Le Modem dans les médias (divers)

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Le Nouveau Centre
Avec 15 % d’opinion favorable (dernier sondage TNS-Sofres), le parti d’Hervé Morin continue de souffrir d’un triple handicap. D’abord, comme le reconnaît son président, du sceau de « traître » imprimé au fer rouge dès sa naissance sur le front de ses leaders. Ceux-ci avaient déserté François Bayrou dès le lundi de l’entre-deux tours de l’élection présidentielle, pour conserver leur poste. Ensuite, de son absence totale d’autonomie vis-à-vis de l’UMP. Ceci rend le Nouveau Centre transparent aux yeux de l’électeur, qui a tendance à préférer l’original à la copie. Enfin, de ne pas avoir su rassembler les anciens de l’UDF hostiles à François Bayrou. Ces derniers s’éparpillent dans de multiples groupuscules, ce qui rend le Nouveau Centre inutile aux yeux mêmes de ses alliés UMP. Certes, Hervé Morin a bien tenté d’exister lors de son université d’été, qui réunissait quelques centaines de sympathisants en un lieu proche de l’université du MoDem. En portant une modeste attaque contre le fichier Edvige, il a essayé de suivre le mouvement de contestation très puissant né dans l’opinion. La réponse cinglante de l’UMP a démontré le poids insignifiant de ce parti mort-né. Enfin, la tentative de rapprochement de son leader avec les libéraux de l’UMP a définitivement terni l’image sociale que le Nouveau Centre tentait d’entretenir et créé une fracture au sein même de ce petit parti. Créé pour des raisons électoralistes, mais dépourvu de doctrine, le Nouveau Centre n’a pour avenir que celui des partis radicaux, de gauche comme de droite.

Royal : « Bayrou n’a pas eu de courage »

La rédaction - RMC.fr, le 19/09/2008
La présidente PS du conseil régional de Poitou-Charentes Ségolène Royal est revenue sur ses rapports avec François Bayrou et le Modem.
Ségolène Royal, présidente PS du conseil régional de Poitou-Charentes, a évoqué sur RMC la main tendue par François Bayrou aux socialistes : « Déjà, que les socialistes se reconstruisent et se rassemblent. Ce qu'a déclaré François Bayrou est quand même assez étrange : il tend la main à tous les démocrates et veut faire une alliance, alors pourquoi l'a-t-il refusée entre les deux tours de l'élection présidentielle ? La France ne serait-pas dans l'été dans lequel elle est aujourd'hui ».
« Il a refusé cette alliance entre les deux tours de l'élection présidentielle, donc s'il avait vraiment voulu empêcher Nicolas Sarkozy de faire les dégâts qu'ils fait aujourd'hui dans le pays, ça dépendait de lui. Il n'a pas eu ce courage entre les deux tours de l'élection présidentielle, cette audace, pour des raisons tactiques. La politique c'est de la cohérence au long cours, et donc quand on est capable de saisir le sens de l'histoire à un moment où l'histoire se présente, qu'il faut prendre une décision dans la solitude de l'exercice du pouvoir en se disant « C'est ça qu'il faut faire, parce qua ça va dans le bon sens de l'intérêt du pays », il faut le faire et mettre de côté les enjeux tactiques ».
« Là, il a eu un réflexe tactique. Aujourd'hui, il se rend compte qu'il a eu tort, je pense qu'il est sincèrement préoccupé par l'avenir du pays, il voit que le pays va mal, qu'il est tiré vers le bas. Je n'ai rencontré personne qui m'ait dit « Depuis que la droite est là, ça va mieux ». On est tous tirés vers le bas ».
Interrogée sur un éventuel accord gouvernemental avec le Modem, elle a répondu : « D'abord, reconstituons le PS, remettons la gauche debout, soyons audibles par nos propositions, et nous en avons, nous venons de le montrer, prouvons aux Français que la France mérite mieux que ce qu'elle a, et nous verrons ensuite comment nous rassemblons tous ceux qui veulent autre chose pour notre pays ».

http://www.rmc.fr/edito/info/60606/royal-bayrou-n-a-pas-eu-de-courage/

1) au soir du premier tour, c'était plié. SMS avait gagné. Alors à quoi bon ?

2) Se rallier à Ségolène Royal au second tour signifiait faire sien un programme dans lequel il ne croyait pas et dans lequel Ségolène Royal elle-même ne croyait pas totalement.

3) Tous les sondages de second tour effectués pendant la campagne présidentielle donnaient systématiquement Ségolène Royal perdante face à SMS et systématiquement François Bayrou gagnant face à SMS.
Alors certes, un sondage n'est pas une élection. Mais j'ai toujours pensé que François Bayrou pouvait battre SMS et que Ségolène Royal perdrait.

4) Si les socialistes avaient entendu l'appel au rassemblement au-delà des des clivages partisans lancé par François Bayrou pendant la campagne du premier tour de la présidentielle au lieu de le rejeter à droite, SMS ne serait pas président et ne ferait pas les dégâts qu'il cause depuis qu'il est sur son trône.

bien dit

Je plussoie surtout pour le point 4 qui sera à resservir sur un plateau en 2012.

Oh, on peut le resservir dès maintenant, et le répéter à l'envi.

Vous prenez vraiment les dirigeants socialistes pour de braves gens...

qui a dit ça? en tout cas, moi, je les prends pour des nuls, pour la plupart, sclérosés, embourgeoisés, sans idées...

@ Libre : le point 4, excellent ! (et je pèse mes mots).

FB chez FOG ce soir ! m'a fait très peur au début (mais que fait-il dans cette galère ?), puis petit à petit : pas mal du tout...

Affaire Tapie: devant les députés, Christine Lagarde défend l'arbitrage sans convaincre



Il y a 2 heures
PARIS (AFP) — La ministre de l'Economie Christine Lagarde a répété mardi devant des députés visiblement incrédules qu'elle n'avait reçu aucune instruction de l'Elysée au sujet de l'arbitrage controversé qui a condamné l'Etat à une lourde amende dans le litige l'opposant à Bernard Tapie.
Auditionnée pendant près de trois heures par les membres de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, la ministre a défendu la décision du Consortium de réalisation (CDR), organisme placé sous la tutelle de Bercy, de dessaisir la justice ordinaire au profit d'un tribunal arbitral. Une décision qu'elle a une nouvelle fois pleinement assumée.
Formé de trois personnalités "au-dessus de tout soupçon", selon Mme Lagarde, ce tribunal a condamné début juillet le CDR, la structure publique chargée de liquider le passif du Crédit Lyonnais, à verser 285 millions d'euros (400 millions avec les intérêts) aux liquidateurs du Groupe Bernard Tapie dans le cadre de l'affaire Adidas.
La décision de recourir à un arbitrage ne procédait pas d'une "inspiration soudaine", ni n'était mue par un "réflexe de droit privé, de juriste", a assuré cet ancienne avocate d'affaires, alors que le député (apparenté PCF) Jean-Pierre Brard lui avait reproché d'avoir traité cette "affaire d'Etat" comme une "affaire privée".
"Je crois franchement, en conscience, que c'était la bonne décision", a affirmé posément la ministre.
Il était temps de mettre un terme à cette "furie judiciaire", soit neuf procédures en cours depuis 1994, a-t-elle plaidé. Car, non seulement cette affaire a déjà coûté 10 millions d'euros de frais d'avocat au CDR, mais l'Etat français risquait d'être condamné par la Cour européenne des droits de l'Homme en raison de la "durée de la procédure", a-t-elle souligné.
La ministre a également fait valoir que "la partie adverse" avait accepté de plafonner à 345 millions d'euros sa demande d'indemnité dans le cadre de l'arbitrage, alors qu'elle réclamait auparavant 7 milliards d'euros en réparation du préjudice qu'elle estimait avoir subi lors de la vente d'Adidas par le Crédit Lyonnais en 1993-1994. "Au moins, on avait un plafond, on revenait à des risques chiffrables au maximum", a-t-elle justifié.
Pressée de questions sur le rôle de l'Elysée dans cette affaire qui a suscité une vive polémique, elle a répété à plusieurs reprises qu'elle n'avait pas "agi sur instruction".
Mais, elle n'a visiblement pas convaincu tous les députés. "400 millions d'euros, c'est un sujet élyséen, madame la ministre, vous ne m'en ferez pas démordre!, a réagi le député socialiste Jérôme Cahuzac.

"Si vraiment, quand l'enjeu est de 400 millions d'euros, la ministre des Finances n'en parle pas au président de la République, alors je m'inquiète pour l'avenir de la République", a lancé le président du MoDem, Francois Bayrou.

L'affaire pourrait rebondir. Le député (NC) Charles de Courson a ainsi indiqué qu'un "recours était en cours" contre cette décision "illégale".
Le député UMP François Goulard a jugé pour sa part qu'il "faudrait aller plus loin dans les auditions et entendre les gens sous la foi du serment au sein d'une commission d'enquête", réclamée par le PS et le MoDem.

Brillante remarque de François Bayrou !

Charles de Courson n'a pas l'intention de lacher l'affaire , tant mieux!

Citation :

"Je crois franchement, en conscience, que c'était la bonne décision", a affirmé posément la ministre.

Ah bah si c'est franchement et en conscience, ça va alors. Désolé du dérangement

Faut-il en conclure qu'à partir du moment où on décide franchement et en bonne conscience, on est absout d'avance ? Dans ce cas, je file expédier NS dans l'autre monde.

juju41 a écrit:

Charles de Courson n'a pas l'intention de lacher l'affaire , tant mieux!

Un probable député qui nous rejoindra pour 2012.

Jean-Luc a écrit:

Faut-il en conclure qu'à partir du moment où on décide franchement et en bonne conscience, on est absout d'avance ? Dans ce cas, je file expédier NS dans l'autre monde.

Ce n'est même pas la décision qui est franche et prise en bonne conscience, mais le fait qu'elle "croit" que c'est bien. Pire !

Christine Lagarde a reconnue avoir donné des instructions écrites, on peut donc en conclure que c'est bien l'État qui a décidé d'aller en arbitrage.
"On peut attaquer l'instruction écrite pour excès de pouvoir" , a déclaré Charles de Courson.
L'affaire est donc loin d'être terminée et l'on peut se réjouir que des recours au Conseil d'État soient engagés actuellement par diverses parties.

toutoune a écrit:

juju41 a écrit:

Charles de Courson n'a pas l'intention de lacher l'affaire , tant mieux!

Un probable député qui nous rejoindra pour 2012.

Il sera bien mieux avec nous qu'avec Sarko.

Jean-Luc a écrit:

Faut-il en conclure qu'à partir du moment où on décide franchement et en bonne conscience, on est absout d'avance ? Dans ce cas, je file expédier NS dans l'autre monde.

Attend-moi : j'arrive !

Politique 24/09/2008 - 19:53
Crise financière: Bayrou critique Sarkozy


François Bayrou appelle Nicolas Sarkozy à balayer devant sa porte avant de réclamer des sanctions sur le crise financière, soulignant qu'entre les mots et les réalités, "il y a des années-lumière.": "Nicolas Sarkozy explique doctement que les gouvernements doivent dire la vérité aux peuples sur la gravité de la crise et punir les coupables", explique le président du MoDem dans Les Echos, à paraître jeudi. Pour le dirigeant centriste, l'évocation de "coupables" et l'appel à la punition de la part du chef de l'Etat "a un côté simpliste".

Lefebvre trouve Bayrou obsessionnel


Dans un communiqué, le porte parole de l'UMP Frédéric Lefebvre estime que François Bayrou tente de rendre Nicolas Sarkozy responsable de la crise financière. Selon lui, l'isolement fini par rendre (M. Bayrou) agressif et obsessionnel.... Dans un entretien publié dans Les échos de jeudi, François Bayrou a déclaré que le responsable de la crise actuelle était un système, "celui-là même que Nicolas Sarkozy a proposé comme modèle à la France".

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/politique/200839/lefebvre-trouve-bayrou-obsessionnel_151610.html?popup

le pittbull ne se sent plus pisser! en parlant d'agressivité, quand est ce qu'on le pique, celui-là!

juju41 a écrit:

le pittbull ne se sent plus pisser! en parlant d'agressivité, quand est ce qu'on le pique, celui-là!

On pourrait déjà lui mettre une muselière. Ca l'empêcherait de dire des conneries. Et celle-là en est une belle.

En plus, en matière d'obsession, il en tient une sacrée couche. Bayrou l'obsède. Je suis sûr qu'il en rêve même la nuit. Faut qu'il fasse gaffe : il va se rendre malade.

Je crôas surtout que c'est un gentil toutou à son maître qui obéit au doigt et à l'oeil. On lui a dit "nuit au modem" et c'est ce qu'il fait H24.