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 Durée du travail, réalité et idéologie

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juju41

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MessageSujet: Durée du travail, réalité et idéologie   Durée du travail, réalité et idéologie Icon_minitimeVen 13 Juin 2008 - 8:23

contreinfo
Durée du travail, réalité et idéologie, par Thierry Ternisien d’Ouville


12 juin 2008« Nos débats idéologiques hexagonaux entre les « 35h », d’un côté et le « travailler plus pour gagner plus », de l’autre ne sont pas à la hauteur. C’est à une véritable question de civilisation que nous sommes confrontés. Le travail, comme activité et « valeur » dominantes, n’a jamais été aussi efficace pour produire de la richesse au bénéfice de quelques-uns. Le travail, comme ressource, n’a jamais été aussi peu efficace pour fournir les moyens de la « (sur)vie » au plus grand nombre. » L’étude des quantités réelles de travail utilisées dans le monde développé révèle le non dit majeur de l’époque. Le développement considérable des sciences et des techniques, l’arrivée sur un marché globalisé de centaines de millions de nouveaux travailleurs aux salaires faibles, rendent structurellement le travail moins nécessaire, moins rémunérateur et conduisent ainsi à l’appauvrissement, alors même que les quantités produites n’ont jamais été aussi importantes.




par Thierry Ternisien d’Ouville, 12 juin 2008

« Pour la première fois, l’innovation de procédés (portant sur les structures d’organisation, de production et de distribution) va plus vite que l’innovation de produits ; la quantité de travail rendu superflu est supérieure à la quantité de travail créé par l’extension des marchés. »

Si cette conviction d’André Gorz se vérifiait, persister à faire du travail le centre de gravité de notre société pourrait s’avérer un choix condamné à terme. A travers l’emploi, et particulièrement l’emploi salarié, le travail est en effet la forme dominante, voire unique dans beaucoup de pays, de distribution des ressources monétaires de plus en plus indispensables à la (sur)vie dans un monde où toutes les formes d’autonomie individuelles et collectives sont progressivement annihilées.

Qu’en est-il ? Pouvons-nous déceler dès maintenant des signes de diminution du volume de travail nécessaire et disponible dans nos sociétés ? Pierre Larrouturou fournit dans son « Livre noir du libéralisme » [1] quelques exemples qui semblent aller dans ce sens. Avec d’abord les Etats-Unis dont beaucoup vantent les faibles taux de chômage attribués à des marchés du travail efficaces parce que libérés de toute entrave administrative.

« Si l’on en croit les chiffres donnés par la Maison-Blanche, les Etats-Unis sont très loin du « plein emploi ». La durée moyenne du travail est en effet tombée à 33,7 heures. Le chiffre qui est toujours cité (« Aux États-Unis, on travaille 40 heures par semaine ») ne correspond en fait qu’à l’emploi industriel. Mais, si l’on intègre l’ensemble des emplois, tous secteurs confondus, on constate que la durée moyenne n’a cessé de diminuer depuis 40 ans et qu’elle n’est plus que de 33,7 heures. Et, si la durée moyenne n’est que de 33,7 heures, alors que ceux qui ont un "bon travail" sont à 41 heures, c’est que des millions d’Américains travaillent moins de 25 heures par semaine. »


(...) la suite ici
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2058
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juju41

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MessageSujet: Re: Durée du travail, réalité et idéologie   Durée du travail, réalité et idéologie Icon_minitimeMar 17 Juin 2008 - 12:47

Les cadres pourront travailler jusqu'à 245 jours par an
[size=7][ 17/06/08 Les Echos ]



Le projet de loi sur le temps de travail élargit la possibilité, pour les cadres et salariés autonomes, de travailler plus de 218 jours par an. Le respect des normes européennes ne permettra pas de faire travailler les salariés plus de 245 jours par an, assure le gouvernement.


Les cadres au forfait jours ne comptent pas leurs heures de travail et le nouveau projet d'assouplissement des 35 heures, présenté demain en Conseil des ministres, pourrait bien les inciter à ne plus compter leurs jours. Le dispositif du forfait jours, qui permet de mesurer le temps de travail en jours sur l'année (218 jours maximum), et non en heures par semaine (35 heures légales), va être en effet largement assoupli.
Le public cible n'est pas modifié : comme avant, le dispositif sera réservé aux cadres « autonomes » dans l'organisation de leur emploi du temps et aux salariés « dont la durée du temps de travail ne peut être prédéterminée ». Mais le nombre de salariés concernés (aujourd'hui un sur dix) pourrait rapidement augmenter. Auparavant, le salarié non cadre devait donner son accord par écrit avant d'être soumis au forfait jours. Dans la nouvelle configuration, cela ne sera plus nécessaire. L'enjeu est important pour les entreprises qui pourraient ainsi, pour ces salariés, éviter le paiement des heures supplémentaires, déclenchées dès la 36e heure.
Plusieurs verrous vont sauter


D'autant que le projet de loi va également permettre de dépasser, plus facilement, le seuil légal de 218 jours par an. Les salariés pouvaient déjà travailler 220 jours, voire 225 jours par an. La loi Aubry autorisait en effet à dépasser le plafond, à condition que les jours non pris soient récupérés avant le mois de mars de l'année suivante.
La loi « Fillon » du 17 janvier 2003 a prévu, ensuite, que les salariés puissent stocker ces jours sur un compte épargne temps. La loi du 31 mars 2005, enfin, a permis le rachat de jours de repos, dans la limite de 10 jours par an, et pour les seules entreprises de moins de 20 salariés.
La nouvelle loi fera sauter plusieurs verrous : les salariés pourront « racheter » autant de jours de repos qu'ils le souhaitent (et non plus 10 par an) et les entreprises de plus de 20 salariés seront également concernées.
En fait, le projet de loi permet de pérenniser les mesures prévues dans la loi du 8 février 2008 sur le pouvoir d'achat, à titre expérimental, jusqu'au 31 décembre 2009. Ces jours de travail supplémentaires seront majorés d'au mois 10 %, et ne pourront être décidés sans l'accord du salarié.
Des calculs contestés


Le projet de loi ne prévoit aucun plafond. Mais, en pratique, les normes européennes et nationales ne permettront pas de travailler plus de 245 jours par an, assure le gouvernement. En effet, les salariés disposent de cinq semaines de congés payés obligatoires. Ils ne peuvent pas travailler plus de 11 heures par jour et sont soumis à une période de repos de 24 heures consécutives par semaine. Retranchées aux 365 jours annuels, ces périodes de repos mènent donc, au final, à un maximum de 245 jours travaillés par an, estime le ministère du Travail.
La CGT conteste ces calculs : selon elle, la possibilité de renoncer aux jours fériés et à la cinquième semaine de congés payés (en la stockant sur un compte épargne temps) permettra de travailler jusqu'à 275 jours par an ! Les juristes, eux, se veulent moins catastrophistes : « Dans les faits, certains cadres travaillaient déjà entre 220 et 230 jours par an, et ce surcroît de travail n'était ni payé ni récupéré », indique Sylvain Niel, avocat en droit social au cabinet Fidal, qui estime que la loi met fin aux multiples « ambiguïtés » développées par les précédentes.

http://www.lesechos.fr/management/actu/4741723.htm?xtor=RSS-2010
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juju41

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MessageSujet: Re: Durée du travail, réalité et idéologie   Durée du travail, réalité et idéologie Icon_minitimeJeu 19 Juin 2008 - 11:03



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Travailler mieux pour gagner mieux


Le "travailler plus pour gagner plus" est un slogan élaboré sous le seul point de vue patronal. Scandé de manière honteusement démagogique pour séduire les ouvriers, il n’a jamais reflété que la volonté du patronat. Jamais, il n’a été pensé à l’aune de la situation du salarié. De plus, ce slogan trompeur se fixe sur le seul aspect quantitatif du travail quand il faudrait se pencher de façon urgente sur bien d’autres aspects.


La guerre que se livrent en ce moment les syndicats et le gouvernement tourne aussi au duel idéologique autour d’un élément purement chiffré : les 35 heures. Et s’il ne fallait pas plutôt travailler mieux pour gagner mieux ?

Travailler plus, pour quoi faire ?

Si le salaire augmente, mais que le reste augmente aussi, nous nous trouverons face à une spirale inflationniste comme au temps de la spirale prix-salaires que dénoncèrent les économistes dans les années 80. En ce temps-là, on revalorisait le Smic et les allocations à tour de bras pour compenser les pertes de pouvoir d’achat. Résultat, les prix étaient revus à la hausse et il fallait donc augmenter encore en conséquence les salaires et prestations, et ainsi de suite dans un cercle vicieux auquel on a fini par mettre fin par le blocage des prix et la politique d’austérité.

Aujourd’hui, effectuer des heures supplémentaires peut permettre de gagner plus, mais si cela devient le seul moyen de recouvrer le pouvoir d’achat passé amputé par la flambée de l’immobilier, des matières premières et les franchises médicales, c’est un non-sens. En plus du fait, évidemment, que cela ne profitera pas à tous. Loin de là. En fait cette conception du "travailler plus pour gagner plus" émane de la pensée patronale et ne se met jamais du point de vue du salarié, et encore moins du chômeur.

Le tournant libéral de la France : l’accord sur la directive européenne du temps de travail :

Le 10 juin 2008, les ministres de l’Emploi et des Affaires sociales de l’Union européenne se sont mis enfin d’accord sur un projet commun de directive sur le temps de travail. Seulement voilà, la France a opéré un virage libéral très marqué.

En effet, alors qu’en 2006, elle s’opposait à la "clause dérogatoire individuelle" (dite aussi "opt-out") que voulaient lui imposer les Etats les plus libéraux (Grande-Bretagne en tête), elle a décidé cette fois de se ranger de leur côté. Conséquence prévue : des semaines de travail de 60 ou 65 heures !

Et voilà le salarié français pris au piège doublement.

Travailler mieux pour gagner mieux !

Le mieux et pas seulement le plus, le député européen Bernard Lehideux s’y intéresse. Bernard Lehideux est coordinateur ADLE au sein de la commission emploi et affaires sociales du Parlement européen et membre du MoDem. Il relève avec satisfaction que "l’accord du 10 juin 2008 prévoit pour la première fois un ensemble de mesures encadrant le travail des intérimaires. Parmi ces mesures, on note une reconnaissance de l’égalité de traitement entre travailleurs intérimaires et personnel permanent, une amélioration de l’accès à la formation pour ces travailleurs ou encore la mise en place de sanctions pour les entreprises ou les agences d’intérim ne respectant pas ces règles."

Donc, il y a bien du mieux pour le travail intérimaire, mais Bernard Lehideux rappelle la conception des démocrates : "Cette directive doit être un signal fort sur le modèle social européen que nous souhaitons défendre, et je refuserai que les conditions de travail des salariés en soient la variable d’ajustement".

Le projet de directive sera soumis au vote des députés des vingt-sept Etats membres de l’Union européenne en juillet ou septembre prochain. Il faudra faire pression pour que cette directive défende le modèle social européen et prenne en considération les salariés pas seulement comme "facteur main-d’œuvre" à la disposition du patronat. Le "non" irlandais jouera-t-il un rôle dans la décision qui sera prise ?

Travailler mieux consisterait à rechercher activement des réponses nationales et européennes aux problèmes nombreux du salariat : temps partiel imposé, stress au travail, marginalisation de certaines catégories, etc. A imaginer aussi un travail à la carte au bénéfice du salarié et non l’inverse : soumettre la durée du travail à la volonté de l’employeur.

Gagner mieux est possible si, au lieu de se focaliser sur les heures supplémentaires, les politiques menées agissaient réellement pour réduire significativement le coût de l’immobilier et anticipaient les difficultés liées au pouvoir d’achat. Or, on sait qu’il n’en est rien. Le gouvernement n’a rien vu venir, rien voulu voir venir...


http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=41185
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MessageSujet: Re: Durée du travail, réalité et idéologie   Durée du travail, réalité et idéologie Icon_minitimeMer 25 Juin 2008 - 11:55

La Tribune.fr - 25/06/08 à 11:14 - 437 mots

rapport de la banque de france
La Banque de France critique la réduction du temps de travail qui minerait la compétitivité française

Le rapport annuel de la Banque de France indique que la croissance et le marché de l'emploi dans l'Hexagone restent assez solide. Mais le commerce extérieur apparait comme un point noir. Et elle critique indirectement les 35 heures et la RTT.

La Banque de France critique indirectement les 35 heures.
La Banque de France a présenté ce mercredi son rapport annuel qui dresse un "tableau contrasté" de l'état de l'économie française.

Dans sa lettre introductive, l'institution souligne que "le rythme de croissance annuel reste pour l'heure proche de 2%, le nombre de demandeurs d'emploi continue de baisser et le marché immobilier ne connaît plus de progressions déraisonnables des prix".

Mais la Banque de France s'inquiète du manque de compétitivité croissant du made in France. "La France enregistre depuis plusieurs années un déficit important de son commerce extérieur qui s'est encore creusé en 2007" souligne-t-elle. certes, elle reconnait que le solde du commerce extérieur "n'est plus une contrainte financière" depuis l'union monétaire européenne mais "il reste un indicateur éclairant des capacités d'une économie à préserver ses capacités concurrentielles".

Et elle enfonce le clou en estimant que "la compétivité-prix de nos industries s'est sensiblement dégradée dans les années récentes". Elle rappelle au passage une vérité trop souvent ignorée : "c'est bien à l'intérieur de la zone euro que se dégradent principalement nos échanges extérieurs".

Si l'institution souligne les effets néfastes - mais ce n'est évidemment pas vrai que pour la France - de la flambée des prix de l'énergie, pétrole en tête - elle lance un pavé dans la mare à l'heure où le gouvernement envisage de détricoter les 35 heures ainsi que la RTT (réduction du temps de travail) et en discute âprement avec les syndicats : "le facteur critique de nos difficultés semble bien être les conséquences diffuses de la réduction du temps de travail" analyse la Banque de France pour qui "la compétitivité française a été affectée par les hausses et les rattrapages de salaires liés à la réduction de la durée du travail, alors même que l'Allemagne, de son côté, touchait les dividendes de plusieurs années consécutives de modération salariale".
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MessageSujet: Re: Durée du travail, réalité et idéologie   Durée du travail, réalité et idéologie Icon_minitimeMer 25 Juin 2008 - 11:59

c'est vrai que si l'on travaillait tous sur la base d'un salaire indien sur un horaire indien, on serait plus compétitif

pfff
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MessageSujet: Re: Durée du travail, réalité et idéologie   Durée du travail, réalité et idéologie Icon_minitime

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