Une carte de France en rose et bleue

Quelques soient les résultats du 1er tour, ce sont ceux du second qui m'interpellent

Comme d'habitude nous aurons à 20h00 sur nos chaînes hertziennes ou numériques (lol) une carte de France partagée en rose et bleue, quelques rouges (peu) et orange (pas ?)

Néanmoins dans la plupart des municipalités le Modem aura joué de tout son poids pour l'acquisition de la municipalité pour le PS ou l'UMP

Egaux à eux mêmes les journalistes se garderont bien de détailler le report des voix Modem dans chaque commune

et

Egaux à eux mêmes les politiciens PS et UMP tireront la couverture à eux et eux seuls, combien auront l'honnêteté de dire la vérité ?

Une fois de + nous serons transparants pour les électeurs.


Que faire ?

Il faudra jouer un peu avec l'arithmétique.

On commence par dire : seul le premier tour compte pour nous, et dans les communes où nous avions des listes, nous avons eu en tout xxx voix pour YYY électeurs soit ZZ%.
Voilà notre véritable poids électoral.
Et si on veut vraiment parler du 2ème tour, on retiens seulement les triangulaires, et on fait le même calcul pour arriver à ZZ2%. On ne le montre que s'il est >ZZ; dans ce cas, on dit que c'est celui-là notre véritable poids électoral.

nous, nous pourons faire de l'arithmétique, mais l'électeur lambda t'y crois-toi ??

S'il est capable de manier une inconnue grecque, certainement!

han j'étais sérieuse

eh! je compte bien qu'on soit au second tour!!!!!

juju41 a écrit:

eh! je compte bien qu'on soit au second tour!!!!!

on est 2 !

@ Juju je parle des résultats du second tour là

décompresse

Pardon. Je réponds donc sérieusement (dans la mesure où cela m'est possible).
Il ne faut pas lui demander de faire le calcul, il faut tout lui amener tout prêt à être absorbé, avec écrit en GROS "Pourcentage de voix du MoDem", et en tout petit, "dans les communes où il était présent".
Pour les journaleux, leur donner tout le détail du calcul commune par commune pour faire sérieux.

ah! bon? d'après vous alors on ne peut pas gagner..., si même les modem n'y croient pas, on se demande pourquoi on se décarcasse!
c'est pas comme ça qu'on va progresser....pas la peine de se demander , quel impact on aura, vu que personne , pas même vous, n'y croit..

Sans être extralucide je sens que le résultat aux éléctions sera médiocre et ce sera le résultat d'une absence de stratégie claire ou le choix de la stratégie de la non indépendance sans courage politique décidé par les responsables actuels du MoDem.
Les responsables des autres partis politiques et les journalistes ne doivent pas être les bouc-émissaires d'un faible résultat dans les urnes, nos leaders nationaux et départementaux doivent assumer leur choix devant les adhérents qui n'ont pas eu la possibilité de s'exprimer.
C'est drôle la seule transparence au MoDem sera vis à vis des élécteurs, alors que la majorité des adhérents l'aurait voulu à l'intérieur du mouvement.
Sérieusement, que faire ?
Dans chaques municipalité se positioner clairement sur un projet de ville? Qu'il soit UMP ou PS, marchander chèrement sont raliement à une liste et si il n'y doit pas y avoir d'accord se maintenir partout où cela est possible pour avoir des élus d'opposition certes mais des élus.
On ne peut pas demander aux autres ce que l'on ne fait pas chez nous, dire la vérité se serait un bon début pour sortir de l'hypocrisie qui nous ronge de l'intérieur et pouvoir enfin construire un mouvement sur des bases saines.

A bientôt et que la Force Orange de ne pas rejetter la faute sur les autres soit avec vous !

PS : l'autocritique permet parfois de reconnaitre ses erreurs avec la lucidité
qui ne devrait jamais nous quitter.

Chat du Monde

http://www.lemonde.fr/municipales-cantonales/article/2008/03/04/municipales-le-modem-pourrait-realiser-un-score-proche-de-celui-de-bayrou-en-2007-d-apres-patrick-roger_1018755_987706.html

Je comprends rien
Pourquoi ne pourrions nous pas répertorier le nombre d'élus modem :
- conseillers municipaux.
- adjoints
- maires
Après le deuxième tour ?

D'accord on sera pas sur les cartes le soir des municipales ou en faible. Bien que si nous faisons 11% à Paris, c'est un beau début.

Je suis d'une nature optimiste moi !

lisez les réponses du chat(3 pages), ça peut expliquer ce qui va se passer

Déjà il faudrait qu'on construise nous-même une carte, du premier tour et du deuxième et le diffuser par nos propres moyens (blogs, sites offiiciels, journaux citoyens, communiqué de presse...) en espérant que celà soit repris par les journalistes "indépendants" (pas le soir même, mais dans les jours qui suivent). C'est une habitude qu'ils prendront peut-être peu à peu...

Merci Arnaud ! ça c'est clair ...
Et c'est comme cela que je vois les choses également.

Le rose et le bleu vont faire le travail eux mêmes, pour dire "regardez, là ,nous avons perdu, mais les autres avaient le Modem", et la carte vaé se dessiner par les 2 côtés.
Restera à ajouter les oranges seuls.

juju41 a écrit:

ah! bon? d'après vous alors on ne peut pas gagner..., si même les modem n'y croient pas, on se demande pourquoi on se décarcasse!
c'est pas comme ça qu'on va progresser....pas la peine de se demander , quel impact on aura, vu que personne , pas même vous, n'y croit..

excuse moi Juju si je me suis mal exprimée, ce n'est pas que je n'y crois pas, sinon je n'aurai pas ma carte, je ne serai pas là quotidiennment, je n'essayerai pas de convaincre autour de moi ...

je me pose simplement la question : comment montrer à la population notre impact sur le scrutin

c'est aux médias que je ne fais plus confiance

marianne2 5/03

« Partenariat » PS-Modem : les municipales seront roses comme une orange
Avec i>Télé, la chronique de Nicolas Domenach, directeur-adjoint de la rédaction de Marianne.




Le mardi 4 mars 2008 restera à marquer d'une pierre orange, une date historique, non pas parce que Lyon a perdu contre Manchester – cruel et nouvel insuccès – mais parce que de l'œil qui ne pleurait pas, nous avons pu suivre le meeting du MoDem à la Mutualité de Paris qui fut un grand moment politique.

En effet, pour la première fois, les dirigeants centristes, eux qui ont toujours été alliés avec la droite, soumis à elle, ont appelé à un « partenariat » avec Bertrand Delanoë, à une entente dans le respect mutuel, et non dans la soumission, avec le maire de Paris, dont les électeurs « modemistes » tiennent le sort, la victoire entre leurs mains. Le centre s'allierait donc avec la gauche après s'être acoquiné, s'être asservi à la droite pendant des années et des années. Et la salle, tout d'orange vêtue, a signé de toutes ces mains qui applaudissaient.

Pour mesurer le chemin parcouru, il faut d'abord rappeler le climat de guerre civile, le ciel de plomb, qui a pesé sur la politique jusqu'ici. Gauche d'un côté, droite de l'autre, et le centre contraint en permanence de s'y rattacher pour quelques portefeuilles ou quelques sinécures. On disait, d'ailleurs, le « centre droit », en particulier à Paris, où Jacques Chirac puis Jean Tibéri lui réservaient une bonne place à la table en échange d'un soutien fort peu critique.

Les centristes n'étaient que des supplétifs du chiraquisme, chargés d'empêcher toute force autonome d'émerger et de rabattre vers le RPR, puis l'UMP, les électeurs modérés. Il faut dire que la gauche elle-même ne jurait que par l'union avec les communistes, ouverte, ensuite, aux écologistes. Mais le mur de Berlin était tombé, le PC s'étiolait et la proscription, le bannissement ne pouvaient pas, ne peuvent pas tenir éternellement.

Le rapprochement était inéluctable à partir du moment où la droite se donnait au sarkozysme, auquel Bayrou, le président du MoDem, était si hostile, tant il déteste le culte de l'argent et de la réussite, cette dévotion frénétique envers le modèle libéral américain communautariste dont le chef de l'UMP puis de l'Etat est fier héraut. Logiquement même, le Béarnais aurait pu conclure, entre les deux tours de l'élection présidentielle, quand Ségolène Royal s'était faite pressante, en jouant de la mandoline sous ses fenêtres de la rue Clerc. Mais une dernière hésitation de jeune homme, une ultime pudeur devant le destin, l'a empêché d'aller plus loin. La crainte aussi de ne plus en être le patron, de ne pas être suivi par ses troupes, de ne pas assumer aussi cette histoire naissante avec une femme en qui il n'avait pas confiance…

Mais le départ, la trahison de ses élus droitiers, qui ont tous couru à la gamelle, comme l'évolution du sarkozysme vers toujours plus de pouvoir monarchique et inégalitaire, ne pouvaient qu'accélérer ce processus de rapprochement. L'arrivée de nouveaux militants venus de la gauche, de l'écologie notamment, et des mouvements associatifs et altermondialistes, renforçait encore ce processus, le précipitait, même si dans un certain nombre de villes, à commencer par Bordeaux, Pau ou Angers, les centristes se retrouvent sur des listes de droite.

Les « modémistes », eux, ont choisi, le plus souvent, la gauche et d'abord leurs électeurs, du moins ceux qui leur restent. Car ils en ont perdu, c'est clair puisque les sondages leur donnent une moyenne nationale de 7 à 10 %. Mais il leur en reste suffisamment pour réaliser des percées dans certaines villes comme Paris (11 %) et devancer, voire écraser les Verts. Ce qui rend leur soutien indispensable pour la gauche au second tour et c'est la deuxième révolution en cours.

Le PS qui avait inscrit l'exclusion du centre dans les tables de la loi ne peut, désormais, l'emporter qu'en faisant appel à lui, du moins s'il en reste à l'étiage qui est le sien : le même que celui d'avant l'élection présidentielle. Car, en dépit de la défaveur qui frappe le président, en dépit de la mauvaise situation économique et de la baisse du pouvoir d'achat, le PS et ses leaders demeurent désespérément stables. A eux seuls, ils n'incarnent pas davantage une alternative qu'hier. Et il leur faut, pour l'emporter au second tour à Paris comme à Marseille, pour ne prendre que ces exemples symboliques, et dans des dizaines et des dizaines d'autres villes également, il leur faut compter sur ces démocrates chrétiens qu'ils vouaient, hier encore, aux gémonies.

Pour Hollande, comme pour Mitterrand, le centre ce n'était que la droite à la mode béarnaise. Désormais, un peu partout, les socialistes vont leur faire la danse des sept voiles, tapis rose, œillades et risettes, sans se montrer pour autant trop grossier si possible envers la gauche de la gauche, qui reste une force consistante. Elle se renforce même des insuffisances socialistes.

Mais, il faut ce qu'il faut : le PS est, désormais, contraint de s'unir au centre sans perdre son âme. En a-t-il encore une ? Question métaphysique qui ne les tourmente guère à quelques jours d'un scrutin qui promet pour eux d'être rose comme une « orange ».



Mercredi 05 Mars 2008 - 15:35
Nicolas Domenach

Pour les cartes, ça risque d'être un travail de titan.

-avec Juppé à Bordeaux
-avec Rebsamen à Dijon
-indépendant à Pau
-indépendant à Paris
-indépendant à Nantes

Ben, le modem a gagné son indépendance politique et çà les électeurs non-encartés vont s'en souvenir pour l'avenir: 1ère victoire

indépendant à Blois, SVP...

indépendant à evry (bon ok c'est pas une grosse ville mais c'est tout de même une préfecture)

ronan a raison, ce qui se passe est bon pour le futur.

pour les prochaines échéances électorales, on ne pourra pas taxer, attaquer le modem sur le fait qu'il s'allie uniquement avec la droite localement ce qui était le cas pour l'udf.

petit à petit le 'centre indépendant' prend son envol et change d'image...

peut être du orange à Aurillac au second tour alors