[Sarkozyland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes (chapitre 3)

Méthos a écrit:

Donc, soit il ment maintenant, soit il mentait avant.

et il mentira encore et encore..........

Heu, c'est pire que ça, si on considére les ratio :
Marseille : 46 000 mouvements pour 2000 heures, soit 23mvts/h
Valence : 76 000 mvts pour 3600 heures, soit 21 mvts/h
Anvers : 108 000 mvts pour 4000 heures, soit 27 mvts/h

Bon Marseille n'est pas extraordinaire, mais finalement mieux que Valence. Il suffirait donc de doubler les équipes pour avoir quasiment le même nombre de mouvements/an qu'Anvers.
Accessoirement, un salarié lambda fait autours de 1700 h/an. S'il en est à 2000 h, merci les heures sup. On va avertir l'inspection du travail...

Pour Sarkozy, la presse gratuite sur Internet, c'est mal:

"Le président de la République a profité de son intervention radiophonique sur RTL pour faire une sortie quelque peu inattendue sur Internet et la gratuité des contenus. Après avoir annoncé la tenue à l'automne d'Etats généraux de la presse, un secteur aujourd'hui en grande difficulté, Nicolas Sarkozy a tout de go trouvé le coupable idéal : la presse en ligne.

Pour le Chef de l'Etat, la cause des malheurs de la presse remonte à 1995, avec l'ouverture au grand public d'Internet. « Le problème d'Internet est considérable parce que comment voulez-vous que les gens achètent leur journal en kiosque s'il est gratuit sur Internet ? »
Certes. Mais si l'argument est porteur, il est aussi un peu court. Car beaucoup de groupes de presse, si ce n'est la quasi-totalité, disposent aujourd'hui de versions en ligne de leurs publications et en retirent à ce titre des revenus publicitaires. De plus, on assiste aujourd'hui à l'émergence d'un modèle économique encore balbutiant, il est vrai, de sites d'information payants (Arrêt sur images, Mediapart, etc.). Enfin, désigner la presse en ligne gratuite comme l'un des grands fléaux du temps pour la presse dite
traditionnelle, c'est oublier un peu vite le succès d'un autre phénomène de société, dont l'impact sur les ventes en kiosque est peut être bien plus important encore : celui de la presse gratuite... papier. Comme 20minutes, Metro, ou Direct Soir et Direct Matin (propriété de l'homme d'affaires Vincent Bolloré, bien connu du président de la République)."

Notre Sarko s'attaque à la presse en ligne, et éventuellement à l'information par internet. Bientôt des pare-feus comme en Chine pour nous éviter d'aller nous informer sur les sites de pays démocratiques?

c'est sur que des journeaux comme Bakchich par esemple, lui font des misères...peut-être parce que les "vrais journalistes d'investigation" sont sur le net et plus dans les rédactions.. voir article de Bakchich

Airbus : « Bakchich » met le feu aux poudres entre Paris et Berlin

Medias / mercredi 28 mai par Eric Laffitte



Un document interne d’EADS publié le 7 mai par Bakchich est repris par la presse et met le feu aux poudres entre la France et l’Allemagne.


Le Parisien, le Point, le Figaro, le Canard Enchainé etc., mais aussi la plupart des syndicats d’Airbus et encore les élus locaux ont repris et commenté le document révélé dès le 7 mai par Bakchich sur l’ambiance délétère qui règne entre français et allemands au sein d’Airbus et de sa maison mère EADS. Qualifié « d’explosif », de document « au vitriol », par nos confrères, ce rapport, truffé de chiffres et de faits est le fruit de la réflexion de cadres d’Airbus soucieux d’éviter que l’industrie aéronautique française ne disparaisse et passe sous le contrôle de l’ Allemagne.

Ses auteurs- anonymes- ont pour unique ambition de saisir les politiques du désastre que pour eux constitue l’aventure d’EADS, comme l’un d’entre eux l’a confié à Bakchich. Avec comme leitmotiv « Après la diffusion de ce rapport plus personne ne pourra dire « on n’était pas au courant » ».

Mission accomplie ! Après trois semaines d’omerta absolue l’onde de choc provoquée par la diffusion de ce document s’avère considérable. Au sein d’Airbus et d’EADS bien sûr mais aussi à l’Elysée, à Matignon, à Berlin…

Commentaire ampoulé de Louis Gallois patron de plus en plus contesté du groupe : « Il ne faut pas mettre de l’huile sur le feu ».

Le rapport intégral à télécharger ici

Miaou a écrit:

Notre Sarko s'attaque à la presse en ligne, et éventuellement à l'information par internet. Bientôt des pare-feus comme en Chine pour nous éviter d'aller nous informer sur les sites de pays démocratiques?

Ah s'il le pouvait le Saint Sauveur , il le ferait de suite.

On pouvait s'associer financièrement, mais on ne doit jamais partager le pouvoir opérationnel. Encore un chef d'oeuvre de Chirac.

allons y , continuons à vendre les "bijoux de famille"! à qui le tour,et qui sont les promoteurs qui vont profiter du pactole?

L’Etat prêt à céder de nouveaux titres EDF

29/05/2008 15:16 - L'Expansion.com




L'action EDF était en baisse jeudi, l'Etat se « tenant prêt » à céder une nouvelle fraction de capital du groupe, selon Les Echos. Le titre de l’électricien cédait 1,26% vers 15h dans un marché en légère hausse de 0,10%. La somme dégagée servirait à payer des opérateurs immobiliers chargés de rénover les sites universitaires, ajoute le quotidien économique. Début décembre, l’Etat avait déjà cédé dans ce but 2,5% d'EDF pour un montant d'environ 3,7 milliards d'euros,sous la forme d'un placement accéléré auprès d'investisseurs institutionnels. Soit moins que les 3% et les 5 milliards d’euros annoncés un mois auparavant par Nicolas Sarkozy. L'Etat peut théoriquement descendre jusqu'à 70% sa participation au capital qui est actuellement à 84,9%.

bijoux de famille ? O_O

On dirait un mauvais père de famille qui va jouer au casino :/

juju41 a écrit:

allons y , continuons à vendre les "bijoux de famille"! à qui le tour,et qui sont les promoteurs qui vont profiter du pactole?

L’Etat prêt à céder de nouveaux titres EDF

29/05/2008 15:16 - L'Expansion.com




L'action EDF était en baisse jeudi, l'Etat se « tenant prêt » à céder une nouvelle fraction de capital du groupe, selon Les Echos. Le titre de l’électricien cédait 1,26% vers 15h dans un marché en légère hausse de 0,10%. La somme dégagée servirait à payer des opérateurs immobiliers chargés de rénover les sites universitaires, ajoute le quotidien économique. Début décembre, l’Etat avait déjà cédé dans ce but 2,5% d'EDF pour un montant d'environ 3,7 milliards d'euros,sous la forme d'un placement accéléré auprès d'investisseurs institutionnels. Soit moins que les 3% et les 5 milliards d’euros annoncés un mois auparavant par Nicolas Sarkozy. L'Etat peut théoriquement descendre jusqu'à 70% sa participation au capital qui est actuellement à 84,9%.

La recette n'avait été que de 3,7 au lieu des 5 Mds attendus grâce à la discrétion de Sarko qui avait annoncé la date de l'opération ce qui de ce fait avait fait substantiellement chuté le cours. Est ce un savant calcul, de l'inconscience ou quoi ?

Sarkozy : après la République, le «fric»
sur la pile. Pour ce président qui mène grand train, l’Elysée ne paie pas assez, estiment deux ex de «Libération».
ANTOINE GUIRAL
libération QUOTIDIEN : vendredi 30 mai 2008




En 2012, Nicolas Sarkozy ne se représentera pas à l’élection présidentielle. Il n’aura pourtant que 57 ans mais encore un désir suprême à assouvir : «Faire du fric», comme il ne cesse de le répéter. Pour le moins audacieuse, cette thèse est au cœur du livre de Renaud Dély et Didier Hassoux (deux anciens journalistes à Libération aujourd’hui l’un à Marianne et l’autre au Canard Enchaîné) qui se penchent «sur les liens que le président de la République entretient avec l’argent, son pouvoir et ses puissances». Leur enquête part du constat que Nicolas Sarkozy est le premier président à marier deux mondes qui, en France, vivaient encore en parallèle: celui de l’argent et celui de la gestion des affaires publiques.



http://www.liberation.fr/actualite/politiques/328868.FR.php

A l'améwikeune ! (blague que seul mon colloc comprendra )

juju41 a écrit:

Sarkozy : après la République, le «fric»
sur la pile. Pour ce président qui mène grand train, l’Elysée ne paie pas assez, estiment deux ex de «Libération».
ANTOINE GUIRAL
libération QUOTIDIEN : vendredi 30 mai 2008




En 2012, Nicolas Sarkozy ne se représentera pas à l’élection présidentielle. Il n’aura pourtant que 57 ans mais encore un désir suprême à assouvir : «Faire du fric», comme il ne cesse de le répéter. Pour le moins audacieuse, cette thèse est au cœur du livre de Renaud Dély et Didier Hassoux (deux anciens journalistes à Libération aujourd’hui l’un à Marianne et l’autre au Canard Enchaîné) qui se penchent «sur les liens que le président de la République entretient avec l’argent, son pouvoir et ses puissances». Leur enquête part du constat que Nicolas Sarkozy est le premier président à marier deux mondes qui, en France, vivaient encore en parallèle: celui de l’argent et celui de la gestion des affaires publiques.



http://www.liberation.fr/actualite/politiques/328868.FR.php

Le pire - enfin, quand je dis le pire, c'est façon de parler car, sinon, il nous rendrait un grand service en ne se représentant pas - c'est que ça pourrait arriver. Comment peut-on avoir envie de devenir président de la République jsute pour se faire du fric ? Ca me dépasse.

Fiscalité : les mauvaises suprises qui attendent les salariés modestes

Travailler plus, gagner plus... et payer plus d'impôts. Bravo Sarko !

et n'oubliez pas que le revenu global( avec HS) sert de référence pour les attributions d'allocs diverses et cantines, bourses etc.., ainsi que pour les impôts locaux...donc on résume, plus d'impôts , moins d'allocs et plus de taxes locales... au bout du compte ça vaut vraiment le coup, l'usine à gaz de Sarko.

lLA HONTE....


31/05/2008
Sarkozy aux Invalides: cafouillage à la prise d'armes
Le ministère de la Défense vient de mettre en ligne sur son site internet un reportage télé consacré à la prise d'armes présidée par le Chef de l'Etat, le 21 mai aux Invalides, "en hommage aux trente ans des opérations extérieures" et de Kolwezi. On peut également écouter l'intégrale du discours prononcé par le président de la République sur le site de l'Elysée. (Photo: Elysée)

Ce que vous ne verrez pas sur ces vidéos, c'est le cafouillage de cette cérémonie et la désinvolture avec laquelle l'Elysée a traité une partie des anciens combattants et de leurs familles. Depuis le 21 mai, les témoignages accablés et les regrets attristés se multiplient. Voici comment les choses se sont (mal) passées.

L'idée de la cérémonie, à l'occasion du trentième anniversaire de l'opération de Kolwezi, était d'évoquer trente ans d'opex au travers de sept "tableaux". La Présidence se demanda d'abord s'il était vraiment judicieux d'y inclure l'Afghanistan "étant donné le contexte"... Finalement, on choisit de le faire, mais il aurait peut-être mieux valu s'en abstenir ! La cérémonie était un peu longue: à chaque tableau, une section entrait dans le cour d'honneur des Invalides en chantant. La majesté d'une cérémonie militaire nécessitant plus de temps qu'un clip, les conseillers de l'Elysée s'impatientèrent. Ils demandèrent aux organisateurs d'accélerer le tempo, passant à la trappe des évocations et demandant aux troupes de faire vite. Du coup, le chant des uns s'emmêla à celui des autres...

Le chef de l'Etat devait ensuite remettre des décorations à d'anciens combattants. Il expédia la chose, sans un mot de sympathie. L'un d'eux - dont nous avons eu le témoignage - se demanda sur le moment "pourquoi le président lui en voulait personnellement... Je n'ai jamais croisé son regard." Il était enfin prévu que le Président aille voir les familles de morts ou de blessés dans les Opex, qui étaient regroupées à l'angle Nord-Est de la cour. Las ! "D'un pas pressé vers la sortie", raconte un témoin, "il est passé devant elles sans un regard". Certaines familles étaient venues de province, à leur frais. Un officier de haut rang, qui assistait à cette prise d'armes avoue en est reparti "déçu et consterné".

Ce cafouillage - qui peut s'expliquer par des contraintes d'emploi du temps et le zèle de conseillers - n'est malheureusement pas une première. Lors de son déplacement aux Glières, le 18 mars dernier, le comportement du président de la République a surpris de nombreux participants. S'adressant à d'anciens maquisards au garde-à-vous devant lui, il leur parla de son épouse Carla... Enfin, alors que la question des médailles (très délicate dans ce milieu) était évoquée par une personnalité locale qui demandait l'attribution d'une dizaine de Légion d'honneur à d'anciens résistants, Nicolas Sarkozy lâcha, souriant : "Je vous en donne quinze. Vous êtes content?" Fermez le ban.

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/05/sarkozy-aux-inv.html

Giscard se demande comment Sarkozy conçoit sa fonction

Philippe Goulliaud
le Figaro 02/06/2008 | Mise à jour : 08:43 |
L'ex-chef de l'État estime que François Fillon est «le meilleur choix qui pouvait être fait» pour Matignon.
Valéry Giscard d'Estaing n'a eu aucun contact avec Nicolas Sarkozy et ne lui a donné aucun conseil depuis que celui-ci est à l'Élysée. L'ancien président de la République l'a confié dimanche sur Canal +. En assurant qu'il n'était pas déçu de cette situation. «C'est très difficile de donner des conseils aux autres. L'action, c'est quand même la projection de soi-même», a-t-il remarqué.

Assurant ne pas vouloir porter de jugement sur Sarkozy, il a toutefois expliqué les mauvais sondages de l'actuel président par la situation économique et sociale «qui inquiète les gens», notamment les catégories les plus modestes, mais aussi par «les interrogations sur la manière d'exercer la fonction de président». «C'est la conception du rôle : est-ce que le président est un chef politique et agit dans le combat politique, ou est-ce que c'est un homme qui est choisi pour réfléchir à l'avenir du pays, rassurer un peu, essayer de maintenir des équilibres ?», s'est demandé VGE.

Contrairement à tous ses prédécesseurs, a expliqué Giscard d'Estaing, Sarkozy a choisi d'être «beaucoup plus proche de l'exécutif», jouant un rôle assez proche de celui qui était jusqu'alors celui du premier ministre. «Est-ce que les Français finiront par trouver que c'est la manière moderne d'exercer la fonction ? On le verra.»

Dubitatif sur Nicolas Sarkozy, Valéry Giscard d'Estaing s'est montré élogieux à l'égard de François Fillon. D'ailleurs pendant la campagne présidentielle, n'avait-il pas recommandé sa nomination à Matignon ? «C'est le meilleur choix qui pouvait être fait», a-t-il dit. «Comme il a un président de la République hyperprésent, évidemment on le voit moins, mais en même temps (Fillon) tient une ligne de réalisation des réformes et, j'espère aussi, d'assainissement de notre situation financière qui n'est pas bonne» , a ajouté l'ancien président.

la suite ici
http://www.lefigaro.fr/politique/2008/06/02/01002-20080602ARTFIG00324-giscard-se-demande-comment-sarkozy-concoit-sa-fonction.php

juju41 a écrit:

Giscard se demande comment Sarkozy conçoit sa fonction

Philippe Goulliaud
le Figaro 02/06/2008 | Mise à jour : 08:43 |
L'ex-chef de l'État estime que François Fillon est «le meilleur choix qui pouvait être fait» pour Matignon.
Valéry Giscard d'Estaing n'a eu aucun contact avec Nicolas Sarkozy et ne lui a donné aucun conseil depuis que celui-ci est à l'Élysée. L'ancien président de la République l'a confié dimanche sur Canal +. En assurant qu'il n'était pas déçu de cette situation. «C'est très difficile de donner des conseils aux autres. L'action, c'est quand même la projection de soi-même», a-t-il remarqué.

Assurant ne pas vouloir porter de jugement sur Sarkozy, il a toutefois expliqué les mauvais sondages de l'actuel président par la situation économique et sociale «qui inquiète les gens», notamment les catégories les plus modestes, mais aussi par «les interrogations sur la manière d'exercer la fonction de président». «C'est la conception du rôle : est-ce que le président est un chef politique et agit dans le combat politique, ou est-ce que c'est un homme qui est choisi pour réfléchir à l'avenir du pays, rassurer un peu, essayer de maintenir des équilibres ?», s'est demandé VGE.

Contrairement à tous ses prédécesseurs, a expliqué Giscard d'Estaing, Sarkozy a choisi d'être «beaucoup plus proche de l'exécutif», jouant un rôle assez proche de celui qui était jusqu'alors celui du premier ministre. «Est-ce que les Français finiront par trouver que c'est la manière moderne d'exercer la fonction ? On le verra.»

Dubitatif sur Nicolas Sarkozy, Valéry Giscard d'Estaing s'est montré élogieux à l'égard de François Fillon. D'ailleurs pendant la campagne présidentielle, n'avait-il pas recommandé sa nomination à Matignon ? «C'est le meilleur choix qui pouvait être fait», a-t-il dit. «Comme il a un président de la République hyperprésent, évidemment on le voit moins, mais en même temps (Fillon) tient une ligne de réalisation des réformes et, j'espère aussi, d'assainissement de notre situation financière qui n'est pas bonne» , a ajouté l'ancien président.

la suite ici
http://www.lefigaro.fr/politique/2008/06/02/01002-20080602ARTFIG00324-giscard-se-demande-comment-sarkozy-concoit-sa-fonction.php

Elle a bon dos la situation difficile actuelle (qui est certes une réalité). Si ce guignol (cf. récit des Invalides) n'avait pas promis la lune, il n'en serait pas là.

Surtout que la situation difficile actuelle, qui le sera encore plus demain si on ne change pas notre modèle, était prévisible depuis un moment, bien avant l'élection de NS. Moi-même qui ne suis pas ni l'actuel ni un ancien président de la république, ça fait 2 ans que je m'y attends...

Sondage LH2 : Sarkozy à 36% de satisfaits
NOUVELOBS.COM | 02.06.2008 | 15:16

Selon notre sondage LH2-nouvelobs.com, le chef de l'Etat recueille 60% d'opinions négatives fin mai, en hausse de 7 points sur un mois. François Fillon recueille, lui, 48% d'opinions négatives, contre 41% le mois précédent. Selon ce même sondage, seules 16% des personnes interrogées se disent satisfaites de l'action de Nicolas Sarkozy sur le pouvoir d'achat.



Les cotes de confiance de Nicolas Sarkozy et de François Fillon sont restées entre mai et juin, à 36% d'opinions positives pour le président et 48% pour le Premier ministre, selon notre sondage LH2-nouvelobs.com rendu public lundi 2 juin. En revanche, le taux d'opinions négatives est en forte hausse dans les deux cas, 60% contre 53% début mai pour Nicolas Sarkozy, 48% contre 41% pour François Fillon.
Selon ce même sondage, seules 16% des personnes interrogées se disent satisfaites de l'action du chef de l'Etat sur le pouvoir d'achat, un total de 80% se montrant insatisfaites de son action. Parmi les sympathisants de gauche, le taux d'insatisfaction monte à 93%. Plus inquiétant pour Nicolas Sarkozy, les sympathisants de droite sont 57% à se dire insatisfaits, contre 39% se disant satisfaits.

Sondage réalisé les 30 et 31 mai par téléphone auprès d'un échantillon de 998 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée à la Commission des sondages.

[b]Nicolas Sarkozy prépare d'ores et déjà 2012
NOUVELOBS.COM | 03.06.2008 | 11:16

Le chef de l'Etat a réuni lundi soir à l'Elysée un petit comité d'une soixantaine de proches auxquels il a affirmé qu'il fallait être en situation de l'emporter à la prochaine présidentielle... sans dire s'il serait candidat.


Le président Nicolas Sarkozy pense à la prochaine présidentielle. Il a réuni lundi soir 2 mai à l'Elysée une soixantaine de proches auxquels il a déclaré qu'il fallait être "en situation de l'emporter en 2012", sans dire s'il serait lui-même candidat à sa propre succession, a raconté mardi à l'AFP un participant.
Parmi les fidèles du chef de l'Etat présents à cet apéritif, figuraient notamment le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian, deux porte-parole du parti, Frédéric Lefebvre et Chantal Brunel, le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux et le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement Roger Karoutchi.

Keller, Estrosi…

Etaient également présents des parlementaires parmi lesquels Michel Hunault (député Nouveau Centre), Fabienne Keller (sénatrice UMP, ex-maire de Strasbourg), Christian Estrosi (député-maire UMP de Nice), Jean-Paul Garraud (député UMP de la Gironde).[/b]

la suite ici
http://www.politique-stream.fr/outpage.php?s=19&id=43720

Treize mois après son élection, il continue à marcher à côté de ses pompes et à prendre ses désirs pour des réalités.

Jean-Luc a écrit:

Treize mois après son élection, il continue à marcher à côté de ses pompes et à prendre ses désirs pour des réalités.

Oui mais bon, il faut reconnaître aussi que la présidentielle de 2012 est dans tous les esprits, et pas que le sien. Et là, on peut dire merci le quinquennat.

Moi, j'étais contre le quinquennat et j'ai voté non au référendum sur cette question.

Le septennat avait un avantage : pendant au moins 2 ans, celui qui était élu pensait à autre chose (ou du moins en donnait l'impression) qu'à sa réélection.

Mais le quinquennat a été fait pour 2 mauvaises raisons :

- c'est une idée de VGE reprise par Jospin avec comme objectif commun d'emmerder Chirac, qui s'est retrouvé coincé et a dû vendre ça pour de la modernité alors que lui-même, si mes souvenirs sont bons, n'y était pas favorable,
- ça permettait d'éliminer pratiquement tout risque de cohabitation, qui était la bête noire de la gauche comme de la droite.

Et avec la proximité de la présidentielle et des législatives, plus l'inversion du calendrier électoral, on voit ce que donne le quinquennat : un déséquilibre de nos institutions au profit d'une présidentialisation du régime. Déséquilibre qui n'est pas que le fait de l'omniprésidence de Sarko, qui n'a fait qu'accentuer ce déséquilibre.


Moi, j'aurai préféré qu'on garde le septennat mais en limitant à un seul mandat.

Moi j'aime bien que l'exécutif correspond au législatif, ça donne un réel pouvoir au gouvernement pour lancer les idées et propositions de la présidentielle. Et ce, dès les premiers mois.

Par contre, actuellement, sans proportionnelle, le pouvoir du parlement est nettement réduit. Alors qu'avec la structure actuelle, des élections juste après les présidentielles, on pourrait conserver le mouvement des présidentielles et obtenir une majorité, tout en ayant une meilleure représentation et donc débat sur les lois, etc...

Prouesse a écrit:

Par contre, actuellement, sans proportionnelle, le pouvoir du parlement est nettement réduit. Alors qu'avec la structure actuelle, des élections juste après les présidentielles, on pourrait conserver le mouvement des présidentielles et obtenir une majorité, tout en ayant une meilleure représentation et donc débat sur les lois, etc...

Je suis d'accord avec toi. L'ennui, c'est que cette introduction d'une dose de proportionnelle a été rejetée et ne figurera pas dans la réforme si elle était adoptée (ce qui est loin d'être fait).

Jusqu'en 2012, alors on la mettra.
Et pas seulement à 10%

lire sur marianne2

http://www.marianne2.fr/Sarkozy-fait-peter-l-audiometre_a87889.html