Humour (chapitre 1)

commentaire d'un internaute sur l'article de Nicolas Bonaparte...

08 janvier 2009
Le petit joueur de pipeau
Au douzième coup de minuit, le carrosse Européen s’était retransformé en citrouille, et le prince charmant était redevenu sarkoblablazy le trépignant.
Ce qui le faisait trépigner encore plus, ne supportant pas de ne plus être en point de mire.
Et, pérorant devant les étranges lucarnes, le Fourbe s’était longuement auto congratulé, lissant ses plumes de paon et disant qu’il avait carrément sauvé le Monde.
Ce qui était bien modeste de sa part, car il eût pu parler de triomphe galactique, et même universel.
Excepté quelques sarkolâtres bêlants, le Bon Peuple se demandait s’il fallait rire ou pleurer de ce nombril autoproclamé.

Ne tenant plus en place, il avait annoncé sa venue au Levant où l’on s’arquebusait férocement, pour faire l’important et proposer ses services de petit télégraphiste, des fois que…
Ce à quoi Tsipi Livni, qui était une Amazone guerrière de Samarie – c’est pourquoi on la nommait : la Belle Samaritaine – lui avait répondu (en hébreu) נמק תמיד, שחרור יפה, ce qui signifiait : cause toujours, beau merle !
Le Fourbe n’y comprenant rien (forcément ! c’était de l’hébreu…), avait cru qu’elle le mandait céans, et s’était précipité pour jouer les entremetteurs afin de faire cesser le massacre, disant aux Hébreux qu’il était fort déplaisant de trucider les gens, et aux Fous de Dieu enturbannés qu’ils étaient des vilains méchants.
La Belle Samaritaine lui avait donc mis les points sur les i, lui précisant qu’on le sonnerait quand il faudrait tenir la chandelle.
Quant aux Fous de Dieu enturbannés, ils lui conseillaient carrément de balayer devant sa porte et d’aller voir à Paris s’ils y étaient.

C’est que les choses empiraient de jour en jour, avec une loi du Talion qui basculait dans la surenchère :
Cent yeux pour un œil, cent dents pour une dent (sans doute, l’inflation…), et plus un grain de couscous à manger, dans les greniers vides.
Mais les malheureux sur qui tombait la foudre demandaient que les guerroyeurs des deux camps les oubliassent un brin, puisque, c’était bien connu, l’ardeur guerrière était directement proportionnelle à la distance séparant les protagonistes.

Depuis que Deubeulyou d’Amérique était devenu inaudible, après huit années d’un règne historiquement calamiteux, le Fourbe se trémoussait sur le devant de la scène, jouant à Nicolas 5M (Moi-Même Maître Mégalomane du Monde).
Mais dans deux très petites semaines, le nouveau Roi d’Amérique Obama accaparerait toutes les attentions, et le Fourbe redeviendrait le foutriquet gesticulateur qu’il n’avait jamais cessé d’être.
C’était pourquoi il jouait du pipeau Urbi et Orbi en faisant la mouche du coche.
Ce qui relevait plus de la sarkopropaganda et du sarkocircus permanent, que des conciliabules feutrés des ambassades, là où se jouent véritablement les destins du Monde, loin des gesticulations dérisoires.

Las ! Souffler n’est pas jouer.
Le foutriquet paraissait bien maigrelet dans l’affaire, et était à Obama ce qu’un joueur de mirliton est au Philarmonique Orchestra.
A preuve : Alors que le Fourbe gesticulait dans tous les sens, il avait suffi qu’Obama fronçât seulement les sourcils avant l’heure, pour que les Samaritains acceptassent alléger leurs arquebusades, d’autant que, ayant déjà étripé quelques centaines d’enturbannés, sans compter les dommages que l’on disait collatéraux, ils n’étaient pas loin d’avoir atteint leur but.
Mais on n’en doutait pas : le Fourbe tirerait la couverture à lui

Dernière lubie du Fourbe : il voulait supprimer les juges d’instruction, coupables d’être bien trop indépendants.
Désormais, ce seraient des juges sarkosiens à sa botte qui instruiraient les affaires ou détricoteraient les instructions, selon le bon plaisir du prince.

Ainsi, jamais son ami Tapie n’eût été embastillé, ni le sieur Marchiani pour lequel il avait dû user de son droit de grâce, le sieur Pasqua le lui ayant expressément demandé.
Décidément il ne pouvait rien refuser à son Parrain, un homme de si bon conseil…
Et puis, ce Mariani en savait des choses…presque autant que son parrain, alors…

Mariani gracié pour rassurer la sarkosie, il fallait absolument un coupable, fût-ce le temps d’un effet d’annonce, car Julien Coupat tenait plus du révolutionnaire en chambre que d’un Ravachol jeteur de bombes.
Alliot-Marie la Glace avait donc maintenu le jeune trublion au secret, au prétexte que s’il n’était point coupable, c’était donc forcément son frère, ou bien quelqu’un des siens.

À peine sortie de sa gésine, la baronne Rachidati s’était précipitée rue Vendôme, de peur qu’on ne lui ravît son fromage.
Ce qui démontrait que ledit fromage n’était guère harassant.
Mais de peur que le Fourbe l’exilât dans quelque banlieue interlope, elle lui avait suavement fait savoir qu’elle aussi, elle avait vu bien des choses, certaines même de très près, et qu’elle serait au désespoir si le Monde apprenait qu’il avait une toute petite zigounette.

Pour l’heure, Monseigneur Guéant, qui était le Camerlingue du Fourbe tout autant que son éminence grise, lui avait suggéré de ne point mettre la charrue devant les bœufs, faute de quoi, il risquait fort de ne point passer l’été.

C’est que cela bouillonnait partout.
Les écoliers et leurs professeurs en monôme, les manouvriers bras croisés, les scribes la plume en l’air, les rentiers décavés, les boutiquiers sans chalands,
Et même jusqu’aux Papistes qui pestaient contre le travail du Dimanche, tout le monde se rebellait.
Même le sieur Chérèque, pourtant fort accommodant d’ordinaire, menaçait de hisser le drapeau rouge.
C’était dire…
Et dans les campagnes, c’était bien pire :
Depuis que le sarko est là, la vache ne vêle point et les biquettes en ont le lait tourné !
On chuchotait même que dans le Berry, on lui faisait la magie des œufs…

Il convenait de temporiser, faute de quoi, les carottes seraient cuites avant d’être cueillies.
C’est pourquoi le Fourbe avait ordonné à son Darcos favori de se déculotter devant les écoliers, avec fermeté et détermination, et à Jean François Copé, le berger des Moutons de Panurge, de reporter le labeur du Dimanche aux calendes Grecques.
Certes, il ne reculait pas, il opérait un repli stratégique, en réinventant ce motif fameux dans tous les corps de garde :
Est sorti à reculons de la caserne pour faire croire qu’il y rentrait

Il se cramponnait à son trône, se prévalant toujours de ses 53%
Mais il y avait bien un an qu’il était redevenu minoritaire, ayant deux Français sur trois résolument contre lui.
Quant au tiers restant, combien de légalistes à tout crin, le soutenant du bout de leurs pincettes pour ne point s’avouer trompés, cornus tant qu’on voudrait, et Amphitryons volontaires.
Et que dire des millions de pauvres diables populaires, qui avaient cru voter pour Saint Georges terrassant le Dragon, et s’étaient réveillés avec ce foutriquet autocrate qui les entraînait dans l’abyme et le désespoir.
Eux parlaient carrément de tromperie et d’élections truquées, et criaient : remboursez !

Dans le camp Papiste, c’était la consternation : ce minus hystérique les menait directement à l’abattoir
Mais comment avaient-t-ils pu laisser cet imposteur qui prenait des postures s’emparer du pouvoir ?
Restait à savoir s’ils voulaient se déshonorer plus avant en se couchant devant le Foutriquet totalitaire
C’est que le retour de balancier promettait d’être féroce, quand sonnerait l’heure des règlements de comptes.
Et trois ans, c’était si vite passé…

Ils se raccrochaient à de maigres espoirs, comme ce sieur Dray qui en aurait croqué, mais sans trop y croire.
Mais d’où venait leur étrange et soudaine sollicitude à son égard ? Voyaient-ils déjà en lui un des leurs, par le brevet de magouille que d’aucuns lui décernaient ?

Certains feignaient de se rassurer : n’est-ce pas que notre bon maître est incomparable, et que c’eût été pire avec la Huguenote ou le Chanoine Bayrou ?
Certes, tout comme la Huguenote, le Chanoine n’eût pas cassé trois pattes à un canard –fût-il de Bigorre – mais l’une comme l’autre eussent nommé un Ministre Premier compétent qui eût réellement gouverné, et non un Abélard Fillon jouant au gardien du harem, pour surveiller trois potiches exotiques, quatre renégats et quelques prête-noms incompétents, qui laissaient le champ libre aux délires sarkosiens
.
Afin de brouiller les pistes, le Fourbe continuerait à fouiller les poubelles des Huguenots, pour ramasser leurs déchets.
Le sieur Allègre était mûr, comme une poire blette.
Quant à Cher Jack, il n’y tenait plus à faire le pied de grue devant l’antre du Fourbe, à attendre une offre qui ne venait jamais.
Pourtant, comme Judas Besson, lui aussi avait trahi les Huguenots, sauvant In Extremis le Fourbe empêtré dans un référendum qui tournait à la Bérézina.
Là, il s’offrait carrément, disant ne rien demander, mais acceptant par avance tout ce que le Fourbe lui offrirait, même un strapontin ou un placard.

Devant ce mur de colère qui menaçait de l’emporter, le Fourbe était tenté de passer en force, quitte à jouer avec le sang des Français.
Quoique –et il fallait le dire – le sang français ne fût point sa moelle première…
Le temps n’était plus aux chipotages de chapelles, ni aux ratiocinages, ni à la résignation.
C’était l’alarme, et il allait falloir se battre, contre l’Ordre Noir sarkosien, pour la Vie.

L’indifférence est le plus puissant allié d’un ordre imposé.
Un gouvernement autoritaire repose moins sur le consentement des gouvernés que sur l’hébétude, l’indolence et les jérémiades qui donnent à une minorité un pouvoir indu.

T.H. Lawrence (d’Arabie)

http://www.marianne2.fr/Le-Point-sacre-Sarkozy-empereur_a173698.html?voir_commentaire=oui&PHPSESSID=de5a79f465342c3c7d690d244ff57642#comments

juju41 a écrit:

commentaire d'un internaute sur l'article de Nicolas Bonaparte...
...

c'est pris là :
http://pangloss.blog.lemonde.fr/
y'en a d'autres

http://cgt-ch-laigle.hautetfort.com/archive/2009/01/08/soldes-a-l-hopital-de-l-aigle.html#comments

SOLDES A L'HÔPITAL DE L'AIGLE

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qui veut jouer avec NS (trouvé sur Sarkostique) : avec la souris, secouez le pantin !!!!!!!

http://www.planetdan.net/pics/misc/sarkozy.htm

Le 21 janvier 2009, un petit homme souriant se présente devant les grilles de la Maison-Blanche et demande à l'agent du « secret service » qui monte la garde :
— Dites, est-ce que George W. Bush est là ?
— Non, répond l'agent, il n'est plus président, vous savez ?
L'homme part. Le lendemain, il revient :
— Dites, est-ce que George W. Bush est là ?
— Je vous ai déjà répondu que non, il n'est plus président.
L'homme sourit et remercie poliment. Le troisième jour, le revoilà :
— Dites…
Le garde s'énerve :
— Pour la troisième fois, IL N'EST PLUS PRÉSIDENT !
Le petit homme répond alors :
— Oh oui, je sais, mais j'aime tellement l'entendre dire !

Un article de Marianne qui m'a fait beaucoup rire, sur le décalage entre la presse et le "monde réel".
En particulier, sur la minimisation de la crise.
"la crise, c'est un truc pour les ringards"...
Les journalistes viennent de mars, leurs lecteurs de la terre.

democ-soc a écrit:

Un article de Marianne qui m'a fait beaucoup rire, sur le décalage entre la presse et le "monde réel".
En particulier, sur la minimisation de la crise.
"la crise, c'est un truc pour les ringards"...
Les journalistes viennent de mars, leurs lecteurs de la terre.

Il y a surtout un grand courant de pensée en France selon lequel il ne faut surtout pas parler de la crise pour ne pas l'attiser (j'ai entendu ça de jeunes démocrates...), au contraire il faut donner des envies de dépenses importantes pour relancer la consommation, sauf qu'aujourd'hui : sans moyens, pas de crédit. Bref, ça créé le décalage qu'illustre Marianne et le problème de ne pas parler de la crise c'est que ça isole chaque citoyen touché, à savoir une part très importante de la population française. Mais bon, c'est un fil sur l'humour donc j'arrête là mon commentaire !

Citation :

Marie-Claire s’est focalisée sur les « escapades ». Un week-end à Barcelone, Venise ou Bruxelles en hôtel de luxe à partir de 450€par personne. Ce qui fait tout de même 900€ pour deux, puisqu’on est généralement au moins deux pour fêter la Saint Valentin. Et encore, c’est sans compter le « à partir de » qui fait évidemment grimper la note le week-end du 14 février (550€).

T'es fou démoc ... c'est pas au coin humour qu'il faut nous mettre ça !
c'est au coin du rêve, y en a pas ???

Venise ...

@yann
ben c'est pas gagné si pour relancer la consommation les journalistes (aux ordres ?) nous envoient en we à l'étranger ...

Pour être honnête, il y avait surement des we sélectionnés en France. Je n'ai retenu que Venise ... souvenirs, souvenirs ...

@démoc soc
Je reconnais que l'énormité de la chose relevait du fil humour.

Sauf que Obama est loin d'être le premier président noir.

Prouesse a écrit:

Sauf que Obama est loin d'être le premier président noir.

D'une grande nation « blanche », si.

Évidemment, si on prend en compte l'ensemble des nations du globe, on trouvera de tout. Même des descendants d'immigrés hongrois.

Panorama des Partis Démocrates européens


On n'a toujours pas réussi à déterminer ce qu'il avait pris ce jour-là (!?), toujours est-il que notre délégué aux questions internationales, ArnaudH, alias Quindi nous a livré cet énigmatique panorama européen (et mondial) des réseaux d'influence du Grodem:
voir ici
http://grodem.hautetfort.com/archive/2009/02/10/pge.html

Excellente la page de dessins humoristiques du site :
Inventerre :

http://inventerre.canalblog.com/tag/humour

Les grands criminels sont généralement escortés par une poignées de policiers ou gendarmes.

Puisque Sarkozy nécessite plusieurs centaines d'entre eux pour l'escorter, c'est dire à quel point il est dangereux !

http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2009/02/20/sarkozy-sur-les-pas-de-capet/

(j'aime beaucoup ce blog, où les commentaires sont souvent aussi divertissants que les articles...)

Voir aussi:
http://wanagramme.blog.lemonde.fr/2009/02/23/les-clefs-du-prince-la-princesse-de-cleves/

Et si on donnait un César à nos politiques? Acte 2

J'adore "L'aile ou la cuisse" avec Sarko, père et fils.

Voilà ce qui arrive quand on oublie d'accentuer les majuscules :



(il s'agit de la CHAMBRE DES DÉPUTÉS à Luxembourg)