La présidence française

Le 1er juillet, la France prend la présidence de l'Union.

Dans un contexte de crise Internationale, avec la possibilité d'un non Irlandais au scandale de Lisbonne, la France est sous la menace d'une procédure pour déficit excessif.

A cela, il faut rajouter les dernières sorties de Saint Nicolas et ses disciples, sorties d'ou il ressort que l'Union est responsable de la hausse du pétrole, de l'immobilisme du gouvernement quant aux taxes à la pompe, des promesses de Sarkozy aux pécheurs non tenu, et de la loi sur la contamination aux OGM de nos campagnes.

Avec un contexte difficile et un manque flagrant de crédit, qu'est ce que peut donner la présidence française?

Saint Nicolas ? Je dirais plutôt « malsain Nicolas ».

Saint Nicolas, c'est en rapport à toutes les promesses non tenu qu'il fait.

Ah, je pensais que c'était plutôt vis à vis des miracles futurs qu'il a promit

C'est vexant pour le vrai saint, ça...

Citation :

avec la possibilité d'un non Irlandais au scandale de Lisbonne

faut pas exagérer, le traité de lisbonne n'est certes pas parfait mais c'est quand même très loin d'être un "scandale".....

San (s) nicolas va montrer et prouver sa véritable incompétence devant toute l'Europe , cela promet du spectacle durant quelques mois !

Son omni omni Présidence va faire couler de l'encre dans tous les journaux Européens...

Nous en reparlerons souvent , je crois...

A ses bourdes , J-22 comptez ....

j'espère qu'angela aura une bonne influence lui.... et qu'il suivra ses conseils.
sarko a de bons projets et réelles ambitions pour l'europe qui risquent de tomber à l'eau si les irlandais disent non au traité de lisbonne car la il s'agira de nouveau de partir de zéro et non d'avancer....

Il vaut mieux partir de zéro , et même reculer plutôt que de mal avancer..

Je fais CONFIANCE aux Irlandais...

[b]Sarkozy et Merkel testent
leur entente en Bavière

Alain Barluet et Pierre Bocev (à Berlin)
le figaro09/06/2008 | Mise à jour : 09:42 | .


À trois semaines de la présidence française de l'UE, le chef de l'État et la chancelière se retrouvent aujourd'hui à Straubing, dans le sud de l'Allemagne.
Pour leur 9e Conseil des ministres conjoints, Paris et Berlin ont décidé de se concentrer sur le «paquet énergie-climat», priorité la plus ardue de la présidence française de l'Union européenne, qui débute dans trois semaines. Nicolas Sarkozy aura une heure et demie d'entretiens restreints avec Angela Merkel, une interlocutrice devenue presque familière même si elle ne lui ressemble guère.

(...)
Or, «autant le paquet global avait été accueilli dans l'enthousiasme, autant la déclinaison par pays et par secteurs suscite une unanimité dans le mécontentement», explique-t-on dans l'entourage de Nicolas Sarkozy. «Nous aurons donc la tâche redoutable de transformer ce mécontentement général en accord général», poursuit-t-on à l'Élysée où l'on mise à fond sur l'effet d'entraînement franco-allemand.

(...)

Entre Sarkozy et Merkel toutefois, «l'atmosphère est favorable», estime-t-on à l'Élysée. La rencontre de Hanovre, le 3 mars, a permis de résoudre la crise autour de l'Union pour la Méditerranée. Au sommet de l'Otan tenu à Bucarest, les positions ont été communes. Et à Aix-la-Chapelle, le 1er mai, lors de la remise du prix Charlemagne à la chancelière, le président de la République n'a pas tari d'éloges, fussent-ils maladroits et par moments excessifs.


Nervosité

La présidence française de l'UE n'en est pas moins attendue «avec quelque nervosité» par «certains États membres» de l'UE, affirmait hier le député conservateur Karl-Theodor zu Guttenberg. L'Allemagne se range parmi eux. «Certains, relève le député, redoutent toujours que “la grande nation” ne soit à la recherche d'un rôle particulier». Bref, l'Allemagne est «au défi d'accompagner la présidence de la France, de sauvegarder nos intérêts et de promouvoir ceux de l'Europe».

Berlin, en effet, n'a aucun intérêt à ce que le semestre français à la tête de l'Union tourne à la catastrophe. Il n'en demeure pas moins qu'au sein du «couple», les caractères sont dissemblables et les intérêts de moins en moins convergents dans une Europe à Vingt-sept. Pour que Paris et Berlin redeviennent le moteur de l'Europe, il suffirait, selon le Financial Times Deut-schland, que «chacun des deux acteurs comprenne la psychologie politique de l'autre. Que la chancelière accepte que Sarkozy veuille se présenter pendant sa présidence de l'UE en générateur d'idées de l'Europe. Et que le président accepte de son côté que l'Allemagne, au-delà de la présidence du Conseil ne tolérera aucune prétention généralisée de la France au sein de la communauté». C'est à la fois peu et beaucoup.


article intégral ici
http://www.lefigaro.fr/international/2008/06/09/01003-20080609ARTFIG00334-sarkozy-et-merkel-testentleur-entente-en-baviere.php

Mais sur le plan personnel, rien n'y fait. Malgré les efforts répétés des deux côtés, le courant ne passe pas. Avec son époux, Angela Merkel a imaginé de convier récemment le couple Sarkozy-Bruni à passer un week-end à Meseberg, au nord de Berlin. Le président français a développé des trésors de diplomatie pour décliner l'invitation. Le 1^er mai, c'est Nicolas Sarkozy qui avait été maladroit en prononçant l'éloge de la chancelière, qui recevait le prix Charlemagne pour avoir négocié avec succès le traité européen de Lisbonne. Le compliment improvisé, avec des erreurs - la chancelière n'est pas née en RDA et son époux ne s'appelle pas Merkel -, sonnait faux aux oreilles de la chancelière. "Ce qu'il a fait à Aix-la-Chapelle était chaleureux, mais un peu exagéré", commente-t-on à Berlin.

"La chaleur viendra après", commente le secrétaire d'Etat aux affaires européennes Jean-Pierre Jouyet, "Merkel et Sarkozy sont des réalistes, ils savent qu'ils ont besoin l'un de l'autre". Faute de s'aimer, ils se parlent. Franchement. Et seuls. Les deux dirigeants ont donc exclu de leurs entretiens leurs ministres des affaires étrangères de gauche, Bernard Kouchner et Frank-Walter Steinmeier. Angela Merkel ne souhaitait plus la présence de son ministre, qui sera peut-être son adversaire social-démocrate lors des élections de 2009, tandis que Nicolas Sarkozy ne voulait pas gérer les affres de la cohabitation allemande (source LE MONDE).

Citation :

Je fais CONFIANCE aux Irlandais...

moi aussi s'ils votent "YES".... sinon comme le dit Cohn-Bendit c'est dehors....

Europium a écrit:

Citation :

Je fais CONFIANCE aux Irlandais...

moi aussi s'ils votent "YES".... sinon comme le dit Cohn-Bendit c'est dehors....

nous ne nous étions pas compris : moi j'espère qu'ils vont voter NON.

Citation :

nous ne nous étions pas compris : moi j'espère qu'ils vont voter NON.

pourquoi? VOTER non ç'est ABSURDE, limite crétin et lourd de conséquence car ce serait donner raison aux anglais qui pousseraient pour faire de l'europe un vaste marché.... et la seule règle serait "chacun pour sa peau...." . il y a de nombreuses avancées dans le traité de lisbonne ...il ne faut pas laisser passer cette chance.....

Sans franchir la ligne jaune crétine , les lignes rouges ont été de ne pas RESPECTER les décisions des PEUPLES Français et Hollandais...
Certains autres n'ont même pas eu le choix de s'exprimer par référendum...
alors si le Peuple Irlandais exprime son désaccord , il faudra le respecter et en tenir compte...

Un autre référendum en France aurait dû etre établi , mais trop peur , j'appelle pas ça de la démocratie...

je suis d'accord sur le fait qu'il y aurait dû avoir un autre référendum en france.
53% des français ont dit oui à sarkozy. il faut respecter ce choix, c'est ça être democrate. sarkozy avait prévenu sur ce qu'il allait faire.

maintenant il est plus utile que l'europe avance et se construise plutôt que perdre son temps a ressasser certaines choses....

il y a des problèmes à régler comme l'énergie, l'emploi, le développement durable, etc.....

l'europe est un sujet si important qu'il ne faut pas l'utiliser pour faire une polémique de politique intérieure ou pour régler ses comptes.. c'est le résultat qui compte!!!!!

il faut suivre le conseil de Bertolt Brecht : "Dissoudre le peuple, et en élire un nouveau"

Le traité de Lisbonne mériterait un sujet à lui tous seul.

Il est évident qu'il ne doit pas entrer en vigueur.

D'abord parce qu'il y a une rupture totale entre l'Union et les peuples qui la compose. Une petite oligarchie a décidé que cela était bien, et elle l'impose aux peuples européens en leur refusant le droit de s'exprimer par référendum. Ce texte n'a rien de démocratique.

Ensuite, il ne respecte pas l'expression de deux peuples européens puisqu'il reprend en grande partie les dispositions d'un texte qui a été rejeté.

Enfin, il complique tous alors qu'il aurait du simplifier les choses.

Europium a écrit:

.
53% des français ont dit oui à sarkozy. il faut respecter ce choix, c'est ça être democrate. sarkozy avait prévenu sur ce qu'il allait faire.

J'aurai toujours un doute sur ce résultat ( avec les machines électroniques )
oui car le sarko savait qu'avec un autre référendum , le NON l'emporterait...
dans ce cas là , il a utilisé le passage en force...

Méthos a écrit:

D'abord parce qu'il y a une rupture totale entre l'Union et les peuples qui la compose. Une petite oligarchie a décidé que cela était bien, et elle l'impose aux peuples européens en leur refusant le droit de s'exprimer par référendum. Ce texte n'a rien de démocratique.

Ensuite, il ne respecte pas l'expression de deux peuples européens puisqu'il reprend en grande partie les dispositions d'un texte qui a été rejeté.

.

Citation :

dans ce cas là , il a utilisé le passage en force...

désolé mais il a sans doute eu raison.....

si le non l'emporte que proposez-vous?

Europium a écrit:

53% des français ont dit oui à sarkozy. il faut respecter ce choix, c'est ça être democrate.

Sachant qu'une partie non négligeable de ces 53% regrette son vote, et a la désagréable impression de s'être fait rouler.

La démocratie, c'est aussi quand les candidats sont élus sur des bases honnêtes, pas sur des mensonges.

Accessoirement, il n'y avait que 80% de suffrages exprimés, donc moins de 43% des voix des électeurs pour le nabot.

à Europium :

Voilà qui aurait été logique , l' Europe des Peuples..

Un référendum Européen avec le vote le même jour pour toutes et tous...

et lisible et compréhensible pour TOUS....


C'est peut-être utopique , mais je nomme ce genre de démarche : DEMOCRATIE...

le reste c'est du blablabla ...

il avait prévenu qu'il allait faire passer par voie parlementaire une autre version... et là, même vge a dit que c'était bonnet blanc et blanc bonnet...
c'est du foutage de gueule pur jus, un vrai déni de démocratie.

il n'y a qu'en irlande que le référendum était de toute façon obligatoire, de part la loi...

si le référendum avait eu lieu ailleurs, ma main à couper que la france et les néerlandais n'auraient pas été les seuls à dire non !!!

pas parce que les européens n'aiment pas l'europe, mais parce qu'ils voient bien qu'elle ne part pas dans la bonne direction... j'ai vu les sites d'opposition irlandais, ils reprennent les mêmes arguments que les nonistes français.