Lettre ouverte à Monsieur Morin

gillou a écrit:

Hervé Morin veut faire renaître la famille centriste


Henri Dewandey
28/08/2008 | Mise à jour : 21:16 |


(Jean-Christophe MARMARA / Le Figaro)


Le premier séminaire des centres prévu le 18 septembre à Épaignes, commune dont le ministre de la défense est maire, vise à fédérer l'ancienne famille UDF.


Il y avait le «serment d'Épaignes», il y aura bientôt le rassemblement politique de cette bourgade rurale d'un peu plus de 1 100 habitants, située au cœur du département de l'Eure, et dont le maire, depuis treize ans, est Hervé Morin, le ministre de la Défense.
En novembre 2006, l'ancien bras droit de François Bayrou y avait signé un «serment» en faveur de la réunification de la Haute et de la Basse-Normandie. Aujourd'hui, le président du Nouveau Centre veut faire de sa commune, fondée par un sire des Conches revenant de campagne contre les Maures, une plate-forme de lancement du «pôle de rassemblement du centre droit».
Le jeudi 18 septembre se tiendra, à Épaignes, le premier séminaire des centres. Ouvert par l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, ce rassemblement aura pour objectif de redonner corps à l'ancienne famille UDF «assassinée, affirme Hervé Morin, un soir de décembre dans un hangar à Villepinte», où François Bayrou a officiellement lancé le MoDem. «Notre famille politique a été abandonnée, souligne le président du Nouveau Centre. Il est urgent de la faire renaître.»
Pour organiser son rassemblement d'Épaignes, Hervé Morin se met à l'œuvre avec Hervé Novelli, son collègue du gouvernement et chef de file des Réformateurs à l'UMP. Le 18 septembre, ce nouvel axe centro-libéral recevra de nombreux leaders politiques. Et pas uniquement du centre. Jean-Pierre Raffarin sera «le grand témoin» de ce premier rendez-vous consacré à l'Europe. «Nous sommes la seule formation à avoir une vraie vision européenne» , fait valoir Hervé Morin.

Et qui a joué les Ravaillac au lendemain du premier tour de la présidentielle de 2007 en plantant un poignard dans le dos de son chef (sauf que notre Henri IV à nous est toujours bien vivant) ?

et il oublie les quelques 2500 UDF présents à Villepinte qui ont voté à la quasi unanimité ( -35 voix)pour la fin de l'UDF...