Régionales

En Ile-de-France, Europe Ecologie se voit "majoritaire dans la majorité"

Vive Marseille et les Marseillais et les Marseillaises et tous ceux qui font front contre ns !!!

Les militants ont-ils été consultés ? Ont-ils eu le choix de rejeter ces candidats ?

pour les Verts il ya vote, pour les non -verts, c'est le CAP qui désigne

exemple
Alors que les Verts haut-normands ont tenu congrès pour désigner leurs candidats dans un cadre démocratique, les candidatures des non verts seront “examinées” par un CAP (Comité d’Animation et de de Pilotage) régional composé à 90% de verts et de non verts cooptés par l’appareil des Verts haut-normands.


voir le message de EE
http://www.europeecologie.fr/actu/vie-du-mouvement-une-charte-pour-les-regions

lire les commentaires

Je ne connais pas l'approche de la décroissance par Europe Écologie mais il s'agit d'une question fondamentale donc je comprends que ceux qui rêvent encore d'une croissance verte au sens croissance globale du PIB en France soient invités à réfléchir avant de s'engager pour prendre des responsabilités politiques.

Là, on n'est pas dans le débat d'idées sur la décroissance, plutôt sur les petits arrangements internes à EE.

libre a écrit:

Là, on n'est pas dans le débat d'idées sur la décroissance, plutôt sur les petits arrangements internes à EE.

Sur un fond d'acceptation de la décroissance.

En tout cas il y a eu des primaires à EE. On ne peut pas en dire autant au MD !.

Bien sûr que EE est pour la "décroissance" selon le constat évident que la croissance que nous connaissons est "insoutenable" et génératrice d'inégalités de plus en plus insupportables.

Nouveaux sondages pour l’Île-de-France : la gauche battrait la droite, Les Verts menacent le PS

extrait
IDF
Au premier tour, c’est l’UMP qui remporte la mise avec de 30 % à 34 % devant le Parti socialiste, qui arrive second avec de 23 % à 24 % et les Verts avec de 16 % à 21 %. Aucune autre liste ne franchit les 10 % pour l’instant, score qui permet de se maintenir au second tour. 3 d’entre elles franchissent par contre la barre des 5 %, ce qui permet de fusionner avec une autre liste : en tête, la liste du Front de gauche testé avec Pierre Laurent comme tête de liste (numéro 2 du PCF), qui obtient 7 % dans les 2 enquêtes, suivit par le FN et le MoDem obtenant des scores inversés selon l’institut sondeur ; avec l’Ifop le FN est à 6,5 % devant Alain Dolium pour le MoDem crédité de 5 %, pour OpinionWay, le MoDem obtiendrait 6 % et le FN 5 %. En fait c’est surtout le score du parti d’extrême-droite mené par Marie-Christine Arnautu qui varie alors que ses scores remontent au niveau national. Enfin 4 listes ferment la marche : celle du NPA (3,5 % et 2 %), Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan (3 %, non testé par OpinionWay), l’Alliance Ecologiste Indépendante (3 % et 2 %) et Lutte ouvrière (2 %, non testée par l’Ifop).


France
Sondage national : la remontée du PS face aux Verts, la bonne santé du FN et du MoDem, la petite forme de la gauche de la gauche


Ce sondage en Île-de-France s’est accompagné d’un sondage national. Les tendances sont proches de celles de l’Île-de-France : 3 listes dépassent les 10 %, celle de l’UMP, du PS et des Verts. L’UMP recueillerait 30 % au niveau national, le PS est en hausse à 23 % et les Verts en baisse à 14 %. Alors que ceux-ci avaient fait jeu égal avec le PS aux élections européennes, ces derniers temps, celui-ci semble rattraper l’avance qu’il avait face aux écologistes. A leur suite, deux listes sont autour de 10 % : le FN remonte en atteignant le seuil qui lui permettrait de se maintenir dans un bon nombre de régions au second tour (probablement pas en Île-de-France) et le MoDem atteint quand à lui 8 %, en hausse également. 4 listes ferment la marche : le Front de gauche baisse à 4 %, surement du aux discussions, qui se sont éternisées à la gauche de la gauche et au retard pris dans le lancement des campagnes régionales, le NPA est également à 4 %, stable, suivit par Lutte Ouvrière et l’Alliance Ecologiste Indépendante, toutes les deux à 2 %.
Les rapports de force en ce début de campagne commencent, en douceur, à se préciser, mais rien n’est encore stabiliser, la plupart des partis politiques en étant encore à la composition des listes. C’est en janvier que la campagne prendra un peu plus d’ampleur.

Régionales en Haute-Normandie : et de 4 listes écologistes !

juju41 a écrit:

Régionales en Haute-Normandie : et de 4 listes écologistes !

Ça va faire beaucoup de papier : pas très écolo, ça !

as tu lu le programme des décroissants? ça promet!

Il est où ?
Cette histoire de décroissance ça va pas le faire c'est un mot qui peut avoir trop d'interprétations.
J'ai réussi à l'intégrer, mais avec mon approche très personnel. Impossible de l'expliquer ...
Donc, mieux vaut le développement durable ou soutenable.

la plate-forme établie lors de l’Assemblée Générale de L’ADOC (Association Des Objecteurs de Croissance) du 19 septembre à Beaugency :

• Au coeur de notre projet, les relocalisations : habiter, se déplacer, fabriquer, distribuer, échanger, décider. Elles sont pour les Objecteurs de Croissance les seuls trajets ayant du sens pour retrouver la maîtrise de nos usages, ménager le territoire, nous réapproprier nos modes de vie et mettre en partage les Biens communs.
  
• L’encouragement et la légalisation des monnaies locales et autres systèmes d’échanges locaux non spéculatifs.
  
• Pour permettre l’activité choisie et la fin du travail contraint : une dotation inconditionnelle d’autonomie (DIA).
  
• Un revenu maximum autorisé (RMA) dont l’écart est démocratiquement discuté.
  
• La gratuité des services publics et des usages reconnus socialement utiles et écologiquement responsables.
  
• La gratuité du bon usage de l’eau, de la terre, de toutes les ressources « de haute nécessité » et le renchérissement ou la prohibition du mésusage.
  
• La sortie de la société de surconsommation, de concentration et de gâchis énergétiques : de la menace destructrice du nucléaire jusqu’à l’automobile.
  
• Le renoncement au culte de la technique qui impose une société des écrans et des biens à la place d’une société des liens, ceux de la solidarité par la coopération et le partage.
  
• Émanciper l’éducation et les cultures des modèles de la compétition et de la concurrence.
  
• La mise en œuvre de la démocratie : en finir avec les conditionnements médiatiques et publicitaires, opérer des choix collectifs pour les orientations économiques, relocaliser les contrôles démocratiques, mettre en place des garde-fous pour ne pas être pris par le pouvoir (mandats électoraux courts, non cumulables et révocables, monopole des représentants du peuple sur l’élaboration des lois, droits de vote effectivement universels).
  

Citation :

La société de croissance accumule dramatiquement toutes les crises : énergétique,
environnementale, sociale, économique, culturelle, politique. Mais il s'agit au fond d'un seul et
même égarement : un monde devenu inhumain, comme si la croyance du « toujours plus »
suffisait à donner du sens

Leur constat est bon.
Ensuite, certes, l'application laisse à désirer on tombe dans l'exagération.

Elle me fait froid dans le dos, la "dictature du prolétariat" à la sauce décroissante.

c'est bien ça le pb...ils parlent de démocratie mais , en fin de compte, ils imposent un mode de vie de manière autoritaire...

Qu'est-ce qui vous choque dans les 10 + 10 propositions ? Bon encore une fois il manque le chiffrage et les modalités de mise en oeuvre mais justement, vous ne pouvez pas affirmer que la politique serait ultra-autoritaire.

Citation :

Qu'est-ce qui vous choque

Pour les "vieux" qui ont grandi avant la chute du mur et qui ont entendu les discours des maos:

Citation :

• Émanciper l’éducation et les cultures des modèles de la compétition et de la concurrence.
  
• La mise en œuvre de la démocratie : en finir avec les conditionnements médiatiques et publicitaires, opérer des choix collectifs pour les orientations économiques, relocaliser les contrôles démocratiques, mettre en place des garde-fous pour ne pas être pris par le pouvoir (mandats électoraux courts, non cumulables et révocables, monopole des représentants du peuple sur l’élaboration des lois, droits de vote effectivement universels).
  

Cela rappelle quelque chose.
(on peut remplacer "démocratique" par "populaire", et on se retrouve avec la révolution culturelle chinoise)

Nihil nove sub sole

Vous êtes tous les deux dans le pur fantasme mais je reconnais que l'absence de développement, d'explicitation, de chiffrage, ce qui vaut aussi pour le MoDem et finalement tous les partis, permet d'imaginer n'importe quoi. D'ailleurs en partant de ce principe on pourrait faire dire n'importe quoi au petit livre orange aussi.

Démocratie interne???

Claude Taleb, candidat illégitime au titre d’Europe Ecologie Haute-Normandie !

Europe-Ecologie dévoile son modèle électoral francilien


Article publié le ven, 18/12/2009 - 19:46, par Stéphane Alliès - Mediapart.fr
«C'est vrai que c'est un peu tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.» Le maire et conseiller général de Sevran, Stéphane Gatignon (apparenté PCF), résume avec le sourire “l'ambiance Bisounours” qui régnait, vendredi 18 décembre, lors de la présentation de la liste Europe-Ecologie en Île-de-France.

Porte-étendard de «la politique du XXIe siècle» prônée par ses inspirateurs, le rassemblement écolo francilien se veut le modèle à suivre pour les mois à venir. Si en coulisse, les discussions ont été longtemps animées et les points de vue contradictoires, le résultat a de la gueule, au moment de prendre les photos.

La «parité parfaite entre Verts et divers» (car «Verts/non-Verts, c'est un peu clivant», explique un Europécologiste) est affirmée comme un premier trophée. Derrière la patronne du parti écologiste Cécile Duflot, se mêlent ainsi anciens de tous bords (communistes rénovateurs – Stéphane Gatignon, Daniel Breuiller, Jacques Perreux –, socialistes – Pierre Larrouturou ou Séverine Teissier –, ou Cap 21 – son trésorier national Frank Parmentier), figures du mouvement social (Augustin Legrand des Enfants de Don Quichotte, Emmanuelle Cosse d'Act-Up, Julien Bayou de Génération précaires, Abdelali Meziane d'AC le feu) et personnalités façon «vieux sages» en début et en fin de listes (Robert Lion ou Stéphane Hessel).

Alors qu'il se murmure que l'influence “droitière” des frères Cohn-Bendit (lire notre article) a été «cornérisée», le vice-président du conseil régional et n°2 des Verts, Jean-Vincent Placé, affirme au contraire: «Tout est fait pour faire plaisir à Dany, jusqu'à changer les dates de meeting en fonction de son agenda.» Ainsi, la première grande réunion nationale de campagne (avec toutes les têtes d'affiche des européennes et des régionales), initialement prévue le 16 janvier à la Mutualité, est avancée au 15 janvier à Montreuil.

L'Île-de-France est la région qui apparaît la plus «gagnable» pour Europe-Ecologie, alors que des sondages donnent entre sept et quatre points d'écart en faveur du PS pour l'instant. Et la relation avec l'ex-grand frère socialiste sera au cœur des mois à venir. Secrétaire national des Verts aux relations extérieures et lui aussi élu régional, Jean-Marc Brûlé, s'attend «à ce que nos amis socialistes nous posent la question de la capacité à gouverner», avant de répondre en contre-attaquant: «Non seulement, nous avons sans doute le groupe d'élus sortants le plus bosseur et passionné de France, mais nous avons en plus avec Cécile Duflot quelqu'un capable de trancher et de faire preuve d'autorité. Et pas un gestionnaire à la va-comme-je-te-pousse.»

Premières idées que l'on devrait retrouver dans le programme dévoilé d'ici le début de l'année prochaine: un doublement du budget logement et un plan d'isolation des bâtiments. Duflot s'est d'ores et déjà engagée à faire voter, si elle accédait à la tête de l'exécutif francilien, un collectif budgétaire exceptionnel.

Jean-Vincent Placé endosse ensuite le costume du gentil flic vis-à-vis du PS (dans un numéro bien rodé où Brûlé se charge systématiquement de faire le méchant). «Nos adversaires, c'est la droite», affirme ainsi le manœuvrier en chef des Verts. Mais il indique la marche à suivre stratégique: «Avant, on proposait mais c'est Huchon qui décidait. On était donc soumis au rapport de force et au compromis, et on a participé à une bonne gestion, mais pas assez volontariste pour nous. Désormais, il s'agit de devenir majoritaire dans la majorité.»

Double parité sur tout le territoire

Les rapports avec le PS promettent de ne pas être au beau fixe jusqu'au premier tour, même si les représentants écologistes assurent ne pas vouloir «entrer dans le jeu de la polémique». On entend ainsi Pierre Larrouturou clamer sa résurrection: «Oui, je revis. Ça fait deux ans que je demande au PS de travailler, et pas de faire des pseudo-réunions juste pour les caméras. Depuis que j'ai rejoint Europe-Ecologie, j'ai rencontré des gens avec qui on bosse.»

Non loin de lui, Séverine Teissier (attachée parlementaire du député PS Christian Paul, également président de l'association de lutte contre la corruption Anticor) parle de «rapports assainis avec la démocratie et les subventions» et évoque «l'irréprochabilité vis-à-vis de la justice», sans toutefois nommer ni Jean-Paul Huchon ni Julien Dray, mais en y pensant très fort.

Europe-Ecologie dévoile son modèle électoral francilien