la crise et l'Europe

L'Europe manifeste pour l'emploi

Médiapart:
Zdeněk Málek, syndicaliste tchèque : «Le modèle social européen est en voie de démantèlement»
Les syndicats européens dénoncent une baisse générale du pouvoir d'achat
G-20: «L’Europe est trop sûre d’elle-même», met en garde John Monks
A Madrid, Bruxelles, Prague puis Berlin La crise fait grimper la cote des euro-manifestations

Certains socio-démocrates proposent d'établir un IS européen afin de faire comme les USA, qui ont créé l'IS fédéral afin d'empêcher le dumping fiscal entre Etats fédérés dans les années 30. Résultat: l'IS est de 40% aux USA... et de 25% en moyenne en Europe.

Idée à creuser je pense.

Evidemment les Irlandais, Chypriotes et autres Estoniens seront contre...

Ça vient.

« La zone euro a ses subprimes : les LBO et l'Europe de l'Est »

extrait

Cela signifie-t-il que les banques européennes n’ont pas assez déprécié leur actifs à risques ?

Le FMI prévoit 538 milliards de dollars de dépréciations d’actifs à constater dans les banques de la zone euro d’ici à fin 2010. La [url=http://www.agefi.fr/search/excerpt.aspx?societe=Banque centrale européenne]Banque centrale européenne[/url], elle, évalue l’addition à 283 milliards de dollars. L’apparente précision de ces chiffres n’a d’égale que leur imprécision. Le montant final sera probablement dans cette fourchette de 300 à 500 milliards de dollars. La zone euro a ses subprimes : les LBO, que la BCE sous-estime, et l’Europe de l’Est. Les pertes sur les prêts à effet de levier pourraient représenter le tiers de l’encours en Europe, soit environ 150 milliards d’euros. Les fonds d’investissement ont pris conscience de la gravité de la situation et ont déjà entrepris de provisionner leurs lignes de participations. Les banques commencent tout juste à abandonner leurs créances. Mais la conversion de dette en capital, qui va se développer, leur permet de comptabiliser ces actifs au coût historique amorti, et donc de différer une partie de leurs pertes probables.

L'Etat roumain impose 10 jours de congés sans solde à ses fonctionnaires

L'Expansion.com - 11/08/2009 17:46:00


Au bord de la faillite et contraint par le FMI de réduire son déficit public, le gouvernement roumain espère ainsi récupérer 360 millions d'euros.

Les performances des LBO européens très inférieures aux attentes (S&P)



PARIS, 10 sept 2009 (AFP) -


Les entreprises européennes ayant fait l'objet d'un rachat par endettement ("leverage buy-out", LBO) entre 2005 et 2007 affichent des performances très inférieures aux attentes initiales, plaçant les investisseurs en situation délicate, selon une étude de Standard & Poor's publiée jeudi.


Selon l'agence de notation financière, 69% des entreprises concernées enregistraient fin 2008 un résultat brut d'exploitation (EBITDA) en-dessous de leurs prévisions originelles (contre 56% fin 2007), et 45% d'entre elles manquaient leur objectif de plus de 10% (contre 31% un an auparavant).
Les investisseurs réalisant des opérations en LBO s'endettent lourdement pour financer leur acquisition, comptant sur les bénéfices de l'entité rachetée pour rembourser leurs emprunts.
"Quand ces transactions ont été vantées auprès des investisseurs lors du +boom+ des années 2005-2007, les opérations étaient élaborées et finalisées sur la base de solides perspectives de croissance", rappelle S&P.
Or, "les bénéfices attendus ne sont pas concrétisés et, dans le climat économique actuel, les investisseurs sont contraints d'effectuer des restructurations" alors qu'ils peinent à se refinancer sur un marché du crédit encore très frileux.
"La crise actuelle est un véritable test pour le marché européen des LBO", estime l'agence de notation, selon qui la dégradation des ventes et des EBITDA va avoir "de sérieuses conséquences" sur la capacité des investisseurs à se refinancer, alors que beaucoup sont déjà en situation de surendettement.
De plus en plus d'entre eux ne parviennent même plus à honorer leurs échéances sur les emprunts souscrits.
Dans un rapport publié simultanément, Standard & Poor's précise que le taux de défaillance des sociétés notées en catégorie spéculative a grimpé à 11% fin juin, contre 5,3% fin 2008. Parmi les secteurs les plus sévèrement touchés figurent l'industrie minière et sidérurgiques, l'automobile et l'immobilier.
Ce taux de défaut devrait atteindre un pic à près de 15% au cours du deuxième semestre de 2009, et ne reculera ensuite que graduellement, estime l'agence de notation.
D'après une étude de S&P publiée début août, les investisseurs spécialisés dans le LBO devront faire face cette année en Europe à 26,4 milliards de dollars d'euros d'échéances de dette, cette somme devant grimper à 40,8 milliards en 2010 et s'envoler à plus 120 milliards d'euros en 2014 avant de diminuer progressivement les années suivantes.

http://www.cbanque.com/actu/11885/les-performances-des-lbo-europeens-tres-inferieures-aux-attentes

Les scénarios catastrophes à moyen terme pour la zone euro (Patrick Artus)
lundi 28 septembre


Nous envisageons cinq évolutions qui mettraient gravement en difficulté la zone euro pour plusieurs années :

1. la poursuite du désendettement du secteur privé, donc la faiblesse de la demande intérieure, qui est très probable ;

2. l’absence de reprise nette des importations des pays émergents, qu’on observe aujourd’hui malgré la reprise de leurs demandes intérieures, d’où la faiblesse durable du commerce mondial ;

3. la baisse des salaires nominaux, qui peut-être s’amorce moins nettement qu’aux Etats-Unis et au Japon, d’où le risque de spirale déflationniste ;

4. le retour du gouvernement chinois au flottement du RMB, d’où la chute du dollar par rapport à l’euro et la remontée des taux d’intérêt à long terme, d’où des difficultés pour les finances publiques ; ceci se produira probablement dans quelques années ;

5. l’hétérogénéité accrue des situations économiques entre les pays de la zone euro, d’où des tensions croissantes entre ces pays, ce qui semble inévitable.
lire l'analyse complète ici Natixis (pdf)


Quatre raisons pour lesquelles la crise n’est pas terminée (Patrick Artus)
lundi 28 septembre


Nous pensons que quatre caractéristiques de ce cycle (de cette sortie de récession) sont nouvelles par rapport aux cycles du passé, impliquent que la crise n’est pas finie et sont très importantes pour les investisseurs :

1. absence de reprise forte du crédit et de hausse des taux d’endettement, ce qui conduit à une « reprise molle », sans inflation, et à des politiques monétaires durablement expansionnistes ;

2. flexibilité accrue du marché du travail conduisant à des baisses des salaires nominaux, d’où un risque accru de recul de la consommation et de déflation, mais aussi une déformation du partage des revenus favorable aux entreprises, un rétablissement rapide de leurs résultats ;

3. absence de reprise du commence mondial, avec la substitution de la production domestique aux importations dans les pays émergents, d’où la faiblesse des exportations et de l’activité ;

4. monétisation des dettes publiques, à la fois domestique et par l’accumulation de réserves de change, ce qui risque de faire apparaître rapidement des bulles sur les prix des actifs, mais maintient des taux d’intérêt à long terme bas malgré les déficits publics.
lire l'analyse complète ici Natixis

faut-il vraiment prendre au sérieux des analyses de Natixis sur la crise, ses causes et conséquences ?
C'est une farce ?

Pas récent, mais à
Il faut un “new deal” social pour l’Europe

La Grande-Bretagne privatise pour combler le déficit

en voilà une Europe Solidaire!

L'UE n'aidera pas financièrement la Grèce, prévient Jürgen Stark

Une vérité glaçante !