Le Venezuela sur le chemin de la dictature socialiste

Deux informations importantes nous sont parvenues du Venezuela ces derniers jours.

Tout d'abord, une réforme du Code électoral, dont il est à craindre qu'elle ne favorise les partisans de Chavez aux prochaines élections législatives :

http://fr.news.yahoo.com/4/20090801/twl-venezuela-elections-reforme-f3f52da.html

Et surtout, on apprend que Chavez s'apprête à suspendre 34 stations de radios :

http://www.liberation.fr/monde/0101583245-chavez-suspend-34-radios-et-televisions

Rappelons qu'en France, Sarkozy se voit accuser de remettre en cause la démocratie, sous prétexte qu'il a nommé un ou deux proches à la tête de media publics, et que son gouvernement s'apprête à redécouper les circonscriptions législatives.

Pourtant, à côté de Chavez, Sarkozy passe pour un enfant de choeur.

Mais les gauchistes français qui accusent Sarkozy de menacer la démocratie sont les mêmes qui semblent apprécier Chavez. Comprenne qui pourra...

Tiens, il y avait longtemps que tu nous ne nous avait pas parlé des gauchistes.


Non, sérieusement, quand tu regardes dans le détail :

- tripatouiller la loi électorale pour favoriser son camp ? C'est ce que le nain et ses acolytes essaient de faire (redécoupage de la carte électorale, modification des modes de scrutin).

- interdire des médias ? Certes, on en est pas encore là. Mais avec des médias majoritairement contrôlés par les amis du nabot, est-il besoin d'en interdire ?


A part ça, tout va très bien Madame la marquise et la démocratie n'est absolument pas remise en cause dans notre beau pays.

S'agissant du redécoupage électoral, l'opposition est dans son rôle, en parlant de "tripatouillage". Pourtant, ce redécoupage était demandé depuis plusieurs années par le Conseil constitutionnel. Et le Conseil d'Etat, qui a également été consulté sur le projet du gouvernement, n'a rien trouvé à y redire.

S'agissant des media français, il est également de bon ton de dire qu'ils sont baillonnés, mais ils demeurent libres de critiquer le pouvoir sans crainte d'être censurés.

Mais tes arguments sont assez révélateurs de la mauvaise foi des anti-sarkozystes patentés. Quand on place Chavez et Sarkozy sur le même plan, voire quand on dit que Sarkozy est pire que Chavez, on finit par se discréditer définitivement. Un peu plus, et certains vont nous dire qu'ils demandent l'asile politique à l'Iran, à Cuba, au Venezuela ou à la Corée du Nord...

Quand on refuse de voir la réalité en face, on fait preuve d'une mauvaise foi évidente.

Pour le reste, Sarko n'en est pas encore au niveau de Chavez mais, si on n'y prend pas garde, on pourrait y arriver.

Actuellement on en est au niveau "république bananière". C'est pas génial non plus.

quand une élue UMP fait office de "journaliste"( avec un pseudo) du Figaro pour tresser des lauriers, je trouve que la limite est dépassée.; sans compter les liens évidents entre les patrons de journaux milliardaires , et l'Elysée, la pression faite sur les journalistes, qui doivent bien s'écraser pour garder leur -gagne-pain( à Cap-Esterel, l'an dernier, certains venus pour le suivi média , ont fini par témoigner, sur leur position difficile, et leurs difficultés à être "indépendants"..)
je ne parle pas de la Journée Sarkozy-Day du 14 Juillet où le summum a été atteint avec 3 émissions consacrées à sa majesté avec du cire-pompe au delà de la nausée.; digne de Chavez sans aucun doute...

pour la réforme des scrutins électoraux, entendre Raffarin dire sans sourciller, que le meilleur moyen d'aider l'uMP à gagner, c'est de modifier le mode de scrutin des territoriales.. ça semble tout de même, gravissime, puisque , il n'y a pas de désir républicain , mais juste un calcul électoral de bas étage...digne de n'importe quelle république bananière...

bien sur la parole est encore "libre" mais est elle audible? vu la montagne de communication pro-gouvernementale et Sarkozienne, le parole de l'opposition est limitée au minimum...il faut savoir aussi, que chaque fois que les médias parlent du PS ou du Modem, pour les critiquer, ou monter en épingle leurs pb intenres, ce temps de média est compté sur le temps de l'opposition, mais pas pour l'aider, plutôt pour la couler.. suffit de regarder les journaux TV depuis les Européennes, les seules allusions aux opposants sont des allusions négatives, mais elles passent dans le décompte CSA, et donc sont totalement contre-productives pour les partis en question, mêem si à côté, ces partis parlent aussi de l'actuaité, et font des propositions..