisme du XIXeme siècle , les lettrés aiment à y voir un pont entre deux mondes . Comme si Byzance , Constantinople , Istanbul , déchirée entre un passé chrétien et occidental et un présent musulman donc considéré comme oriental était à elle seule le symbole d'une déchirure traumatisante . Le symbole d'un Occident qui aimait à se comparer à l'Orient grec , et une fois cet Orient défait par l'ignorance de l'Occident , l'Occident s'est senti orphelin d'une partie de son passé , fondé par Constantin , et confronté à un nouvel Orient bien plus anxiogène , celui de l'Islam .
Mysolongion : des milliers de combattants de tous les pays européens viennent s'enrôler dans la guerre d'indépendance grecque . Renverser l'Histoire , redonner à la civilisation européenne sa jambe héllénique : les cris ne sont pas destinés à reprendre Athènes . Il s'agit de Byzance , qu'il faut conquérir . Jusqu'au traité de Lausanne , invalidant celui de Sèvres , la Grande Idée domine les aspirations grecques . Et la frontière , c'est bien plus à l'Est .
Dernière édition par le Jeu 31 Mai 2007 - 6:53, édité 1 fois | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Best Of du Forum [Wikijournal] Jeu 31 Mai 2007 - 6:37 | |
| Centralisation des bonnes idées émises sur Bayrou.fr - clematitedusud a écrit:
- 1- surveiller la réduction de la dette
2- faire que l'envirronemnet, le développement durable reste un point central 3- Proposer une réforme (vraie) du système universitaire et du système scolaire en général 4- Une réelle loi d'éthique en politique. Une Chartre ou un label (politicien ethique) 5- Remettre en discution le système de protection sociale permettant de réduire les gaspillage et d'améliorer la situation des plus démunis incluant le régime chomage et retraite 6- La formation et le travail des jeunes 7- La question du Handicap 8- Une réelle politique du logement en France 9-Une politique de réinvestissement dans les Zones délaissées (banlieues, campagnes) 10- Politique locale (il faut quand même laisser de la place pour ça) 11- La réforme constitutionnelle 12- Les entreprises (la création d'entreprise, l'innovation -pôles de compétitivité ?-, les PME ...)
Voilà j'ai tenté une synthèse des points que vous venez de soulever [...]. Ma proposition est de repenser le système scolaire en général. Il n'est pas possible de parler de démocratie et encore moins d'appartenir au MoDem et de ne pas retenir que le système scolaire actuel sclérose les "classes" sociales. Sans éducation, sans apprentissage de la reflexion, il ne me semble pas que l'on s'engage vers une démocratie mais plutôt une oligarchie/ploutocratie (Notre Président nous a fait une belle démonstration sur son Yacht... pardon sur le yacht de son ami de trente ans...)
Dernière édition par le Jeu 31 Mai 2007 - 7:02, édité 1 fois | |
| | | ArnaudH
Nombre de messages : 3660 Age : 51 Localisation : Rome, Italie Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: Best Of du Forum [Wikijournal] Jeu 31 Mai 2007 - 6:40 | |
| - Joseph-Eugène a écrit:
-
DEMOCRATIE, HUMANISME ET CAPITALISME
LETTRE OUVERTE A F. BAYROU SUR LE LIEN ETHIQUE AVEC L'EUROPE
(rédigée après son discours du Zénith)
Monsieur,
A l'heure où le parti de la majorité présidentielle a décidé d'exercer sa domination en semant délibérément la confusion, où le Parti Socialiste entre dans une crise dont personne ne peut prévoir ni la durée ni l'issue, il vous appartient de proposer une projet politique, social et économique qui puissent rassembler des hommes et des femmes en mal d'espoir. Chacun a plus ou moins confusément le sentiment que notre pays et l'Union européenne se trouvent à un tournant ; personne pourtant ne cherche à éclairer le sens de ce tournant. Ma gratitude pour la fermeté et la sincérité de votre engagement envers les électeurs qui vous ont soutenu est une des bases de mon adhésion à votre mouvement. Mais ce soir, dans votre discours du Zénith, vous avez jeté une autre de ces bases. Ce soir, en effet, j'ai entendu plus qu'un discours sur la nécessité, en elle-même indiscutable, des contre-pouvoirs. J'ai cru d'abord entendre un discours usé sur un nouvel humanisme. La suite a démenti mon appréhension puisque ce sont explicitement des formes de solidarités sociales, des formes d'activité démocratiques, des formes collectives de réalisations des capacités humaines qui sont ainsi dénommées. Et il n'y a pas d'idée philosophique de l'action qui soit plus féconde et plus concrète. Pas d'idée de l'action plus nécessaire non plus, à l'heure où triomphent les pacotilles d'une assez pauvre mythologie individualiste.
Les élections législatives seront difficiles. Des commentateurs, du haut d'une science incertaine, raillent la performance annoncée du MoDem. Quatre députés ? Vingt députés et un groupe ? Là n'est même pas la question. Plus que tout, importent le sens que vous donnez à votre démarche, la force de votre projet, la vérité et la fécondité de vos idées ainsi que leur capacité à éclairer la situation où se trouvent la France et l'Union européenne. Vous faites de votre faiblesse une chance. Vous saisissez l'occasion que vous donnent ces nouvelles élections de dimension nationale de faire comprendre la cohérence du projet de société dont le MoDem sera le porteur. Le résultat de l'élection présidentielle ne doit pas clore ce débat. Non seulement il ne doit pas être clos, mais il doit être poursuivi et approfondi. C'est un impératif parce que notre contrat social a une légitimité historique et démocratique qui n'a rien à envier à celle de nos « nouveaux » dirigeants et que sa signification demande à être non pas restaurée, mais réinvestie, réveillée, renouvelée. Votre rôle historique, celui du MoDem, ce n'est pas seulement de faire tomber d'anciennes barrières, ni de parvenir à faire coopérer les bonnes volontés et les compétences de droite et de gauche. Rassembler les compétences supposent une claire définition des objectifs qu'on veut les voir atteindre. Je sais maintenant qu'instaurer une nouvelle manière de faire de la politique n'épuise pas le sens de votre engagement. Et je ne dis pas cela en négligeant l'importance de ce point.
Il faut faire voler en éclat l'abstraction des oppositions convenues auxquelles nous ont habitué les alternance de la droite et de la gauche. Il faut les faire apparaître comme des abstractions et devenir le censeur des abstractions stérilisantes. Cela ne veut pas dire que la concurrence des projets n'ait plus lieu d'être, ni qu'elle ne soit devenue qu'un affrontement factice et obsolète. Autrement quel sens aurait eu pendant l'autre campagne votre préférence pour un second tour contre Nicolas Sarkozy ! Alors venons-en au contenu. Votre ambition ne doit même pas être nationale. Il faut oser devenir ce paradoxe de la plus grande ambition politique et de la plus affaiblie des positions institutionnelles. Il faut incarner non seulement la résistance du caractère, mais la résistance des idées. Il faut allier l'une à l'autre. Il faut nourrir la résistance du caractère de la résistance des idées. Il faut montrer quelle capacité d'agir donnent les idées quand elles sont adéquates à une situation donnée. Votre ambition doit être européenne parce qu'il n'y a pas d'ambition nationale féconde sans une ambition pour l'Europe. Le travail de l'homme politique, c'est de rendre intelligible la situation présente et d'inscrire son projet dans la situation ainsi éclairée, comprise, ainsi travaillée, examinée et scrutée. C'est l'un et l'autre. C'est donc que la concurrence des projets se dédouble en une concurrence des diagnostics. Nous sommes, dans la zone euro, dans une croissance dont l'anémie est aggravée par les erreurs politiques de nos dirigeants. Aucune comédie volontariste, aucune agitation volontariste ne permettra d'en sortir tout en préservant nos normes sociales, dont la légitimité démocratique pourtant reste incontestable. Même si, sous l'effet de coups de boutoir en forme de radotage, elles finissent par ne plus recueillir de nos concitoyens qu'une adhésion teintée de culpabilité. Ce que Rousseau nomme « la pétulante activité de l'amour-propre » n'a pas de vraie fécondité, parce qu'il y a une forme de contentement de soi qui va jusqu'à interdire de penser. A partir d'ici je m'appuie (il serait sans doute plus juste de dire que je le pille, mais l'amour-propre conduit à des approximations de cette sorte) sur un livre de Michel Aglietta et Laurent Berrebi, Désordres dans le capitalisme mondial paru en mars de cette année, en particulier sur le chapitre VI intitulé « L'Europe en déshérence » Le cercle vicieux de la croissance molle se schématise ainsi : des exigences de rentabilité élevées et une politique monétaire restrictive ou insuffisamment réactive engendrent un taux d'investissement productif très bas, donc des gains de productivité faibles, donc une croissance des revenus basses, donc une croissance du PIB molle, donc des difficultés bugétaires, donc des dépenses publiques pour l'innovation insuffisantes et le cercle se referme ainsi sur les faibles gains de productivité. On ne peut pas dire de façon responsable qu'un tel schéma résulte des seules rigidités du marché du travail. Il tient à une combinaison, en Europe, de principes contradictoires : le principe de la valeur actionnariale déterminant le partage et l'utilisation de la valeur dans l'entreprise, les normes de protection sociale en contradiction avec les ajustements de marché sous la pression du premier principe, enfin des politiques économiques non coopératives qui ont aussi pour conséquence de miner la confiance de nos concitoyens dans l'Union européenne. La stratégie de Lisbonne (2000) qui se donnait pour objectif de faire de l'Europe l'économie de la connaissance la plus compétitive du monde est reléguée dans le cimetières des bonnes intentions tant qu'on ne surmonte pas la réticence des entreprises à investir et la quasi-stagnation de la productivité globale des facteurs (le rapport de la valeur de la production à la valeur totale des dépenses de production, le coût du travail, les dépenses en capital, les consommations intermédiaires). La pénétration de la valeur actionnariale ne conduit pas à des stratégies industrielles innovantes. Elle promeut les rachats d'action, les distributions de dividendes, les fusions, les acquistions et les reventes pour atteindre des objectifs financiers au détriment de l'effort de recherche, de la promotion de nouvelles activités et du dépassement de la frontière technologique. L'action publique ne peut pas promouvoir ce partenariat de long terme avec les entreprises, que dénoue systématiquement la valeur actionnariale, en mettant des obstacles au mouvement du capital. Comment alors ? Par le renforcement des actionnaires institutionnels de long terme comme des fonds de retraite publics, par un changement des règles budgétaires communautaires sortant les dépenses pour la recherche et la participation à l'innovation de la contrainte du pacte de stabilité etc. La crise financière des banques allemandes en 2002 et 2003 montre la transformation du capitalisme par la finance avec une impressionante netteté. A une structure caractérisée par une grande stabilité organisationnelle et des relations étroites et de long terme entre banques et industries succède le retrait des banques de la position dominante qu'elles exerçaient dans le gouvernement des entreprises. Les nouveaux actionnaires exigent des rendements plus élevés. La répercussion de ces exigences sur les coûts salariaux fait voler en éclat les compromis sociaux. On ne peut pas ici omettre un épisode de cette crise auquel vous serez particulièrement sensible. Le tissu des PME allemandes préservait sa compétitivité grâce à un investissement financé à bas coût par les banques publiques régionales. Ces dernières jouissaient de la meilleure notation et se refinançaient dans d'excellentes conditions grâce à la garantie des Länder supprimée depuis juillet 2005 sous l'injonction de la Commission de Bruxelles.On aboutit ainsi à une transformation du capitalisme par la finance dans le plus parfait mépris des préférences démocratiques des citoyens. Et cela nous met devant la question cruciale que vous devez prendre en charge : est-ce que ce modèle du capitalisme, le capitalisme financier, est compatible avec le système social auquel reste attaché l'ensemble des populations de l'Europe continentale ? Le capitalisme financier déstabilise les autres formes du capitalisme. La question qui nous devons prendre en charge, votre question, c'est celle du choix démocratique d'une forme de capitalisme. C'est de faire apparaître la possibilité, la réalité, la pleine signification concrète de ce choix. Votre voie ce n'est pas celle de l'adaptation résignée à la mondialisation. Ce mot d'ordre est vide. Il est celui des prêtres des réformes structurelles. Ils ont fait croire avec une morgue sans frein à l'incompatibilité de l'efficacité économique et de la justice sociale et empoisonné le débat public. Il faut faire savoir exactement à quoi l'on s'attaque ainsi, il faut le nommer exactement, ne pas le travestir sous des dénominations dépourvues de rectitude ; on s'attaque ainsi à l'une des principales contribution de l'Europe à la civilisation. Et cette contribution est digne de toutes les attentions, de l'attention des philosophes, de l'attention des sociologues, de l'attention des économistes, de l'attention des citoyens... C'est vous qui les avez appelés à ne pas s'en détourner. (à suivre) | |
| | | ArnaudH
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| Sujet: Re: Best Of du Forum [Wikijournal] Jeu 31 Mai 2007 - 6:41 | |
| - Joseph-Eugène a écrit:
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DEMOCRATIE, HUMANISME ET CAPITALISME (suite)
C'est ici que les oppositions abstraites doivent être délaissées. Voilà un véritable impératif démocratique. On présente toujours nos systèmes de solidarité comme de simples systèmes de répartition soumis à des principes d'équité, alors que ce sont aussi les éléments d'un régime de croissance et d'un mode de régulation. C'est le point théorique cruciale. C'est ici que se rejoignent la théorie et l'action ; c'est ici que l'opposition entre la pensée et l'action devient dépourvue de sens. C'est donc aussi un point politique crucial. Le passé ne livre aucune recette, seulement un enseignement qui ne dispense pas d'un effort d'invention. Or il y a un enseignement que délivre l'étude de la société salariale qui a soutenu la grande croissance de l'après-guerre et dont la base était l'Etat-providence : le modèle social n'est pas seulement l'instrument de la justice sociale ; le caractériser ainsi c'est en donner une idée incomplète, inadéquate et mutilée. Non, il est aussi un ensemble d'institutions qui nourrissent et régulent la croissance fondée sur l'innovation. Le risque économique y est socialisé. Le coût de l'éducation est socialisée. Le mode de consommation du plus grand nombre de ménage est programmé sur tout un cycle de vie ; cet horizon temporel donné aux anticipations des agents économiques, des agents tout court, donc à une myriade de décisions décentralisées, n'est rien de naturel : il est un produit de ces institutions. Ce sont elles, enfin, qui rentabilisent les deux forces de la productivité que sont le rattrappage de la frontière technologique et l'innovation. Michel Aglietta et Laurent Berrebi distinguent avec Esping-Andersen trois modèles sociaux. Il y a un modèle anglo-saxon, où la redistribution ne doit pas interférer avec la formation des salaires. Les transferts publics n'empêchent pas le développement de la pauvreté et visent les personnes en âge de travailler. Le but n'est pas de combattre les inégalités, mais de maximiser le taux d'emploi. Le principe de la cohésion sociale est le plein emploi qui redonne aux salariés, mais aux salarié pris individuellement un pouvoir de négociation sous la forme d'un pouvoir d'arbitrage entre plusieurs propositions. C'est un modèle où les valeurs individualistes sont prépondérantes. La politique de plein emploi est soutenue par des mesures macro-économiques adéquates. Ce modèle fait système avec ce qu'un économiste très proche de M. Aglietta appelle l'individualisme patrimonial : l'individu est propriétaire de droits sous forme de titres dont il lui faut défendre la valeur. Telle serait la signification de la montée d'un actionnariat salarié ou de la retraite par capitalisation : le déperissement de la solidarité citoyenne au profit d'une dépendance aux autres sous l'égide des marchés financiers. L'appréciation politique d'un tel modèle dépend donc entièrement de l'appréciation qu'on porte sur la capacité des marchés financiers à évaluer correctement l'aptitude du capital à se valoriser, c'est-à-dire son aptitude à créer de l'utilité sociale. Ces transformations ne sont pas des transformations techniques, des adaptations nécessaires devant lesquels de vieux tabous nous rendraient pleins d'une sorte de crainte superstitieuse et auxquelles seul un grand démystificateur décomplexé pourrait nous faire adhérer. Ce sont des mutations inouïes, dont une vie démocratique pleinement déployée et pleinement garantie doit faire apparaître la signification profonde pour qu'elles ne se fassent pas insensiblement ni subrepticement, contre et malgré les préférences démocratiques de nos concitoyens. Le travail à faire est considérable ; il peut se faire en dehors de toute activité gouvernementale et il aurait une utilité et une fécondité incomparable. Or ce soir justement, vous avez dit que le Mouvement Démocrate appellerait tous ceux qui peuvent y contribuer à apporter leur aide. Les deux autres modèles s'opposent au premier parce que la solidarité y apparaît comme une valeur durable du compromis politique. Ils reposent sur des contre-pouvoirs collectifs forts au pouvoir financier et au pouvoir des entreprises. Mais la forme de la solidarité diffère en ce que l'une est professionnelle et l'autre citoyenne. Dans le modèle corporatiste, le niveau élevé de la protection sociale pèse sur le coût du travail. A l'inverse des mécanismes du modèle anglo-saxon, il tend à élever le coût du travail non qualifié et diminue la compétitivité dans les secteurs concurrnencés, entretient la tendance au chômage, entraîne un problème de financement du système de solidarité et une guérilla pour en réduire le coût. C'est ce cercle vicieux qui conduit à un glissement vers le modèle anglo-saxon : la contrainte financière mène à une prise en charge partielle et a minima par l'Etat, mais sans le pilotage macro-économique d'une politique de plein emploi, ce qui rend ce glissement inefficace. Le modèle civique, celui du nord de l'Europe allie plein emploi, croissance potentielle (http://www.cepii.fr/francgraph/publications/ecomond/lepointsur/1998ch9.pdf) élevée et justice sociale avec des inégalités de revenus limitées. La citoyenneté est la base de l'éligibilité : c'est un autre modèle que le second et pas seulement le fruit d'une généralisation des droits des seuls salariés. Puisque l'éligibilité repose sur la citoyenneté le financement a une composante fiscale très forte qui est l'expression de la solidarité nationale. Ce qui importe c'est que le pouvoir des salariés est collectif et non pas individuel, le contre-pouvoir vis-à-vis des dirigeants des entreprises étant assuré par des syndicats puissants. Trois principes fondent le modèle civique : la capacité des organisations représentatives des intérêts économiques à conclure des pactes sociaux, capacité que leur donne leur aptitude à adopter des points de vue globaux de conclure, la puissance syndicale et celle des services publics de l'emploi, la politique de la famille guidé par un principe d'égalité des hommes et des femmes et garantissant un taux d'emploi féminin très élevé. Aglietta soutient que face aux deux autres modèles, le modèle corporatiste apparaît condamné. La question est donc de savoir si on fait le choix, honteux ou décomplexé, d'une transition vers le modèle anglo-saxon ou si on décide de fonder l'identité européenne sur la solidarité citoyenne parce qu'on y voit une version de cet « humanisme nouveau pour le temps de la mondialisation ». L'Union européenne est traversée par des forces destructrices. La concurrence fiscale est une mise en concurrence des modèles sociaux. L'insuffisance des recettes fiscales interdit de modifier la structure des dépenses budgétaires, donc de relancer l'innovation et d'atteindre les objectifs de la stratégie de Lisbonne. Par son incapacité à promouvoir une politique économique coopérative, elle entraîne la désillusion des peuples, désillusion qui n'est pas un effet de leur aveuglement, mais d'erreurs politiques. La stratégie allemande est exemplaire : un abaissement des coûts salariaux et un démantèlement du capitalisme rhénan sous les coups de boutoir de la gouvernance actionnariale, la délocalisation des entreprises en Europe de l'Est, la TVA sociale qui revient à déguiser une dévaluation. La politique non coopérative, c'est aussi la substitution de la règle arbitraire du pacte de stabilité à une véritable coordination budgétaire. Une règle abstraite au lieu d'une politique! Tout cela sape la croissance potentielle et nourrit le rejet de la seule grande idée collective dont notre génération était porteuse. La voie sociale-démocrate est la seule qui puisse enraciner dans les peuples une identité européenne. C'est à vous de porter ce projet. Il n'y a que le Centre qui puisse en faire le socle de son identité. Il oblige à dénoncer les politiques non-coopératives, à définir les révisions institutionnelles qui nous donneront les moyens de mener l'action collective au seul niveau où elle puisse être efficacement menée, au niveau européen. Ce soir, j'ai acquis la conviction que je donnais mon soutien à un mouvement qui agira pour le renouveau de la vie démocratique, pour illustrer une idée de l'activité démocratique qui ne ne la réduise pas au vote, pour provoquer un approfondissement de la vie démocratique qui exige la réforme des institutions électorales et représentatives, mais pas seulement cela. La réforme des institutions électorales et représentatives ne peut pas à elle seule garantir un tel renouveau parce qu'elles n'absorberont jamais toute l'activité démocratique légitime de la société. En ancrant le renouveau démocratique dans une idée européenne rendue à toute sa richesse potentielle, on dessine une tâche considérable, mais on se donne aussi un but permettant de l'accomplir : donner une consistance politique à cette aspiration à l'intensification de la vie démocratique.
Je veux, Monsieur, vous exprimer ce soir, après votre discours, ma gratitude sans réserve et vous assurer de la fermeté de mon soutien.
Joseph-Eugène
Post scriptum : Ce texte mélange les genres de la lettre et de la note de lecture. L’ouvrage sur lequel il s’appuie est Michel Aglietta et Laurent Berrebi, Désordres dans le capitalisme mondial paru en mars de cette année aux éditions Odile Jacob. Le chapitre VI intitulé « L’Europe en déshérence » fournit la matière d’un propos auquel manquent souvent les guillemets. L’auteur mentionné comme très proche de M. Aglietta est André Orléan. La question de l’individualisme patrimonial est magistralement développée dans Le pouvoir de la finance, Paris, 2005
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| | | ArnaudH
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| Sujet: Re: Best Of du Forum [Wikijournal] Jeu 31 Mai 2007 - 6:48 | |
| Franchise pour les remboursements - Martine a écrit:
- Bonjour à toutes et tous,
1er post sur ce forum que je trouve très intéressant et bien dans l'esprit du Modem. Merci à ses concepteurs.
Mes réflexions sur la franhise pour les remboursements médicaux : je pense qu'une telle franchise est nécessaire car il est urgent de responsabiliser tout le monde sur nos dépenses de santé. Le système actuel fonctionne comme un droit de tirage illimité, qui nous déresponsabilise tous. En revanche, je ne suis pas du tout d'accord sur la méthode : la franchise ne doit pas remettre en question la solidarité de la société avec les plus démunis et les plus malades car le droit à l'accès aux soins est l'un de s fondements de la construction de notre société.
En réalité, la franchise actuelle d'1€ est construite à l'envers : les "petits" consommateurs sont pénalisés entièrement pour les quelques visites qu'ils font alors que les "gros" consommateurs sont très vite déresponsabilisés : une fois le seuil de la franchise atteint, ils peuvent continuer sans pénalité. Ce qui pose problème, c'est la surconsommation et non pas les premières visites, et elle sont souvent plus le fait des plus nantis.
Quelques propositions : - Mettre en place la franchise à partir d'un certain niveau de ressources (à maintenir assez élevé pour ne pas pénaliser les classes moyennes ou les familles monoparentales pour lesquelles les fins de mois sont difficiles). La franchise n'enlèvera pas grand chos dans le budget des revenus les plus importants. - Ne faire jouer la franchise qu'au delà d'un certain nombre de visites médicales, pour pénaliser essentiellement les visites "de confort". Bien évidemment, il ne faudrait pas que ce système pénalise des malades ayant des maladies graves ou chroniques, nécessitant des visites régulières. Dans ce cas, on pourrait imaginer que ces personnes pourraient être exonérées de la franchise, ainsi que celles au dessus d'un certain âge (la vieillesse entraînant malheureusement des soucis de santé plus importants!). Votre avis ?
Martine | |
| | | ArnaudH
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| Sujet: Re: Best Of du Forum [Wikijournal] Jeu 31 Mai 2007 - 7:35 | |
| Homoparentalité: Droits Mariage Adoption - LE-DAMS a écrit:
- je suis ravi de voir que le sujet passionne, et que la tolérance est de mise en général en dehors de certains que je ne conspuerais pas car le principe du mouvement démocrate est d'ecouter et de ne pas dénigrer.
Par contre je pense qu'un enfant à surtout besoin d'amour pour se construire, a besoin qu'on lui donne confiance en lui pour le préparer à affronter la vie qui est loin d'être "un long fleuve tranquile" en ce sens un couple homosexuel peut donner un amour aussi beau et pur qu'un couple hétérosexuel et donc je suis positivment pour cette adoption. Simple oui pourquoi pas mais attention il me semble que dansla simple les parents naturels peuvent récupérer l'enfant "attention aux dégâts".
J'ai vu aussi quon parlait de minorité pas de lois pour les minorités, attention la république ne reconnaît doit veiller au bonheur de tout ces enfants et parfoisbousculer certaines idées pour que chacun puissent vivre sur un pied d'égalité. Je ne parle que de droits dans le couple quelque soit ce couple les droits doivent être les mêmes pour tous les couples et de même il est évident, les devoirs doivent être les mêmes pour tous les couples (assistance, soins, respet de l'autre, interdiction de la violence....)
Je suis divorcé avec un enfant et je vis avec un homme, mon fils de 7 ans a qui je n'ai rien caché vit bien la situation et il est de même très attaché à mon ami. Si il m'arrive quelque chose, je souhaite que mon ami puisse encore voir mon fils, ils ont développé une vraie relation profonde, et je pense que pour l'équilibre d emon fils il serait important qu'il puisse garder contact avec mon ami ne seraut-ce que pour ne pas se sentir coupé d'une amitié et d'un aspect important de la vie de son père et donc de ses racines. voilà entre autre la raison pour laquelle je suis ausis pour un vrai statut du conjoint dans toutes les familles recomposées.
des milliers d'enfants sont dans la même situation que mon fils alors protégeons les, reconnaissons la situation telle qu'elle est et arrétons l'hypocrisie.
Nous sommes dans une république laîque, donc la position de l'église sur le sujet ne doit pas intérréssé le législateur. | |
| | | ArnaudH
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| Sujet: Re: Best Of du Forum [Wikijournal] Jeu 31 Mai 2007 - 8:34 | |
| Organisation Nationale et Locale du MoDem - LE-DAMS a écrit:
- chez moi c'est le 93, déjà nous avons vécut et souffert du pbr de laisser toutes les décisons à une personne. je parirais déjà pour du collégial...
pour ce qui ets des instances départementale, il ya une forte appartenance à ce département, mais les villes sont très différentes et le sthématiques aussi, les villes périphériques à paris non pas les mêmes soucis que celles qui sont plus loin. je le scinderais en deux. il faudrait des antennes des permaances ouvertes réguliérement et à des heures en accord avec la vie des citoyens. des espaces d'expression sur internet. Des réunions fréquente ouvertes au plus grands nombres.
un atelier qui prends toiutes les théamtiques, interventions et qui voient ce qu'elle révèle pour un programme d'action qui se déclinera avec les élus locaux.
ces idées étant porter ensuite aux niveau national...
c'est un peu rapide mais juste une façon de jettre des premières pierres
le collégial, le net, l'ouverture à toutes les populations me semble être laclé chez nous. | |
| | | ArnaudH
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| | | | ArnaudH
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| Sujet: Re: Best Of du Forum [Wikijournal] Jeu 31 Mai 2007 - 10:50 | |
| Enfance - cubitus a écrit:
- Pourquoi ne pas favoriser le développement des crèches d'entreprise (ou d'administration) ? Il y a des entreprises ou administrations qui emploient beaucoup de jeunes parents et l'insallation d'une crèche à proximité de leur lieu de travail (pas obligatoirement sur le site même de l'entreprise, si certains craignent qu'en plus des pauses cigarettes se développent des pauses "bébé"), avec des horaires adaptés à ceux des salariés faciliterait grandement leur vie quotidienne (pas de perte de temps à courir matin et soir à l'autre bout de la ville pour déposer bébé !). Je pense que l'entreprise y trouverait aussi son compte (personnel plus zen le matin et moins pressé de partir le soir !)
Il faudrait pour cela des mesures incitatives pour les entreprises, je ne sais pas quelle formes pourraient prendre ces mesures... | |
| | | ArnaudH
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| Sujet: Re: Best Of du Forum [Wikijournal] Jeu 31 Mai 2007 - 16:19 | |
| Organisation Nationale et Locale du MoDem - Tony32 a écrit:
- Tout le monde propose des structures hierarchiques....
local > departemental > regional > national.
Je proposerais deux systemes de discussion / décision. Un premier, qui commence à l'echelon local et remonte jusqu'au national et un second, par le biais de commissions créées sur chaque point crucial qui débat sur Internet, au niveau national.
Cela permettrait de garder un bon equilibre "interets locaux" vs "interets nationaux".
Cela se calque un peu sur le debat "scrutin majoritaire" / "scrutin proportionnel" ou l'on voit les defaut du tout l'un ou tout l'autre. De même cela se rapproche des concepts "pouvoir" / "contre pouvoir"
Ce que je proposerais : Un sujet est débattu par une voie ou une autre (voie hierarchique ou voie commission) et la motion qui emerge du débat doit être avalisée par la voie qui ne l'a pas débattue.
Ma seconde raison de proposer cette solution est que j'habite dans un petit departement rural. Nous sommes assez peu dans la section locale / departementale. Si on se met à debattre sur les collaborations scientifiques europeennes, j'ai assez mon mot à dire (Issu de la recherche, j'ai travaillé dans 4 pays européens) mais ici, il y aura pas grand monde pour debattre avec moi... Donc, ce sera probablement ma ligne qui prevaudra, alors que nul n'est infaillible.
Idem pour un sujet impliquant une bonne connaissance de l'agriculture à Aubervilliers...
Il faut donc qu'une des deux voies structure le debat, montre la these et l'antithese et fasse une proposition de synthese. A ce moment la, la seconde voie avalise ou explique pourquoi elle n'avalise pas en ajoutant des éléments dans la these ou l'antithese et propose une autre synthese.
On peut dire qu'au bout d'un certain nombre d'aller et retours, on passe au referendum total sur tous les adherents.
Ce que j'en dis, c'est pour sortir du modele centralisateur et ajouter de la richesse au debat. | |
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