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Méthos je n'ai pas l'intention d'entamer ici un débat cela a été fait à plusieurs reprises.
Il est des extrémistes de tous bords. Ils sont tous détestables.
Je ne me permetttrai pas de te traiter d'extrémiste pas plus que je ne le ferai pour modemliban.

Méthos a écrit:

MoDem Liban a écrit:

Méthos a écrit:

Il s'agit de terroristes...

Ta définition de "terroristes" s'applique-t-elle pour Israel?

Le Hezbollah n'est pas arrivé pas à la cheville des cruautés de l'armée israélienne lors de cette guerre.

Ne
dévions pas le sujet. Ici, on parle des problèmes politiques au Liban
et désormais, de la manière dont le pays va négocier sa sortie de
crise, notamment actuellement lors du dialogue à Doha.

Je
vois; les israeliens sont des salauds parce qu'ils se défendent contre
des terroristes qui se font sauter au milieu des civils, et le
Hezbollah sont des héros...tu serais pas un peu antisémite?
Nous
sommes en plein dans le sujet malgré ta propagande pro terroriste; le
problème principal du Liban est l'influence du Hezbollah qui a tenté un
coup de force contre le gouvernement légitime.
Le seul moyen pour sauver le Liban est la destruction du Hezbollah.

Je n'ai jamais parlé des Israéliens comme étant des salauds. Simplement que tu condamnes un comportement mais pas l'autre.

De
plus, est-ce une mode de traiter quiconque qui explique le problème
libanais, en prenant en compte TOUS les paramètres en jeu, de
pro-Hezbollah ou pire, d'anti-sémite?

Tempère un petit peu tes propos et tâche de ne pas dévier le sujet. On
parle d'une crise politique purement libanaise. Le Hezbollah est un des
nombreux acteurs de la vie politique là-bas et ses revendications (les
connais-tu?) alignées sur celles de l'opposition sont respectables,
jusqu'à preuve du contraire.

Précision, depuis plus de 10 ans (même peut-etre depuis la fin de la
guerre civile?), le Hezbollah n'a plus effectué d'attentats
terroristes. Mieux, depuis 2 ans, il a signé un accord limitant dans le
temps l'utilisation de ses armes.

Méthos a écrit:

democ-soc a écrit:

Méthos a écrit:

Je vois; les
israeliens sont des salauds parce qu'ils se défendent contre des
terroristes qui se font sauter au milieu des civils, et le Hezbollah
sont des héros...tu serais pas un peu antisémite?
Nous sommes en plein dans le sujet malgré ta propagande pro terroriste;

Doucement, doucement.
Modem Liban parle d'un pays qu'il connait bien et ou il a visiblement habité quelques temps.
Son jugement sur Tsahal et le Hezbollah se refere au Liban, et il a une experience que nous n'avons pas.

De part son discours, je crois que s'il y a vécu, on sais dans quel camp il était.
Désolé,
mais je n'ais aucune complaisance avec des personnes qui soutienne des
terroristes et qui tentent de faire passer les israeliens pour les
salauds de l'histoire.
Sinon, qu'il précise ses propos en condamnant le Hezbollah.

Qui es-tu pour classer les gens de cette manière?

Je ne suis pas un sympathisant du Hezbollah mais quand je lis de tels
propos, j'éprouve de la pitié pour des gens comme toi, renfermés et à
qui on a su visiblement utilisé les faiblesses pour inculquer la haine
de l'autre.

A part ça, j'attends toujours ta définition de terroriste... sans dévier et t'exciter ;-)

Dans un sujet sensible, et vous êtes là dans un sujet sensible, exprimez vos idées avec mesure, et répondez aux idées des interlocuteurs sans pour cela leur coller des étiquettes. Comportez vous comme des avocats qui défendent une cause et non leur personne.

Définition du terrorisme...Hezbollah, ou si tu préfères, les groupements qui utilisent la terreur pour arriver à leur fin en tirant des roquettes sur des civils étrangers ou qui mettent une ville à feux et à sang pour préserver leur pouvoir de nuissance (arme et médias pour leur action armée et leur propagande).
Je regrettes vraiment que tu n'ais immédiatement éclaircis tes propos en disant simplement "je condamne le hezbollah et les actions terroristes qu'ils mènent"....

Accord entre les dirigeants libanais pour sortir de la crise
Challenges.fr | 21.05.2008 | 09:30


Dans une rue de Shwayfat, sur le Mont Liban, après le mouvement de désobéissance civile lancé à la mi-mai par l'opposition et les heurts qui s'en sont suivis. Les dirigeants libanais, réunis au Qatar, sont parvenus à un accord destiné à mettre fin à la crise politique qui a placé leur pays au bord de la guerre civile. /Photo prise le 17 mai 2008/REUTERS/Steve Crisp (c) Reuters
Par Nadim Ladki

DOHA (Reuters) - Les dirigeants libanais sont parvenus à un accord destiné à mettre fin à la crise politique qui a placé leur pays au bord de la guerre civile.

Des délégués de la coalition au pouvoir soutenue par les États-Unis et de l'opposition emmenée par le Hezbollah ont dit à Reuters que leurs différends sur le code électoral pour les législatives et sur le nouveau gouvernement avait été réglé au sixième jour de discussions organisées à Doha par des médiateurs de la Ligue arabe.

L'accord devrait permettre l'élection par le Parlement du chef de l'armée, le général Michel Souleïmane, comme chef de l'État, un poste vacant depuis novembre en raison de l'impasse politique. Ce vote pourrait intervenir dès jeudi, ont dit des délégués.

"L'accord est conclu. Le texte est écrit", a dit à Reuters un délégué de l'opposition. L'annonce officielle de l'accord est attendue à 10h00 (07h00 GMT), a-t-il ajouté.

Un délégué de la coalition au pouvoir a aussi confirmé l'accord qui répond à une exigence de longue date de l'opposition qui réclamait un droit de veto au sein du gouvernement.

Le mouvement chiite Hezbollah, soutenu par l'Iran et la Syrie, a accentué ce mois-ci sa pression sur l'alliance au pouvoir en prenant brièvement le contrôle de la majeure partie de Beyrouth-Ouest, fief traditionnel des sunnites.

Le Hezbollah est la seule faction libanaise à avoir été autorisée à conserver ses armes à la fin de la guerre civile, en 1990, en raison de sa lutte contre la présence israélienne au Sud-Liban.

DROIT DE VETO

La Ligue arabe est intervenue jeudi dernier pour mettre fin aux pires affrontements au Liban depuis la fin de la guerre civile en 1990. Elle a obtenu le lendemain l'ouverture des pourparlers de Doha pour tenter de rapprocher les points de vue.

L'émir du Qatar, le cheikh Hamad bin Khalifa al Thani, s'est joint aux discussions de Doha peu avant minuit, à son retour d'Arabie saoudite, l'un des principaux appuis étrangers de la coalition au pouvoir.

Cette dernière, qui s'oppose à l'influence syrienne, s'est longtemps opposée à ce que l'opposition dispose d'un droit de veto au gouvernement, accusant le camp adverse de tenter de rétablir le contrôle de la Syrie sur le Liban.

La Syrie, proche alliée de l'Iran, a été contrainte de retirer ses forces du Liban en 2005 après l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.

Les États-Unis se sont réjouis de ce retrait, mais l'opposition emmenée par le Hezbollah a progressivement accru sa pression sur les alliés de Washington au Liban.

Les ministres de l'opposition ont quitté en novembre 2006 le gouvernement du Premier ministre Fouad Siniora pour protester contre le refus de la coalition au pouvoir de leur accorder le droit de veto.

Ces démissions ont privé le gouvernement de l'ensemble de ses ministre chiites et porté un coup au délicat système de partage du pouvoir.

L'accord devrait inclure un engagement des deux camps à ne pas recourir à la violence dans les différends politiques.

Cet accord est la meilleure nouvelle pour tous les Libanais.

Il est satisfaisant pour toutes les parties, mais on se demande dans quelle mesure une telle entente n'aurait pu se faire plus tôt...

L'opposition avait exigé depuis 2 ans deux choses :
- le tiers de participation dans un gouvernement d'union nationale. Chose faite aujourd'hui puisqu'elle obtient 11 des 30 postes ministérielles.
- la modification de la loi électorale pour qu'elle soit plus juste pour tous les Libanais. Elle avait même proposé la loi des petites circonscriptions (caza) datant de 1960. Finalement, c'est cette loi, légèrement modifiée pour ne pas "froisser" Hariri à Beyrouth, qui a été adoptée.

La question est : n'aurait-on pas pu économiser 2 ans de calvaire et de troubles?

Dans tous les cas, tournons la page, savourons ce moment et espérons que le Liban soit enfin promis à un avenir prospère. Vous verrez qu'en très peu de temps, si rien n'est fait pour le destabiliser, on parlera de ce pays à d'autres occasions que pour montrer... des affrontements et du sang.

Pauvre Liban !

Espérons vraiment qu'une nouvelle fois. Il va redémarrer.

Un clin d'oeil,ce matin sur europe Julie Andrieu à fait un petit tour enchanteur de ce pays, de sa situation géographique idéale et de ses valeurs culinaires !