La Crise Financière et économique

La dévaluation de l'Euro perturbera ceux qui voyagent et achètent régulièrement en zone $. Ca gènera les titulaires de revenus suffisants pour se permettre de telles fantaisies mais ça ne concerne qu'une minorité d'entre nous (d'ailleurs c'est quand les soldes à NY ?).
Enfin nous n'habitons pas dans un pays en développement, nul n'aura l'idée de vous obliger à prêter à 2% quand l'inflation est à 7%. En Inde, ils l'ont fait pour réduire la dette publique, ce fut très efficace. Mais on en est pas encore là, la libre circulation des capitaux est la règle chez nous.

Merci de me rassurer mais, t'sais quoi ?... je ne le suis pas tant que ça.

Je mets des ronds à l'AFER pour la retraite... Y a t-il un risque que ça se barre en fumée ?... Un placement dit "pépère". Sans risque paraît-il...

En général, ils placent votre argent dans des placements sûrs. Les emprunts d'Etat par exemple.

Capitaliste pourleboss ?

@gribouille... OH p.... l'Etat de tsarkozouille youille youille ???!!!

@signora... là dessus (ma misérable retraite), j'en ai bien peur oui...

Ils ont fait une erreur de titre : ce n'est pas "deux ans après la crise", mais "deux ans après le début de la crise".

brèves de contre info ( titres en français, textes en VO)

Usure ; au moindre retard de paiement, Citibank facture 29,99% d’agios (James Kwak, Baseline Scenario)


La dépression invisible : à Detroit, le taux de chômage réel est de 45% (Detroit News)


USA : la dette consolidée du secteur public dépassera les 100% du PIB en 2020, selon Moody’s (FT)

Dette souveraine et crise systémique , phase 2

Les banques US pourraient perdre de 200 à 300 milliards sur l’immobilier commercial, avertit le Congrès

11 février 2010


Entre 2010 et 2014, 1400 milliards de crédits immobiliers commerciaux devront trouver un refinancement, mais la moitié de ces emprunts sont d’un montant supérieur à la valeur actuelle du bien, avertit la Commission de Contrôle du Congrès américain, qui s’attend à une nouvelle vague de défaillances, pouvant provoquer de 200 à 300 milliards de pertes supplémentaires, principalement pour les petites banques régionales qui sont très présentes dans ce type d’opérations.

Les pays les plus endettés du monde développé, selon l'OCDE :

Voici la liste des pays les plus endettés dans le monde développé, selon les estimations pour 2010 réalisées par l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE):
1. Japon: 197,2% du PIB
2. Islande: 142,5%
3. Italie: 127,0%
4. Grèce: 123,3%
5. Belgique: 105,2%
6. France: 92,5%
7. Etats-Unis: 92,4%
8. Portugal: 90,9%
9. Hongrie: 89,9%
10. Canada: 85,7%
11. Royaume uni: 83,1%
12. Allemagne: 82,0%
(NDLR: la Hongrie et l'Islande bénéficient d'un soutien financier du Fonds monétaire international). AP

Sur 198 pays... 6 ème gros nul en économie sur 198 !

pourleboss a écrit:

Sur 198 pays... 6 ème gros nul en économie sur 198 !

Il s'agit des pays du "mode développé", donc d'un panel sensiblement plus réduit.

Mais même sur moins de 100 (au pifomètre), ça reste une très mauvaise place !

Le niveau de la dette par rapport au PIB en soi ne veut rien dire.
La soutenabilité d'une dette publique dépend d'autres paramètres que ce seul ratio comme le taux d'intérêt réel, le taux de croissance du pays, le niveau d'inflation, la part de la dette publique détenue par les non résidents. A titre d'exmple, le Japon avec 200 points de Pib de dette publique a consacré 0.9% de son Pib à payer les intérêts de sa dette en 2009 contre 2.9% pour la France et seulement 85% de dette publique. Ensuite, il y a des critères plus institutionnelles et subjectifs. Dans le second cas, le fait que la France n'a pas fait défaut sur sa dette depuis la révolution française (200 ans), est un facteur de confiance important pour renégocier le cout de sa dette. Dans les critères institutionnels, le fait que la France a perdu sa souveraineté monétaire en faveur de la BCE est un facteur de fragilité incontestable. Il ne faudra pas compter sur l'inflation ou manipuler les taux d'intérêt, comme le Japon l'a fait pas l'intermédiaire de sa banque centrale (le taux d'intérêt à LT est à moins de 1%), et encore moins sur des politiques monétaires de relance pour stimuler sa croissance. Ces fragilités institutionnelles sont à mon avis le problème de la France et et de la zone Euro plus qu'un niveau d'endettement par rapport à son PIB sur lequel on ne peut tirer aucune conclusion dans l'absolu.

Alors avec ce qui se passe avec la grèce et le "ouieuh on va vous aidereueuh" prononcé du bout des lèvres par l'Europe; on peut aussi bien dire qu'on envoie ce message "la signature française ne vaut plus rien pas plus que l'espagnole ou la portugaise ou la grèque". C'est la zone euro qui merde avec son incapacité à conforter l'économie stable de ses régions...

Messieurs les spéculateurs allez-y à tour de bras ! C'est le moment d'acheter des pays ! on brade !

C'est l'Europe toute entière qui merde. Dans cette affaire elle est en-dessous de tout, comme d'habitude.

Si vous voulez évoquer la dette grecque, j'ai un peu le sentiment qu'on prend le problème par le petit bout de la lorgnette. Oui, la grèce a triché, n'a pas fait les réformes, n'est pas compétitive etc.... Mais si on regarde l'Italie, l'Espagne, le Portugal, et l'Irlande, ils ont tous, soit utilisés la dette privée, soit la dette publique, pour booster leurs économies.
Sur le fond, ce sont les mêmes comportements qui sont également la conséquence des mêmes contraintes. Si vous avez une BCE qui appuie sur le frein dès qu'elle voit un peu de croissance de peur de voir resurgir l'inflation, et en face des Etats qui doivent accélérer pour lutter contre le chômage à cause d'une croissance trop molle, vous avez une machine à accumuler de la dette qui ne peut pas durer advitam eternam. La crise actuelle n'est qu'un accélérateur du problème de l'accumulation des dettes publiques et privées.
Aujourd'hui, la Grèce est mise en cause mais elle n'est en réalité que la première d'une cordée à tomber dans le vide. Et on ne fait surtout rien pour casser la machine car une réforme de la BCE est urgente. Les spéculateurs ne font en réalité que révéler les faiblesses d'une construction Européenne bancale. En conclusion, ceux qui dénoncent les spéculateurs, c'est un peu comme tuer le messager ou amuser la galerie, ça ne sert à rien.

pourleboss a écrit:

Messieurs les spéculateurs allez-y à tour de bras ! C'est le moment d'acheter des pays ! on brade !

Les préjugés, ça tape pas fort. En fait, ça tape jamais fort.
Les spéculateurs ont le mérite de pouvoir sanctionner les entreprises défaillantes. Ici il s'agit d'états.
Regardons la réalité en face.
L'UE a facilité l'entrée de la Grèce en subventionnant les taux d'intérets. Ceux-ci étant maintenus à un taux artificiellement bas, les dépenses budgétaires ont filé, profitant de l'effet de levier.
Ce bail-out concerté a en gros encouragé le comportement irresponsable du gouvernement grec, aidé par une demande artificiellement gonflée des titres de dettes grecques.
Tu m'étonnes que la france et l'allemagne détiennent 30% de la dette extérieure grecque...

Avec la crise des subprimes, les états membres avaient leur propres soucis.
Ils ont arrêté de subventionner l'économie grecque.
Voilà toute l'histoire.

A quand la sortie de la Grèce de l'UE ???

Bah... gribouille... on est d'accord... à un détail près : absoudre les spéculateurs en leur donnant le titre de "messagers" (omettant du coup leurs actes précédant le message, leur réalité : un chat, c'est un chat, pas un messager - les glissements sémantiques me hérissent souvent le poil...) c'est un peu "short" ! Et je n'absous pas la Grèce et ses dettes. Seulement l'Europe a de grands torts dans ces histoires.

Sans spéculateurs, les crises et dettes auraient sûrement une autre "gueule" !

Ce serait si honteux de laisser le FMI "s'occuper de la Grèce" ???
Certes, elle devra rendre des comptes sur sa gestion.
Mais en quoi l'europe serait elle honteuse ?
J'ai pas tout compris là ...
Pour l'instant un FME n'existe pas. Est ce bien le moment de le mettre au point ? en avons nous les moyens ?

SVP ne me tomber pas dessus ... répondez moi calmement.

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