Le Modem dans les médias (divers)

Bayrou remet le cap au Nord

François Bayrou a choisi Dunkerque pour lancer son année présidentielle, la troisième pour le candidat centriste.
Son premier meeting en 2012 se déroulera salle Kursaal, le 19 janvier au soir.
Dans cette ville ouvrière qui a payé un lourd tribut à la désindustrialisation, Bayrou déclinera son principal thème de campagne : le « produire en France ».
En 2007 déjà, le Bearnais avait opté pour le Nord — 80 km plus loin, à Lille — pour se jeter dans la bataille.

Législatives: cette fois, le MoDem s'y prend tôt

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Circonscription par circonscription, Marc Fesneau a donc fait un «travail empirique». Objectif: présenter un candidat dans chacune d'elles. «Les candidats correspondront à trois types de profils,explique Éric Azière, le Monsieur élections du MoDem. Il y a les candidats issus du MoDem, il y a ceux qui se retrouvent dans ce que dit Bayrou et ceux qui reviennent.»

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Dans cette dernière catégorie, encore beaucoup de mystères. Il y a ceux qui ont déjà rendu public leur soutien à François Bayrou et qui, s'ils remettent leur siège en jeu, se présenteront avec son approbation: c'est le cas, par exemple, de Daniel Garrigue, député de Gironde et ancien villepiniste, ou encore de Philippe Folliot, député du Tarn issu de l'Alliance centriste de Jean Arthuis, lui-même derrière Bayrou.

Des personnalités comme Anne-Marie Idrac et Bernard Bosson, qui ont publiquement rejoint Bayrou à la rentrée, pourraient elles aussi être des candidatures intéressantes pour le MoDem, si elles décidaient de briguer un siège de député. «Mais ils ne sont pas venus pour ça», insiste Marc Fesneau.

Et puis il y a les autres: ceux qui en coulisses se sont déjà ralliés au candidat centriste mais n'en font pas étalage. «Ça viendra, assure Marc Fesneau. Mais ce n'est pas encore le bon moment.» Pour les trouver, il suffit de parcourir la presse, dans laquelle on entrevoit, pour certains, un rapprochement futur. Exemple: René Couanau, député-maire de Saint-Malo (Ile-et-Vilaine). Élu en 2007 sous l'étiquette UMP, il quitte le parti présidentiel en avril

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René Couanau et Jean-Christophe Lagarde seront-il investis par l'équipe de François Bayrou? Pour ce type de candidat, la réponse n'est pas pour tout de suite. Dans l'entourage de François Bayrou, on sait bien qu'ils attendent d'être sûrs que le vent a tourné dans le bon sens pour franchir le pas.

Pour les autres candidats, l'attribution des investitures commence dès ce mois de janvier. Cela pourra durer jusqu'au soir du premier tour. «On commencera par attribuer les circonscriptions des Français de l'étranger. Et on essaiera autant que possible de choisir des personnes qui vivent ou ont vécu à l'étranger», précise Marc Fesneau.

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Outre les «têtes d'affiche», nécessaires au MoDem pour sa visibilité − au moins médiatique −, Marc Fesneau veut faire émerger une nouvelle génération. Il cite Philippe Gonon dans le Doubs, Paul Landréat dans l'Aube, Jérôme Sourisseau en Charente, Antoine Vielliard en Haute-Savoie, Marina Ferrari en Savoie ou encore Christophe Grudler dans le Territoire de Belfort. Tous ancrés localement, responsables des mouvements départementaux. «On va essayer de limiter au maximum les parachutages. C'est globalement mal perçu.»

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Au total donc, 83 circonscriptions “récupérables” sur lesquelles mise le MoDem. Dans l'Ouest d'abord: «C'est un territoire où mécaniquement, on est plus en force que dans d'autres. La Basse-Normandie, la Bretagne, les Pays de la Loire», énumère le secrétaire général du Mouvement Démocrate. De fait, dans ces régions, plusieurs circonscriptions pourraient basculer.

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Marc Fesneau a beau anticiper, calculer, prévoir et recalculer, il sait que le score de François Bayrou au premier tour de la présidentielle sera déterminant: «C'est l'élément central. C'est la vague présidentielle qui porte les candidats.» Avant d'ajouter: «D'une façon ou d'une autre, la page sarkozyste va se tourner, même s'il gagne. Beaucoup croient au scénario selon lequel il pourrait gouverner sans majorité.» Ainsi triompherait la majorité centrale tant souhaitée. L'analyse de l'Observatoire de la vie politique et parlementaire tend à conforter celle du MoDem. Elle évoque de nouveaux comportements électoraux comme «la fin du rattachement à des critères idéologiques pour prêter une plus grande attention à la posture des prétendants», valable pour la présidentielle comme pour les législatives.

Bayrou veut «reconstruire la morale publique»

C'est devant près de deux cents journalistes et techniciens - 181 accréditions avaient été effectuées -, que François Bayrou, candidat centriste à l'élection présidentielle, a présenté ce mardi ses vœux à la presse.