Interventions de Marielle de Sarnez

MoDem : pas d'alliance "d'états-majors"

Source : AFP
08/09/2008 | Mise à jour : 10:35 |

Marielle de Sarnez, vice-présidente du Mouvement Démocrate (MoDem), a souligné aujourd'hui que l'appel de François Bayrou aux "personnes désespérées à gauche" et "déçues à droite" ne consistait pas en "une alliance avec des partis, des états-majors".

"La question n'est pas de faire une alliance avec des partis, des états-majors, tout ceci n'a absolument aucun sens", a déclaré sur France 2 la députée européenne.

"La question est qu'il y a des électeurs de gauche qui ont envie d'une société plus humaine et plus juste" et "qui auront peut-être envie d'un rassemblement plus large", a ajouté le bras droit de François Bayrou.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/09/08/01011-20080908FILWWW00404-modem-pas-d-alliance-d-etats-majors.php

Vidéo de la prestation de Marielle ce matin :

http://les-4-verites.france2.fr/

Ce soir sur France Info, Marielle pendant 7mn51, clicquez sur le triangle pour écouter l'interview de Marielle de Sarnez :

http://www.france-info.com/spip.php?article182833&theme=9&sous_theme=10

Marielle de Sarnez invitée sur BFM mardi 9 septembre à 12h30.

Marielle de Sarnez sera mardi 9 septembre à 12h30 l'invitée d'Edwige Chevrillon sur BFM.

Agenda : Marielle de Sarnez invité sur LCI mercredi 10 septembre à 18h30


Marielle de Sarnez sera l'invitée de Michel Field dans l'émission "le oui non" sur LCI mercredi 10 septembre à 18h30.

Marielle de Sarnez sur France Inter vendredi 26 septembre

Marielle de Sarnez sera l'invitée du "Téléphone sonne" avec Pierre Weill vendredi 26 septembre de 19h15 à 20 heures sur France inter.

25 septembre 2008
Le Parlement contre l'existence de groupes de presse détenus par des entreprises pouvant prétendre à l'attribution de marchés publics: réaction de Marielle de Sarnez



Le Parlement européen, réuni en session plénière à Bruxelles, a adopté aujourd'hui un rapport sur la concentration et le pluralisme des médias. Soucieuse du phénomène de concentration qui pourrait affecter le pluralisme des médias dans l'Union européenne, l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe a voté en faveur de cette résolution. Marielle DE SARNEZ a déclaré: "Alors que la concentration dans les médias est une réalité, voire une nécessité si l'on veut que l'Europe dispose de puissants groupes de presse, c'est en revanche clairement une menace pour le pluralisme quand de grandes entreprises dépendantes des commandes publiques deviennent des acteurs dominants dans le secteur des médias".
Le travail d'amendements de l'ADLE a consisté à élargir les critères d'appréciation d'une situation de concentration alors que la Commission européenne a tendance à n'analyser le marché de la presse et des médias qu'à l'aune de la législation de la concurrence. C'est ainsi que la plénière a approuvé un amendement de Mme de Sarnez insistant sur "le risque que représente pour l'indépendance des médias, l'existence de groupes de presse détenus par des entreprises pouvant prétendre à l'attribution de marchés publics".Par ailleurs, le Parlement demande que les services publics de radiodiffusion disposent des ressources financières nécessaires pour garantir leur indépendance et la qualité de leurs programmes. Enfin le rapport veut que l'indépendance des journalistes et des éditeurs soit assurée par des garanties juridiques et sociales spécifiques et en cohérence avec la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.

Marielle de Sarnez (MoDem) : "les créateurs doivent être inventifs"

Vice-présidente du Mouvement Démocrate (Modem) et bras droit de François Bayrou, la député européen Marielle de Sarnez a suivi de près le dossier du Paquet Télécom au Parlement Européen, et le vote de l'amendement rejetant la riposte graduée que souhaite mettre en place le gouvernement français. Elle répond aux questions de Numerama.

Que vous inspire l'adoption de l'amendement Bono-Cohn-Bendit par le Parlement Européen ?

J'étais cosignataire de cet amendement, car il était important une nouvelle fois de préciser que les sanctions éventuelles pesant sur les internautes ne doivent pas être prises par une autorité administrative (comme l'HADOPI prévu dans le projet de loi Création et internet). Suspendre un accès internet à quelqu'un peut avoir de lourdes conséquences et seule une décision judiciaire doit en être à l'origine.

Le gouvernement français et la Commission européenne souhaitent faire retirer cet amendement avant le renvoi du texte en seconde lecture. Est-ce conforme à l'esprit des institutions européennes ?

Le Paquet Télécom est soumis à la procédure de codécision, et dans ce cadre le Parlement Européen pèsera de tout son poids pour que son vote soit respecté. Les négociations ne font que commencer et la procédure législative ne permet pas à la Commission européenne de passer outre un vote du Parlement Européen.

L'UMP a indiqué par la voix de son porte-parole Frédéric Lefebvre qu'il souhaitait inscrire lui-même le projet de loi Création et Internet à l'ordre du jour du Parlement français si le gouvernement n'agissait pas dans ce sens dans les prochaines semaines. Quelle sera la position du Mouvement Démocrate sur ce texte ?

Je ne suis pas certaine que la précipitation soit la meilleure chose, car si le Gouvernement souhaite mettre en oeuvre toutes les mesures contenues dans ce texte il va se trouver face à une impossibilité technique majeure. Comment contrôler que l'internaute mis en cause n'ira pas se connecter à une borne Wi-Fi ou dans un cyber-café pour continuer ses activités ?

Le MODEM a toujours défendu la liberté des internautes et la liberté de création notamment les logiciels libre et continuera à la faire. Mais cette liberté évidemment doit s'exercer dans le respect des lois et dans le respect des auteurs et créateurs.

Le projet de loi tel que rédigé pour le moment n'est pas réaliste et comprend des mesures disproportionnées pour les internautes. Il est très probable que le gourvernenment devra revoir sa copie, faute de quoi nous nous opposerons à ce texte.

Que propose de son côté le MoDem pour concilier les intérêts des créateurs et des internautes ?

L'avancée des technologies a modifié les comportements et doit aussi nous forcer à modifier les outils de protection des oeuvres. Les créateurs doivent aussi être inventifs et promouvoir l'achat de l'oeuvre originale en donnant par exemple un accès privilégié à d'autres services (comme une video de l'artiste, un extrait du prochain album, des photos du tournage, etc.). Accès que vous ne pourrez pas avoir si vous téléchargez illégalement. Ou bien mettre en place des procédés techniques qui au bout de plusieurs copies de l'oeuvre altère la copie.

Les internautes et les créateurs ne doivent pas être considérés comme des ennemis, loin de là, car grâce aux internautes les oeuvres des créateurs dépassent les frontières et touchent un plublic très vaste. Tout abus et commerce illégal sans respect des droits d'auteurs doivent être sanctionnés comme cela a toujours été le cas, mais cela doit rester du domaine de la justice et non pas entrer dans le domaine de la décision administrative.

http://www.numerama.com/magazine/10750-Marielle-de-Sarnez-MoDem-les-createurs-doivent-etre-inventifs.html

La France "en récession" (Sarnez)

Source : AFP
03/10/2008 | Mise à jour : 14:40 |

La vice-présidente du MoDem Marielle de Sarnez a estimé aujourd'hui que la France est "en récession", assurant que "les Français n'ont pas eu besoin d'attendre les chiffres de l'Insee pour le savoir".

"Nous sommes en récession, c'est la situation constatée", mais "les Français n'ont pas eu besoin d'attendre les chiffres de l'Insee pour le savoir", a déclaré sur France 2 la députée européenne.

"Ils le voient, ils le vivent dans leur vie déjà depuis deux mois" avec "la baisse du pouvoir d'achat" et "l'augmentation considérable du chômage", a ajouté Mme de Sarnez.

Après s'être refusé à parler de "récession", le gouvernement a finalement admis vendredi par la voix du ministre du Budget Eric Woerth, "une récession technique" après deux trimestres de "croissance négative", tout en soulignant que sur l'ensemble de l'année 2008, la croissance serait de 1%.

Bien dit. Ils peuvent raconter ce qu'ils veulent :les Français voient quand même.

La vice-présidente :

Chère amie, cher ami,

• en vous inscrivant dans les groupes de projet Europe
  

• en participant au blog projet Europe
  

• en participant aux séances de formation Europe
  

• en participant à la campagne de terrain Europe
  

Marielle de Sarnez

Marielle de Sarnez : «Pas sure que la crise soit derrière nous»




Vice-présidente du MoDem, la députée européenne Marielle de Sarnez se félicite de la réponse commune de l'Europe à la crise financière.

Tirez-vous un coup de chapeau à Nicolas Sarkozy?
Marielle de Sarnez. Je tire surtout un coup de chapeau à l'Europe. Nicolas Sarkozy a fait son métier de président de la République française qui préside l'Union actuellement.

Cela faisait plusieurs jours que nous réclamions une réunion de la zone euro. Elle a enfin eu lieu et il y a eu enfin une réponse parfaitement coordonnée, concertée et concrète. Chaque fois que l'Europe décide d'agir ensemble, elle est forte. Cela dit, il faut rester prudent. J'espère que cette réaction permettra de calmer la tempête financière mais je ne suis pas sûre que la crise soit derrière nous. C'était de toute façon la seule réponse possible.

Dans cette situation de crise, le président s'est-il affirmé comme un leader européen?
Il a fait face à ses responsabilités. Il n‘est pas le seul. Gordon Brown a apporté l’inspiration du plan alors que son pays ne fait même pas partie de la zone euro. L’important est que tous les leaders européens ont travaillé ensemble et que Nicolas Sarkozy a su les écouter et convaincre ceux qui étaient réticents.

Pour vous, c'est plus une victoire de l'Europe...
Oui. La preuve est faite que le chacun pour soi ne marche pas et que tous ensemble nous pouvons peut être faire changer le cours des choses.

Vous restez dans l'opposition à Nicolas Sarkozy?
Nous assumons les oppositions quand elles sont sur les principes, sur les valeurs. Quand elles touchent à l’essentiel.
Nous sommes aussi capables de dire oui quand la réalité l’impose.

Ces milliards mis sur la table donnent le vertige. Qui va payer? Les contribuables?
C'est de l'argent que l'on met en garantie. Comme une caution. A priori ces centaines de milliards devraient créer un choc psychologique pour rétablir la confiance, sans être forcément dépensés. C’est en tout cas l’espoir que nous avons.

Cela empêchera-t-il la crise économique?
Sans doute pas. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. La croissance est extrêmement faible, voire négative. Les prévisions ne valent guère mieux. le chômage augmente. Les PME ont des difficultés pour trouver du crédit, c'est mauvais pour l'emploi.

Soutenir la consommation, défendre l'emploi et les entreprises, c'est creuser les déficits et exploser les critères de Maastricht. Faut-il se mettre hors-la-loi des règles européennes?
Je n'ai pas envie d'être dogmatique sur cette question, mais seulement d’avoir du bon sens. D'abord, malheureusement, la France n'a pas attendu la crise pour creuser les déficits. On est incapable de présenter un budget en équilibre même quand notre économie se porte bien. Résultat, on n'a pas de marge de manoeuvre. Ensuite, à circonstances exceptionnelles comme le prévoit le traité, on peut envisager des interventions supplémentaires mais à la condition expresse que ce soient des investissements qui relancent l'économie réelle.

Très concrètement, faut-il, comme les socialistes le souhaitent, revenir sur le fameux paquet fiscal?
Le paquet fiscal était une mauvaise décision. Nous l'avons dit en son temps. Privilégier les plus privilégiés, ce n'est évidemment ni juste ni équitable et cela n'a même pas été efficace. La proposition de François Bayrou pendant la campagne présidentielle d'exonérer de charges la création de deux emplois par les petites entreprises était autrement plus pertinente pour l'emploi, le pouvoir d'achat et la croissance.

Allez-vous mener la délégation du MODEM au prochain congrès du PS à Reims?
(Rires). Nous ne sommes pas invités. En revanche, il nous arrive d’être le sujet des débats du P.S. Un certain nombre de gens se rendent bien compte qu’étant donné la gravité des choses, les lignes devront bouger un jour.

En attendant ce chambardement, vous entendez rester l'aiguillon de la classe politique...
Disons plutôt un repère. Intransigeants sur l’essentiel et se préoccupants, non pas d’affaires politiciennes, mais de la vie des gens.

Vous siégez au Conseil de Paris. Depuis que Bertrand Delanoë, le maire, est candidat à la succession de François Hollande à la tête du PS, a-t-il changé?

Pas pour moi. On peut regretter qu'il n'ait pas dit clairement les choses au moment des élections municipales. Mais j'essaie de distinguer le maire de Paris de celui qui porte des motions au Congrès du PS, qui se disait libéral il y a quelques semaines. Aujourd'hui, je ne sais pas très bien où il en est...
Regrettez-vous autre chose ?
Que sa première décision soit d’augmenter de 10 % les impôts des Parisiens.

http://www.leparisien.fr/politique/marielle-de-sarnez-pas-sure-que-la-crise-soit-derriere-nous-15-10-2008-277183.php

J'ai lu dans le Figaro les réflexions de Marielle de Sarnez sur le combat des chefs au PS.
Je pense que François Bayrou a payé trop cher son état de² chef incontesté à savoir le départ des anciens UDF
Je souhaiterais qu'il y ait une arrivée d'hommes et de femmes libres pour compenser mais je ne les vois pas venir

Marielle de Sarnez sur RFI vendredi 7 novembre



Marielle de Sarnez sera vendredi 7 novembre l'invitée de l'émission "Sur un air de campagne" diffusée sur RFI de 11 heures à 12 heures.

Pour écouter l'émission du 7 novembre sur RFI :

http://www.rfi.fr/player/player.asp?Player=Win&Stream=http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/magazines/r106/sur_un_air_de_campagne_1_20081107_1010.mp3.asx&iframe=http://www.rfi.fr:80/radiofr/editions/107/pageDescAudio_93861.asp&video=air_campagne&s=54309&s2=55&xtpage=emissions::surunairdecampagne::accueil_89.asp&xt_multc=%26x1%3D1%26x2%3D1%26x3%3D%26x4%3D%26x5%3D&donneesassocies=

Avec le blog politique, l'émission politique de François Bachy, les internautes ont la parole. Posez sans tabou une question courte à Marielle de Sarnez, bras droit de François Bayrou . Elle y répondra de façon directe dans l'émission diffusée sur LCI et LCI.fr à partir de vendredi 18 heures 40.

Marielle de Sarnez s'interroge sur le "plan de relance" de Nicolas Sarkozy


Marielle de Sarnez s'interroge sur le "plan de relance" de Nicolas Sarkozy ainsi que sur son impact réel sur l'économie Française. "En effet, en dehors du versement anticipé des sommes dues par l'Etat aux entreprises (TVA, factures non réglées...) pour un montant annoncé de 11 milliards d'euros, le montant réellement consacré par l'Etat à l'investissement dépasse à peine 5 milliards. Cependant, tout en saluant la politique de la Banque centrale européenne et sa détermination à baisser les taux d'intérêt je regrette l'absence d'un vrai plan de relance européen. Une fois de plus les Etats agissent en ordre dispersé. Ceci n'est pas de nature à favoriser le retour de la croissance en europe."

Le Talk : Marielle de Sarnez

La vice-présidente du MoDem était l'invitée du Talk Orange-Le Figaro.

Marielle de Sarnez : Une présidence française à la hauteur des enjeux mais dont les résultats demandent à être confirmés



]Intervenant aujourd'hui en session plénière du Parlement européen réuni à Strasbourg, en réaction au discours de clôture de Nicolas Sarkozy, au terme de la présidence française du Conseil de l'UE, Marielle de Sarnez, eurodéputée, vice-présidente du Mouvement Démocrate, a déclaré :

[b][crise régionale, financière, économique, sociale, climatique, l'agenda du monde a bousculé la présidence française. Celle-ci a su y répondre et sous votre impulsion, la présidence française a été à la hauteur des enjeux. Et je crois qu'il est juste et utile de le dire][/b]

[]Mais il est utile aussiC que nous regardions tous ensemble ce qui nous reste à accomplir pour que les réponses à ces crises soient aussi complètes que possible.

Nous avons réagi de façon coordonnée et plutôt bien inspirée à la crise financière. Mais nous devons maintenant, me semble t-il, passer aux actes et poser les premières pierres d’un système mondial. Pas seulement en matière de régulation. L’affaire Madoff démontre à l’évidence que l’on a besoin aussi de contrôle et de sanctions. Il nous faut un régulateur européen. Il nous faudra un jour un parquet européen.

De même il nous reste beaucoup à faire pour répondre à la crise économique et sociale. Le plan européen, vous le savez bien, est malheureusement bien en deçà du futur plan américain. Nous avons besoin de grands projets d’innovation, de recherche, d’infrastructures, d’adaptation au durable. Cette question doit être sur l'agenda européen pour les prochains mois, et il nous faudra également tirer les enseignements de cette crise pour l’avenir. En travaillant à une meilleure cohérence financière et monétaire, notamment au sein de la zone euro. Ce qui aidera à lever les malentendus entre la France et l’Allemagne. En se créant des marges de manœuvres, qui sont bien utiles en période de récession, et quand la croissance sera de retour. Et en recentrant le rôle de la Commission qui ne doit en aucun cas abandonner son droit d’initiative.

Enfin, nous avons trouvé un compromis sur la crise climatique. Mais je regrette qu’il laisse de côté, pour le moment, la question cruciale de l’aide aux pays en voie de développement qui eux ne cessent de subir les conséquences d’un dérèglement climatique dans le monde, dont ils ne sont en aucun cas responsables.

Sur toutes ces questions, je forme le voeu que l'Europe soit demain à la hauteur des attentes de nos concitoyens."
(Source : Mouvement Démocrate.fr)

Interview dans l'émission C à dire du 16 décembre :

http://www.france5.fr/c-a-dire/index-fr.php?page=emission&id_article=591

Interview de Marielle de Sarnez à "Dimanche +" sur Canal + ce dimanche midi (partie 1) :

http://www.canalplus.fr/index.php?pid=2180

Recenser les S.D.F.indécent pour le MoDem :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20090111.OBS9242/recenser_les_sdf_indecent_pour_le_modem.html

Europe Infos: la lettre des députés MoDem d'Ile de France au Parlement européen - Janvier 2009



Editorial :
Mes chers amis,
L'année 2009 s'ouvre alors que des crises lourdes se succèdent et bousculent le monde et l'Europe.
La crise financière venue des Etats-Unis nous a rappelé, si besoin était, combien le modèle d'ultra financiarisation de l'économie était dangereux pour l'équilibre du monde.... (Lire la suite dans le titre)

14 janvier 2009
Intervention de Marielle de Sarnez au Parlement Européen sur la situation au Proche-Orient le mercredi 14 janvier



Nous avons tous une part de responsabilité dans ce qui se passe aujourd'hui au Proche-Orient. Nous, l'Europe et nous, la Communauté internationale.

Nous avons laissé se dégrader la situation. Nous avons laissé faire quand la sécurité d'Israël était menacée. Et nous avons laissé faire quand le blocus rendait la vie à Gaza absolument impossible. (lire la suite)
Aujourd'hui c'est le 19e jour de guerre. 985 morts dont 292 enfants.
Des milliers de blessés, dont certains attendent encore d'être évacués. Des dizaines de milliers de réfugiés qui n'ont plus de maison et qui ne savent où aller.
C'est une situation humanitaire de plus en plus dégradée : 700 000 Gazawi qui n'ont plus d'électricité, un tiers des habitants n'ont plus d'eau et plus de gaz. Cela fait trois semaines que ça dure, Cela fait 3 semaines qu'ils vivent ou plutôt qu'ils s'efforcent de survivre.
Il y a trop de souffrance, trop de malheurs
Il faut que ça cesse, que ça s'arrête maintenant.

Et notre responsabilité à nous Européens, elle est de n'être complaisant à l'égard de personne.
Notre responsabilité, à nous Européens, elle est de faire pression sur les 2 parties, pour qu'elles acceptent enfin de négocier.
C'est une question de jours, peut-être même d'heures, avant que l'irréparable d'une offensive terrestre ne soit commis, en particulier à Gaza- ville.
Il faut garantir à Israël sa sécurité et il faut garantir au peuple de Gaza qu'il pourra vivre demain dans la paix.
Il faut le contrôle des frontières, il faut la levée du blocus.

Et nous le savons tous ici, pour obtenir cet accord il faudrait que l'Union européenne, les Etats-Unis et les pays arabes qui se réunissent après-demain, parlent tous d'une même voix. Et je veux vous dire mon intime conviction avant de conclure : ce n'est pas la guerre qu'il s'agit de gagner, c'est la paix.