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 [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques

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rêve orange

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MessageSujet: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeMer 16 Mai 2007 - 8:56

Faire payer nos dépenses par nos enfants est irresponsable et criminel. François Bayrou propose de résorber le déficit de fonctionnement en trois ans, et, hors les années de récession, de l’interdire à l'avenir.


« Le combat pour l'équilibre des finances publiques n'est pas un caprice de théoricien, c'est le premier geste social que nous pouvons faire.

Les Français les plus fragiles et les plus démunis sont les premières victimes de la dette. Le déficit actuel de l’État ne soutient plus la croissance, il la freine. Il crée un climat d’incertitude face à l’avenir. Toute remontée des taux d’intérêt aurait des effets désastreux sur les finances publiques.

Depuis vingt-cinq ans, tous les gouvernements ont été coupables de ce laisser-aller. Tous les jours, l'État dépense 20 % de plus que ce qui rentre dans ses caisses. Malgré ce constat, que tout le monde fait, les candidats du PS et de l'UMP promettent plus de soixante milliards d’euros de dépenses nouvelles. Cette attitude est irresponsable.

C'est pourquoi je ne prendrai aucun engagement qui ne soit financé par une économie correspondante. Notre projet représente 21 milliards d’euros de dépenses nouvelles avec, en face, 21 milliards d’euros d'économies :

* concentrer en trois ans les exonérations de charges sur les PME et sur les salaires en dessous de 1,3 SMIC (9 milliards d’euros d'économies),

* plafonner progressivement le montant global des niches fiscales (4 milliards d’euros) ;

* des actions de modernisation de l'État pour un montant de cinq milliards d’euros d'économie ;

* et des économies au niveau des collectivités locales pour 3 milliards d’euros en trois ans.

Modernisation de l'État et économies dans les collectivités locales vont de pair : jusqu'ici, aucune décentralisation des compétences n'a entraîné la diminution du nombre des fonctionnaires des services correspondants !

Je propose d'inscrire, dans la Constitution, l'interdiction pour un gouvernement de présenter un budget en déficit de fonctionnement, hors période de récession. L'État s'interdira ainsi de financer ses dépenses courantes par la dette.

Je propose la suppression de ce déficit de fonctionnement, 21 milliards environ, en trois ans. En retenant une prévision de croissance raisonnable, 2 % par an, et 1,8 % d'inflation, l'augmentation des recettes de l'État est de 14 milliards d’euros par an. En consacrant 7 milliards par an à la diminution du déficit, on retrouve au bout de trois ans l'équilibre de fonctionnement. Alors la part de la dette dans la richesse nationale se met à baisser, et l'État et les collectivités locales retrouvent des marges de manœuvre. »


FB


Lien(s):
Interview dans Les Echos, 6 novembre 2006 : "Ma stratégie économique pour la France"
Discours de Lille, 14 décembre 2006
Discours à l'université d'été de la Grande Motte, 2 septembre 2006
Conférence de presse "Pour une social-économie", 23 février 2007


Dernière édition par le Mar 1 Jan 2008 - 12:34, édité 4 fois
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partisan-blanc




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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeMer 16 Mai 2007 - 9:47

- Réduire fortement les impôts. Certes, ca va à court terme augmenter la dette.
Mais, cela permettra la création de la richesse: en favorisant l'épargne, plus l'investissement et la consomation. Ce qui va inciter à la croissance et à l'enrichissement générale. Donc, plus de riches, plus de richesse à taxer, donc rembourssement de la dette. On peut juger aussi le niveau des impôts, les augmenter un petit peu pour accelerer le processus, mais une augmentation modérée.


- meilleur contrôle des aides sociales (décentraliser au maximun).

- résponsabiliser les aides sociales.

- remettre la sécurité dans les quartiers. L'insécurité est cause de pauvreté. Si un quartier n'est pas en sécurité, cela n'incite pas les entreprises à s'installer.
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SangJun

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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeMer 16 Mai 2007 - 23:35

* Contrôler les aides sociales (et non pas les supprimer)

* Créer des emplois hautement qualifiés (incitation à créer des emplois hautement qualifiés dans les entreprises, embauche dans le milieu juridique, ...)
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etolie

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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeMar 22 Mai 2007 - 19:51

rêve orange a écrit:
Faire payer nos dépenses par nos enfants est irresponsable et criminel. François Bayrou propose de résorber le déficit de fonctionnement en trois ans, et, hors les années de récession, de l’interdire à l'avenir.


Je ne suis pas qualifiée pour définir tous les aspects qui conduisent à la dette.

Néanmoins, à travers un bénévolat actif à la Croix-Rouge, je constate plusieurs choses.

- Certains (et je ne dis pas TOUS) étrangers viennent sur le sol de notre pays uniquement pour vivre des aides sociales. C’est en général une maman du continent noir, seule ou vivant « à la colle » avec un type qui n’apparaît sur aucun document officiel, qui ont plusieurs enfants de plusieurs pères différents et qui font la tournée des associations pour « faire la semaine ». Ces personnes qui fuient évidemment une situation de pauvreté immense n’ont pas les moyens de s’intégrer (instruction basique, coutumes très présentes, et impossibilité de se conformer aux habitudes du pays d’accueil). Pire elles « font » des enfants qui sont cabossés de « naissance » pour ainsi dire, puisqu’ils vivront dans la marge du monde des « autres », les « locaux ou les intégrés ». Petit bébé aux grands yeux intelligent, le gamin devient pénible à 20 mois, intenable à 5 ans, violent à 12. Ce ne sont pas ces gênes qui s’expriment, mais c’est l’aboutissement d’un processus familial presque inéluctable. Donc, non seulement nous payons pour la maman, le logis, l’électricité, les repas, mais aussi pour des enfants que nous laissons pourrir à coups d’allocations.

- Donc, il faut accorder les allocations familiales après plusieurs années de résidence en situation régulière sur le sol Français.

- Ayant deux enfants « à charge », je perçois les allocations familiales. C’est absurde. Elles doivent être réservées aux personnes en difficulté et sous conditions de ressources. En ce qui me concerne, des réductions d’impôts ou de charges sociale sur la personne qui s’en occupe quand je ne suis pas là sont beaucoup plus utiles.

- Enfin, il ne faut plus « payer », les yeux fermés. L’aide est pour l’éducation, l’habillement, la nourriture de ou des enfants, pas pour aller au cinéma (en général sans eux ou pour acheter des baskets de prix à l’aîné des garçons). Ainsi, payer directement la cantine, délivrer des bons d’achats échangeables contre des vivres, des vêtements, du matériel scolaire, des jouets et RIEN d’autre s’impose.

- Imposer à l’école une tenue unique et des fournitures de base identiques. Cahiers griffés, cartables de grandes marques et portables hauts de gamme ont leur place hors les murs de l’école si c’est la volonté des parents, mais en aucun cas à l’intérieur de celle-ci.

- Les personnes qui déficient de la CMU doivent être encadrées dans le parcours de soin. Certes tous les médecins doivent les recevoir (ce n’est pas toujours facile ni possible), mais ils doivent être rappelés à l’ordre quand les consultations se multiplient et les listes de médicaments s’allongent et qu’il y a consultation (non justifiée par un état de santé mauvais) de plusieurs omnipraticiens.

- Enfin hélas, l’inéquité du monde commence au berceau des petits enfants. Créons un service d’aide à l’enfance qui permette à tous de trouver un chemin. Créons des endroits où les tout petits défavorisés pourront être stimulés comme les autres, non pas par des parents inaptes (pour pleins de raisons), mais par un personnel spécialisé. Créons des pensionnats où les enfants sont pris en charge durant la semaine et rentrent chez eux au week-end, pour que les gamins ne traînent plus à dix heures du soirs aux pieds des HLM. Cela évitera de retirer la garde (c’est toujours un drame) à des gens qui ne sont pas mal traitants mais « instables » et cela permettra aux enfants de garder un contact avec leur fratrie et leur famille.



C’est mon avis.



Cordialement à tous
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Antonin

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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeMar 22 Mai 2007 - 20:09

Citation :
* Contrôler les aides sociales (et non pas les supprimer)

Mais est-ce que ça ne coute pas plus chère de les contrôler, que de les distribuer sans les contrôler ? Ce n'est pas évident...
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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeMar 22 Mai 2007 - 20:16

Antonin a écrit:
Citation :
* Contrôler les aides sociales (et non pas les supprimer)

Mais est-ce que ça ne coute pas plus chère de les contrôler, que de les distribuer sans les contrôler ? Ce n'est pas évident...

Sans doute, si on continue de distribuer à l'aveugle y compris à des personnes qui ne justifient pas ce secours mais peuvent être aidées, plutôt en allégant les charges, par exemple, sur la garde d'un enfant à domicile.

Cordialement
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Antonin

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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeMar 22 Mai 2007 - 20:55

Je ne dis pas réguler... Je parle de contrôle, d'inspection, pour savoir si les aides sont bien utilisées. C'est ce qui est entendu avec le mot contrôle, n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeMar 22 Mai 2007 - 21:00

Antonin a écrit:
Je ne dis pas réguler... Je parle de contrôle, d'inspection, pour savoir si les aides sont bien utilisées. C'est ce qui est entendu avec le mot contrôle, n'est-ce pas ?

Cela existe déjà. Mais... c'est très difficile à évaluer. En effet, fixer des plafonds dans un premier temps serait plus efficace que de chasser la fraude.

Cordialement
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Joseph-Eugène




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MessageSujet: La dette publique caricaturée ?   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeMer 23 Mai 2007 - 0:17

Un point de vue discordant sur la dette :
"La question des finances publiques et, singulièrement, celle du poids de la dette publique sont revenues au centre du débat public, à la suite notamment de la publication du rapport Pébereau le 14 décembre 2005. La charge de la dette (2,5 % du PIB en 2005) serait le deuxième poste de dépenses de l’Etat et absorberait la quasi-totalité des recettes de l’impôt sur le revenu. La France vivrait à crédit depuis 30 ans : les générations actuelles reporteraient la charge des dépenses publiques sur les générations futures. Chaque nouveau-né en France hériterait d’une dette de l’ordre de 17 500 euros.
Mais l’augmentation, incontestable, de la dette publique doit être expliquée pour être comprise. La structure des finances publiques françaises doit être débattue sereinement, au moyen de concepts et de chiffres indiscutables, en en rappelant brièvement l’historique. La thèse selon laquelle les programmes électoraux ne devraient désormais prévoir aucune hausse des dépenses publiques, voire au contraire de fortes baisses, au nom de la quasi-banqueroute publique apparaît en effet pour le moins contestable.


La dette publique est ainsi parfois caricaturée en moyen pour les générations actuellement au pouvoir de faire financer leurs dépenses par les jeunes générations, celles-ci ne recevant rien en contrepartie compte tenu de la crise de l’Etat-providence et se trouvant donc enjointe de ne pas honorer le contrat intergénérationnel. On peut noter que ce raisonnement est auto-validant : si les jeunes générations sont convaincues et refusent de payer, l’Etat-providence s’effondrera immanquablement. Ainsi, plus cette thèse se répand, plus la pérennité de l’Etat-providence est menacée car plus les jeunes peuvent être tentés de faire défaut. Au contraire, s’ils jouent le jeu social des générations, l’Etat-providence ne s’effondrera pas et les jeunes en auront les avantages, comme les générations précédentes."
On peut lire la suite de ce propos dans FITOUSSI, Jean-Paul et LAURENT, Éloi (dir.), France 2012. E-book de campagne à l’usage des citoyens, OFCE, 2007. Lien : http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/ebook/ebook22.pdf
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ArnaudH

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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeMer 23 Mai 2007 - 7:16

Joseph-Eugène a écrit:

On peut noter que ce raisonnement est auto-validant : si les jeunes générations sont convaincues et refusent de payer, l’Etat-providence s’effondrera immanquablement. Ainsi, plus cette thèse se répand, plus la pérennité de l’Etat-providence est menacée car plus les jeunes peuvent être tentés de faire défaut. Au contraire, s’ils jouent le jeu social des générations, l’Etat-providence ne s’effondrera pas et les jeunes en auront les avantages, comme les générations précédentes."

Je trouve le raisonnement de Fitoussi particulièrement égoïste (au niveau générationnel) et irresponsable. N'est-ce pas le rôle de la génération devant payer la charge de la dette de se poser la question sur son utilité pour le pays? La dette a singulièrement augmenté depuis les dernières 30 années alors que nous avons été en période de croissance. La véritable raison de cette croissance de la dette est liée à la volonté de la génération des baby-boomers de vivre nettement mieux que la génération qui la précède (celle des 30 glorieuses) mais avec un taux de croissance annuel moyen nettement inférieur. Résultat, les services publics destinés à la génération des baby-boomers et l'enrichissement personnel de cette même génération est impressionant mais sa contribution à la richesse de la Nation (= prélèvements - déboursements) est inférieure à ce qu'elle devrait être (en rapport aux nouvelles dépenses publiques) d'où une croissance exponentielle de la dette. Ceci explique en partie les disfonctionnements des services publics auprès des générations post-baby boomers (ANPE, Retraites, Sécu...): la dette, tout comme l'allongement de la durée de vie en déphasage avec le nombre d'années de cotisations, ne peuvent que nous mener vers une diminution des dépenses publiques.

Contrairement à l'analyse simpliste de M. Fitoussi, il est de notre rôle (générations post baby boomers) de nous poser ces questions pour nous mêmes et pour les générations qui nous suivent (nos enfants...) plutôt que de refiler le fardeau de la dette de nos parents. Cette remise en cause est d'autant plus importante que le processus d'endettement s'accélère (capitalisation des intérêts) et que presque rien n'est fait pour la réduire.

Par ailleurs, il est de notre rôle de citoyen de nous informer et d'agir sur le deuxième (ou premier hors sécu) poste du budget de l'Etat! Plutôt que de débattre sur les effets économiques à la marge, empirer gravement les déficits de l'Etat (programmes PS et UMP) ou encore en baissant les impôts (programme UMP) et donc augmenter encore plus la dette pour les générations futures, il est temps de nous saisir de ce problème et ne pas le laisser à des politiciens (et économistes comme Fitoussi) irresponsables!

Et je ne parle même pas des effets catastrophiques que pourraient avoir une augmentation des taux d'intérêts de la BCE sur le poids de la dette (et donc toutes les autres politiques de l'Etat).
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MessageSujet: Pas de discussion féconde sans une éthique de la discussion   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeSam 26 Mai 2007 - 0:35

Avez-vous lu la suite du propos contre lequel vous vitupérez ? Fitoussi serait un "irresponsable", aurait un raisonnement "égoïste" etc. Qui a dit que quand on pensait tous la même chose on ne pensait plus rien ?
Votre propos, pour le moment, appelle moins une réponse sur le fond qu'une réponse sur la forme.
1° Internet comme le reste peut être la pire comme la meilleure des choses. "La Toile a instauré le règne de la vitesse; la frappe des doigts impatients sur le clavier produit presque aussitôt quelque chose quelque part; un retard dans la circulation des données ne saurait être toléré." (Extrait d'un article paru dans Le Temps le 22 V 2007 http://www.letemps.ch/template/opinions.asp?page=6&article=207620) Bref, on n'est pas obligé de se précipiter pour répondre.
2° Il va y avoir une charte éthique du Mouvement Démocrate. Alors il y a une chose qui me semble nécessaire c'est de créer les conditions d'une délibération féconde. Car c'est un mouvement politique qui doit préparer, faire mûrir des décisions importantes, mais aussi une juste compréhension des situations. Une situation, ce n'est pas une simple occasion de proclamer son opinion, c'est un objet de considération, d'examen etc. Eh bien je vous assure que le texte de l'e-book de Fitoussi et Laurent aide à comprendre la question de la dette. Que vous ne soyez pas d'accord, c'est bien entendu votre droit. Mais argumenter contre ce que vous désapprouvez c'est une obligation à partir du moment où vous rendez public ce désaccord. Des arguments, pas des invectives. Quant à Fitoussi je vous assure que c'est quelqu'un dont on peut apprendre quelque chose et que son savoir le rend estimable.
3° Libre à vous de reprendre à votre compte le propos de M. de Courson. Lui-même l'empruntait au rapport Pébereau. Mais je vous invite à lire ceci (et la suite) qui montre au moins qu'il existe plusieurs approches de la dette publique : "Il existe deux grandes familles d’explications du niveau des dettes publiques en France ou en Europe. Selon la première, dans laquelle s’inscrit le rapport Pébereau, la croissance de la dette publique serait la conséquence d’un biais dépensier et démagogique des gouvernements. Ceux-ci auraient tendance à faire trop de dépenses pour satisfaire certaines fractions de leur électorat, sans augmenter les impôts en contrepartie. Ils utiliseraient la politique budgétaire à mauvais escient, à des fins électoralistes et non à des fins de régulation. Ils ne feraient pas les efforts nécessaires en période de bonne conjoncture. Chaque administration se donnerait comme objectif d’augmenter ses effectifs et ses moyens, sans souci d’efficacité et de productivité. Aussi, le déficit public serait-il en permanence trop élevé, conduisant à une trop forte accumulation de dette. (...) Le second type d’explications conçoit les déficits et les dettes publics comme des conséquences de la situation macroéconomique, et non plus comme la cause de celle-ci. En période d’incertitude ou de pessimisme des entrepreneurs, la demande privée peut être insuffisante pour maintenir le plein emploi. La politique optimale consiste à faire baisser le taux d'intérêt jusqu'à ce que la demande soit suffisamment relancée ; cette politique a l’avantage de ne pas augmenter la dette publique, de favoriser l’accumulation du capital et de réduire le taux de profit exigé par les entreprises pour investir. Toutefois, elle peut entraîner une accumulation excessive de dettes de la part des entreprises et des ménages. En sens inverse, la baisse des taux peut être inefficace, en période de forte dépression, où les agents privés sont réticents à s’endetter." Extrait des pages 6 et suivantes du document déjà cité.

Cordialement.
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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeSam 26 Mai 2007 - 1:24

Il est tard, je suis un peu fatigué alors veuillez m'excuser si je ne reprend pas tous vos points accompagnés des citations du rapport que je n'ai pas l'intention de relire à cette heure-ci.

Il s'agissait ici de dette publique et non de dette privée et des ménages.

Au delà du débat keynésien - libéral classique que vous reprenez, il existe un fait indéniable, c'est que le niveau en valeur ajoutée (mais aussi en % du PIB) de la dette s'est dangereusement démultiplié ces dernières décennies. A mon avis, bien au delà de tout ce qui peut être considéré comme raisonnable.

Finalement (pour ce soir), en ce qui concerne M. Fitoussi, je l'ai eu comme professeur à Sciences-Po et donc connu personnellement, j'ai beaucoup de respect pour la personne, c'est un très bon professeur, j'ai lu beaucoup de ses écrits, je ne remets pas en doute ses compétences ou sa déontologie (si c'est ce que vous avez ressenti dans mes propos, je m'en excuse).

Par contre je continue de penser que ces propos sur la dette publique sont irresponsables. Que le niveau atteint par cette même dette publique est dangereux pour l'ensemble de la structure budgétaire de la France. Que les conséquences des choix budgétaires nécessaires liés au service de la dette se font au détriment des générations post baby boomers. Qu'une grande partie des problèmes d'actualités (financement et redéploiement des services publics, financement d'une politique industrielle ou de ré-industrialisation / modernisation etc.) sont liés au service de la dette et l'impossibilité selon les accords internationaux (notamment Maastricht), et les grands acteurs économiques et monétaires (taux BCE, taux d'emprunt auprès des Clubs de Paris et de Londres, bourses monétaires etc.) d'aller au-delà du niveau global de dette publique déjà atteint.

Je ne pense pas comme M. Fitoussi, qu'en sous-estimant ces facteurs on contribue de manière positive au débat sur la dette publique. Je ne pense pas qu'en résumant le débat à une simple description historique des différentes approches théoriques du rôle de la dette dans l'économie nous prenions la pleine mesure de l'impact qu'à le service de la dette sur l'économie française d'aujourd'hui. De même, nous pouvons tourner autour du pot et décrire les circonstances de taux dans lesquelles la dette aura un impact moindre. Le débat ne devrait, à mon avis, pas se situer à ce niveau (de considérations d'un banquier de la BCE ou d'un économiste théoricien). Que vous pensiez le contraire est, tout comme pour moi, votre droit, mais ne vous réfugiez pas derrière une charte éthique pour éviter le véritable débat sur ce sujet. Vous prônez l'abolition de la pensée unique, je suis bien d'accord, que le débat commence!

Acceptez tout de même que l'OFCE ce n'est pas l'INSEE ou EuroStat et que ses analyses permettent l'ouverture d'un débat et non un discours de méthode ou une prise de position définitive sur leurs notes (sauf à être partisan de la pensée unique que vous décriez).

Par ailleurs, je n'avais pas l'impression de ne pas avoir justifié mes propos, mais si vous l'avez ressenti ainsi, n'hésitez pas, relancez le débat point par point, je vous promets de vous lire (ainsi que tout autre document annexé) et de faire part de mes opinions justifiées.

Bonsoir
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MessageSujet: L'annulation de la dette , est ce possible?   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeSam 26 Mai 2007 - 14:14

Bonjour à vous les militants,

J'ai lu votre intime conviction et votre amour de notre pays , tous les experts du monde ne peuvent éffacer un passif de 30 ans de dette à moins....de l'annuler purement est simplement .

Y a t il des règles à l'o n u ou à la banque mondiale qui pourrait être fait en se sens selon vous?

Applanir le passé pour construire le futur, je pense que dans une mécanique normale l'inflation augmente, mais si c'était serieusement négocié à l'ONU , on n'est pas le seul pays, je crois même malheureusement qu'on est plutôt majoritaire.Qu'est qui empêche une telle mise à 0 des déttes internationales de tous les pays....on peut m'expliquer l'astuce qui fait que l'on se retrouve pris en otage ainsi ....

oui, une remise à zéro tous les 20 ans ou 30 ans avec une prime versé par la banque mondiale de 10% sur la totalité des recettes de l'état en plus sur son budget en donation chaque année pour les pays ayant les moins de taux d'endéttement dans le monde...disons les 30 premiers , par contre pour les autres pays -30 % de budget d'état au moins pendant l'année suivants , il y aurait une actualisation annuelle pour que la banque mondiale est l'onu puisse avec leurs experts éffectuer un rapport avec éffet immédiat (soit un mois avant la fin de l'année) .

l'annulation en échange de ce contrat, et les pays qui trichent pas d'annulation qu'ils se .... vous pensez qu'il faudra un service confédérale ou les décrets de l'onu et la banque mondiale y suffiront.
J'oublier 50% de l'ensemble des armées des pays ayant l'accord ne sont plus au service du pays mais de l'onu sans oublier les financements d'état qui sont obligatoirement transferer à L'onu, 50% de souvraineté militaire en moins , mais en contre partie la plus grande armée disponible dans le monde pour faire réfléchire plus d'un.

Je me sens naif, mais il n'y a pas 36 solutions , celà fait trop longtemps qu'on tourne autour du vrai problême , un jour notre systeme économique mis devant ces responsabilités multiples sera t il enfin un adulte ou un enfant jouant dans le bac à sable avec sa pelle et son...

Je vous remerçi d'avoir aidé à la création du modem vous les militants et les modérateurs de ce site , mais qu'est ce qu'on fait maintenant....vous êtes sûr qu'il y a aucune jurisme prudence internationale pour ne plus penser à ce passif d'un autre temps?

cordialement à tous,
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MessageSujet: réduire les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeJeu 14 Juin 2007 - 10:22

voici une mesure quasiment passée inaperçue, et c'est un véritable scandale !!!!!
QUELLE EST LA POSITION OFFICIELLE DU MODEM SUR CE SUJET?

PREPAREZ VOUS A TRAVAILLER POUR EUX
>
> Pour chaque député non réélu les Français devront payer 417 120 Euros = 60 mois x 6952 euros d'indemnités .....
> Nouvelle indemnité chômage des députés
>
> Repris ce matin sur RMC par JJ BOURDIN
>
> Les élus de la gauche à la droite sont tous d'accord ! J'en suis écoeuré, la plupart des médias ne pipent pas mot !!!
> Et à l'issue des 5 ans , ils percevront "à vie" 20 % de ce traitement !!!
>
> Alors , faîtes des efforts , travaillez pour payer des impots qui serviront à payer les "golden parachutes" de nos députés .
> 5 ans d'indemnité "chômage" pour les députés = parachute en or de 417.120 Euros
>
> Mais pourquoi 5 ans ? C'est précisément le temps d'une alternance législative .
>
> C'est scandaleux ! Au moment où les candidats nous parlent des efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et qu'ils dénoncent le train de vie dispendieux de l'Etat.
>
> Profession : politique = menteur professionnel !
>
> L'information sur la nouvelle indemnité "chômage" des députés a d'abord été révélée par "Le Canard Enchaîné" du 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le Midi Libre le 1er Mars 2007.
> Curieusement à part ces deux médias, silence du côté des télés, radios ou des autres journaux, habituellement toujours prompts à
> dénoncer les parachutes en or de certains grands patrons (certes avec raison...).
>
> Pourquoi pas plus d'écho sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi votée en douce, l'a été à l'unanimité de tous les groupes
> politiques :
> UMP, PS, UDF et PCF, qui pour s'octroyer des avantages savent parfaitement s'entendre.
>
> Pour chaque député non réélu les Français devront payer 417.120 Euros = 60 mois x 6 952 euros d'indemnités !
>
> La confiance règne sur l'issue du prochain scrutin et les coquins et les copains s'organisent : JL Debré avant de partir a fait voter
> une loi adoptée à l'unanimité et dans le silence complet afin qu'un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour selon info sur site Assemblée nationale en net mensuel 5178 euros, brute 6 952 euros.
>
> Le total de 60 mois d'inactivité en brut mensuel coûtent 417 180 euros par député non réélu !
>
> Les indemnités attribuées aux députés ont été définies par l'ordonnance n° 58-1210 du 13 décembre 1958. L'indemnité de base est calculée "par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle.
>
> Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie", ce qui correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année d'ancienneté dans son grade.
>
> S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l'article 2 de l'ordonnance précitée : "L'indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de fonction". Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l'indemnité parlementaire (indemnité parlementaire proprement dite majorée de l'indemnité de résidence)
>
> Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes :
> - Indemnité de base :5 400, 32 euros
> - Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros
> - Indemnité de fonction (25 % du total) : 1 390, 58 ? Soit
> brut mensuel 6 952, 91 euros
>
> Retenues obligatoires
> Doivent être déduites du brut mensuel diverses retenues :
> - Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat : 1 153, 08 euros
> - Contribution exceptionnelle de solidarité : 55, 62 Euros
> - Contribution sociale généralisée et contribution au remboursement de la dette sociale : 539,55 euros
> - Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 euros Soit net mensuel 5 177, 66 euros
>
> Avant de quitter la présidence de l'Assemblée Nationale, Jean Louis Debré, nouveau président du conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis : une loi, votée en catimini par tous les groupes, permettant à tous les députés non-réélus en juin prochain, de continuer à percevoir leur indemnité parlementaire pendant encore 60 mois, au lieu de 6 actuellement (et oui les temps sont durs!)
>
> Bien entendu cette généreuse "indemnité chômage" est totalement inconditionnelle, et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 4 ans et demi, n'est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemple justifier de la recherche d'un nouvel emploi, d'une visite mensuelle auprès d'un conseiller ANPE, ou d'une activité justifiant cette "aide sociale", bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires.
>
> Voilà de quoi crève la République, de la corruption de ses élites, car évidemment aucun parti n'a protesté, vu que tous bénéficieront des largesses de M. Debré.
>
> Vous êtes scandalisé, alors ne restez pas indifférents, diffusez au moins ce message!
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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeJeu 14 Juin 2007 - 13:04

Pour être un peu plus juste dans ce post, voilà ce que touchent les députés non réelus :

Les députés non réélus seront mieux indemnisés. Nos députés se sont votés une loi en 2003 (longtemps passée sous silence ou inaperçue dans les médias ), faisant passer leurs indemnités de fin de mandat de 6 mois à … 5 ans !

Auparavant, les députés se voyaient assurés de percevoir pendant 6 mois l’équivalent de leur indemnité de base, soit 5400,32 euros brut, s’ils ne retrouvaient pas tout de suite une activité. S’ils avaient d’autres mandats ou d’autres revenus, l’Assemblée ne versait que la différence entre ces sommes et l’indemnité.

Les nouvelles règles sont :

Pour les députés sortants qui n’ont toujours pas retrouve d’emploi, une indemnité de base de 5400,32 euros bruts pendant les 6 premiers mois.

Pour les députés sortants qui n’ont toujours pas retrouve d’emploi, 70 % de cette indemnité de base pendant le second semestre.

Pour les députés sortants qui n’ont toujours pas retrouve d’emploi, 60 % de cette indemnité de base pendant le troisième semestre.

Pour les députés sortants qui n’ont toujours pas retrouve d’emploi, 50 % de cette indemnité de base pendant le quatrième semestre ( soit deux ans après)

Ensuite pendant six semestres, les députés sortants qui n’ont toujours pas retrouvé d’emploi, le niveau baisse de 5% tous les semestres jusqu’à 20% de l’indemnité de base , soit 1080 euros brut.

Pour financer ce système, une cotisation des députés de 0,5% de leur indemnité de base à été créée au même moment pour financer ce nouveau système.
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yves38brx

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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeJeu 14 Juin 2007 - 13:08

Et pour ce qui est de la position qu'a prise le groupe UDF lors de ce débat

Un utilisateur a écrit à François Bayrou pour recueillir le point de vue du candidat de l'UDF sur cette question. Voilà la réponse qui lui a été faite.

Merci cher monsieur, d'avoir pris la peine d'écrire à François Bayrou pour lui faire part de votre réaction à propos des indemnités parlementaires des députés.

Proposée par l'UMP et le PS, cette décision a été prise en 2003 par le Président de l'Assemblée nationale, et présentée par les trois Questeurs de l'Assemblée nationale (2 UMP et 1 PS). Il s'agit en effet de verser pendant cinq ans aux parlementaires qui ne seront pas réélus en juin une indemnité dégressive.

Le groupe UDF n'a pas approuvé cette décision.

Interrogé par la presse sur cette affaire, François Bayrou a déclaré : "c'est une faiblesse française que de vouloir perpétuellement faire des privilèges pour les uns et donner des leçons aux autres. (...) On devrait prendre garde au caractère d'exemplarité qui devrait être celui de la vie publique. Les députés ont manqué au caractère d'exemplarité".

Il a également ajouté, en clôture de sa conférence de presse de présentation de son programme présidentiel, mardi 3 avril 2007 : "C'est pourquoi c'est un bras de fer, car toutes les forces de ce qu'ont été les années précédentes, toutes les forces d'un ancien régime sont évidemment solidaires entre elles pour éviter, comme il se doit, que cette révolution paisible ne remette en cause leurs privilèges, privilèges dont j'ai la certitude qu'ils ne les voient même plus.

Je suis sûr que les questeurs de l'Assemblée Nationale UMP et PS ne se sont pas rendu compte qu'en votant cinq années d'indemnités supplémentaires aux députés battus ils allaient choquer violemment l'opinion. J'ai protesté, il y a plusieurs mois, contre cette décision et j'ai reçu une lettre furieuse de l'un de ces questeurs m'expliquant que tout cela était parfaitement normal et parfaitement bénin.

C'est que, lorsque l'on se trouve dans le cercle de ces privilèges, même si ce sont des privilèges modestes, on trouve toujours que tout est parfaitement normal. Eh bien je suis persuadé qu'à cette société politique il faut un électrochoc, salutaire et constructif.

Si l'un des deux candidats des partis dominants était élus, je suis persuadé que rien ne changerait sur le fond, car ceux qui resteront dans l'opposition bétonneront et guetteront les erreurs et ceux qui seront au pouvoir expliqueront que la situation était pire que ce qu'ils imaginaient et qu'ils ne pourront donc pas respecter leurs promesses." (...)

Retrouvez le discours de cette conférence de presse :
http://www.bayrou.fr/evenements/bayrou-conference-de-presse-programme-030407.html

Merci encore de nous avoir écrit,

Bien cordialement,

Violaine
Équipe de campagne de François Bayrou
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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeJeu 14 Juin 2007 - 22:43

Il me semble aussi que j'ai entendu que ces indemnités ne concernent pas les députés qui sont fonctionnaires, puisqu'eux retrouvent leur emploi; or, quand on regarde la composition de l'assemblée, on voit qu'il y a une sur-représentation des fonctionnaires.

Ce qui m'amène d'ailleurs à la question suivante : comment garantir une représentation plus diverse des catégories sociales?

remarquez, pour une assemblée caisse-enregistreuse, c'est pas grave...[Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques 949190
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MessageSujet: cour des comptes et dette publique   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeMer 20 Juin 2007 - 16:41

PARIS (Reuters) - La réduction du déficit public est insuffisante pour permettre à la France de diminuer durablement sa dette, estime la Cour des comptes.
"La réduction du déficit public en 2006 est insuffisante pour permettre un reflux durable de la dette publique", juge la Cour dans un rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques.
"La situation budgétaire à la fin 2006 s'est améliorée mais cette amélioration reste limitée. Elle est également fragile", a déclaré le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin dans une conférence de presse.
La Cour estime également insuffisante la réduction du déficit public "pour garantir le maintien sous le seuil de 3% du PIB en cas de retournement de conjoncture".
"La réduction du déficit depuis 2004 s'explique avant tout par la progression des recettes fiscales dont rien ne garantit le caractère durable", juge Philippe Séguin.
La Cour rappelle dans son rapport que le déficit public français a été réduit en 2006 pour la 3e année consécutive et est redevenu, pour la première fois depuis 2001, inférieur à 3% du PIB, seul fixé par l'Union européenne. A fin 2006, il était de 2,5%.
La Cour rappelle également que le ratio d'endettement dette publique/PIB a été réduit en 2006 pour la première fois depuis 2001, passant de 66,2% à fin 2005 à 63,7% à fin 2006.
"Cette baisse de 2,5 points ne traduit pas un rééquilibrage des comptes publics", a toutefois souligné Philippe Séguin. "Elle a été obtenue grâce à des cessions d'actifs d'un montant exceptionnellement élevé de plus de 16 milliards d'euros", a-t-il rappelé.
"Ce montant n'a jamais été atteint depuis la première vague de privatisations de 1986", a-t-il ajouté.
"L'amélioration du ratio d'endettement a également été obtenu grâce à des mesures de trésorerie", a dit encore le président de la Cour des comptes.
Le redressement des comptes publics est nettement plus limité que dans d'autres pays comparables comme l'Allemagne, note par ailleurs la Cour.
"Les premières tendances de 2007 montrent pour la Sécurité sociale le risque d'une nette aggravation du déficit", souligne-t-elle.
La Cour des comptes montre par ailleurs que des mesures spécifiques ayant permis de réduire l'endettement public en 2006 ne pourront être reconduites au même degré dans les années à venir, alors que le ratio dette publique/PIB reste nettement supérieur au plafond de 60% fixé par le traité de Maastricht.

-) donc, en résumé, c'est en vendant des avoirs et en déplaçant des choses dans la comptabilité que la dette a été très légèrement réduite. Comme l'Etat ne pourra plus vendre ce qu'il n'a plus et que côté fiscal, on va vers des pertes dues aux mesures de choc de notre nouvelle équipe gouvernementale et que la Sécu est encore plus dans le rouge, la dette va replonger.

Du coup, il y aura le prétexte pour faire la tva sociale et la franchise, le consommateur paiera, il s'endettera alors pour le faire, et la France deviendra un pays d'endettés en plus d'un Etat endetté. Les classes moyennes se précariseront, les plus démunis seront mis en dehors de toute protection sociale (à l'américaine) et seuls les plus riches pourront se payer des assurances qui les rembourseront. Oh et j'oubliais : le consommateur achètera encore moins de produits français, donc le chômage ne sera pas résolu, ni les délocalisations.

j'ai le blues No
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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeDim 24 Juin 2007 - 21:04

Le gouvernement a engagé la cession d'au moins 5 % du capital de France Télécom, dont le produit sera affecté à la réduction de la dette de l'Etat, a indiqué dimanche 24 juin le ministère de l'économie dans un communiqué.

Cette cession "prend la forme d'un placement institutionnel accéléré", indique le communiqué et porte sur 130 millions d'actions France Télécom détenues directement par l'Etat. Ce nombre, ajoute le texte, pourra "selon la demande exprimée être porté au plus à 180 millions d'actions (soit à entre 5 % et 7 % environ du capital de France Télécom)".
Au terme de ce placement, selon le nombre d'actions effectivement cédées, l'Etat détiendra "directement et indirectement (...) entre 25,5 % et 27,4 % du capital de France Télécom" et "entend demeurer un actionnaire significatif au capital de France Télécom à moyen terme".
La produit de la cession de ces titres sera intégralement affecté au désendettement de l'Etat et des administrations publiques, ajoute le texte de Bercy. Le communiqué précise que, comme le prévoit la loi, "une offre spécifique sera ultérieurement proposée par l'Etat aux salariés et anciens salariés de l'entreprise."
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-927495@51-927496,0.html



Donc, d'un côté on dépense quelques milliards de paquet fiscal dont l'intérêt économique est à prouver, et de l'autre on vend un peu pour réduire la dette? Que fera-t-on quand il n'y aura plus rien à vendre?
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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeLun 25 Juin 2007 - 9:53

Quand il n'y aura plus rien à vendre, la France sera complètement privatisée. Ce seront alors les postes gouvernementaux qui s'achèteront à coups de pots-de-vin (peut-être devenus légaux entre-temps)...

Espérons qu'il sera encore temps en 2012 pour redresser la barre.
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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeSam 30 Juin 2007 - 17:33

Article du monde :

"La dette des administrations publiques françaises a augmenté de 33,7 milliards d'euros au premier trimestre 2007. Fin mars, elle a atteint 1 175,9 milliards d'euros (contre 1 142,2 milliards fin 2006), soit environ 65 % du produit intérieur brut, a indiqué l'Insee, vendredi 29 juin.
En progression de 31,1 milliards d'euros, la dette de l'Etat contribue largement à cette hausse et "retrouve un profil comparable à celui de 2005", année qui s'était soldée par un endettement record. L'institut souligne le rôle de la "faiblesse de la trésorerie en fin d'année 2006", qui a "conduit le Trésor à s'endetter à court terme" pour faire face à ses échéances. La contribution à la dette des administrations de Sécurité sociale a progressé de 7,6 milliards d'euros. En revanche, celle des organismes divers d'administration centrale a diminué de 1 milliard d'euros, et celle des administrations publiques locales de 4 milliards.
Fin avril, le solde d'exécution du budget faisait apparaître un déficit de 42,5 milliards d'euros, contre 33,4 milliards un an plus tôt, obligeant la Cour des comptes à tirer la sonnette d'alarme et appeler à la "vigilance".

UNE SITUATION DÉLICATE

Cette évolution risque de compliquer la tâche du gouvernement, alors que Nicolas Sarkozy a promis, il y a une semaine à Bruxelles, que la France serait "au rendez-vous de la réduction de l'endettement et des déficits". Le président s'est fixé comme objectif un taux d'endettement public de 60 % en fin de législature, malgré un programme de baisses d'impôts d'un coût de 15 milliards d'euros en année pleine.
L'Insee rappelle cependant que l'"observation de la dette en cours d'année ne permet pas de présager celle du déficit public", dont les composantes sont "fluctuantes à court terme". La France avait déjà été mise en garde par l'OCDE, dans son rapport semestriel sur la conjoncture mondiale publié fin mai. Son chef économiste, Jean-Philippe Cotis, avait alors averti que "lorsqu'il y a des baisses d'impôts, il faut qu'elles soient complètement compensées", et ce, notamment par "des économies de dépenses". "


http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-929872@51-882765,0.html
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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeDim 1 Juil 2007 - 20:12

Est-il necesaire de garder certaines entreprises publiques qui pourraient etre -certainement- mieux gérées par le privé?
Un exemple: Air France qui est quand meme le premier groupe de transports de passagers et de fret en Europe.
Certaines entreprises comme EDF pôurraient etre privatisées pour essayer de rembourser la dette, certaines lignes de la SNCF pourraient concédées à bail....
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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeLun 2 Juil 2007 - 0:14

L'énergie est un domaine très particulier, je ne crois pas qu'elle fasse partie de ceux qui seraient mieux gérés par le privé. On dit même que cela serait au détriment des consommateurs, donc à quoi bon?

Je suis d'accord qu'en ce qui concerne le transport aérien, il n'y a pas de raison qu'il soit publique.

Quant à la SNCF, si on regarde l'exemple du chemin de fer anglais qui a été disloqué et combien tout le monde se plaint là-bas et combien les voisins nous envient la qualité de notre réseau, je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée non plus. En revanche, il y a un secteur à améliorer, c'est le fret.

Le problème que pose la vente d'actifs des sociétés publiques pour rembourser la dette est que c'est une mauvaise solution. Primo, parce que c'est utiliser un sparadrap sur une hémorragie et deuxio parce que quand il n'y aura plus rien à vendre, on ne sera pas plus avancé.
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ptitou29

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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeDim 8 Juil 2007 - 10:45

Nadette a écrit:
........
Le problème que pose la vente d'actifs des sociétés publiques pour rembourser la dette est que c'est une mauvaise solution. Primo, parce que c'est utiliser un sparadrap sur une hémorragie et deuxio parce que quand il n'y aura plus rien à vendre, on ne sera pas plus avancé.

Bonjour !

Tout à fait d'accord surtout lorsqu'on fait en plus une politique qui vient grever les comptes sociaux ! [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques 238794

Grand Mère disait : " à laver la tête d'un âne on en perd sa lessive !" [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques 778918

Kenavo !
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MessageSujet: Re: [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques   [Grand Thème] La dette de l'Etat et les dépenses publiques Icon_minitimeLun 16 Juil 2007 - 17:44

Le monde écrit le 16 juillet : "Chargé de présider la commission sur les freins à la croissance, que le gouvernement a souhaité constituer, le premier président de la Cour des comptes n'en a pas perdu pour autant son indépendance d'esprit. Auditionné par la commission des finances de l'Assemblée, le 11 juillet, en prévision du débat d'orientation budgétaire, Philippe Séguin a redit les réserves qu'inspirait à la haute juridiction financière le "bilan mitigé" de 2006 et exprimé ses craintes pour 2007.

L'"amélioration" de la situation budgétaire, fin 2006, avec un déficit public ramené à 2,5% du PIB? Le magistrat financier l'a jugée "limitée" : "En termes structurels, le déficit n'a pas assez baissé pour garantir son maintien sous le plafond des 3% du PIB en cas de retournement de conjoncture." Il a également qualifié de "fragile" l'amélioration de 2006, la réduction du déficit depuis trois ans s'expliquant avant tout par la progression des recettes fiscales, "dont rien ne garantit le caractère durable".
Critique sur le rythme d'évolution des dépenses et sur les moyens employés en 2006 – des cessions d'actifs d'un montant exceptionnellement élevé de 16 milliards d'euros – pour ramener l'endettement à 63,7% du PIB, M. Séguin s'est inquiété du retard pris dans l'assainissement des comptes publics. "L'exercice 2007 risque de voir l'écart avec nos principaux partenaires se creuser encore si le déficit est seulement stabilisé à 2, 5% du PIB", a-t-il précisé.
Contrairement à M. Carrez, qui est volontiers optimiste sur l'élasticité des recettes fiscales à la croissance et a fait des prévisions sur l'ensemble de 2007, M. Séguin n'a constaté dans les faits aucun signe de redressement depuis le début de cette année. "Les éléments disponibles sur l'exécution du budget de l'Etat à l'issue des quatre premiers mois de 2007 font apparaître, par rapport à la situation un an plus tôt, un accroissement des dépenses et un recul des recettes nettes qui entraînent une aggravation sensible du déficit", a-t-il assuré en soulignant la "remontée rapide" de la dette de l'Etat ("de plus de 43 milliards d'euros sur les cinq premiers mois" de 2007).
"Aggravation de la situation de l'Etat et de celle de la Sécurité sociale et poursuite d'une vive progression des dépenses des collectivités territoriales… En définitive, c'est l'ensemble des finances publiques qui semble se détériorer en 2007. L'Insee qui vient d'annoncer l'augmentation de la dette publique de 33,7 milliards d'euros durant le premier trimestre de 2007, faisant repasser le ratio d'endettement de 63,7% à 65% du PIB, confirme cette tendance", a-t-il dit. Non sans rappeler que l'aggravation sensible de la situation des finances publiques "limite" nos marges de manœuvre budgétaires et fiscales."

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-935755@51-917423,0.html

Même en admettant que le paquet fiscal réussisse à générer ce choc de confiance, nous sommes déjà à la moitié de l'année, est-il encore possible de renverser la tendance? rien n'est moins sûr. Philippe Séguin deviendrait-il le Cassandre du sarkozysme? Wink
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