"République Fédérale Française", prototype ?

Pour en avoir fat pendant 11 ans, le latin est très bon pour la formation intellectuelle car les phrases ne sont pas construites comme celles du Français (ordre sujet - verbe - complément) et ça oblige à se confronter à une autre logique.

de plus, les racines latines permettent de mieux comprendre l'évolution des mots, dans la langue Française, et leur véritable sens.. j'ai adoré le Latin, je n'ai pas fait de grec, dommage...
si vous avez envie de vous délecter, je vous conseille les livres d'Alain rey...en particuliers ses chroniques sur France-inter( il a été viré, trop intello, surement.. pour sarkozy!)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Rey

Pour le latin, j'en ai fait 4 ans, mais seule la première année a été intéressante. Les 3 années suivantes n'ont été que du ressassage...
Et je regrette comme Juju de ne pas avoir fait de grec.

J'ai fait du latin jusqu'au Bac. Et au collège, ça m'a semblé totalement inutile. On ne faisait que de la grammaire, quasiment pas de civilisation, d'étude de textes. Je pense que le latin devrait être enseigné uniquement au lycée.

Bon oui j'ai une bonne orthographe... depuis le CM2 parce que j'ai eu une instit qui tenait à cela. Pour moi l'orthographe, ça s'acquiert en école primaire, c'est une base de la base. Selon moi au collège on devrait viser un peu plus haut qu'actuellement. Par exemple en Français, je pense qu'il faudrait mettre une partie du programme de seconde en quatrième et troisième, en particulier le raisonnement, l'argumentation, des thèmes de lectures plus terre-à-terre avec la réalité etc... Je pense que faire de vulgaires "questions de lecture" jusqu'au début de la seconde, en Français, c'est pas la meilleure des choses.
Attention je n'ai pas dit que le Français ne servait à rien ! Je dis juste que tel qu'il est enseigné, il ne sert à rien pour une immense majorité des élèves

Merci pour cette mise au point, ton discours laissait entendre l'inverse. En effet tu décriais plus les contenus que la forme.
Je t'accorde que la forme mérite une évolution...
Ce qui m'attriste d'autant plus qu'aujourd'hui l'école maternelle est en danger, alors qu'il y a plus à faire aux collèges et lycées...

Mais on sort carrément du cadre du fil !

je pense qu'avant , enfin de notre temps! le français et les langues mortes étaient mieux enseignés..même pour l'argumentation.
j'ai même fait du vieux français en 3ème, pour étudier les lais du moyen-age dans la langue originelle...
je ne parle pas des questions de lecture , c'est vrai que ça c'est assez rasoir!
@Christophe
si on ne sauve pas l'école maternelle, on condamne le primaire, les collèges et lycées...

Le vieux Français pourrait être intéressant sous formes de chapitres pour comprendre l'évolution de la langue... j'en ai jamais fait

_Christophe_ a écrit:

Ce qui m'attriste d'autant plus qu'aujourd'hui l'école maternelle est en danger, alors qu'il y a plus à faire aux collèges et lycées...

Mais on sort carrément du cadre du fil !

Je précise mon propos : on souhaite faire des "économies" à la maternelle alors que je pense qu'il y en a plus à faire au collège et au lycée pour sauver l'ensemble du système éducatif.

L'éducation ne doit pas être sacrifié, il n'y a pas d'économie à faire avec l'éducation!

S'il y a des économies possible, sans ne rien sacrifier, pourquoi devrait-on fermer les yeux ?

N'oubliez jamais : l'économie des uns fait la perte des autres.

L'Éducation est une chose fondamentale! Elle forme l'avenir du Pays, donc c'est une chose à ne pas sacrifier, mais au contraire à améliorer !

yann35, que l'état fasse des économies fait la perte de qui ?

bobmo, rien n'empêche justement de réemployer les économies faites à améliorer l'enseignement.

D'accord, mais dans quel sens? Comment? De quel manière ?

Prouesse a écrit:

yann35, que l'état fasse des économies fait la perte de qui ?

Moins d'enseignants ce sont des nouveaux chômeurs ou chômeurs destinés qui auront forcément un moindre pouvoir d'achat donc ils consommeront moins et ce sera une perte pour les commerçants et producteurs. Ce sera une dépense pour l'UNEDIC ou le conseils généraux (RMI) donc une perte pour ces organismes.

Moins de classes c'est moins de mobilier donc une perte pour la filière mobilier collectif. C'est aussi moins d'éclairage donc une perte pour la filière énergétique.

Mon épouse étant instit' je suis forcément pour une EN richement dotée !
Au delà des considérations conjugales, j'ai montré par mes précédentes interventions que je suis pour une éducation solide et complète pour tous.
Par contre, je pose la même question que dans le fil "Éducation et culture" : si nous considérons que l'éducation n'a pas de prix, elle a un coût et avons-nous les moyens de le supporter ?
Caricaturalement sommes-nous prêts à dépenser moins dans certains domaines pour pouvoir dépenser plus dans l'EN ?

J'avoue que je suis très surpris du nombre d'heures de cours pour les profs de collège et de lycée. Pour en côtoyer, je sais qu'ils ont d'autres tâches mais rien à voir avec la charge de travail d'un instit' par exemple.

@ yann35 : quand tu écris "Moins d'enseignants ce sont des nouveaux chômeurs" tu sous-entends qu'il faut créer des postes pour occuper du monde ? à la manière soviétique ?
Je te propose plutôt de partir du besoin, de chiffrer son coût et de trouver les moyens pour le payer et non pas : je fais une relance keynésienne par l'emploi de profs...

J'illustrais simplement ma maxime "L'économie des uns fait la perte des autres", mais je te rejoins complètement dans la nécessité de trouver d'autres postes budgétaires à alléger si on veut augmenter celui de l'éducation, si tant est que l'éducation en ait besoin comme tu le soulignes.

Disons que l'impression froide que j'en ai, c'est que l'EN est devenue un espèce de trou noir où l'on utilise beaucoup d'énergie (je suis conscient que les enseignants sont mis à rude épreuve physiquement et moralement, décriés avec raison parfois et à tort parfois car il n'y a pas de débat serein autour de leur "utilité" et de leurs missions, pas reconnus) et d'argent, pour un résultat qui déçoit tout le monde (pour les uns parce qu'on n'y apprends rien qui sert - combien entends t-on que l'école ne forme pas à un métier ? - pour les autres parce que la scolarité n'est pas là uniquement pour faire des salariés mais bien des citoyens, etc).

Donc tu es d'accord avec le gouvernement au sujet de l'EN ?

_Christophe_ a écrit:

pour les uns parce qu'on n'y apprends rien qui sert - combien entends t-on que l'école ne forme pas à un métier ? - pour les autres parce que la scolarité n'est pas là uniquement pour faire des salariés mais bien des citoyens, etc.

Le problème c'est qu'elle tend à n'en faire ni l'un ni l'autre ! Il suffit de voir l'éducation civique dévalorisée et les stage quasi-inexistant (je crois que Bayrou était à l'origine du seul stage du cursus secondaire (en 3e)), ainsi que l'orientation.

Seule subsiste des matières "en vrac" dont l'utilité et le lien entre elles n'apparaît pas aux élèves. Je ne dis pas que cela est inutile (je sais au contraire que les matière que j'ai pu suivre sont utiles), mais les élèves ne le voient pas, et c'est bien ça le problème !

l'Education Nationale n'a pas comme objectif de former à un travail sauf pour les filières professionnelles..elle a vocation à donner un bagage suffisant pour aborder une formation performante dans le supérieur...
je crois que avant, dans mon temps, nous avions une éducation éclairée parce que nous n'étions pas nombreux, moins de 30% de la génération à suivre des études secondaires, les autres entraient en apprentissage..
l'Education de masse, 80% d'une classe d'age au Bac, nécessite une formidable armada de profs et de moyens, ce qui n'est pas le cas...

tou le pb est là, on a une EN démunie, avec un effectif d'élèves énorme dans le secondaire, pareil pour le supérieur maintenant..
en mon temps, peu accédaient au Supérieur, les autres avec le bac trouvaient du boulot, facilement, ...
la fac etait un lieu privilégié de culture, ce qui n'est plus le cas..
maintenant, on doit professionnaliser le plus tôt possible, pour que les élèves suivent un cursus adapté, à leurs possibilités intellectuelles et à leurs voeux( ce qui ne va pas forcément ensemble..)

ayant été délégué de parents d'élèves durant 21 ans, j'ai assisté à la dégradation progressive de l'EN, de la maternelle en 1982 au bac de ma dernière fille, en 2003, et je suis assez stupéfaite de la différence , ne serait ce qu'en 5 ans, écart entre l'ainé et la benjamine, de traitement des élèves, de programmes ineptes, et de la violence dans les établissements...
il faut reconnaitre que c'est un échec depuis des années...

toujours, toujours, quand on mettra l'argent sur l'autre plateau de la balance EN avec "savoirs" sur l'autre plateau, il y aura désordre, dogme, illogisme, incompréhension et marche arrière.

Il ne faut jamais parler d'argent quand on parle d'enseignement. jamais et pour aucune raison !

Qui dit argent dit moyens, or l'école a besoin de moyens humains et matériels pour faire face à ses nombreuses difficultés (dédoublements de classes, excursions subventionnées, soutien individualisé...)

Je suis d'accord qur le fait que le secondaire n'a pas à former professionnellement. Mais elle se doit de préparer l'élève à sa formation, par le bagage d'une part (cela dit en passant, ce bagage ne dois pas se résumer à de la connaissance, mais aussi à des capacités de raisonnement, un peu plus poussée que ce que l'on a aujourd'hui), mais aussi à son choix d'orientation (quelle horreur de s'apercevoir qu'après le bac, beaucoup ne savent pas vraiment où aller !!!)

Bon ! j'm'ai mal expliqué (je sais, je sais !) en fait il ne faut jamais compter; payer ce qu'il faut.

Pour accueillir souvent des jeunes sans diplômes, je me rends compte que la société et en particulier l'école ne les a pas préparé à travailler. Ça part du respect du règlement intérieur (ponctualité, tenue, respect des consignes, etc) à la maîtrise d'une certaine autonomie.
Le métier en lui-même on leur apprend dans l'entreprise.

Non je ne suis pas d'accord avec le gouvernement qui dit seulement qu'il faut dépenser moins d'argent.
Je dis qu'attendons-nous de l'EN ? Quels sont les moyens dont nous disposons déjà ? Est-ce qu'il manque des moyens pour que l'EN mène à bien la mission que nous souhaitons lui confier ? Si oui savons-nous les trouver ?