la crise et l'Europe

L'Europe souffre d'une "stagflation" d'un nouveau genre

extrait



Si les prix des matières premières n'avaient pas augmenté, l'Europe serait évidemment en déflation. Le niveau élevé du chômage conduit à un ralentissement des hausses de salaires : le salaire nominal par tête n'augmente plus que de 1,5 % sur un an au Royaume-Uni comme dans la zone euro ; dans certains pays (Espagne, Grèce, Irlande), le freinage est spectaculaire. Les coûts salariaux unitaires (salaires corrigés des gains de productivité) sont en baisse au Royaume-Uni (? 1 % sur un an) et dans la zone euro (? 0,5 %). Si les prix des matières premières étaient stables, l'inflation en Europe tendrait dangereusement vers 0 et il faudrait que les banques centrales prennent des mesures d'urgence (création monétaire rapide... ) pour éviter la déflation.

Mais on observe au contraire une progression de l'inflation : 2,4 % dans la zone euro, 4,4 % au Royaume-Uni, qui ne vient absolument pas des coûts salariaux mais de la hausse des prix des matières premières. Si les prix de celles-ci continuent à augmenter, ce n'est donc pas la déflation qui menace, mais la stagflation : inflation et croissance faible. Il s'agit d'une stagflation très particulière où l'inflation est totalement importée et non domestique. La seule possibilité pour y échapper est un recul des prix des matières premières.

Les banques européennes cherchent 100 milliards

et si elles supprimaient les bonus déjà..

Le problème avec le Mécanisme européen de stabilité


exemple de connerie..

Prenez l’Italie. Pour chaque tranche de 100 milliards nécessaire pour «
sauver » les autres pays de la zone euro, le budget italien sera grevé
de près de 18 milliards (égal au pourcentage attribué à l’Italie dans la
clé de répartition de la Banque centrale européenne), soit environ un
point du PIB italien, et cela pourrait se produire au plus mauvais
moment possible, lorsque les marchés exigeraient probablement des taux
d’intérêt élevés et en hausse.

commentaire: les pays endettés doivent mettre au pot et s'endetter encore plus..tout en recevant une aide , alors que les taux d'intêret augmentent..c'est le serpent qui se mange la queue

juju41 a écrit:

commentaire: les pays endettés doivent mettre au pot et s'endetter encore plus..tout en recevant une aide , alors que les taux d'intêret augmentent..c'est le serpent qui se mange la queue

Eh oui, deux pays endettés et aidés se prêtent mutuellement de l'argent en payant des intérêts… qui profitent à l'intermédiaire.

Alors que le bon sens voudrait qu'en ce cas il y ait application d'un mécanisme de compensation : un pâys aidé qui met au pot pour en aider un autre devrait voir sa dette réduite d'autant. Mais évidemment ça ne profiterait pas aux financiers.

Jean-Luc a écrit:

juju41 a écrit:

commentaire: les pays endettés doivent mettre au pot et s'endetter encore plus..tout en recevant une aide , alors que les taux d'intêret augmentent..c'est le serpent qui se mange la queue

Eh oui, deux pays endettés et aidés se prêtent mutuellement de l'argent en payant des intérêts… qui profitent à l'intermédiaire.

Alors que le bon sens voudrait qu'en ce cas il y ait application d'un mécanisme de compensation : un pâys aidé qui met au pot pour en aider un autre devrait voir sa dette réduite d'autant. Mais évidemment ça ne profiterait pas aux financiers.

Le plus sidérant, c'est de recourir à une tierce personne (les contribuables d'un autre pays Européen) avant même de demander aux créanciers du pays en difficulté de consentir à des délais de paiement, et à des remises de dettes. C'est comme si le créancier faisait appel au voisin de son débiteur pour qu'il paie à sa place.
J'ai le sentiment que les instances supra-nationales Européennes, la Commission Européenne et la Banque centrale Européenne, sont davantage au service des institutions financières qu'au service des citoyens Européens. C'est là que réside le danger et les dérives, de tout organisme supra-nationale non élu, donc non redevable de ses décisions face à des électeurs.
Nous sommes les témoins d'un exemple flagrant de dérive institutionnelle.......

Joli mur de briques.

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