[75] Paris

leniais a écrit:

delanoe est sur une autre problématique . le modem pèse plus a paris que le pc et les verts réunis. il est près a lâcher le pc pour former une alliance vert, rose, orange.

Ce qui, bien arrangé, peut être très joli en décoration (textile, etc.)

leniais a écrit:

de plus delanoe est un présidentiable potentiel, il ne peut espérer gagner en 2012 que si la majorité du modem vote pour lui.... les municipales sont pour lui une façon de préparer l'avenir....

il y a des socialistes qui pensent que le modem va s'écrouler d'autres qu'il va résister.....d'ou une différence de stratégie....

la réalité est qu il y a une frange de gauche et une frange de droite ....
concernant le 7 éme je lisais dans un " sondage " que 70 % des élécteurs ayant voté modem aux présidentielles allaient voter Delanöe...

Le problème est que mieux vaut s'allier à 7% des électeurs qui suivent à 95% la "consigne du parti" qu'à 14% qui la suivront (s'il y en a une), qu'à 40%.

(vous pouvez faire le calul)

Jean-Luc a écrit:

[vert, rose, orange]Ce qui, bien arrangé, peut être très joli en décoration (textile, etc.)

Euh... on a pas les mêmes goûts décoratifs

Korigan a écrit:

la réalité est qu il y a une frange de gauche et une frange de droite ....concernant le 7 éme je lisais dans un " sondage " que 70 % des élécteurs ayant voté modem aux présidentielles allaient voter Delanöe...

Et pourtant notre candidate dans le 7ème est divers droite à l'origine (comme quoi, il y a bien un rapprochement entre toutes les parties) http://delvolve.typepad.com/

j aurai du être plus précis je pensai au Modem il y une frange de gauche et un frange de droite.

et cela n est pas un défaut d aillerus
et ce phénomène est encore plus fort du coté des élécteurs...
nous avons vu la diffèrence entre le score de Fb et celui des législatives tout comme le score national prédit par les " sondages "...

vert, rose et orange avec des franges...

@ Korigan: ah OK
@ Jean Luc: No comment (mein gott)

Et sinon, dans la presse...

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Bayrou quitte son Béarn pour le pavé parisien
Le leader centriste est venu soutenir Marielle de Sarnez, candidate du Modem dans le XIVe arrondissement.
CHRISTOPHE FORCARI
QUOTIDIEN : jeudi 21 février 2008

François Bayrou et Marielle de Sarnez prennent la pose autour de Jojo, un superbe mérou d’une dizaine de kilos aux couleurs orangées du Modem dans cette poissonnerie de la rue Daguerre dans le XIV^e arrondissement de Paris. Le leader centriste a interrompu «pendant quelques heures» sa propre campagne à Pau pour appuyer celle de Sarnez, candidate à l’Hôtel de ville et chef de file du Modem dans cet arrondissement.

Parapluie. Arrêt dans la fromagerie voisine pour déguster un morceau de pyrénées et Bayrou repart arpenter cette rue piétonne, abrité sous un parapluie «fabriqué dans [sa] région. C’est celui des bergers», prend soin de préciser le Béarnais. Surtout il répète aux journalistes qui l’entourent que «cette élection n’est pas un référendum pour ou contre le pouvoir en place». «Il ne s’agit pas de verrouiller le pouvoir municipal avec les uns contre les autres. Nous sommes pour le pluralisme. Nous construisons une démarche politique nouvelle et nous pensons qu’il y a une autre manière de gérer les villes», précise-t-il encore, se défendant de vouloir faire de sa possible élection à Pau un tremplin. «Il ne s’agit pas d’un enjeu personnel».

Même s’il ramène cette première grande consultation depuis la présidentielle à sa dimension locale, François Bayrou sait que les résultats des candidats du Modem seront interprétés comme le signe d’une adhésion à la stratégie d’autonomie du centre. Ce dernier ne manque pas, d’ailleurs, de souligner que les électeurs de droite, dont «beaucoup n’avaient pas compris [son] choix entre les deux tours de la présidentielle», reviennent vers lui. «La vérité se révèle sous leurs yeux. Nous sommes passés de la désillusion au désenchantement puis aujourd’hui à l’inquiétude», constate l’ancien candidat à l’Elysée. Pour lui, l’action de Nicolas Sarkozy «consiste en une remise en cause des garde-fous et des piliers fondamentaux de la
République».

Après la pause déjeuner, Bayrou part pour le XII^e arrondissement soutenir Corinne Lepage. Il se paie le luxe d’une escapade à Beauvau, pas la place du ministère de l’Intérieur, mais un marché couvert de cet arrondissement clé de la bataille pour l’Hôtel de ville.

Lui et Marielle de Sarnez entretiennent d’ailleurs le mystère sur l’attitude du Modem entre les deux tours du scrutin. «Nous pouvons faire alliance mais aussi nous maintenir», explique la candidate. Histoire de bien montrer que le Modem est autonome.

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/municipales2008/actu/311368.FR.php

ArnaudH a écrit:

@ Jean Luc: No comment (mein gott)

Attention : c'est vrai que mal coordonné, ça peut être très moche.

(et là je te vois bien en train de faire tes armoires et me ressortir une chemise hawaienne)

ArnaudH a écrit:

(et là je te vois bien en train de faire tes armoires et me ressortir une chemise hawaienne)

Je n'en ai pas dans ces couleurs-là...

"Il va y avoir des surprises…"
NOUVELOBS.COM | 21.02.2008 | 14:10
À deux semaines des municipales, la candidate du MoDem à Paris confirme : entre Bertrand Delanoë et Françoise de Panafieu, son cœur ne balance plus.
Vous êtes au cœur des enjeux de cette campagne, mais avec 8 à 10 points dans les sondages, vous êtes encore loin des 20,7% de François Bayrou. Quels objectifs vous fixez-vous pour le 9 mars ?

– Je ne vais pas me fixer de limites. Je mets toute mon énergie dans la campagne. J’ai envie de porter un projet, de convaincre les Parisiens, que de temps en temps, c’est bien de faire de la place au renouvellement des idées, des équipes.

Le 5 février, lors de votre meeting, vous avez pronostiqué des « surprises » dans le 5e, le 7e et le 17e. Des arrondissements tous tenus par la droite. La faiblesse des listes UMP dans les sondages aiguise votre appétit ?

- Je pense que dans le 5e, il y a une envie de renouvellement. Jean Tiberi et son opposante socialiste Lyne Cohen-Solal forment un curieux tandem depuis quelques décennies. Et notre candidat, Philippe Meyer va, j’en suis sûre, créer la surprise. De même dans des arrondissements comme le 16e ou le 7e, où nous avons deux très bons candidats : Jean Peyrelevade [ancien patron du Crédit lyonnais, ndlr] et Véronique Delvové [adjointe au maire UMP du 7e, ndlr]. Une grande partie de l’électorat modéré s’intéresse à ce que nous proposons. La défense des classes moyennes. Le développement économique. L’idée d’une écologie responsable, et non pas doctrinaire, que je défends avec Corinne Lepage, notre tête de liste dans le 12e. Cet électorat comprend qu’il faut que la ville évolue et il peut se retrouver en correspondance avec notre projet.

Bertrand Delanoë multiplie les signes de sympathie à votre égard et n’exclut plus la possibilité d’une alliance au second tour. Vous confirmez qu’il n’y a pas de négociations ?

- Non, il n’y a pas de négociations. J’ai une ligne très simple : cette campagne est un moment formidable pour engager le dialogue avec les Parisiens, pas avec les états-majors politiques.

Et quand Delanoë estime que vous avez « changé sincèrement », comment réagissez-vous?

- Je suis sincère, c’est vrai. Mais, je n’ai pas changé. Depuis 2001, dans l’ensemble de mes prises de positions, j’ai toujours eu le souci de l’intérêt général, et j’ai toujours refusé le sectarisme. Sans doute, longtemps, par habitude, certains ont-ils refusé de le voir. Mais j’ai voté pour le tramway dès le début de la mandature. J’ai voté pour le Plan climat. Et je me suis abstenue sur le plan local d’urbanisme [PLU]. Tout cela, ce n’est pas hier, c’est d’avant avant-hier.

Enfin, vous n’avez pas voté pour non plus…

- Notre abstention était la clé pour l’adoption du PLU. Je vous rappelle qu’à l’époque, les Verts votaient contre [plus exactement, ils se sont abstenus après avoir menacé de voter contre, ndlr]. A chaque fois, j’ai essayé de me positionner en fonction de l’intérêt général. Je ne suis pas dogmatique. Pour moi, le tramway [critiqué par l’UMP, ndlr], c’est bien. Mais, les parkings souterrains, que les Verts refusent, c’est bien aussi. Je préfère voir les voitures garées en sous-sol que de les voir tourner dans la rue.

Vous pensez qu’il est plus sain de « gouverner une ville à plusieurs que tout seul ». Si vous passez une alliance avec l’un ou l’autre des deux partis majoritaires, quelles seront vos prétentions en termes de postes ?

- Je ne fais pas de marchandage de postes. Ce qui m’intéresse, c’est le fond. Je suis certaine que le pluralisme est ce qu’il y a de mieux pour gouverner une ville. Je crois aux majorités d’idées et je pense que cette démarche s’imposera dans les années qui viennent. Autant que Paris soit précurseur. Ce qui m’anime, c’est de mettre fin à 30 ans d’opposition stérile camp contre camp, c’est de réunifier Paris, en résorbant la fracture sociologique, politique, électorale que cet affrontement a générée.

Parlons alors de votre projet. Entre la première mouture et la version définitive, le rapprochement avec le programme socialiste est flagrant. Vos objectifs, en termes de logement par exemple, sont devenus quasi similaires…

- Non.
40000 logements sociaux sur 6 ans, dont 1/3 pour les classes moyennes, et 1/3 pour les plus défavorisés, c’est exactement ce que propose Delanoë…

Beaucoup plus que lui je mets l’accent sur les classes moyennes. Je veux inverser la tendance sur le fond. C’est pourquoi, je propose de développer l’offre de logements pour les classes moyennes en exigeant 50% de logements locatifs à loyers intermédiaires dans toutes les opérations d’urbanisme pilotées par la Ville. C’est pourquoi je veux mieux répartir l’offre de logements sociaux, et en réserver 1/3 aux classes moyennes. Dans le même temps, je propose d’augmenter la part du logement ultra-social, pour mieux répondre à la précarité. Ceci étant dit, je partage avec Delanoë l’objectif d’arriver aux 20% de logements sociaux. Le plus tôt sera le mieux. Je suis d’accord pour viser 2014, et non pas 2019 comme la loi SRU [solidarité et renouvellement urbains, ndlr] le prévoit.

Françoise de Panafieu n’est pas du tout sur cette ligne…

- Je n’arrive pas à comprendre pourquoi l’UMP refuse le logement social. Moi, je veux réorienter une grosse partie de l’effort sur la classe intermédiaire, mais je ne refuse pas le logement social.

Pourtant l’UMP, elle aussi, veut s’adresser aux classes moyennes. En quoi répondez-vous plus efficacement à leurs attentes ?

- Le logement, je le répète. C’est la grande différence. La première préoccupation des classes moyennes et des familles, c’est d’accéder à un logement aidé ou à loyer maîtrisé. ça passe forcément par là.

Et, en dehors du logement, qu’est-ce qui vous distingue ?

- La vie de tous les jours, les crèches, les transports… Je pense qu’il faut mettre le paquet en matière de transports lourds – le métro, le RER – parce qu’on a perdu trop de temps. Ce matin, on s’est encore retrouvé coincés sur la ligne 13, parce que le métro arrivait bondé à la station Pernéty. Il faut améliorer singulièrement la situation. Non seulement en quantité – dédoublement de la 13, prolongement de la 14, aménagement d’une ligne 15 intergares, soutien au métro de rocade de banlieue à banlieue… Mais il faut aussi améliorer la qualité. Sécurité, confort, accessibilité. Pourquoi pas un métro où l’on puisse mettre sa poussette, écouter de la musique, respirer un air moins polluant. Et qu’il soit surtout accessible aux personnes à mobilité réduite. C’est mon obsession. Enfin, je veux répondre aux attentes des parents en matière de garde d’enfants. A côté des places en crèches collectives qu’il faut continuer de créer, je veux proposer des micro-crèches d’appartements.

Micro-crèches, mais aussi bibliothèques ouvertes en nocturne, conservatoires hors les murs… Vous souhaitez des services publics mieux adaptés au rythme de vie des Parisiens. L’équipe de Bertrand Delanoë, aussi. Elle a essayé de négocier avec les syndicats. En vain…

- Ils ont échoué. Mais, moi, je ne veux pas me résigner. Il n’y a aucune raison que Paris soit en deçà de Barcelone ou d’autres villes européennes.

Donc, vous tiendrez tête aux syndicats…

- Oui, j’y mettrai toute mon énergie. Il y a de mauvaises habitudes qu’on doit changer.

Vous portez également un certain nombre de très grands projets : jardins sur dalle au-dessus des voies de la gare du Nord et de la petite ceinture ferroviaire, couverture à 50% du périphérique. Le tout sans augmenter les impôts. Réaliste ?

- Si l’on veut faire bouger la ville, il faut s’en donner les moyens, non ? Je suis pragmatique. Je ne dis pas que tout cela se fera du jour au lendemain. Mais, une élection, c’est aussi le moment de rêver, d’imaginer la ville de demain, ou d’après-demain.

Au final, sur la plupart des dossiers, les convergences avec Delanoë sont assez nettes…

- Je constate certaines convergences, c’est vrai. Mais la perspective n’est pas la même. Lui parle de son bilan. Moi qui suis plus libre, j’ai écrit un projet en pensant aux grands choix d’avenir.

Avec Françoise de Panafieu, en revanche, on est dans le quiproquo. Elle se sent proche de vous, mais ce sentiment, manifestement, n’est pas partagé…

- Je pense que les élus UMP n’ont pas compris qu’il y avait eu une évolution de la ville, des attentes des Parisiens, et de la vie tout court. Ils se sont enfermés dans des positions figées, comme sur le tramway ou le logement social. Moi, je crois au contraire que la vie, c’est le mouvement.

Interview de Marielle de Sarnez par Gurvan Le Guellec

Marielle de Sarnez veut un Modem "incontournable"
NOUVELOBS.COM | 26.02.2008 | 13:03

Au soir du premier tour, "il faut que les deux forces politiques traditionnelles comprennent que "nous sommes une force libre et indépendante et que nous avons vocation à être des partenaires responsables", estime la candidate du MoDem à Paris, déjà courtisée par l'UMP et le PS.



La candidate du Mouvement démocrate (MoDem) à la mairie de Paris, Marielle de Sarnez, a déclaré, mardi 26 février, qu'elle souhaite "qu'au soir du premier tour" le MoDem soit "incontournable", et qu'il ait vocation à "être un partenaire responsable".
"Je souhaite que nous soyons incontournables au soir du premier tour à Paris, pour porter nos idées", a-t-elle estimé au cours d'un petit déjeuner de presse.
"Il faut que les deux forces politiques traditionnelles comprennent que nous sommes une force libre et indépendante et que nous avons vocation à être des partenaires responsables", a-t-elle indiqué.

Une ville se gouverne en partenariat

"J'ai toujours dit que j'étais prête à nouer des partenariats et qu'une ville se gouvernait en partenariat, et que plus le partenariat serait large, plus je serai heureuse", a ajouté la candidate du MoDem à la mairie de Paris.
Selon elle, "la logique c'est d'avoir du partenariat sur des idées" et "la réalisation des politiques ce n'est pas dans les mairies d'arrondissement que cela se passe".
Marielle de Sarnez, qui veut "changer la gouvernance ultra partisane et politicienne à Paris", "trouve extrêmement choquant que 50% des Parisiens ne soient pas associés à la gestion de la ville au prétexte qu'ils ne sont pas de la même étiquette ou de la même couleur que le maire".

Remunicipaliser l'eau

Marielle de Sarnez souhaite par ailleurs qu'on "élabore un cahier des charges nouveau" sur le plan de la remunicipalisation de l'eau. Il s'agit d'un sujet sur lequel le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, ne veut pas transiger s'il est réélu aux municipales.
"Je le souhaite beaucoup plus contraignant, plus exemplaire, pas seulement sur la question du coût de l'eau. Je n'ai pas d'a priori. Cela peut être une délégation de service public, cela peut être une municipalisation. Je n'ai pas d'hostilité a priori sur l'une ou l'autre des possibilités", a déclaré Marielle de Sarnez.
En cas d'élection, "à conjoncture égale, nous n'augmenterons pas les impôts" à Paris, a-t-elle précisé à propos de son projet.
Sur LCI, Marielle de Sarnez a jugé que l'UMP avait une "attitude un peu trop sectaire" et que Bertrand Delanoë était "trop timoré sur la question des classes moyennes à Paris".

Comparez les programmes sur Paris : le Monde 25 février

http://www.lemonde.fr/web/vi/0,47-0@2-987706,54-1015651,0.html

Le Figaro 25 février XIIe : Cavada à la conquête d'un arrondissement décisif

L'ex-président de Radio France, qui a rejoint les listes Panafieu, affronte Michèle Blumenthal, maire PS depuis 2001.
«La piste cyclable, pour nous, c'est une catastrophe». Jean-Marie Cavada, tête de liste UMP dans le XIIe, écoute avec application le commerçant de l'avenue Daumesnil. C'est là, entre la gare de Lyon et le cours de Vincennes, que la bataille décisive pour la Mairie de Paris pourrait se livrer. Tombé à gauche en 2001, le XIIe, qui compte 139 000 habitants, garantit huit sièges de conseillers de Paris à la liste arrivée en tête au second tour. Fin novembre, l'ancien président de Radio France, courtisé depuis plusieurs mois par Nicolas Sarkozy, a rompu avec François Bayrou qui en avait fait un député européen, pour rallier la majorité présidentielle. La campagne s'est pourtant révélée difficile pour le candidat d'ouverture. La droite locale a perdu une partie de son assise dans la population au cours des dernières années. Et, lors des législatives de juin, les électeurs ont infligé un désaveu sans appel au candidat UMP parachuté dans le XIIe, l'avocat Arno Klarsfeld, qui n'a recueilli que 44,15 % des voix au second tour.
Secondé par Christine Lagarde, ministre de l'Économie et numéro 2 sur sa liste, le député européen, âgé de 68 ans, a donc retroussé ses manches. Corrigeant son apparente raideur et son ton professoral, Cavada fait des efforts sincères pour conquérir les cœurs. Cet électron libre refuse de réserver les meilleures places sur sa liste à des cadres UMP, alors que beaucoup l'y invitent dans le but de limiter les règlements de compte à droite en cas de défaite. En revanche, le député européen a promu un élu de base UMP, Vincent Casa, bon connaisseur du XIIe et numéro 3 sur sa liste. À ses côtés, Cavada arpente les quartiers des Quinze-Vingt, Picpus, Bel-Air et Bercy, cœur du vote bobo du XIIe. «Il faut faire reculer la place excessive des partis dans la gestion de Paris», argumente-t-il.

Jean-François Pernin contre «les parachutés»

Mais quel angle d'attaque trouver contre le maire PS sortant, Michèle Blumenthal, discrète jusqu'à paraître effacée ? Ancien professeur d'histoire-géo âgé de 64 ans, elle n'est pas femme à susciter des animosités violentes. Comblée par sa fonction actuelle, Blumenthal ne recherche pas la notoriété. «Tous les candidats qui figurent sur la liste PS-PC-MRC-PRG que je conduis se sont engagés à n'exercer aucun autre mandat», explique-t-elle. Patrick Pelloux, médecin urgentiste à l'hôpital Saint-Antoine et habitué des médias depuis la canicule de 2003, figure parmi les soutiens du maire sortant. La révélation que Blumenthal habite dans un logement du parc social de la ville de Paris a-t-elle altéré son image ? «Il est anormal que la candidate PS et son mari résident dans ce logement depuis plus de trente ans, alors que leurs revenus actuels dépassent de très loin les conditions de ressources en vigueur, observe Cavada. Son logement social est devenu une rente.» Le député européen promet, s'il emporte la mairie, de contraindre à déménager les occupants du parc social «qui n'ont plus rien à y faire».
Les autres candidats s'efforcent de troubler ce duel annoncé. Pour le MoDem, l'ancien ministre de l'Environnement Corinne Lepage, présidente de Cap 21, veut «transformer la caserne de Reuilly en un éco-quartier ouvert qui allie habitat écologique et objectif social» et réclame plus de «transparence de l'action municipale». Jean-François Pernin, ancien maire UDF de 1995 à 2001, et qui avait succédé à son père, Paul, maire de 1983 à 1995, a refusé d'être numéro 2 derrière Corinne Lepage. Fort de son implantation locale, il présente sa propre liste et fustige «les parachutés qui ignorent tout du XIIe».
Le Vert Christophe Najdovski rappelle que son parti a promu «placettes végétalisées», «circulations douces» et «médiateurs de la propreté». Manuela Perez conduit la liste LCR, Philippe Coulnecheff celle du Front national.
http://www.lefigaro.fr/elections-municipales-2008/2008/02/26/01019-20080226ARTFIG00031-xiie-cavada-a-la-conqueted-un-arrondissement-decisif-.php

MUNICIPALES 2008 Delanoë oui, mais pas tout seul
NOUVELOBS.COM | 27.02.2008 | 16:42
Info Obs Largement en tête dans le dernier sondage réalisé pour ParisObs avec 43% d'intentions de vote contre 30% pour Françoise de Panafieu, le maire de Paris est pourtant préoccupé par la couleur de sa future majorité. Les sympathisants du MoDem et du PS, eux, ne sont pas contre une alliance rose-verte-orange.
Delanoë oui, mais pas tout seul



La course en tête
Il caracole toujours très haut. Le maire PS de Paris, candidat à sa succession rassemble 43% des intentions de vote au 1er tour, à un niveau qui, paradoxalement, inquiète son entourage. " En 2001, on nous prédisait autour de 36%, rappelle Patrick Bloche, son directeur de campagne. Et nous avons fait 31% !" "A 35%, les journaux vont titrer "la déception", s’alarme un membre du cabinet. Ce ne sera pas bon pour nous."
Françoise de Panafieu chute à 30%, 6 points de moins qu’au mois de janvier. Il faut dire que le paquebot UMP prend l’eau : dissensions internes exposées sur la place publique, accumulation de faux-pas (le "tocard", la vidéo controversée d’une réunion avec Jean-Marie Cavada), et concurrence d’une dizaine de listes dissidentes qui, dans notre sondage, capitalisent 5% d’intentions de vote.
Les Verts atteignent tout juste la ligne de crête, les fameux 5% qui autorisent la fusion au second tour avec une autre liste et garantissent des sièges au conseil de Paris. "Les Verts ont du mal à s’emparer du bilan municipal alors que c’est justement sur les thématiques écologistes que la satisfaction est la plus forte", analyse Jean-Daniel Lévy de CSA. Peu probable tout de même que la couleur verte disparaisse de la carte électorale parisienne. Dans certains arrondissements, les écolos devraient dépasser les 5%, comme dans le 20ème où leur porte drapeau, Denis Baupin, est candidat.
La candidate du MoDem, Marielle de Sarnez, avec 9%, est loin des 20,7% de son mentor François Bayrou à la présidentielle de 2007. Mais elle sur le point d’atteindre les 10%, un niveau qui lui offrirait le choix ou de fusionner ou de se maintenir au second tour. Une arme redoutable. "Dans certains arrondissements comme le 18ème où la position de la gauche est forte, le PS n’a pas besoin d’une alliance avec le MoDem, analyse un élu socialiste. En revanche, dans d’autres plus tangents comme le 5ème, il aurait intérêt à fusionner pour augmenter ses chances de l’emporter." Résultat : le maire de Paris ne peut fermer complètement la porte au MoDem entre les deux tours soit pour gagner de nouveaux arrondissements, soit pour garder la mairie de Paris, si son résultat au 1er tour ne garantit pas son élection au second.
Delanoë, seul ou à plusieurs ?
Les Parisiens interrogés tranchent clairement : 67% d’entre eux considèrent que Bertrand Delanoë ne doit pas gouverner seul. La couleur de l’alliance varie ensuite en fonction des sensibilités politiques. Sans surprise, les sympathisants Verts préfèrent à 58% préserver la majorité actuelle rose-verte. Du côté des électeurs du MoDem comme du PS, on voit d’un assez bon œil une palette plus large avec quelques touches orangées. Un constat sans surprise : à Paris, deux électeurs centristes sur 3 votent Delanoë au second tour… En coulisses pourtant, la plupart des hiérarques socialistes l’affirment : l’alliance avec le MoDem ne se fera qu’en cas d’absolue nécessité. "Je vous le garantis : on ne perdra pas notre âme pour gagner un ou deux arrondissements supplémentaires" promet un député et adjoint au maire de Paris. D’autant que cette perspective est déjà rejetée par le PC et les Verts.
Vous avez dit vote bobo ?
"Les idées, les idées, les idées"… répète à l’envi Bertrand Delanoë. Au vu de notre sondage, la rengaine municipale trouve un écho assez singulier. Car, si les Parisiens votent nettement à gauche, sur trois des quatre questions que nous leur avons posés - parkings, couloirs de bus, construction de logements -, leurs avis ne sont pas si éloignés… de ceux de la droite. Vu de loin, ces résultats donneront donc du grain à moudre aux experts ès-bobologie. Seule ville à se gauchiser au fur et à mesure qu’elle s’embourgeoise, Paris abrite décidément un électorat déroutant, dont le vote de gauche tient autant de l’idéologie… que de la psychanalyse.
Dans le détail, toutefois, le paysage s’avère plus nuancé. Notre question sur les "parkings résidentiels" n’a pas forcément été bien comprise. Et il n’est pas certain que 83% des Parisiens soutiennent la construction de grands parkings publics, comme le réclament le MoDem et l’UMP. Quant aux 47% de Parisiens favorables à la "suppression des murets dans les couloirs de bus", cheval de bataille de Françoise de Panafieu, peut-être faut-il y voir l’effet grossissant des aménagements du boulevard Saint-Marcel, que tous – même à gauche - souhaite repenser. De même, sur la question de la hauteur – posée pourtant avec nuance (nulle part, nous n’avons parlé de tours), le clivage apparaît moins politique que générationnel (64% des étudiants pour) et… sexuel, l’âge et la féminité rendant manifestement hermétique aux problématiques de la ville dense.
Reste la seule question, où Bertrand Delanoë se voit conforté : l’augmentation maîtrisée des impôts. Les Parisiens ne veulent pas être bridés dans leur liberté d’action. Mais, plus ils sont diplômés, plus ils sont prêts à donner aux bonnes œuvres de la municipalité. Le prix de la bonne conscience, sans doute.
Gurvan Le Guellec et Eve Roger

Municipales: Panafieu promet de jumeler Paris et Jérusalem si elle est élue
PARIS (AFP) - 27/02/2008 22h35






La candidate UMP à la mairie de Paris, Françoise de Panafieu, a promis mercredi soir de jumeler Paris et Jérusalem si elle est élue, lors d'une réunion publique au gymnase Japy dans le XIème arrondissement.



Un voeu déposé en 2005 par l'UMP au conseil de Paris, proposant un jumelage de Paris et Jérusalem, a été "adopté mais pour autant jamais mis en oeuvre par l'actuelle municipalité", a regretté Mme de Panafieu lors d'une réunion co-organisée par la tête de liste UMP du XIè, Claude-Annick Tissot, à l'occasion du 60ème anniversaire de la création de l'Etat d'Israël.



"Si je suis maire de Paris, nous le mettrons en oeuvre ce jumelage", a promis Mme de Panafieu.



Elle s'est également engagée à ce que le portrait du soldat franco-israélien Gilad Shalit, détenu par le Hamas depuis plus d'un an et demi, soit accroché place de l'Hôtel de Ville, comme celui de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt.



"C'est une chose qui sera faite si je suis maire de Paris", a-t-elle affirmé devant plusieurs centaines de personnes réunies pour ce meeting intitulé "France-Israël: une amitié au service de la paix".



Saluant "l'action de Nicolas Sarkozy en faveur du renforcement des liens avec Israël", Mme de Panafieu a déclaré: "c'est cette même dynamique, portée aujourd'hui au plus haut niveau, que je m'engage à porter au niveau de la capitale si demain je suis élue maire de Paris".



Claude Goasguen, président du groupe d'amité France-Israël à l'Assemblée nationale et co-organisateur de la réunion, a de son côté ironisé: "les socialistes, ils parlent bien, surtout le maire de Paris".



Mais "les socialistes ont découvert bien tard que l'antisémitisme était en train de revenir dans notre pays, comme une peste qui se renouvelle", a-t-il affirmé.



Mme de Panafieu et M. Goasguen ont tous deux soutenu la volonté de Nicolas Sarkozy de faire entrer Israël dans la francophonie.




© 2008 AFP

Populiste à deux balles, indigne d'un candidat à la Mairie de Paris.

Rendez-vous le 4 mars à la mutualité

mar22008

Marielle de Sarnez et les têtes de listes parisiennes vous invitent à la grande réunion publique du Mouvement Démocrate, en présence de François Bayrou :
La Mutualité, à partir de 20h,
24 rue Saint Victor
75005 Paris
Métro : Maubert-Mutualité (10), Cardinal Lemoine (10)
Vous pouvez télécharger le tract d’invitation.

Selon François Bayrou, le MoDem dira "avant le premier tour" où il veut "aller" à Paris
LEMONDE.FR avec AFP | 03.03.08 | 13h10 •



Interrogé sur les alliances du MoDem au second tour à Paris, François Bayrou a indiqué, lundi 3 mars, qu'"avant le premier tour, on saura où nous voulons, et où nous allons aller".


"Marielle de Sarnez s'exprimera dans les prochains jours, et je suis sûr qu'elle dira des choses", a déclaré le président du parti sur RMC/BFM TV. Elle "dira son analyse et les exigences qui sont les siennes pour changer la donne politique à Paris. En tout cas, c'est ce à quoi je l'encouragerai".



Le dirigeant centriste a réaffirmé le "besoin de trouver un plus grand pluralisme", de "trouver des majorités d'idées".

APPEL À UNE PLUS GRANDE "CLARTÉ"


Le maire PS, Bertrand Delanoë, qui brigue un second mandat, a appelé à plusieurs reprises le MoDem à une plus grande "clarté". Dans un entretien samedi à Libération, il a de nouveau demandé à Mme de Sarnez de sortir de "l'ambiguïté" avant le premier tour des municipales, dimanche.


Lors d'un chat sur Le Monde.fr, jeudi, Marielle de Sarnez avait déclaré que "chaque fois que Bertrand Delanoë se dit ouvert, cela va dans le bon sens". La chef de file et les autres candidats du MoDem à Paris tiendront une réunion publique, mardi soir à la Mutualité, à laquelle doit assister François Bayrou.

A Paris, l'UMP Jean-Luc Romero votera MoDem puis Delanoë
Challenges.fr | 03.03.2008 | 15:53


L'UMP Jean-Luc Romero annonce qu'il votera pour la liste MoDem dans le XIIe arrondissement de Paris où il habite puis, "sans aucune hésitation", pour Bertrand Delanoë au second tour. /Photo d'archives/REUTERS/ Jacky Naegelen (c) Reuters
PARIS (Reuters) - L'UMP Jean-Luc Romero annonce qu'il votera pour la liste MoDem dans le XIIe arrondissement de Paris où il habite puis, "sans aucune hésitation", pour Bertrand Delanoë au second tour.

Les responsables de l'UMP à Paris n'ont "pas su prendre la mesure des évolutions de la société (et n'ont) jamais ouvert leur coeur aux aspirations des Parisiens (...) plus libres, plus festifs, plus tolérants et plus métissés qu'eux", déplore lundi sur son blog le conseiller régional d'Ile-de-France et président du mouvement "Aujourd'hui, autrement".

Au printemps dernier, l'ancien secrétaire national de l'UMP avait appelé à voter pour François Bayrou lors de l'élection présidentielle.

Il dit qu'il votera dimanche pour la tête de liste MoDem Corinne Lepage dans le XIIe arrondissement "en raison de son discours d'ouverture et de la constance de son combat environnemental" mais aussi pour "contrer la campagne limite menée par l'UMP" représentée par Jean-Marie Cavada et Christine Lagarde.

Au deuxième tour, il appellera "sans aucune hésitation" à un "large rassemblement" autour du maire socialiste sortant "seul candidat en mesure de faire la synthèse" de la gauche au centre.

Pendant la mandature précédente, Bertrand Delanoë "a su modifier profondément le visage de Paris pour en faire une capitale moderne et audacieuse sensible aux minorités et aux démunis", écrit Jean-Luc Romero.

Premier homme politique français à avoir révélé sa séropositivité, il déplore que l'UMP parisienne ait "totalement oublié" la lutte contre le sida dans son programme.

Pourquoi?

le Modem ne va pas arriver premier?

Dakota a écrit:

Pourquoi?

le Modem ne va pas arriver premier?

Je pense que si. C'est juste pour mobiliser le vote utile ( )

Sondage : le MoDem serait au 2nd tour à Paris
NOUVELOBS.COM | 03.03.2008 | 18:48
Selon
un sondage Ipsos, Marielle de Sarnez obtiendrait 11% des voix, derrière
la liste PS-PCF-MRC-PRG de Bertrand Delanoë (41%) et l'UMP de Françoise de Panafieu (33%).
Emmené par Marielle de Sarnez, le Mouvement Démocrate (MoDem) parisien obtiendrait 11% des voix au 1er tour des municipales, derrière la liste PS-PCF-MRC-PRG du maire sortant Bertrand Delanoë (41%) et l'UMP de Françoise de Panafieu (33%), selon un sondage Ipsos à paraître mardi 4 mars dans 20 Minutes. Les Verts ne recueilleraient que 5% des suffrages, selon ce sondage, diffusé dès lundi soir sur le portail Vodafone Live de SFR.

"Environnement, cadre de vie, propreté de la ville" sont prioritaires

Les trois quarts des personnes interrogées (73%) ont déclaré être certaines d'aller voter. 71% affirment que leur choix exprimé est définitif, une proportion qui monte à 78% pour les personnes disant leur intention de vote pour la liste de Bertrand Delanoë. 72% des personnes interrogées se disent satisfaites du bilan du maire sortant, tandis que 25% s'affirment mécontentes.
En tête des priorités qui doivent, selon les personnes interrogées, être celles de la future équipe municipale figurent "l'environnement, le cadre de vie et la propreté de la ville" pour 57%, le logement social pour 43% et les transports en commun pour 36%.

Ah, il est troisième, alors?

D'après ce sondage, oui.
Ou alors, c'est sacrément bien imité.

Sarnez : Delanoë a mieux saisi la mutation de la ville
NOUVELOBS.COM | 04.03.2008 | 11:40
Pour la candidate du MoDem, "la droite parisienne aurait pu, et aurait dû, comprendre qu'elle devait bouger".



Marielle de Sarnez, candidate du MoDem à la mairie de Paris, estime que Bertrand Delanoë, candidat à sa succession, "a mieux saisi que ceux qui l'ont précédé la mutation de la ville", dans un entretien, mardi 4 mars, à Libération.
Interrogée sur son partenaire idéal au second tour, Marielle de Sarnez répond qu'elle ne met "pas sur le même plan la gestion de Bertrand Delanoë et celle de son prédécesseur".
"Bertrand Delanoë a mieux saisi que ceux qui l'ont précédé la mutation de la ville", dit-elle. "Mais bien des insuffisances subsistent, l'état des transports publics, le manque de logements intermédiaires ou la situation des classes moyennes".
Elle "regrette" que "la campagne de l'UMP porte davantage sur les anathèmes, les débauchages que sur le projet".

L'UMP très "fermée"

"J'avais cru que Françoise de Panafieu pourrait imposer une attitude plus ouverte. Pour l'instant, tout cela est très fermé", juge-t-elle.
"La ville a changé, sa sociologie a évolué. La droite parisienne aurait pu, et aurait dû, comprendre qu'elle devait bouger".
"Je suis certaine que l'on peut faire progresser la gestion de notre ville, en la rendant moins fermée, moins prisonnière des appareils. Pour une telle évolution, nous sommes des partenaires ouverts et disponibles", dit-elle.