la crise et l'Europe

Comment Berlin relance la panique sur les marchés

je dirais plutôt comment les marchés préfèrent couler l'Europe plutôt que de perdre quelques billes...

juju41 a écrit:

ah! oui!!! très joli!

Très.

Prévision astrologique du jour par madame Irma de Bercy

La France n'interdira pas les ventes à découvert à nu :
http://www.boursorama.com/infos/actualites...

la voyante extra - lucide a dit:
"Je ne crois absolument pas que l'euro est en danger. L'euro est une monnaie solide, crédible, qui a assuré la stabilité de la zone pendant dix ans",

compte tenu de la clairvoyance de la dame, mon conseil: "Tous aux abris!!!!"

Brèves de contre-info

Déflation garantie : en Grèce, les salaires du privé devraient baisser de 20 à 25%, déclare Strauss Kahn

Strauss-Kahn président ! Oui, je veux aussi une baisse de 20 à 25% des salaires chez nous !

Vive le modèle chinois ! Ou le localisme, à vous de voir.

Berlin prépare un budget de grande rigueur pour 2011

comme vous pouvez le constater l'Allemagne va passer peut-être la TVA de 19 à 25%.. qui peut croire que la France n'en fera pas autant! c'est pourquoi il faut choisir la TVA sociale ou localiste( si c'est possible).. qu'au moins ça serve à quelque chose.

Citation :

Le gouvernement veut économiser « intelligent », et donc ne pas sabrer dans les dépenses d'éducation, mais plutôt supprimer les niches fiscales injustifiées et renoncer à des achats d'armement.

Tout le contraire de ce que fait le nain depuis 3 ans.

sauf que eux ils ont déjà tellement sabré dans le social qu'ils ne peuvent guère aller plus loin! avec Hartz IV, ils ont des salariés à 1 euro/ heure, je ne vois pas comment ils pouraient faire moins...l'Allemagne veut devenir la Chine de l'Europe, c'est ce qu'ils disent en tout cas.. ils sont bien partis pour réussir..

On dirait qu'on assiste à un suicide collectif.
Ça me rappelle "La chute", le film qui raconte la fin d'Hitler dans son Bunker. Je crois, qu'à un moment, il dit : "les allemands savaient ce qu'ils faisaient en me donnant le pouvoir. Et bien, si on ne peut vaincre, qu'ils meurent tous" ou quelque chose dans le genre.

Aujourd'hui l'Union Européenne est en train de nous jouer la même musique. Ce sont 20 ans de pauvreté et de chômage pour tous qui sont programmés dans les projets de rigueur des différents gouvernements Européens. Interdiction est faite de quitter l'Euro ou de faire défaut sur sa dette, à la manière d'un Hitler, fou de colère, qui voit tout s'écrouler autour de lui.

Les marchés leur disent que la politique du plan de rigueur n'est pas crédible, qu'on va aller dans le mur, et nos dirigeants politiques, pris dans leur aveuglement, font de la surenchère en remettant un nouveau tour de vis qui va in fine aggraver les déficits publics en cassant le peu de croissance qui nous reste.

Qui aura le courage de les arrêter ? doit-on aller dans la rue ? occuper les ministères ? Que fait Bayrou quand l'histoire s'accélère tragiquement sous nos yeux ?

Pour ceux qui ont du temps, une connexion internet correcte, et, éventuellement, un cachet d'aspirine (mais j'aime beaucoup ce qu'ils proposent comme interviews, même si je ne suis pas toujours à 100% d'accord):

"La refondation du système n'aura pas lieu"

brève contre info

Le nouveau ministre des finances britannique veut augmenter l’impôt sur les gains en capital de 18 à 40 ou 50% (Telegraph)

Gribouille a écrit:

On dirait qu'on assiste à un suicide collectif.
Ça me rappelle "La chute", le film qui raconte la fin d'Hitler dans son Bunker. Je crois, qu'à un moment, il dit : "les allemands savaient ce qu'ils faisaient en me donnant le pouvoir. Et bien, si on ne peut vaincre, qu'ils meurent tous" ou quelque chose dans le genre.

Aujourd'hui l'Union Européenne est en train de nous jouer la même musique. Ce sont 20 ans de pauvreté et de chômage pour tous qui sont programmés dans les projets de rigueur des différents gouvernements Européens. Interdiction est faite de quitter l'Euro ou de faire défaut sur sa dette, à la manière d'un Hitler, fou de colère, qui voit tout s'écrouler autour de lui.

Les marchés leur disent que la politique du plan de rigueur n'est pas crédible, qu'on va aller dans le mur, et nos dirigeants politiques, pris dans leur aveuglement, font de la surenchère en remettant un nouveau tour de vis qui va in fine aggraver les déficits publics en cassant le peu de croissance qui nous reste.

Qui aura le courage de les arrêter ? doit-on aller dans la rue ? occuper les ministères ? Que fait Bayrou quand l'histoire s'accélère tragiquement sous nos yeux ?

Bayrou est de leur côté mon pauvre Gribouille !

comme l'ADLE a soutenu le machin infame pour l'Europe.. soutien aux finances, coups de batons aux gens.. ça me refroidit sérieusement...

juju41 a écrit:

comme l'ADLE a soutenu le machin infame pour l'Europe.. soutien aux finances, coups de batons aux gens.. ça me refroidit sérieusement...

L'une des dernières phrases de l'article Vickrey (prix nobel d'économie 1996) ( http://www.columbia.edu/dlc/wp/econ/vickrey.html)
Je crois qu'elle prolonge assez bien ton commentaire :

" But it will require getting free from the dogmas of the apostles of austerity, most of whom would not share in the sacrifices they recommend for others "

Fais ce que je te dis et que je n'ai surtout pas l'intention de faire ...

Pour ne pas Avoir à reboucher sans cesse les Trous des Banques ...
OBAMA nous montre le chemin ...
Stoppons la Spéculation ...

Obama : «Wall Street
a échoué»
21/05/2010


Pour le président américain, les lobbyistes n'ont pas réussi à faire échouer sa réforme sur la régulation financière que le Sénat américain a adopté dans la nuit de jeudi à vendredi.


Par 60 voix contre 40, le Sénat américain a décidé jeudi de clore les débats sur la réforme de Wall Street, ouvrant ainsi la voie à un vote final qui devrait intervenir dans la journée de vendredi, sur ce texte destiné à éviter une réédition de la crise de 2008.
Le projet de loi en débat au Sénat depuis fin avril prévoit la création d'un organisme de protection du consommateur financier au sein de la banque centrale (Fed). Le texte empêche également le sauvetage de grandes institutions financières aux frais des contribuables.
Trois républicains disent «oui»



Alors que mecredi les démocrates étaient toujours incapables d'obtenir la majorité nécessaire pour faire valider la réforme, trois républicains leur ont apporté leur soutien ce jeudi. «Je félicite ces républicains raisonnables qui ont voté pour faire avancer ce projet de loi, mais je suis déçu par ceux qui ont voté pour permettre les arrangements habituels de Wall Street», a indiqué le chef de la majorité démocrate Harry Reid dans un communiqué après le vote.
Il prévoit aussi une régulation plus stricte de l'immense marché des produits dérivés, qui ne seraient plus commercialisés que sur des plateformes transparentes, et non de gré à gré. Et il interdirait aux banques d'en commercialiser certains, appelés «swaps», qui consistent à échanger soit des actifs soit des flux financiers.
Une fois le texte adopté au Sénat, il devra être fusionné avec celui déjà adopté par la Chambre des représentants en décembre, avant d'être promulgué par le président Obama.
Obama tout à sa joie



Réagissant à cette décision du Sénat, le président américain Barack Obama s'est réjoui de voir que «les tentatives de Wall Street de faire dérailler sa vaste réforme du système financier avaient «échoué».
«Aujourd'hui, je pense qu'il est juste de dire que ces tentatives ont échoué», a déclaré Barack Obama lors d'une allocution à la Maison Blanche.

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3003

La cure d’austérité drastique à laquelle la Grèce est sommée de se soumettre trouve son modèle dans les politiques d’ajustement structurels qui ont été imposées par le FMI aux pays du sud après la crise de la dette déclenchée par la remontée des taux de la Fed en 1982, note l’économiste Bernard Conte. A l’époque, comme aujourd’hui, la véritable difficulté consistait à faire accepter aux peuples de supporter le coût de la crise. Mais depuis lors, les politiques permettant de faire passer ces purges amères ont été peaufinées, prévient-il, rappelant que l’OCDE a rédigé à toutes fins utiles un guide décrivant les stratégies à employer en de telles circonstances. On peut par exemple y lire que « si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement. » Cela ne vous évoque rien ?

la suite sur le lien

La restructuration financière des caisses d'épargne espagnoles suscite l'inquiétude


tout fout le camp, si même les curés spéculent...

Comme tu dis.