Fusion Forget/Moudenc à Toulouse

Toulouse. Divisé, le MoDem explose




Ils sont désormais les meilleurs amis du monde. Ennemis intimes de longue date, rivaux depuis l'époque des Jeunes démocrates sociaux (JDS), Jean-Luc Moudenc et Jean-Luc Forget se sont réconciliés hier sur l'autel du réalisme électoral. Contre l'avis d'une partie de ses colistiers (lire ci-contre), la tête de liste du MoDem a scellé, tard dans la nuit de lundi à mardi, un accord de fusion avec le maire sortant apparenté UMP. Moudenc a offert neuf places à Forget, dont sept éligibles et trois postes d'adjoints. Exit Maïté Carsalade, Philippe Dufetelle, Martine Susset, Jean- Lionel Noguès, Mireille Partas, Simon Marquinat, Marie-Hélène Le Digabel et Dominique Duprat ; bienvenue à Jean-Luc Forget (en troisième position), Malika Aradj, Jean-Luc Lagleize, Emilie Maille, Laëtitia Villain, Etienne Durand-Raucher, Hélène Mellaerts et Jacqueline Lach. Suspendue du MoDem après son ralliement à Jean-Luc Moudenc, Elisabeth Husson-Barnier est incluse dans la transaction et maintenue en position éligible.
« devenir acteur »


Pourtant, avant le premier tour, Jean-Luc Forget avait été l'un des plus sévères à l'encontre du maire sortant. Venu à Toulouse le soutenir, François Bayrou avait même osé une comparaison entre les deux hommes : « Jean-Luc Forget est un homme fiable qui ne change pas au gré du moindre courant d'air ». Il faut croire que le vent a soufflé fort. « Devait-on rester spectateurs ou assurer des responsabilités pour devenir acteurs », se demande Forget qui était allé dans un premier temps, à la demande de ses colistiers, proposer ses services à Pierre Cohen (PS). Mais le candidat socialiste n'a pas donné suite et Forget, mandaté par « l'autre » partie de sa liste, s'est tourné vers Moudenc : « Nous avons trouvé un accueil et la possibilité de nous exprimer », explique l'avocat. Il obtient trois places d'adjoints : à la démocratie locale, à l'accueil des entreprises et aux transports. Paradoxe : Forget a fait campagne contre le grand contournement, l'un des chevaux de bataille de Moudenc. « Cette différence d'appréciation n'est pas fondamentale », estime le maire sortant qui se pose en rassembleur : « Le MoDem, dit-il, a porté un certain nombre d'exigences. Je suis prêt à les mettre en œuvre ». Jean-Luc Forget s'est également radouci : « Je suis dans la critique mais aussi dans l'avenir. Jean-Luc Moudenc a entendu un certain nombre de choses ». L'avocat pense toujours « faire de la politique autrement », qu'il avait érigé en dogme : « Demain, les électeurs apprécieront de faire de la politique autrement », répète-t-il.


La Dépèche du Midi 12/03

pitoyable

Cela n'a plus aucun sens. Je me répète, sans alliance, on avait moins d'élus peut etre mais on se suicidait pas politiquement, là niveau crédibilité c'est zéro.

je me suis arrogé un petit droit de réponse à l'équipe modem qui m'a envoyé un joli mail hier pour me donner joyeusement leur décision

toute la liste ne partage pas cette stratégie de bas étage

newsletter reçue :


Chers amis,



Voici venu le temps de la campagne du 2^ème tour.



Le Mouvement Démocrate n'est pas une simple association qui aurait pour vocation de demeurer dans une posture de spectateur critique de l'action publique. C'est un mouvement politique qui doit donc assumer d'accéder à des responsabilités pour agir.



Les critiques que nous avons émises pendant le débat municipal et qui résultaient de notre constat demeurent. Je ne les ai pas oubliées. Je les revendique. C'est parce qu'elles sont justifiées et que nos propositions sont apparues adaptées à la situation toulousaine qu'il nous est proposé aujourd’hui de les mettre en œuvre.



Faire de la politique autrement, c'est assumer ses responsabilités dans l'action pour que Toulouse change. Ce n'est pas demeurer spectateurs critiques d'évolutions qui nous inquiètent.



Aussi, nous n'avons pas choisi le confort de la seule critique. Nous avons ensemble considéré que nous pouvions et que nous devions participer à l'action.



Toulouse Autrement va donc participer à cette campagne du 2^ème tour.



Tout d’abord en disposant de 8 représentants sur la nouvelle liste UMP/MoDem qui se présentera aux suffrages des Toulousains dimanche prochain : Malika ARADJ, Jean-Luc LAGLEIZE, Emilie MAILLE, Laetitia VILLAIN, Etienne DURAND RAUCHER, Hélène MELLAERTS, Jacqueline LACH et moi-même.



Ensuite en portant pendant toute cette semaine les 3 messages forts de notre identité, qui ont été repris comme thèmes de campagne par la liste commune :

- rénover la démocratie locale en assurant une nouvelle relation entre les citoyens et l'institution municipale,

- rassembler les acteurs et définir dans l'urgence une nouvelle offre de transport collectif pour l'agglomération,

- organiser l'accueil des petites et moyennes entreprises par la création d'un guichet unique municipal.









pour la 1ère fois de ma courte vie d'adhérente je vais voter CONTRE le Modem



un comble

Encore une fois, les municipales sont des élections totalement à part,
même si lourdes de conséquences au niveau local, régional,
voire national (élection des sénateurs) qu'il n'est pas possible
de se tenir...à part, que ça plaise ou non.
Je sais, ce n'est pas toujours ce qu'on voudrait vraiment faire.
Quant à moi, je m'en tiens au principe de FBayrou :
ètre LIBRE, c'est être ni à droite, ni à gauche,
ce qui veut dire AUSSI qu'on peut parfois s'approcher
de gens de droite,
ou de gens de gauche,
puisqu'on ne juge que les programmes,
à quelques exceptions près.
Pour ma part : je refuse tout rapprochement avec :
- Sarko
- FN, Villiéristes
- ex UDF VRAIS félons, genre Santini / Douste / Gaudin etc.
(faut pas pousser, on leur paie aussi la vaseline?)
- le PS des Mélanchons et consorts,
- cocos et extrème gauche.

Voilà pourquoi j'applaudis que le Modem de Marseille s'oppose
à Lou Ravi Jeann Clodeu Godinn.
Un détail : à St Julien en Genevois (Haute Savoie),
je viens d'apprendre que la liste UMP, qui s'est retirée,
appelle à voter pour le maire sortant PS, contre la liste MODEM...
A Pau, l'UMP appelle à voter pour la liste PS, contre le MODEM.
Voilà qui justifie notre LIBERTE.
Qui, comme chacun sait, ne s'use que si l'on ne s'en sert pas (Canard Enchainé).
Vu ce qui précède, que ceux qui poussent des cris d'orfraie,
notamment notre ami Massilia, m'expliquent pourquoi.
Encore une fois, la politique est faite de CHOSES RUDES.

Encore une fois, je suis (verbe suivre) François Bayrou sans hésiter.
Je ne fais pas de la LÈCHE, ce n'est pas mon genre.
Pour la première fois depuis JJSS, je me sens en parfaite harmonie politique avec quelqu'un.