[Hollandeland] Toutes les déclarations, critiques, bourdes

en parlant de who's who.. Yamina Benguigui, sous ministre de la Francophonie, a fait une entrée remarquée à l'AN pour le discours de
Ayrault,selon le Canard, Madame s'est présentée perchée sur des talons ultra haut, et une tenue excentrique, plus lunettes de soleil, et un
huissier portait son sac à main, il lui a rendu quand elle a été assise,Madame se prend pour une princesse avec son laquais?..c'est vachtement
de gôôche.. ça se prend pour qui ces gens là...
bref on a eu un changement, mais pas vraiment celui qu'on attendait..

Ben, ça vaut bien les sabots roses de Bachelot en conseil des ministres. L'huissier n'était là que pour la ramasser si elle avait loupé une marche.

La nouveauté c'est que le changement ne change rien...
Députés : la transparence, c’est pas maintenant

Citation :

« Le jour du débat télévisé de l'entre deux-tours à la plaine Saint-Denis, Hollande m'a dit, texto : “Si les Français me choisissent, j'interdirai à PSA de fermer l'usine et je vous recevrai”, tonne Ahmed Berrazzel, un des leaders de la CGT. Il n'a rien fait. L'usine ferme et nous n'avons pas été reçus. » « Il a aussi promis des lois pour juillet pour interdire les licenciements. En fait, il s'est foutu de notre gueule », renchérit un de ses collègues.

Citation :

Alors que les ministres laissent entendre que l'usine d'Aulnay peut encore être sauvée, une source gouvernementale affiche son pessimisme. « Aulnay c'est fini. La machine était lancée à pleine vitesse, personne ne pouvait l’arrêter. Et là, ça y est, on est dans le mur. Montebourg va tenter tous les moyens pour limiter la casse, il peut peut-être décaler la fermeture d’un an et peser avec Sapin sur la revitalisation du site, mais l'usine est condamnée. »

« En réalité, l'État ne peut pas grand-chose dans cette affaire, à part convoquer les patrons, jouer la mise en cause publique ou la presse », confirme une source ministérielle. De fait, l'État n'est pas actionnaire de PSA, au contraire de Renault.

http://www.mediapart.fr/journal/economie/120712/letat-somme-dagir-face-au-choc-psa?page_article=2

Hollande s'est foutu de la gueule des salariés de PSA comme Sarko s'était foutu de celle des salariés de Gandrange.

bah, qui pouvait les croire? faut être très naïf!

Monsieur le Président, où est le rêve ?

par Edwy Plenel
médiapart abonnés

extraits

Citation :

Lançant sa campagne présidentielle au Bourget, en Seine-Saint-Denis, le 22 janvier, François Hollande promettait de commencer « par le rêve », condition pour que la gauche n’échoue pas, une fois encore, face à son adversaire de toujours, « le monde de la finance » (sur Mediapart, le discours est ici et tous les discours du candidat Hollande sont là). Deux mois après son installation à l’Elysée, le 15 mai, c’est l’évocation de ce « rêve français » qui semble tenir d’un éphémère rêve électoral.

Citation :

« Ce qui est en cause, c’est la souveraineté de la République face aux marchés », affirmait encore François Hollande, dans la foulée de son discours du Bourget en présentant les soixante engagements de sa présidence. « Un vrai changement », promettait-il face à une situation calamiteuse dont, une fois encore, le premier responsable désigné était « la finance ». Un changement que dessinaient alors les mots « justice », « égalité », « Etat impartial », « morale publique ». Un changement qui, surtout, se ferait avec l’aide de la société et de ses acteurs qui « doivent être mobilisés pour le bien public ». « Refuser cette fatigue sociale, cette fatalité économique, ce discrédit moral » : à cette ambition fixée par le Hollande du Rêve français (Privat), en 2011, répondait cette promesse du même en 2012, en introduction de son programme : « Ce changement, je le construirai avec vous ».

Citation :

Rigueur immédiate, espérance lointaine
Ce sont des mots d’hier à peine, et pourtant ils semblent déjà très loin. Si l’on s’impose tous ces rappels, c’est qu’une politique se juge à ses engagements. François Hollande n’avait certes pas promis la lune et était resté ferme sur un credo gestionnaire qui laissait entrevoir les mesures d’austérité récemment annoncées. Mais il n’aurait jamais remporté la présidentielle s’il n’avait pas associé cette rigueur à une espérance, se refusant, du moins en paroles, à opposer la contrainte budgétaire au changement démocratique et social. Deux mois ont passé depuis son installation à l’Elysée, et le décrochage de l’une et de l’autre semble inéluctable : la rigueur est d’actualité immédiate, tandis que l’espérance devient lointaine.

Citation :

Une session extraordinaire du Parlement à l’ordre du jour bien peu rempli, à tel point que les vacances des députés viennent d'être prolongées faute de textes prêts (lire ici notre confidentiel). Pourtant on aurait pu et dû s’attendre à la mise en œuvre rapide de réformes institutionnelles ou sociétales qui étaient au cœur des engagements de campagne.

Citation :

Non seulement l’ordre du jour de cette session estivale du Parlement n’offre pas la pédagogie dynamique d’un changement véritablement à l’œuvre, mais, de plus, son ordinaire s’accompagne de la persistance de comportements politiques que l’on aurait pu croire révolus. C’est ainsi que l’audition de Jean-Pierre Jouyet, à propos de sa contestable nomination par son ami François Hollande à la tête de la Caisse des dépôts et consignation

Citation :

Alors même qu’il y avait là, pour les parlementaires, une belle occasion – la première – de manifester leur indépendance d’esprit face au désir élyséen et de montrer ainsi que, désormais, le contrôle des nominations présidentielles ne serait plus une vague formalité, transformant les élus de la Nation en chambre d’enregistrement du fait du Prince.
Un Parlement ainsi soumis sera forcément un Parlement dépossédé, laissant le champ libre à ces missions et ces expertises confiées par l’exécutif à des personnalités qui lui sont totalement redevables, excroissance de la technostructure des cabinets qui, parfois, aimerait tant gouverner sans l’embarras de la délibération parlementaire

Citation :

Sans doute justifieraient-ils ainsi les précautions qui dominent leurs premiers actes : installer la perception d’une longue durée de l’action politique, à rebours de l’agitation présentiste de la présidence sarkozyste. Et sans doute ajouteraient-ils, de surcroît, que cette façon de faire rencontre les attentes d’un pays convalescent tant il est lassé d’avoir été brutalisé, bousculé et humilié par le pouvoir d’en haut. Mais, ce faisant, le nouveau président de la République et son premier ministre raisonnent comme s’ils étaient seuls à fixer le temps, son calendrier et son agenda. Comme si leur futur se présentait comme une histoire linéaire, sans événements, accidents et imprévus. Et, surtout, comme s’ils pouvaient se passer d’un rapport de forces à construire, avec la société, pour relever les immenses défis qui sont les nôtres et dont le règlement suppose d’affronter des intérêts solidement organisés et fortement déterminés.

Citation :

François Hollande prend un triple risque. D’abord celui d’être démuni face à l’offensive des milieux patronaux, économiques et financiers, qui, comme toujours, chercheront à forcer leur avantage sous la gauche de gouvernement, en voulant l’obliger à devenir leur alliée face aux travailleurs, à leurs résistances et à leurs revendications. Ensuite d’être défait par un système institutionnel dont la présidence Mitterrand et le gouvernement Jospin ont montré qu’il était plus fort que la volonté de ses acteurs, les amenant à aggraver le présidentialisme qu’ils entendaient réformer ou combattre et, par conséquent, son désastre démocratique dont la persistance et le renforcement de l’extrême droite sont les résultantes.
Le troisième risque, enfin, est celui d’une démobilisation populaire, propice à toutes les régressions sociales et démocratiques, alors même qu’en 2006, François Hollande en faisait le danger principal pour une gauche au pouvoir. Soulignant qu’elle se retrouverait « dans ce système, avec ses limites, ses faiblesses et ses pièges », il l’appelait à ne pas se reposer sur « la vertu du candidat élu » mais à construire « ailleurs » une majorité politique. Ailleurs, c’est-à-dire « dans le pays, ses profondeurs, ses mouvements, ses syndicats, ses associations. Revenue au pouvoir, la gauche ne devra pas se comporter comme si elle avait reçu un chèque en blanc pour cinq ans.

Citation :

Faute d’avoir commencé par le rêve, son réalisme concret et son ambition pragmatique, le compte de cette présidence risque de se dégarnir bien vite

mon commentaire sur Médiapart

Citation :

Mais enfin, il était bien naïf de croire au rêve « Hollandais » !

Remontons le temps, à début 2011, le favori du PS caracolant dans des sondages à dimension stratosphériques, écrabouillant le sarko comme un moustique, encensé par les médias, d’une manière quasi unanime, de droite à « gauche »( les médias de gauche LOl !), c’était DSK, superman, auréolé de sa puissance FMesque, de son « sérieux économique »,de sa crédibilité reconnue par tous du grand Patron au Marché ( le Saint Esprit dans la trilogie Fmesque).

Faisons un rêve( ou un cauchemar c’est selon), supposons, que le super champion n’ait pas été la proie des démons qui l’ont perdu, déroulant son chemin vers la Gloire, entouré de Martine( ayant respecté son Pacte de Marrakech), et des clubs DSK, des énarques socialistes, remportant la primaire ouverte, à plat de couture, non pas, parce que les militants et sympathisants de gauche auraient voté pour lui, mais porté par un vote des centristes, de droite modérée, lassée de sarkozy.. Ce faisant un ralliement de Bayrou à DSK, voire de de Villepin, aurait complété le tableau ..

Et Nous aurions DSK président, appliquant la stricte ligne Merkelienne..

Mais voilà le destin a choisi de nous donner Hollande, qui pouvait croire un instant que ceux qui soutenaient DSK ,un an avant, auraient pu tout d’un coup croire au « rêve Hollandais », mais Hollande n’ayant pas l’aura suffisante et la crédibilité , il a bien fallu berner la part de gauche nécessaire pour gagner.

Alors venir se plaindre que le « rêve « n’est pas au RV, quelle hypocrisie, surtout venant des journalistes !

Il est facile de gagner en mentant, mais extrèmement difficile de gouverner sans l’assentiment du peuple,et les lendemains promettent plus de desespoir que de rêve, tout cela pouvant mener au bout du compte, à une telle désillusion que seul le FN en ramassera les fruits, la faute à qui ?

Un Président mal élu, par 51% de 72% d’électeurs( environ), ça nous fait un petit 33% de la masse électorale totale, élu par défaut, pour sortir l’autre..est ce que ça suffit pour avoir la légitimité ?

Quant aux députés, élus, eux sur la base de 44 % d’abstention, c’est encore pire.

Eh oui, on n’aura pas de changement sinon à la marge, sur les questions sociétales de gauche, et je n’ai jamais cru qu’il y en aurait.. j’ai d’ailleurs voté pour Bayrou, non pas parce qu’il avait le meilleur programme, mais parce qu’il est le seul à avoir dit la vérité, et pour moi, c’est une forme de respect des électeurs. Quand je vois que Hollande va faire du Bayrou, ça ne m’étonne pas du tout, c’était tellement évident, sauf pour ceux qui ont mis leur tête dans le sable.

En attendant d'aller lire l'article et les commentaires, ce que je n'ai pas encore fait vu que j'ai comme un coup de fatigue, retour sur le 14 juillet par le dessinateur de l'Alsace:


L'éditorial: Il va falloir ramer

juju41 a écrit:

Monsieur le Président, où est le rêve ?

par Edwy Plenel
médiapart abonnés

la totalité de l'article est là:
Monsieur le Président, où est le rêve ?

sur le blog Désirs d'Avenir Estérel

La leçon d’économie de François Hollande

Citation :

Ce n’est pas si souvent que la gauche défend la politique de l’offre
et reconnaît que le coût du travail fait partie des problèmes à résoudre
pour améliorer la compétitivité. Il s’agit en réalité d’un grand bond
en avant .

François Hollande a visiblement tout son plan en tête . Il veut être
le président de la République qui aura remis la France au travail en
modifiant le financement de la protection sociale.

Simplement, il est beaucoup plus prudent dans la réalisation de ses
ambitions qu’un Raymond Barre aurait pu l’être : avant d’abattre son jeu
, il veut que les solutions infusent et que si possible les partenaires
sociaux se les approprient et que les français les comprennent .

Pourquoi?parce qu'il a oublié de les prévenir pendant la campagne
électorale . Il a péché par omission, de crainte de ne pas être élu.

Article de Lenaïg Bredoux Mediapart abonnés: Le 14-Juillet du nouveau présidentHollande : l'enjeudu référendum Par Lénaïg Bredoux
reproduit intégralement ici:
Hollande : l'enjeu du référendum

Citation :

« La République exemplaire. » C’était un slogan de campagne et plein de promesses de réformes. C’est pour l’instant lettre morte. Lors de son intervention du 14 Juillet, François Hollande l'a évoquée en annonçant, comme Mediapart l'avait déjà indiqué vendredi, le lancement d'une commission ad hoc. Elle sera présidée par un proche du chef de l'État, l'ancien premier ministre Lionel Jospin. Avant lui, François Mitterrand et Nicolas Sarkozy avait choisi la même méthode, en instaurant le comité Vedel puis la commission Balladur.

271ème semaine politique: la fin de l'euro contre l'urgence sociale

Citation :

PSA allait supprimer 8.000 emplois et fermer la mythique usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). En Bourse, le titre Peugeot s’est envolé après l’annonce, avant de rechuter vendredi. Nicolas Sarkozy, quand il était Monarque, avait promis que la C3 de Peugeot serait fabriquée à Aulnay jusqu'en 2013 inclus... Il avait raison, l'usine ne fermera qu'en 2014. Au gouvernement, le ministre du redressement productif se précipita pour déclarer qu'il n'acceptait pas le plan de PSA. L'entreprise avait bénéficié de 4 milliards d'euros d'aides et allègements de charges ces dernières années... Sarkozy adorait louer le patriotisme industriel du fabricant, qu'il opposait régulièrement à Renault accusé de délocaliser trop fortement sa production à l'étranger. Sa prime à la casse fut un cache-misère provisoire: « Depuis 2010, on a délibérément mis sous le tapis ou masqué la réalité d’une entreprise qui perdait de l’argent. » commenta Benoît Hamon, ministre de l’Economie sociale et solidaire. Son collègue du Travail a nommément accusé Sarkozy d'avoir fait pression sur le président du Directoire de Peugeot pour qu'il retarde l'annonce de ce plan social après les élections.

Effectivement, l'ancien Monarque avait rencontré Philippe Varin huit jours avant le premier tour de la présidentielle. Bizarrement, cet entretien n'avait donné lieu à aucun commentaire. Vendredi 13 juillet sur France Inter, le directeur des marques de PSA confirmait la manipulation: « On n'allait pas mettre ceci sur la table pour en faire un enjeu de la campagne électorale ». En novembre dernier, un autre entretien entre Sarkozy et Varin, toujours à huit-clos, avait donné lieu à une édifiante et définitive communication de Nicolas Sarkozy. PSA fut interdit d'annoncer les 5.000 suppressions de postes qu'elle projetait, et Sarkozy assura que les « 2.000 salariés du groupe les plus directement concernés par ce projet seront tous reclassés ». Le président Varin confirma: . Il préférait fustiger le coût du travail en France (« le plus cher en Europe »), et appeler le gouvernement « baisser les charges qui pèsent sur le travail de manière massive ». Lui-même, d'après le rapport annuel de l'entreprise en 2010, gagnait 9.000 euros... par jour.Lui-même, rappelaient les Décodeurs du Monde, se trompait lourdement dans ses affirmations: le coût du travail dans l'automobile est plus élevé en Allemagne qu'en France.

s'il avait voulu une vraie commission utile, il aurait choisi Bayrou pour la diriger..

quant l'intègre Jospin..

Karachi : Jospin averti dès 1997


ton article ci dessus, La Chouette, serait plus du sarkozyland..Non?

J'ai hésité mais il n'y a que cet extrait qui soit vraiment Sarkofrance.

R. Bachelot dans la commission Jospin

je ne sais pas 'il faut en rire ou en pleurer..les 2 surement!
en voilà un modèle d'intégrité morale! non seulement , elle nous a vendu une grippe H1N1 et surtout des millions de vaccins bons pour la poubelle,sur mesure pour les labos, dont elle a été la représentante, mais elle a utilisé sa position pour faire engager son nullard de fils , directeur d'une institution, grassement payée..

franchement on se fout de qui?

par contre pas de Bayrou.. trop tatillon, pas assez vendu?

Bachelot, c'est du pipeau: à partir du moment où elle a un rôle à jouer, elle ronronnera de concert avec Jospin et sa commission.
Bachelot fait partie de la grande "Famille" (non, non, je n'ai pas dit mafia).
Je croyais que Jospin, ce dangereux révolutionnaire, s'était retiré de la vie politique.
Du moins, c'était ce qu'il avait solennellement déclaré...

LaChouette a écrit:

Je croyais que Jospin, ce dangereux révolutionnaire, s'était retiré de la vie politique.

Mais avait-il dit « définitivement » ?

C'est la meilleure de l'année.

Enfin, si on peut dire.

trouvé une pépite de derrière les fagots..


citation
Nicolas Sarkozy peut dire un grand merci à… Laurent Fabius. Tout comme Jacques Chirac et Valéry Giscard d’Estaing. En effet, sans l’ancien Premier ministre de François Mitterrand, ils seraient sans aucun doute dans une situation nettement moins confortable tant les avantages que la République leur consent – à vie - sont légions. Des avantages qui, selon le député de l’Aisne - apparenté PS - René Dosière, auteur de "L'Argent de l'Etat", coûteraient aux contribuables entre 1,5 et 2 millions d’euros, par an et par ancien président, comme il l’a indiqué à Sudouest.fr.

Des avantages qui, pour la petite histoire, reposent sur un texte aussi solide que la craie. En l’occurrence une simple lettre signée de la main de Laurent Fabius le 8 janvier 1985 et adressée à VGE. Un courrier qui, cerise sur le gâteau, n’a fait l’objet d’aucun débat. "C’est assez ahurissant, souligne René Dosière, que tout cela repose sur une base juridique aussi légère qu’un courrier personnel resté secret durant des années et dont on dit qu’il a valeur de décision. "



http://www.sudouest.fr/2012/05/14/l-ancien-president-sarkozy-coutera-pres-de-2-millions-d-euros-par-an-aux-contribuables-715076-4705.php


étonnant non? dans leur monde à eux, une simple bafouille sans autre discussion,suffit , pour les pékins comme nous, des tonnes de lois régissent nos moindres revenus.. décidément, on n'est pas sur la même planète , ,droite ou gauche, le pouvoir avilie..