Le Modem dans les médias (divers)

- Dans un livre, Bayrou accuse Sarkozy d'abus de pouvoir

Le président du MoDem a fait une halte en Isère avant les prochaines européennes : Bayrou défend le "modèle français" au Stade des Alpes :

http://www.ledauphine.com/index.jspz?=&article=126620&xtor=RSS-

François Bayrou publie "Abus de pouvoir", brûlot antisarkozyste :

À la veille du deuxième anniversaire de l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République française, le leader centriste du Mouvement démocrate, François Bayrou, publie "Abus de pouvoir", un pamphlet contre le chef de l'État.

AFP - François Bayrou se pose en premier opposant de Nicolas Sarkozy et publie le 30 avril "Abus de pouvoir", pamphlet au vitriol, en forme de réquisitoire contre le président, à la veille du deuxième anniversaire de son élection à l'Elysée, le 6 mai 2007.

"Le président de la République actuel a un plan. Il nous conduit là où la France a toujours refusé d'aller" et "il le fait sans mandat", affirme l'ex candidat à la présidentielle.

"Il y a dans tout cela un régime que l'on tente d'imposer à la France", écrit M. Bayrou. Ni "monarchie", ni "dictature", l'agrégé de lettres classiques invente un néologisme pour "dire ce qu'est ce régime improbable": l'"égocratie", d'un président que M. Bayrou compare à un "enfant barbare".

L'"égocratie" d'un président qui gouverne à la première personne et "aime se mettre en scène comme un surhomme", selon M. Bayrou.

Un régime où "tremblent, les préfets, policiers de haut rang, fonctionnaires d'autorité", écrit-il.

Un régime qui s'appuie selon lui sur une "idéologie de l'argent, présenté comme valeur", une "idéologie souterraine de la distraction du citoyen à coup de peopolisation", sur "des réseaux d'intérêt puissants", et "des médias sous influence".

"Cette politique qui s'attaque à tous les domaines de la vie nationale, éducation, recherche, justice, que l'on nous vend sous le nom générique et obsessionnel de +réforme+, écrit-il, ce n'est pas une modernisation".

François Bayrou, qui se définit comme un "républicain et démocrate français", y voit plutôt un "renoncement" pour lequel "Nicolas Sarkozy n'a pas de mandat". "Le peuple français n'a jamais opté, affirme-t-il, pour les choix qui depuis dix huit mois ouvertement ou subrepticement sont faits en son nom".

Il fustige aussi la politique étrangère d'un président qui selon lui fait "allégeance aux puissants", comme Vladimir Poutine pendant la crise en Géorgie. "La France a donné son accord plein et entier à l'annexion, elle a consacré le fort et abandonné le faible", écrit-il.

Enfin, songeant sans doute à la prochaine présidentielle en 2012, le président du MoDem évoque en latin sa relation avec Nicolas Sarkozy. Il préfère voir en lui un "ennemi à qui on fait la guerre" (hostis), plutôt qu'un "ennemi personnel" (inimicus).

http://www.france24.com/fr/20080430-france-francois-bayrou-publie-pamphlet-abus-pouvoir-nicolas-sarkozy-brulot-requisitoire

Dans son dernier livre, sorti ce jeudi, le président du MoDem se pose en premier adversaire du chef de l'Etat, qu'il compare à un "enfant barbare" :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20090430.OBS5193/bayrou_denonce_legocratie_du_president_sarkozy.html

Le Point de cette semaine :

livre de Paillé

http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/journal/pdf/20090430/15911050_NR_79N.pdf

Nicolas Sarkozy refuse la polémique avec François Bayrou :

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/topnews_reuters/20090430.REU7649/nicolas_sarkozy_refuse_la_polemique_avec_francois_bayro.html

c'est belge..
François Bayrou, l'homme qui défie Sarkozy (6 pages)

extrait instructif..
DSK: "Si tu gagnes, je serai ton Premier ministre"


Ceux avec qui le candidat était en contact pendant la présidentielle de 2007 sont passés à l'ennemi. Il y a un an, il confiait ses désillusions post-campagne: "Claude Allègre m'appelait tout le temps pour me dire: "Tu as raison, tu as mon soutien". Bernard Kouchner et Jean-Marie Bockel me voyaient. Dominique Strauss-Kahn me faisait passer des messages par l'intermédiaire de Jean-Claude Juncker (NdlR: Premier ministre luxembourgeois): "Si tu gagnes, je serai ton Premier ministre". Un des avantages d'avoir perdu, c'est d'avoir compris que tous ces gens-là faisaient partie du même panier de crabes. Moi, j'étais naïf, je les aurais pris si j'avais gagné!"

Paillé «démasque» Bayrou en librairie


Le porte-parole adjoint de l'UMP publie un livre visant à «démasquer» le leader du Modem dont il a été proche... le jour même de la parution d'«Abus de pouvoir», signé François Bayrou.

Bayrou, le troisième homme qui veut devenir le premier :

http://www.leprogres.fr/fr/france-monde/article/1126132,192/Bayrou-le-troisieme-homme-qui-veut-devenir-le-premier.html

Bayrou, la bête orange de l'Élysée :

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Bayrou-la-bete-orange-de-l-elysee-_3635-918277_actu.Htm

Dans un livre qui vient de paraître, "Abus de pouvoir", François Bayrou affiche son opposition à Nicolas Sarkozy avec une virulence telle qu’il apparaît comme l’un des plus sérieux opposants au président.

Deux ans après l’élection de Nicolas Sarkozy, le président du MoDem, publie "Abus de pouvoir’’, un pamphlet de 266 pages contre "l’égocratie’’ sarkozyste. Le président dui Modem n’hésite pas, en tout cas, à comparer le chef de l’Etat à un "enfant barbare" et à parler d’un "viol imposé à la France républicaine." Il se présente ainsi comme la seule alternative à Nicolas Sarkozy.

Alain Genestar reconnaît la verve du "pamphlet", mais attend maintenant que le Modem fasse des propositions en vue de 2012 : “ François Bayrou a trois ans maintenant pour écrire un livre constructif !”

Au contraire, assure Edwy Plenel, “n’auront des chances de gagner en 2012 que ceux qui, au présent, se seront opposés à cette présidence”, ce que les socialistes ne font pas.
Le duel du week-end arbitré cette semaine par Julien Moch (7'19")

http://www.france-info.com/spip.php?article286681&theme=36&sous_theme=41

Bayrou : un programme gauchiste et des votes libéraux

L'offensive Bayrou

François Bayrou publie cette semaine chez Plon sous le titre sans ambiguïté d'« Abus de pouvoir » un pamphlet brillant et féroce, bien écrit, bien construit, aussi totalement à charge que volontairement injuste contre Nicolas Sarkozy.

Par Alain Duhamel :

Même si le président du MoDem est sans doute aujourd'hui l'homme politique français qui possède la plume la plus talentueuse, son livre n'est pas une oeuvre littéraire mais une canonnade politique.
Il a une cible unique - le Président -, une thèse polémique et dévastatrice - le sarkozysme serait, selon lui, la religion de l'argent, la fin du modèle républicain français, un despotisme créateur d'inégalités - et un objectif évident : déconsidérer, délégitimer, détruire.
Ses mousquetades quotidiennes produisent déjà de l'effet.

Le Béarnais est bon tacticien, car le moment est bien choisi pour déclencher son tir, à un mois des élections européennes et alors que les manifestations unitaires du 1er mai symbolisent la colère et l'angoisse des Français face à la crise. François Bayrou veut devenir l'opposant numéro un à Nicolas Sarkozy et son rival le plus menaçant.
Il acquiert ainsi, en tout cas, un avantage chronologique sur ses concurrents potentiels : le président du MoDem est le seul candidat à plein temps à la présidence de la République.
D'autres, nombreux, ont la même ambition, soit par devoir (Olivier Besancenot, Nathalie Arthaud, Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan et un ou une communiste), soit par vocation : Ségolène Royal, François Hollande, Martine Aubry, voire Dominique Strauss-Kahn, Dominique de Villepin ou Laurent Fabius.
Pour sa part, Nicolas Sarkozy ne pourra se déclarer que beaucoup plus tard, à l'ouverture de la campagne. En attendant, c'est François Bayrou qui occupe le terrain et prend date. Ses mousquetades quotidiennes produisent déjà de l'effet, puisque les Français le rangent désormais dans le trio de tête des opposants les plus virulents à Nicolas Sarkozy et que sa popularité devient enviable, notamment au sein de l'électorat socialiste et chez les déçus du sarkozysme.
Un parti de militants, avec très peu d'élus locaux et une poignée de parlementaires

Or c'est très exactement le calcul que fait François Bayrou. Il sait mieux que personne qu'il ne dispose que d'un parti de militants, avec très peu d'élus locaux et une poignée de parlementaires. Les élections législatives, cantonales ou municipales ne sont pas pour lui. Il peut réaliser de bons scores aux élections européennes et régionales, grâce au mode de scrutin proportionnel.
En réalité, la seule voie qui s'ouvre devant lui est le chemin présidentiel. Il s'y consacre jour et nuit, jouant habilement d'Internet et s'appuyant sur son statut d'opposant populaire pour collectionner les invitations dans les médias, qu'il fustige et accable méthodiquement en les accusant d'être tous au service de Nicolas Sarkozy mais où il est néanmoins un invité permanent, traité avec respect et avec une ombre de crainte. François Bayrou est dans la course.
Sa stratégie est évidente : en 2002, il avait obtenu 7 % des suffrages exprimés, en 2007, il a réuni 18,5 % des voix. En 2012, il espère bien devancer le candidat ou la candidate socialiste et, au second tour, l'emporter sur Nicolas Sarkozy grâce aux bulletins des électeurs de gauche, grossis par tous les mécontents du président de la République. En fait, François Bayrou tire à boulets rouges contre Nicolas Sarkozy mais veut toucher au passage le champion ou la championne du PS.
Avant la guerre, un dirigeant communiste avait lancé une formule fameuse : il faut plumer la volaille socialiste. François Bayrou se garde bien de la reprendre mais a exactement la même intention. Il veut doubler le représentant du PS au premier tour pour affronter Nicolas Sarkozy au second en incarnant alors l'union sacrée de tous les anti-sarkozystes de gauche, du centre, de droite et d'extrême droite.
C'est la méthode même qu'avait inaugurée François Mitterrand en 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing, celle du tous contre un. Cela se vérifie d'ailleurs dans le livre de François Bayrou. Il appartient à la famille centriste, la plus européenne de toutes, il publie son livre-réquisitoire à un mois des élections européennes mais il passe sous silence l'ensemble des questions européennes pour ne pas diviser ceux dont il attend le renfort dans trois ans.
De même, ne dit-il pas un mot de sa politique économique et sociale, afin de ne surtout pas apparaître comme un homme de droite aux yeux des électeurs de gauche ou comme un homme de gauche aux yeux des électeurs de droite. Il se veut d'autant plus procureur qu'il se refuse à proposer. Il bombarde pour ne pas se dévoiler.
Son efficacité dépendra
des réactions
des autres protagonistes

Cette stratégie cruelle est naturellement aléatoire. Elle n'est pas absurde pour autant, car en temps de crise aussi violente que celle que traverse la France, les clivages ordinaires et les comportements classiques peuvent être balayés. Son efficacité dépendra cependant des réactions des autres protagonistes. A droite, après avoir longtemps sous-estimé le poids de François Bayrou, on l'attaque franchement. A gauche, le PS, plus gêné puisqu'il partage nombre des critiques que formule le président du MoDem, tentera de l'obliger à s'exposer, avec le handicap de devoir alors en faire autant.

http://www.dna.fr/france/20090503_DNA003497.html

"Abus de pouvoir". Bayrou le refondateur :

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/abus-de-pouvoir-bayrou-le-refondateur-03-05-2009-359905.php

Bayrou, le tourment du PS :

http://www.lefigaro.fr/debats/2009/05/04/01005-20090504ARTFIG00230-bayrou-le-tourment-du-ps-.php

Rebsamen : «pourquoi pas un contrat de gouvernement» avec le MoDem ?

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/05/04/01002-20090504ARTFIG00229-rebsamen-pourquoi-pas-un-contrat-de-gouvernement-avec-le-modem-.php

L'UMP dénonce la «haine» de François Bayrou :

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/05/04/01002-20090504ARTFIG00238-l-ump-denonce-la-haine-de-francois-bayrou-.php