- Jean-Luc a écrit:
- Sauf que j'ai aussi lu que les normes adoptées sont généralement pour chaque produit celles du pays le plus laxiste.
Ce qui a pour effet réel de diminuer la sécurité dans beaucoup de pays...
Dans plusieurs cas, l'Union européenne a établi des limites maximales en résidus alors que certains États membres n'en avaient pas.
Pendant une période transitoire, les derniers États membres a avoir rejoint l'Union disposent d'une période transitoire pour s'adapter, mais ne peuvent pas exporter leurs produits.
La limite maximale de résidus (LMR) correspond à la plus petite quantité de pesticide garantissant la sécurité des consommateurs "dont les bébés, les enfants ou les végétariens".
Il s'agit d'une limite maximale, et la nouvelle règle n'oblige pas les États membres qui ont une LMR inférieure à l'augmenter ! Un des objectifs étant bien entendu de diminuer toujours un peu plus l'utilisation des pesticides.
Les nouvelles normes, misent en place par la Commission, l'Autorité européenne des sécurité des aliments (EFSA) et les services sanitaires des État membres, se basent sur des avis scientifiques indépendants qui sont rendus
publics.
Cependant, il est vrai que certaines ONG remettent en cause les nouvelles règles.
La réponse de Nathalie Charbonneau, porte parole de la Commission européenne est la suivante :
«Nous ne sommes pas d'accord avec les critiques des ONG, parce que d'abord nous ne parlons pas des mêmes choses (...) Nous avons fait une analyse qui est beaucoup plus large que la leur».
(...) «la Commission examinera toute étude qui lui sera soumise, S'il s'avère que l'une d'elle contient de nouvelles preuves scientifiques selon lesquelles les limites maximales en résidus ne garantiraient pas la sécurité alimentaire, la Commission demandera un avis à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).»