Bayrou à Pau

Bon, on se tourne vers l'avenir.

Désolé signora mais c'est vrai.
Voici ce que l'on peut lire sur li site du figaro:

Souhait de victoire de Gaudin à Marseille, déculottée de Cavada à Paris, remaniement gouvernemental… En marge des élections à Pau, le président du MoDem s'est lâché. Le Figaro.fr était présent. Morceaux choisis.


Il s'est assis sur la terrasse, face au soleil, aux Pyrénées et à cette vallée d'Aspe chère à son ami et fidèle député MoDem Jean Lassalle. François Bayrou a choisi le bar l'Aragon dimanche en fin de matinée, pour y parler essentiellement… politique nationale. Une heure de dialogue à bâtons rompus avec quelques journalistes triés sur le volet. Extraits.
A Marseille, il soutenait… Gaudin. En fusionnant ses listes avec le MoDem entre les deux tours des municipales, le socialiste Jean-Noël Guérini croyait pouvoir arracher Marseille à la droite. Raté. Et ce n'est pas François Bayrou qui s'en plaindra ! «Humainement, je regrette que l'accord du MoDem ne se soit pas fait avec Jean-Claude Gaudin.» Politiquement aussi. Lorsqu'on lui repose clairement la question, «souhaitiez-vous la victoire de Jean-Noël Guérini ?», Bayrou sourit («Non, je viens de dire que…») et fait comprendre implicitement - mais clairement - qu'il souhaitait l'inverse. Un président du MoDem qui soutient Gaudin alors que ses propres listes se sont alliées avec la gauche, la situation aura été cocasse jusqu'au bout dans la cité phocéenne…
La déculottée de Cavada à Paris. Les oreilles de l'ex-patron de Radio France ont dû siffler. Largement dominé dans le 12e arrondissement de Paris par Michèle Blumenthal, certes la maire sortante, Jean-Marie Cavada paie cher sa «trahison» à Bayrou. Ce dernier ne se gêne pas pour achever son ex-compagnon de route : «C'était écrit. L'abandon de ses idées, c'est toujours la certitude de l'échec. Personne ne survit à ça !»
Sarkozy et le sparadrap. Plusieurs médias ont rapporté dans l'entre-deux-tours une phrase qu'aurait prononcée le président de la République en plein conseil des ministres. En substance : «Inutile de négocier avec Bayrou. Il est comme un sparadrap, il colle et on ne peut plus s'en défaire.» Réaction du patron du MoDem ? Surpris que de tels propos puissent être tenus à ce niveau à l'Elysée, il préfère finalement ironiser sur cette critique : «Il voulait dire qu'on ne se débarrasse pas facilement de moi !»
Un ouvrage en projet. Battu de justesse à Pau, simple député MoDem du Béarn, François Bayrou envisage l'écriture d'un essai politique, sur la situation nationale. Date de sortie ? Peut-être avant la fin de l'année, celle-là même qui verra au second semestre la France prendre la présidence de l'Union européenne. La date butoir pour la sortie de son ouvrage, si retard il y avait, étant assurément les prochaines élections européennes de juin 2009. Un scrutin «beaucoup plus favorable» au MoDem selon lui.
«J'aime la gauche, j'aime la droite». Il ne cesse de le répéter, c'est son credo : «Il n'y a de centre qu'indépendant ! Inventer un centre à la France, oui, c'est assez rude…» Et pour mettre en musique cette troisième voie, Bayrou pioche un peu partout. Les valeurs de droite qu'il aime ? «L'ordre et le mérite». Et à gauche ? «La solidarité». S'y ajoutent les valeurs du centre, « justice et créativité » à ses yeux. Ou comment obtenir la recette du succès selon Bayrou. Reste à faire goûter le plat aux électeurs.

bayrou oublie de dire une chose c'est que benhammias est allé voir gaudin entre les deux tours afin qu'il revoie son projet d'incinérateur. gaudin a refusé, le modem alors s'est associé avec guérini sur des idées....

lexpress lundi 17 mars 2008, mis à jour à 16:56

Municipales
Bayrou, l'homme des défaites
Ludovic Vigogne
Le leader du MoDem subit, à Pau, un nouveau revers électoral. Ce qui ne l'empêche pas de croire en sa destinée.


Cette fois-ci, contrairement à la présidentielle de l’an passé, François Bayrou avait accepté d’envisager avec ses proches, avant l’élection, ce qu’il devait faire en cas de désaveu. Sa réponse : ne rien changer. Les deux fondamentaux qui font selon lui un parti – un leader (lui-même) et une stratégie (l’alliance avec les républicains de gauche comme de droite) – sortent pourtant très abîmés de ces municipales. « Il prétend être président de la République et il n’est même pas capable de se faire élire maire face à une candidate peu charismatique », ironise le député PS Pierre Moscovici.

Cap sur la présidentielle de 2012!
L’autonomie et/ou les accords passés souvent avec le PS, parfois avec l’UMP, ont donné au final peu d’élus : un seul à Paris, aucun à Strasbourg ou à Lyon. La victoire à Mont-de-Marsan ne changera rien à l’affaire. « Il y aura une explication de gravure », promet Michel Mercier, qui a démissionné durant la campagne de ses fonctions de président de la fédération du Rhône. « Bayrou va s’effondrer », pronostique Hervé Morin, sûr de récupérer, au profit de son Nouveau Centre, nombre des cadres locaux du MoDem.

Même pas mort ! Cap, encore et toujours, sur la présidentielle de 2012 ! L’ex-troisième homme de 2007 va désormais s’atteler à la reconstruction d’une formation politique digne de ce nom. En regardant sur sa gauche et sur sa droite, François Bayrou est convaincu qu’il reste un chemin pour sa destinée. « Le congrès du Parti socialiste tournera autour de nous, imagine-t-il.

La question des alliances est la question qui se pose à toute la gauche européenne. Soit il y aura une explosion entre les partisans d’une alliance avec l’extrême gauche et ceux qui la souhaitent avec le MoDem ; soit il y aura une compétition entre le PS et moi. » Et la liste de ses présidentiables n’est pas pour l’inquiéter. Strauss-Kahn ? « On ne peut pas être le président du FMI et le candidat du PS à l’Elysée. » Delanoë ? « Je ne l’ai jamais entendu dire quelque chose d’intéressant sur le pays. » Royal ? « Elle ne sera jamais présidente : non en raison de ce qu’elle fait, mais de ce qu’elle est. » Hollande ? « Il est le plus dense. Mais il n’a toujours pas fait sa mue. »

Les gens lui disent: "La prochaine fois…"
L’observation des dix premiers mois de la présidence de Nicolas Sarkozy ne le fait pas plus douter. « J’ai toujours dit que cela n’irait pas au niveau de l’éthique et de l’esthétique », confie celui qui avait indiqué entre les deux tours qu’il « ne voterait pas » pour le président de l’UMP. Il y a tant et tant qui le sépare de lui depuis si longtemps : « Je me souviens qu’en 1994, autour de la table d’Edouard Balladur, Sarkozy rebaptisait Juppé “Juppette”. Quelle mesquinerie ! » Et puis, sur les routes de France, il raconte croiser tellement de gens qui lui chuchotent à l’oreille : « La prochaine fois… »

Un soir, attablée à une table paloise, Claude Della, une de ses colistières, lui avait glissé une conviction tirée de son expérience d’orthophoniste : « La première fois qu’un événement se répète, c’est un hasard ; la deuxième, une coïncidence ; la troisième, un schéma. » François Bayrou espère réussir à lui montrer un jour qu’il n’est pas qu’un homme de défaites.

la presse s'en donne à coeur joie de taper sur bayrou.....c'est un peu facile!

A croire que c'est morin qui écrit les articles...

democ-soc a écrit:

Ceci dit, Urieta était le sortant. Pas sur qu'un UMP moins connu aurait fait mieux que lui...

Sans doute pas, en effet. Mais un UMP en plus de Uriéta aurait pris des voix à Uriéta (surtout) et à Bayrou (un peu). Idem pour un UMP à la place de Uriéta, sauf que là les voix restantes à Uriéta serait allés majoritairement à Lignières-Cassou. Bref, ça n'aurait pas été mieux pour Bayrou très probablement.

"Le stratagème élyséen pour piéger le leader centriste" raconté par Le Monde


Politique, mardi, 18 mars 2008, p. 13

Le stratagème élyséen pour piéger le leader centriste

LA DÉFAITE de François Bayrou à Pau constitue un des rares motifs de satisfaction pour Nicolas Sarkozy. Décidé à réduire celui qu'il considérait alors comme son plus dangereux adversaire, il a dès l'automne 2007 mis sur pied un dispositif destiné à empêcher l'ancien candidat à la présidentielle d'accéder à la mairie de Pau. C'est dans son bureau de l'Elysée et en présence d'Alain Marleix, le "M. élections" de l'UMP, que s'est prise la décision de mettre les moyens du parti présidentiel au service du maire sortant (ex-PS, fabiusien), Yves Urieta, que le décès d'André Labarrère, en mai 2006, avait propulsé à la tête de l'hôtel de ville.
L'objectif était simple : empêcher, en provoquant une triangulaire au second tour, l'élection de celui qui avait toutes les chances de l'emporter dans un duel face à la candidate désignée par le PS.
Au début de l'année - c'était à l'époque où le chef de l'Etat disait encore vouloir prendre une part active dans les élections municipales -, M. Sarkozy réservait à Pau et à son maire une de ses premières visites " sur le terrain ".
Les coups bas n'ont pas été absents de la campagne à Pau : tracts anonymes, lancement début janvier d'un hebdomadaire gratuit distribué à 50000 exemplaires, au financement obscur, épousant les thèses du maire sortant et s'en prenant violemment à M. Bayrou et à ses colistiers.
DUPLICITÉ OU NAÏVETÉ ?
Pau est soudainement devenue la seule ville de France dont le résultat déterminerait l'avenir national de celui qui n'y serait pas élu. Le syllogisme palois s'écrivait simplement : comment celui qui n'est pas capable de remporter la ville pourrait-il prétendre à la présidence de la République ?
La stratégie présidentielle a fonctionné, au-delà de toute espérance. Devancé d'un point au premier tour par Martine Lignières-Cassou, M. Bayrou voyait s'éloigner ses chances de remporter son pari. Ne restait plus qu'à enfoncer le clou. Duplicité ou naïveté ? Jean-Pierre Raffarin et Patrick Devedjian qui, au lendemain du premier tour, promettaient au chef de file du MoDem le retrait du candidat soutenu par l'UMP à Pau dès lors qu'il accepterait un accord " global " avec la majorité présidentielle, se sont vite fait reprendre. Nicolas Sarkozy n'a pas tardé à les rappeler à l'ordre : à ses yeux, la défaite de M. Bayrou valait bien le sacrifice de quelques villes.
Entre les deux tours, Le Monde a eu confirmation que le secrétaire départemental de l'UMP, Jean Goujy, et ses fidèles faisaient le nécessaire pour que quelques paquets de voix " uriétistes " se portent sur la candidate d'union de la gauche. A l'arrivée, 342 voix séparent M. Bayrou de Mme Lignières-Cassou. Il est battu. Neuf mois après son élection à l'Elysée, M. Sarkozy finit de régler ses comptes.
P. Rr
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Ce qui serait bien, dans un monde idéal avec une presse indépendante ( ), c'est que Le Monde publie ce genre d'informations évidentes, avant les municipales et pas après!

juju41 a écrit:

... Ne restait plus qu'à enfoncer le clou. Duplicité ou naïveté ? Jean-Pierre Raffarin et Patrick Devedjian qui, au lendemain du premier tour, promettaient au chef de file du MoDem le retrait du candidat soutenu par l'UMP à Pau dès lors qu'il accepterait un accord " global " avec la majorité présidentielle, se sont vite fait reprendre. Nicolas Sarkozy n'a pas tardé à les rappeler à l'ordre

Tout cela était du cinéma: vous pensez bien que Devedjian n'a pas fait cette proposition à Bayrou sans que Sarkozy la valide...

Sarkozy a complètement piégé Bayrou, mais le piège était sans issue à ce stade: si Sarkozy envoie simplement l'UMP tuer Bayrou à Pau, c'est un peu trop visible et cela fait de Bayrou un martyr. Donc on lui fait une proposition d'alliance nationale pour le soutenir à Pau. Si il accepte c'est le "baiser de la mort": Bayrou devient aux yeux du public redevable de son élection à l'UMP, il ne peut donc pas accepter. Donc il refuse, il est battu, et l'UMP peut dire qu'il l'a voulu.

C'était cousu de fil blanc depuis longtemps que ça allait se passer comme ça.

Ce qui est marrant, c'est la force avec laquelle on tape sur le MoDem, que ce soient les politiques, les journalistes, mais aussi les français militants acharnés de gauche comme de droite !

Je ne tape pas sur le modem, j'analyse (ou rapporte des analyses de) la défaite de Bayrou à Pau. A un moment j'avais même envisagé de voter pour lui.

Ah attention je parlais pas de toi ! ^^

(tu t'es senti visé ? )

Tu es plus coté PS ou coté UMP alors ?

peltoh a écrit:

Je ne tape pas sur le modem, j'analyse (ou rapporte des analyses de) la défaite de Bayrou à Pau. A un moment j'avais même envisagé de voter pour lui.

Peltoh, ce n'est vraiment pas l'envie de discuter avec toi qui me manque, mais ce topic m'a l'air "épuisé".
Tu m'as convaincu que Bayrou a perdu aussi pour des raisons (des erreurs meme) locales, mais jamais tu ne me convaincras qu'il a perdu seulement à cause de cela: on a travaillé à sa perte, y compris en tres haut lieu, et malheureusement de maniere déloyale.

Je crois aussi que ce fil est épuisé !
Il a perdu ? Maintenant il va se consacrer à la direction de son parti.
Faire son boulot de député.
Et, il est bien évident que sarkozy et cie ont tout fait pour savonner la planche.
A nous maintenant d'en tirer avantage... Et il y en a ! Il n'est jamais bon de victimiser un homme qui a la carrure de F.Bayrou.

Ce qui est sûr c'est que cet échec est mauvais pour les finances du MODEM.

bin c'est peut tre la salut du Modem, que bayrou se soit fait étaller à pau..

Le piège n' était meme pas caché depuis le jour où il a posé sa candidature à la mairie de Pau ( l'UMP a eu la sienne )

Mais FB est de la race des benets : si je fais une sortie avec des chasseurs , je ne me déguiserais pas en lapin.. ni en faisan...

Il savait bien qu'en face de lui ce n'était pas des enfants de choeur ..

Si un jour il est pésident de la République , il aura les mes problèmes , mais à un autre niveau .

Je l'ai trouvé ridicule et pathétique de s'en prendre aux autres pour expliquer sa défaite..

La politique , c'est plus proche d'Usual Suspect , ou d'une partie de poker que de la messe !


Finalement c'est bien : il aura le temps de s'intéreresser à ce que disent ses militants.

D'ici 2012 il aura peu etre acquis les notions de la réalité..

Si tous les benêts avaient le profil de Bayrou, la vie serait plus douce...

Une belle histoire Béarnaise pour mieux connaître Bayrou.

http://democratiecitoyenne.free.fr/cms/index.php?page=qui-soutient-qui

Une visite complète du site s'impose.

Bonne lecture,

Merci Valjean !

Exactement ce qui m'exaspère en ce moment. Il serait temps que Bayrou montre qu'il est le chef et remette de l'ordre, parce que pour le moment il ne cesse de fuir ses responsabilités de président pour ne pas perdre trop de militants. Mais si il ne reprend pas les choses en main rapidement, le MoDem en perdra bien plus...

Pour "mieux connaître Bayrou" comme tu le dis VALJEAN je te suggère, plutôt que des morceaux d'articles de presse pris dans l'instant, de consulter certains bouquins qui ont au moins le mérite d'être assez fouillés et relatant des périodes assez longues, donc à mon sens, beaucoup plus objectifs;
Au choix : "Confidences" - "Un autre chemin" - "Relève"..
Je reconnais être encline à davantage le soutenir que le blâmer, sûrement parce que je pense que c'est relativement facile d'émettre devant son ordi des critiques à répétitions mais que Bayrou a pour lui quelque chose que nous n'avons et nous n'aurons jamais à savoir son expérience et toute son histoire politique, et que dans ce long parcours, il a toujours gardé en partie la même ligne. Certes, il a des défauts, comme tout le monde, et heureusement d'ailleurs, mais la clairvoyance semble être chez lui, bien avant les autres, un sixième sens..
Comme j'aime beaucoup Victor Hugo, je vous laisse par une autre citation : "Dans les temps anciens, il y avait des ânes que la rencontre d'un ange faisait parler" - Je ne vise personne bien-sûr, je précise.

Jacqueline25 a écrit:

bin c'est peut tre la salut du Modem, que bayrou se soit fait étaller à pau..

Le piège n' était meme pas caché depuis le jour où il a posé sa candidature à la mairie de Pau ( l'UMP a eu la sienne )

Mais FB est de la race des benets : si je fais une sortie avec des chasseurs , je ne me déguiserais pas en lapin.. ni en faisan...

Il savait bien qu'en face de lui ce n'était pas des enfants de choeur ..

Si un jour il est pésident de la République , il aura les mes problèmes , mais à un autre niveau .

Je l'ai trouvé ridicule et pathétique de s'en prendre aux autres pour expliquer sa défaite..

La politique , c'est plus proche d'Usual Suspect , ou d'une partie de poker que de la messe !


Finalement c'est bien : il aura le temps de s'intéreresser à ce que disent ses militants.

D'ici 2012 il aura peu etre acquis les notions de la réalité..

Jacqueline, tu as lu dans mes pensées, c'est assez rare mais je suis d'accord avec ton post sans rien retirer.

@+

museline a écrit:

Pour "mieux connaître Bayrou" comme tu le dis VALJEAN je te suggère, plutôt que des morceaux d'articles de presse pris dans l'instant, de consulter certains bouquins qui ont au moins le mérite d'être assez fouillés et relatant des périodes assez longues, donc à mon sens, beaucoup plus objectifs;
Au choix : "Confidences" - "Un autre chemin" - "Relève"..
Je reconnais être encline à davantage le soutenir que le blâmer, sûrement parce que je pense que c'est relativement facile d'émettre devant son ordi des critiques à répétitions mais que Bayrou a pour lui quelque chose que nous n'avons et nous n'aurons jamais à savoir son expérience et toute son histoire politique, et que dans ce long parcours, il a toujours gardé en partie la même ligne. Certes, il a des défauts, comme tout le monde, et heureusement d'ailleurs, mais la clairvoyance semble être chez lui, bien avant les autres, un sixième sens..
Comme j'aime beaucoup Victor Hugo, je vous laisse par une autre citation : "Dans les temps anciens, il y avait des ânes que la rencontre d'un ange faisait parler" - Je ne vise personne bien-sûr, je précise.

Mais ma pauvre, tu es la démonstration de cette dérive sectaire, pour moi Bayrou n'est pas un gourou, c'est un homme qui a fait une proposition à ses concitoyens il y a deja plusieurs mois, il nous a tous embarqué sur un projet et il ne tient aucun de ses engagements. La clairvoyance n'est pas une exclusivité Bayrou, il lui reste une ou deux chance de remettre le train sur les rails, s'il ne les saisit pas tant pis pour lui, il reste tout de même député et conseiller Municipal de Pau, au fait lui qui fustige le cumul des mandats, lequel va-t-il garder ?

Rendre celui de conseiller municipal serait une insulte aux électeurs auprès de qui il vient de s'engager, non ?

Pour ton information depuis les présidentielles de 2007, j'ai du consacrer à peu prés 300 heures et quelques deniers, à Bayrou et ensuite au Modem. Donc je n'ai aucun état d'âme à dire que F. bayrou n'est pas du tout à la hauteur, pour le moment j'ai plus fait pour lui que lui pour moi, et compte tenu que c'est lui qui a fait appel à moi, il est mon débiteur, comme il l'est auprés des milliers d'adhérent(e)s qui comme moi se sont investit et n'ont rien vu venir.

La dernière farce lu dans libé, serait de désigner de Paris les "éxécutif départementaux", vous allez finir à 3 dans une cabine téléphonique !

Toi, de sarnez et lui

"J'ai plus fait pour lui que lui pour moi", c'est bien là que ça coince, toujours faire pour attendre vite en retour la monnaie de sa pièce.. parce-que entre les présidentielles, législatives, Seignosse, Villepinte, Municipales, c'est sûr qu'il c'est regarder le nombril!
Vos exigences sont à la mesure de votre hargne.

Bayrou est un homme tout à fait remarquable: le lendemain de sa défaite, il est allé donner à manger pendant deux heures à ses chevaux, mû par une "modeste automobile" et invitant un seul journaliste.

Voilà une attitude qui tranche avec les excès de M Sarkozy.