la crise et l'Europe

Dette grecque: les ministres européens étalent leur zizanie en Pologne



16 septembre 2011 | Par La rédaction de Mediapart

Les ministres des finances de la zone euro puis ceux de l'ensemble de l'Union européenne se réunissent pour 48 heures à Wroclaw, en Pologne, pour mettre au point le second plan d'aide à la Grèce (160 milliards d'euros) décidé le 21 juillet. Plusieurs pays européens renâclent en effet à verser une nouvelle aide à la Grèce, estimant, comme la Finlande, que les garanties de remboursement présentées par Athènes ne sont pas suffisantes. L'Allemagne refuse pour sa part un renforcement des ressources du «FMI européen», le FESF, de 440 à 750 milliards et l'Autriche, la Slovaquie ou la Slovénie traînent des pieds. Paris et Berlin veulent doter l'Eurogroupe d'une présidence à temps plein mais se heurtent au Luxembourgeois Jean-Claude Juncker qui veut conserver sa place jusqu'au terme de 2012.

Crise:Berlin refuse d'engager plus de fonds




L'Allemagne a refusé lors de la réunion de l'Eurogroupe d'engager des fonds publics supplémentaires pour assurer la stabilité financière de la zone euro, comme l'y invitait le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner, a annoncé la ministre autrichienne des Finances Maria Fekter.

"Il a insisté sur le fait que plus de fonds étaient nécessaires afin d'éviter que le système (financier) se trouve en difficulté. Wolfgang Schaüble lui a répondu qu'il était très improbable qu'il soit possible de faire peser ce fardeau sur les contribuables, en particulier si ce fardeau est imposé principalement aux pays AAA", a-t-elle expliqué à quelques journalistes.

"Dans ces pays, il y a un désir de mettre en oeuvre une taxe sur les transactions financières. Geithner l'a exclu", a-t-elle ajouté. "Je trouve bizarre qu'alors même que les Américains ont des fondamentaux bien plus mauvais que ceux de la zone euro, ils nous disent ce qu'on doit faire et que lorsque nous leur faisons une suggestion, ils disent non immédiatement. J'aurais espéré que lorsqu'ils nous disent comment ils voient le monde, ils écoutent ce que nous avons à leur dire", a-t-elle encore dit.

Des dettes non déclarées de Madère alourdissent le déficit du Portugal


sont doués, y'a pas à dire..

Je me faisais la rflexion que finalement, ce que nous vivons dans les inercommunalité n'est pas si éloigné.
Quand une commune va mal financiérement, les autres ne l'aident pas. Elle est mise sous tutelle et c'est la préfecture, avec l'aide de la chambre Régionale de Compte, qui vote et excéute le Budget.
Si on appliquait ça à l'europe, cela voudrait dire que l'orsqu'eun pays ne respecte plus les critéres de convergence, ce serait l'Europe qui interviendrait pour voter le budget et donc les hausses d'ilmpots qui ont avec. Autrement dit "vous n'avea pas été capable de vous administrer tout seuls, c'est l'Europe qui décide à votre place".
A part quelques pays, tous les pays européens sont concernés, y compris la France.

sauf que toutes les communes sont gérées avec les mêmes règles du jeu, mêmes impots, mêmes aides, etc..alors que en Europe, chauque pays joue sa partition, l'Irlande avec ses impots minimaux..l'allemagne et son dumping social, etc..

pourquoi on sacrifierait notre droit de choisir, si personne n'a la même règle du jeu.. je ne serai d'accord avec ça que lorsque tout le monde sera exactement dans le même système.; sinon, qui dit que ça n'est pas le système le moins social qui sera choisi( ce qui est d'ailleurs le cas, pour le moment en Europe, les libéraux et les financiers font la loi)

Je n'ai pas daileurs dit que je trouvais cette solution merveilleuse.
Cela dit, les communes ont encore un partie de la maitrise de leurs imots; La seule différence avec l'Etat, c'est qu'elles ont l'obligation d'équilibrer leurs comptes, la fameuse régle d'or...

L’actualité de la crise : TOUT LEUR RÉUSSIT !, par François Leclerc

L’actualité de la crise : UNE CORDE TRÈS TENDUE par François Leclerc

Washington milite pour une purge « à sa façon » des bilans bancaires

Citation :

« En tant qu'ancien patron de la Fed de New York, nul n'est mieux placé que Timothy Geithner pour expliquer aux Européens ce type de solution. Ils feraient mieux d'écouter », estime Jacob Kirkegaard

Bonjour la pédagogie!

c'est vrai que vu le résultat, on devrait les suivre! LOL!

L’actualité de la crise : LA LOI DE LA GRAVITÉ EST DURE, MAIS C’EST LA LOI…, par François Leclerc

Hier soir, l'émission mots croisés était sur la crise en Europe. Vous y découvrirez un Jacques Sapir Excellentissime et pédagogique (et accessoirement un Estrosi égal à lui-même, je veux dire incompétent pour parler de sujets économiques).

Motscroisés en Streaming

Gribouille a écrit:

Hier soir, l'émission mots croisés était sur la crise en Europe. Vous y découvrirez un Jacques Sapir Excellentissime et pédagogique (et accessoirement un Estrosi égal à lui-même, je veux dire incompétent pour parler de sujets économiques).

Motscroisés en Streaming

Dis je m'améliore (merci à toi et à démo-soc) ...
J'étais venue noter dans le sens que tu indiques :

j'avais repéré Jacques Sapir et repéré également qu'Estrosi était complètement dépassé et prétentieux en plus de dire n'importe quoi ...

Comme hier j'avais un peu sommeil je vais essayé de prendre un moment dans la journée pour revoir cette partie de l'émission.

Le président de la BCE appelle Madrid à de nouvelles réformes



bouh, la photo fiche la trouille.. LOL!ça c'est l'Europe de la Schlague..


( rappel Trichet est soit disant Socialiste, comme pascal Lamy OMC, et DSK ex FMi.. sont vraiment très de gauche, pas de doutes..)

juju41 a écrit:

( rappel Trichet est soit disant Socialiste, comme pascal Lamy OMC, et DSK ex FMi.. sont vraiment très de gauche, pas de doutes..)

Quand tu t'avances assez loin à l'Ouest, tu te retrouves en fait à l'Est. Ce doit être le même principe entre la gauche et la droite.

L’actualité de la crise : LES PENDULES REMISES À L’HEURE ! par François Leclerc

cette image de l'Europe va faire des ravages..

Aidons les banques, pas les pauvres!


l'Europe est suffisamment accusée de technocratie, d'impuissance à se coordonner dans la crise, sans qu'il soit besoin d'y ajouter l'idée qu'elle n'est pas capable, pour un euro par habitant, de s'occuper des plus humbles. Cette inhumanité risque d'exaspérer une opinion largement tentée par le rejet de l'UE.
Enfin, la puissance publique serait opérationnelle pour soutenir les entreprises, pas pour donner des miettes aux miséreux. Aidons les banques, laissons mourir les pauvres. Le message adressé hier porte les germes d'une catastrophe politique. Dans l'Ouest, terre agricole, terre européenne et terre de solidarité, cette perspective, au moment où la crise menace de jeter des millions d'Européens sur les bas-côtés de l'économie, sera vécue, si elle se confirme, comme une injure aux valeurs humanistes.

juju41 a écrit:

L’actualité de la crise : LES PENDULES REMISES À L’HEURE ! par François Leclerc

françois leclerc évoque la dévaluation interne comme un substitut possible à une dévaluation de la monnaie. Qu'il suffirait de baisser les salaires pour arriver au même résultat qu'une dévaluation de la monnaie.
En réalité, la dévaluation interne est au mieux un mauvais substitut à une dévaluation de la monnaie. Au pire une fausse alternative car il n'y a pas d'alternative à une dévaluation de la monnaie.
Imaginez que vous ayez à dévaluer votre monnaie de 5% pour rétablir votre compétitivité et ramener votre balance commerciale à l'équilibre.
Si vous passez par une baisse des salaires, il faudra les baisser de combien ? 1) il faudrait déjà pouvoir les baisser 2) ensuite estimer l'impact d'une baisse des salaires sur les coûts de production, et enfin 3) être certain que la baisse des coûts sera bien répercuté sur les prix par les entreprises.
Ce sont 3 conditions héroïques qui conduiront à de sacrées conséquences sociales et économiques sans commune mesure avec une dévaluation de la monnaie. En effet, pour un résultat équivalent à une dévaluation de la monnaie de 5%, il faudra probablement baisser les salaires de 10% ? 20%?, 30%? selon la structure de l'économie. Mais à la différence d'une dévaluation qui fera payer plus cher les seuls produits importés par le pays. Dans le cas d'une d'une baisse des salaires, c'est l'ensemble des produits (nationaux + ceux importés) qui seront devenus plus chers pour les consommateurs créant un effondrement de la demande interne et une diminution du PIB à l'image de ce qui se passe en Grèce*.
En clair, la dévaluation interne est une impasse. Il n'existe pas de substitution possible à la dévaluation d'une monnaie. Un pays qui ne peut dévaluer doit s'attendre à ce que son chômage devienne la variable d'ajustement à ses problèmes de compétitivité en conformité avec ce que nous enseigne la théorie et les faits économiques. C'est pourquoi l'€ est condamné à plus ou moins brève échéance dans une Europe qui resterait démoncratique.

* et je passe sur le problèmes démocratiques que cela suppose car il faudra pour faire avaler des baisses de salaire massives éradiquer un siècle de progrès dans le domaine du droit du travail, museler la liberté syndicale, voire réduire la représentation démocratique des salariés dans les parlements nationaux.

tu oublie de préciser qu'une "dévaluation interne" touche les salariés et en aucun cas le capital, qui du coup se retrouve renforcé, alors qu'une dévaluation peut s'accompagner d'une hausse des salaires, et ainsi toucher le capital plus que les revenus du travail