[56] Morbihan

Le Mouvement Départemental du Morbihan a l'honneur à vous convier à la première convention départementale[/size], qui se déroulera :

Les carnets politiques du Morbihan


Un correspondant Europepour le MoDem
Élue députée européenne MoDem en Bretagne Sylvie Goulard siège à la commission des affaires économiques et monétaires. Elle est également suppléante à la commission agriculture et rurale. Afin de pouvoir relayer son action auprès des militants du MoDem, un correspondant a été mis en place dans le Morbihan. Il s'agit de François-Denis Mouhaou, conseiller municipal de Pontivy et membre de l'équipe de Bruno Joncour aux Régionales de 2004. Il était en 10^e place sur la liste de Sylvie Goulard aux Européennes.

Antoine Sfeir invité du MoDemà Vannes
La commission énergie et environnement du MoDem du Morbihan organise une soirée débat en présence d'Antoine Sfeir, directeur des « Cahiers de l'Orient ». Elle aura lieu le lundi 19 octobre au château de l'Hermine, 6, rue Porte-Poterne à Vannes.


Fabrice Loher candidatdu MoDem ? Oui, mais..
Georges Luc, président du MoDem en Morbihan, le laisse entendre dans notre entretien : Fabrice Loher, conseiller régional sortant, est un leader naturel, selon lui, pour les Régionales en tant que sortant.
Seul souci : certains militants centristes le trouvent un peu trop marqué « majorité présidentielle ». Cet ancien de l'UDF compliquerait un éventuel rapprochement avec le PS de Jean-Yves Le Drian entre les deux tours. Il faut rappeler aussi que Loher a été l'un des farouches opposants au président de la région à l'époque où ce dernier dirigeait les affaires lorientaises.
Il l'a notamment affronté en 2002 aux Législatives.Bruno Joncour, maire de Saint-Brieuc, qui devrait conduire la liste régionale, a prouvé de son côté qu'il pouvait travailler avec des gens de droite comme de gauche. À suivre...

Ouest-France

Le MoDem préfère la marcheen solitaire
Le MoDem est en pleine préparation de son programme, mais aucune personnalité ne se dégage encore pour conduire une liste en Morbihan. En interne, des adhérents regrettent que les dirigeants du parti n'aient pas accepté de discuter avec leurs homologues du Nouveau centre en vue d'un éventuel rapprochement. François Bayrou a fait savoir que le MoDem conduirait ses propres listes, mais certains responsables morbihannais ont peur que les électeurs se détournent d'un parti un peu trop isolé. La concurrence des Verts ou du Parti breton est également redoutée.

Le MoDem crée sa place au coeur de l'échiquier

MoDem : Georges Luc démissionne de la présidence

Les régionales ont laissé des traces au MoDem. Certains élus se rapprochent de l'Alliance centriste,d'autres demandent des comptes aux dirigeants. Le président, lui, se retire.

En trois ans, les voix du MoDem ont fondu comme neige au soleil. Les 21 % de François Bayrou, au premier tour de la présidentielle de 2007, ne sont plus qu'un lointain souvenir. Le parti centriste est ressorti en lambeaux des régionales. Fabrice Loher, chef de file départemental d'un mouvement conduit au niveau breton par Bruno Joncour, n'a pas réussi à freiner l'érosion constatée aux européennes. Ses 4,07 % du premier tour étaient annonciateurs de lendemains agités.

De fait, au-delà du résultat médiocre, le MoDem est sujet à une grave crise de croissance. Son positionnement manque de clarté, comme sa tactique politique. Les dirigeants, des anciens de l'UDF pour la plupart, ne semblent plus en phase avec une base renouvelée lors de la présidentielle. Entre les partisans d'un rassemblement de toutes les tendances du centre et ceux qui prônent l'autonomie, l'écart ne cesse de se creuser.
« Un signal d'alarme »
Le Vannetais Georges Luc, qui avait accepté de prendre la présidence voilà un an et demi pour assurer la transition, n'a plus la force de jouer les Casques bleus.
Il assume également le faible score aux régionales. « Je considère que ma forte implication dans cette campagne a été inutile, explique-t-il. En conséquence, j'adresse à Paris ma démission du poste de président départemental. »
Usé par les querelles internes, Georges Luc avoue avoir pris cette décision aussi pour « ménager sa santé. On se retrouve face à la difficulté de réunir tous les centristes de Bretagne sous une même bannière. Or, cela me paraît indispensable sinon le centre va disparaître. Les résultats des dernières élections sont un signal d'alarme. Mais tout le monde ne semble pas être sur cette longueur d'ondes. »
Certains, comme les élus du conseil municipal vannetais, ont, pourtant, pris les devants en se rapprochant, dès à présent, de l'Alliance centriste conduite par Mayennais Jean Arthuis. Ils restent, pour l'instant, membres du MoDem mais confirment, si besoin en était, leur attachement à un centre plutôt à droite.
Bureau départemental vendredi à Ploërmel
Jean-Christophe Auger, adjoint au maire de Vannes et numéro 3 sur la liste aux régionales, plaide, comme Georges Luc, « pour un rassemblement de tous les centristes. » L'UMP, qui a vu disparaître sa source de voix supplémentaires, n'est sûrement pas contre. Bien au contraire.Certains évoquent même déjà des soutiens aux candidats de la majorité présidentielle lors des prochaines cantonales...
Or, d'autres militants ne l'entendent pas de cette oreille. Campant sur une ligne autonome, ni à droite, ni à gauche, ils comptent demander des explications aux dirigeants du parti. Un bureau départemental exceptionnel a été convoqué ce vendredi à Ploërmel.
On y parlera, bien sûr, de la succession de Georges Luc. Mais aussi, et surtout, du bilan des élections et de la stratégie pour l'avenir.
Les listes aux régionales, à forte connotation UDF, n'ont pas été du goût de tout le monde. Hélène Gouëllo et Sandrine Kermorvant avaient même démissionné du bureau départemental.
Pour les cantonales, en 2011, deux logiques semblent s'opposer. D'un côté ceux qui souhaitent présenter des candidats dans tous les cantons renouvelables. Et les centristes, version Jean-Christophe Auger et Georges Luc, qui sont ouverts à la discussion avec les autres mouvements centristes. « Et, à l'arrivée, cela finira en candidatures communes avec la droite, comme avant », soupire un militant.
En attendant, Georges Luc ne se voyait pas rester dans un tel contexte sulfureux. Le président démissionnaire se dit persuadé que « la Fédération trouvera un président de valeur. Il y a plein de gens très bien au MoDem. On a commencé à bâtir quelque chose avec ces régionales, mais ce parti est loin d'être achevé. » Le MoDem est en chantier permanent.