Toutes les interventions/votes de nos députés

Puisque ces interventions ne peuvent pas être nombreuses ni longues et comme on ne les aura pas en entier dans les médias, je propose d'essayer de les regrouper.

Séance du lundi 16 juillet 2007 portant sur RÈGLEMENT DÉFINITIF DU BUDGET 2006

"M. François Bayrou – S’il existe, en matière sociale, un droit d’alerte, je crois qu’en matière politique, il y a un devoir d’alerte.
M. Bouvard disait à l’instant que la raison pour laquelle les députés de son groupe étaient satisfaits des propositions faites ici, c’est qu’elles se placent dans le droit fil de ce qu’avait annoncé le Président de la République durant la campagne. Or, précisément, le choix le plus fondamental ne figurait pas dans les engagements de M. Sarkozy. Dès que vous avez été nommé, Monsieur le ministre, vous avez annoncé une pause dans la lutte contre le déficit, ce qui entraîne le report à 2012, au lieu de 2010, du retour à l’équilibre budgétaire promis à nos partenaires.
M. François de Rugy – Eh oui !
M. François Bayrou – Cette décision n’avait pas été annoncée ; c’est même le contraire qui l’avait été. Les Français avaient retenu des débats électoraux que le déficit et la dette feraient l’objet de la plus grande vigilance ; les principaux candidats avaient tous professé une politique sérieuse et volontariste de réduction des déficits.
Chacun se rend compte que cette dette est une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête des Français, menacés par une explosion des prélèvements et la remise en cause de la compétitivité économique nationale et du niveau de vie de chacun. En outre, les experts savent bien qu’une circonstance aggravante est à l’oeuvre : après avoir connu pendant des années des taux d’intérêt très bas, nous entrons, inéluctablement, dans une période de taux élevés, qui alourdira le service des intérêts de la dette.
Or, le sujet est d’autant plus brûlant que, derrière la dette financière, se profile une autre dette, moins apparente mais tout aussi inéluctable, si ce n’est plus : l’augmentation du nombre des personnes âgées. L’arrivée prochaine des générations du baby boom à l’âge de la retraite menace de déséquilibrer très profondément la société française. M. Sarkozy a affirmé, entre les deux tours de l’élection, que les retraites étaient financées jusqu’en 2020 ; or, chacun sait qu’il n’en est rien !
Regardons les chiffres. Le rapporteur général insiste, dans son rapport, sur les marges de manœuvre, les « surplus durables », comme il les appelle, qui représenteraient 10 à 12 milliards.
M. le Rapporteur général – Pour 2 % de croissance !
M. François Bayrou – Soit. Le déficit actuel est d’environ 40 milliards. Le rythme de réduction des déficits pour respecter l’horizon de retour à l’équilibre serait de 15 milliards de réduction par an pour l’horizon 2010, de 10 milliards pour l’horizon 2012. Or, un institut de conjoncture a indiqué ce matin que le paquet fiscal représentait une dépense de 14 milliards en 2008, et de 17 milliards en année pleine. Et ce n’est pas tout. Le Président de la République a annoncé une augmentation de 50 % du budget de l’enseignement supérieur et de la recherche : sachant que celui-ci s’élève à 21 milliards, je vous laisse faire le calcul. M. Fillon, dans son discours de politique générale, a annoncé en outre un vaste plan de désenclavement des cités, notamment en matière de transport : vous voyez les investissements que cela représente. Il ne faut pas oublier non plus l’engagement, autant financier que moral, concernant l’état des prisons, une exigence véritablement humanitaire.
M. Gérard Charasse – Très bien.
M. François Bayrou – Au total, ces engagements représentent plus de vingt milliards. Comment va-t-on les financer ? La réponse habituelle, que M. Bouvard vient de nous répéter, consiste à dire que la réforme de l’État, et tout particulièrement la diminution du nombre de fonctionnaires, dégagerait les ressources nécessaires.
Alors, faisons un peu d’arithmétique. Quelque 35 000 départs en retraite non remplacés représentent environ 500 millions d’économies. Mais comme le Gouvernement s’est engagé à rendre aux fonctionnaires la moitié des économies réalisées par ce moyen, il reste 250 millions : Le non-remplacement des départs à la retraite ne couvrira donc même pas 2 % des besoins de financement.
Ce choix n’a pas été annoncé. Il est contraire à vos engagements. Il soumet des pans entiers de notre action publique à une tension intolérable. Vous pourriez tout juste vous permettre de prendre un tel risque si le paquet fiscal allait dans le bon sens, mais les économistes le savent : il ne permettra pas de relancer la croissance, au point que l’inquiétude s’est installée jusque dans votre majorité. En somme, ce choix met en péril l’équilibre financier et économique de notre pays (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche)."

http://www.assemblee-nationale.fr/13/cra/2006-2007-extra/014.asp#p30_284

Quand je pense à tous ces gens qui ont voté tsarkos, ils n'ont rien compris au personnage et à ses manipulations, à tous ces mensonges, ces fausses promesses..
Dans quel pays vit-on ?
Heureusement M.Bayrou démontre bien ses arguments.

J'apprécie les allusions faites par Brard à la novlangue... quand on sait que ce mot sort tout droite du livre de Georges Orwell 1984...

(Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche)."


ça ça prouve bien que Bayrou est dans la bonne ligne, sans être avec la gauche, ni avec la droite, il est super cet homme là! chaque jour,c'est un plaisir de l'écouter,je ne m'en lasse pas!

Euh... il y a un sujet "Journal d'un quinquennat" ici :

https://bayrou-modem.exprimetoi.net/Actualites-c6/L-Actualite-en-France-f17/L-actualite-politique-f57/Journal-d-un-quinquennat-les-promesses-Sarko-a-la-loupe-t961.htm?highlight=JOURNAL

Ca devrait être repris sur Demosweb.

oui, mais le sujet que tu cites, c'est le suivi de l'ensemble du quinquennat par rapport aux promesses de Sarkozy; je voulais seulement qu'on mette en évidence les paroles de nos députés, de façon à les connaître précisément et donc pouvoir dire autour de nous comment ils ont agi à l'AN. Mais, si cela te semble redondant, pas de problème, l'admin peut fermer le sujet ou fusionner avec le tien

pour savoir ce que votent nos députés voici le site

http://mondepute.free.fr/cadre_deputes.htm

bizarrement, F.Bayrou et jean Lassale ont peu voté,(pas deréférence de vote pour les dernières lois) alors que Thierry Benoit a voté pour plusieurs lois.

Pour Benoît, il y a juste 2 votes en plus le 1er août.

Quant à Morin, il a toujours été présent, mais n'a curieusement pris part à aucun vote (même pas la confiance au gouvernement).

tire au flanc jusqu'au bout!

Normal, il est ministre.

C'est son suppléant qui siège

Mathon13, on parle des séances auxquelles il a participé AVANT sa promotion. Si tu étais allé voir, tu l'aurais su, c'est clairement indiqué.

Pour lire l'intervention de FB ce matin :

http://www.assemblee-nationale.fr/13/cra/2007-2008/021.asp

Et en images, plus tard auj

http://www.mouvementdemocrate.fr/evenements/bayrou-assemblee-241007.html

Mon message va faire "bouteille à la mer" mais ce n'est pas grave car l'essentiel est ailleurs : Le combat de François Bayrou de ce matin (24 octobre, contre la modification du financement des partis politiques) est essentiel pour la sauvegarde de la Nation, je n'ai pas peur de le dire comme cela. 
Pourquoi : Parce qu'on ne change pas les règles du jeu électoral après les élections, tout simplement.
Adhérent du MoDem, je soutiens François Bayrou de toutes mes forces.

Pierre Moscovici (PS) a dit sur la chaîne LCP-AN que cette loi était "grotesque". Et il a raison...

tu peux cliquer sur edit dans ton post et rajouter ton S...

Je suis encore tout neuf, et pas usé par le pouvoir de poster...
Je vais m'occuper de cela très vite. Merci pour l'info. Ceci fait, il y a tout de même un coté "Orwellien" qui me gêne un peu. Je n'aime pas trop ré-écrire l'histoire, même si c'est pour l'embellir..
Et puis quand on pense que certains veulent des loi à effet rétro-actif, cela ne peut que me conforter dans mon opinion.

vu que Bayrou est député et qu'il n'y aps de fil pour ses déclarations
sur Bayrou.f

FRançois Bayrou dénonce une "diplomatie business"

Le président du Mouvement Démocrate François Bayrou a dénoncé mercredi 5 décembre, lors d'une conférence de presse à Reims, la "diplomatie business" de Nicolas Sarkozy après les félicitations adressées lundi par le président de la République au président VladimirPoutine. "Dans son programme, Nicolas Sarkozy avait promis une "diplomatie morale" et ce qu'il fait c'est une "diplomatie business".Tous les gouvernements européens ont agi avec prudence. Etait-ce le rôle de la France de se précipiter pour tresser des lauriers à M. Poutine?" "C'est toujours la même attitude devant les puissants. Les bonnes intentions fondent au soleil devant les intérêts commerciaux", a estimé François Bayrou, citant la Russie de Vladimir Poutine, mais aussi la Chine et la question du Tibet, ou encore les Etats-Unis et la Libye.

Et oui, celui qui crachait sur Chirac parce qu'il serrait la main de Poutine lui tape dans le dos et le félicite d'avoir gagné une élection trés peu démocratique.

il n'est pas encore député mais il pourrait le devenir ! croisons les doigts

samedi, 08 décembre 2007
Un 4ème député pour le MoDem ?

Dernier message de Jean-Michel CADIOT avant le 1er tour de scrutin



Nous sommes à l'avant veille d'une échéance électorale importante. Il n'y a que 2 choix qui seraient soit le le soutien à la politique de Nicolas SARKOSY et le libéralisme à tous crins auquel s'ajouterait dans les circonstances actuelles une politique axée sur la seule répression ; et d'autre part un socialisme dépassé qui ne règlerait aucun des problèmes qui rongent nos villes et nos cités.

La 3ème voie, c'est celle du renouveau, de la justice sociale, de la lutte pour l'emploi, du dialogue entre jeunes et policiers que je me propose de représenter. Je ressens de la fierté à être le 1er candidat à me lancer dans une bataille législative sous le seul sigle du Mouvement Démocrate.

Durant les évènements qui ont endeuillés Villiers le Bel et pendant les incidents qui se sont ensuivis, nous avons voulu agir avec notre morale et nos valeurs politiques et humaines, en marquant notre solidarité avec les familles, avec les policiers, avec les commerçants agressés.

Nous avons voulu jouer un rôle d'apaisement. Mais si un calme précaire s'est instauré, les problèmes demeurent. Ils ont nom chômage, pénurie de logements, insécurité, absence d'animations culturelles, ghettoïsation.

Je me propose à l'Assemblée Nationale en vous y représentant, de promouvoir au côté de François BAYROU, une politique de justice, de paix sociale, de promotion de l'éducation et de la formation à toutes les étapes de la vie.

François BAYROU a obtenu 7 millions de suffrages à l'élection présidentielle. Il n'a que 3 députés... Mon plus grand souhait est de devenir le 4ème.

Paris- Match(bayrou.fr)

François Bayrou : "J’ai une grande ambition pour cette nouvelle famille politique et pour mon pays. "


Dans un entretien accordé à Paris Match, François Bayrou revient sur la naissance du Mouvement Démocrate, sur les municpales, y compris à Pau mais aussi sur sa supposée rencontre avec Ségolène Royal. Réaggissant aux "critiques d'anciens amis", il estime : "Quand tant de gens, qui ont abandonné leurs engagements, s’unissent contre quelqu’un, et le vilipendent, cela signifie forcément que ce quelqu’un dérange. Or, il est urgent de déranger. Pour les Français, c’est la preuve absolue que je suis sorti de ce milieu et de ses manœuvres."




L’U.d.f. est morte, vive le Modem. À quoi vont servir les « démocrates » ?
En politique comme dans la vie, si vous ne changez pas, vous disparaissez. Depuis la création de l’Udf il s’est écoulé trente ans et le monde a changé. La mondialisation paraît écraser tous les cadres qui rendaient la vie plus humaine. Il faut un nouveau projet de société, et pour cela il fallait un parti nouveau.

Les recettes de la démocratie chrétienne peuvent-elles s’appliquer à ce nouveau monde ?
Mettre l’homme au centre de la société, considérer que l’économie est faite pour servir son développement, et non pas pour se servir de lui, rien n’est plus actuel et même d’avant-garde.

Au fond vous attendez que le Parti socialiste s’auto détruise et que Nicolas Sarkozy devienne impopulaire ?
Cette évolution est fatale. Leurs deux projets de société sont erronés. C’est une erreur que de vouloir rallier la France au modèle américain et que d’accorder cette place incroyable aux puissances financières. C’est une erreur que de croire que l’État et le socialisme peuvent résoudre les problèmes. Le XXI° siècle se jouera sur cet enjeu : être le pays le plus créatif, et en même temps, ne pas laisser l’économie devenir la mesure de tout.

En 1988, l’UDF comptait 130 députés. Aujourd’hui vous n’êtes plus que 3…
Ces députés existent toujours, mais ils se sont ralliés à Nicolas Sarkozy. Et de ce fait, ils ont disparu des écrans radar. On ne connaît même presque plus leur nom. J’ai pris un chemin plus difficile, mais c’est le seul qui vaille la peine.

Hervé Morin, votre ancien bras droit, a dit « le MoDem c’est le lieu où tout est fait pour l’ambition d’un homme. » C’est une critique qui revient souvent. Que leur répondez-vous ?
Ils ont raison de dire que j’ai une grande ambition pour cette nouvelle famille politique et pour mon pays.

Comment vivez-vous ces attaques de la part de vos anciens amis ?
Quand tant de gens, qui ont abandonné leurs engagements, s’unissent contre quelqu’un, et le vilipendent, cela signifie forcément que ce quelqu’un dérange. Or, il est urgent de déranger. Pour les Français, c’est la preuve absolue que je suis sorti de ce milieu et de ses manœuvres.

André Santini, ancien U.d.f. veut faire un « Grenelle du centre » rassemblant les nombreux petits partis qui se réclament du centre. Pourriez-vous en faire partie ?
La définition du centre, c’est qu’il est une proposition différente de la droite et de la gauche. Eux ont choisi de se rallier à Nicolas Sarkozy. Donc, ils ne compteront plus.
C’est pourtant ce que l’U.d.f. a fait pendant des années !
Ces compromissions ont failli nous faire disparaître. C’est parce que j’ai refusé d’être inféodé que nous avons fait 7 millions de voix à la présidentielle et que nous avons failli gagner.

De quoi avez-vous besoin pour devenir la plus importante force politique française ?
D’abord du courage de tenir le cap. Au début des années 50, de Gaulle a été abandonné par tous ses députés. Et pourtant c’était de Gaulle ! C’est parce qu’il a tenu bon qu’il a un jour exercé le pouvoir, refondé nos institutions et l’image de la France. Et ensuite, nous avons besoin d’un mouvement organisé, sur un modèle XXIe siècle, qui prenne en compte aussi bien internet que les relations de proximité…

Quelle sera votre stratégie aux municipales ?
Dans la majorité des villes, nous irons sous nos propres couleurs, avec notre projet. Nos listes, composées de vrais candidats et non de parachutés, seront annoncées d’ici à la fin décembre.

N’avez-vous pas peur, comme aux législatives, de faire un score décevant ?
Ce type de scrutin n’est pas facile. Mais nous aurons des candidats de grande valeur, à commencer par Marielle de Sarnez à Paris. Ils ont la nouveauté, le talent et la compétence.

Mais souvent il leur manque la notoriété !
C’est toute la difficulté. Mais les difficultés sont stimulantes.

Quels sont vos objectifs pour les municipales ?
La levée d’une nouvelle génération. Avant que les arbres ne portent leurs fruits, il faut qu’ils grandissent. Nous sommes modestes et déterminés.

Et à Pau où vous vous présentez ?
Ce qui m’intéresse, ce sont les Palois, leur vie de tous les jours, leur vie de femme et d’homme, leurs besoins, ceux de leur famille, je veux une ville qui les entoure et les aide. Et en même temps, je veux que Pau, qui est une capitale, rayonne et retrouve son renom. J’ai réuni une équipe assez large pour que toutes les sensibilités s’y sentent à l’aise. Je serai un maire présent, attentif, avec qui il sera très facile de dialoguer.

Est-ce vrai que Ségolène Royal est venue en bas de chez vous un soir entre les deux tours et que vous avez refusé de la recevoir ?
Je ne sais pas si elle est venue dans ma rue comme elle le dit… Mais je n’ai pas voulu cette rencontre en tête à tête chez moi dans la nuit pour éviter toute ambiguïté. J’étais en désaccord avec son programme, et j’ai appris plus tard qu’elle n’y croyait pas non plus… Comment gouverner un pays sur ces bases ?


Propos recueillis par Caroline Fontaine, Paris Match

A lire absolument !
et à relire !

C'est dommage que cela apparaisse sous le topic "Ttes les interventions et votes de nos députés." !

Juju : on a pas quelque chose de plus précis comme rubrique pour les entretiens et déclarations de F. Bayrou ?

ben je n'ai pas osé créer un fil spécial bayrou, histoire de ne pas multiplier les fils...

J'aime beaucoup le fait qu'il évite la langue de bois, bon il est aussi vrai qu'on ne lui a pas posé de questions sur les sujets sensibles mais bon