crise financière et économique (mise à jour permanente)

La France, un paradis fiscal pour résidents qataris...

http://www.marianne2.fr/La-France-un-paradis-fiscal-pour-residents-qataris_a213572.html


autrement dit , un "pacte fiscal extraordinaire"" a été signé par l'UMP, et apparemment le PS approuve, puisqu'il reçoit en grande pompe le Qatar, plusieurs fois depuis le 6 Mai, et recueille son pognon, en guise d'aide aux Banlieues..
donc en Hollandie, comme en Sarkozie, on couvre des cadeaux fiscaux des milliardaires , qui plus est pas vraiment très démocrates, ni très regardants sur leurs affinités salafistes..

y'a pas à dire, le changement c'est pas maintenant..on s'essuie sur la démocratie, on fricote avec les dictateurs friqués.. l'argent n'a pas d'odeur dit on.. et pourtant moi je sens la merde d'ici..
qu'ils aillent au diable, ils ont déjà passé un accord avec lui.

La France voit la crise du logement neuf s'accentuer

Citation :

le ministère du Logement a annoncé mardi de très mauvais chiffres
pour la construction neuve de logements, certains tombant même sous leur
niveau d'il y a 20 ans, au moment de la plus grave crise immobilière."Jamais
depuis un quart de siècle et la création de l'outil statistique mensuel
un mois d'août n'avait enregistré un aussi petit nombre (7.896) de
mises en chantier de logements neufs collectifs"

je ne sais pas si c'est lisible( j'ai une autorisation du Monde ,d'un article réservé aux abonnés d'habitude)

L'analyse très sombre des économistes sur la crise

extraits
"Les indicateurs récents montrent une nette dégradation de la situation économique en zone euro, toujours très hétérogène. Les trois derniers mois vont certainement être très difficiles et tout indique que 2013 pourrait être pire que 2012, en zone euro comme en France. La plupart des facteurs récessifs présents en 2012 joueront en 2013, tandis que les rares facteurs de soutien de l'activité devraient disparaître.
Quels peuvent être alors les ressorts internes de dynamisme en zone euro et en France, alors que les revenus réels reculent et que le crédit reste atone ? La "désépargne" des ménages ? Elle est peu probable dans un contexte de hausse du chômage et d'inflation persistante, et ce d'autant que les déficits ne se réduisent plus. L'investissement des entreprises ? Les surcapacités de production sont telles qu'il y a peu à attendre de ce côté-là, en particulier en France où la profitabilité des entreprises demeure extrêmement faible.

ramener le déficit public à 3 % du PIB dès l'an prochain ne me paraît pas souhaitable. Pour tenir un tel objectif, ce ne sont pas 37 milliards mais 50 milliards d'euros d'effort qui seraient nécessaires, compte tenu des effets sur l'activité. Une telle austérité budgétaire serait dangereuse et probablement vouée à l'échec."


...

L'indice PMI du 20 septembre, qui fait état d'une forte contraction de l'activité du secteur privé dans la zone euro en septembre, est inquiétant. Cette mauvaise nouvelle était prévisible. La montée en charge simultanée de tous les plans de rigueur européens nous expose au risque d'une accélération de la crise. C'est la logique du Pacte de stabilité et de croissance : moins de croissance, moins de rentrées fiscales, plus de déficit et un tour de vis budgétaire supplémentaire... Renforcer l'austérité va amplifier la crise et il n'existe pas de frein à cette mécanique infernale car nos exportations sont affectées par l'austérité de nos partenaires commerciaux principalement situés dans la zone euro.

Nous accumulons les chocs depuis 2008 : crise financière, austérité généralisée, hausse des prix des matières premières ont un impact sur le niveau de vie des ménages et la situation des entreprises. Leur taux de marge est à son plus bas depuis un quart de siècle. La masse salariale se contracte, les prélèvements fiscaux et sociaux augmentent. L'épargne de précaution se reconstitue. Nous prévoyons une croissance de 0,1 % en 2012 et de 0 % en 2013 pour la France avec un taux de chômage à 11 % fin 2013.

Les 3 % dès 2013 ? C'est une folie. Nous n'y parviendrons pas, il faudrait un effort de 20 milliards d'euros en plus des 37 milliards déjà prévus.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/09/25/l-analyse-tres-sombre-des-economistes-sur-la-crise_1765311_823448.html

12,9% : la part de marché du "made in France" en zone euro

Citation :

les exportations françaises de biens et de services ont reculé de 0,3%
sur un an au cours du deuxième trimestre. Sur la même période, celles de
la zone euro ont progressé de 5,7%. "En conséquence, la part des
exportations françaises dans les exportations européennes de biens et
services en valeur a fléchi à 12,9%, un nouveau record à la baisse

toujours plus loin avec le Qatar..bientôt toute le France dépendra de ce pays..avec les conséquences que ça suppose, et surtout quelles exigences en contrepartie?

Citation :

Moscovici prêt à ce que le Qatar "joue un rôle"

"C'est bien trop compliqué pour que j'en parle maintenant." Invité d'Europe1, le ministre des Finances Pierre Moscovici n'a pas confirmé l'information d'i-télé selon laquelle l’État et la Caisse des dépôts négocieraient avec le Qatar pour que l'émirat investisse, via la Banque publique d'investissement, dans l'économie française.
"Si le Qatar veut jouer un rôle, en partenariat avec l’État français, d'investisseur stratégique, utile, créateur d'emploi, alors nous somme prêts à regarder ça. On en parle. J'ai moi-même rencontré des émissaires du Qatar la semaine dernière", a simplement pu indiquer le ministre.

Moscovici a écrit:

"C'est bien trop compliqué pour que j'en parle maintenant."

Bref, il n'a pas encore tout compris lui-même…

le mot souveraineté n'a jamais été aussi mal appliqué qu'en ce moment..nos abrutis de politiciens sont prêts à vendre la France, au plus offrant, qu'importe les conséquences..
je ne crois pas un instant à la "philanthropie "Qatari..ces gens là savent bien ce qu'ils exigeront un jour ou l'autre de notre pays..et quand on sera à leur merci, car ruinés, je ne préfère pas penser à ce qui va arriver..nos valeurs seront elles la monnaie d'échange pour ne pas subir la lame sous la gorge?

c'est de la Haute Trahison.je le dis clairement.

ben peut être que les gens n'ont pas les moyens d'emprunter même à taux bas..et s'engager sur des frais énormes quand on sait pas ce l'avenir réserve, ça n'incite pas beaucoup de gens..!

à notre petit niveau, je peux déjà dire que ça ne changera strictement rien ..

vu que la trésorerie est très basse, les commandes à venir surement en chute libre( puisqu'on dépend des subventions publiques aux collectivités, et que le budget de la Culture est ratiboisé, et les collectivités ont d'autres priorités, ce qui est normal)

on refera une marge pour améliorer la trésorerie, éventuellement, en attendant les futurs coups durs..on n'augmentera pas les salaires, pour autant, on n'investira pas, et bien sur on n'embauchera personne..

multiplié par les milliers de TPE, qui font 95% de l'économie française.. on voit tout de suite que tout cela est totalement vain..

Maurice Allais, un prix nobel français négligé
2 ans déjà, le testament de Maurice Allais (1911-2010)

J'adore ce passage

Citation :

Un prix Nobel… téléspectateur

Les commentateurs économiques que je vois s’exprimer régulièrement à la télévision pour analyser les causes de l’actuelle crise sont fréquemment les mêmes qui y venaient auparavant pour analyser la bonne conjoncture avec une parfaite sérénité. Ils n’avaient pas annoncé l’arrivée de la crise, et ils ne proposent pour la plupart d’entre eux rien de sérieux pour en sortir. Mais on les invite encore. Pour ma part, je n’étais pas convié sur les plateaux de télévision quand j’annonçais, et j’écrivais, il y a plus de dix ans, qu’une crise majeure accompagnée d’un chômage incontrôlé allait bientôt se produire, je fais partie de ceux qui n’ont pas été admis à expliquer aux Français ce que sont les origines réelles de la crise alors qu’ils ont été dépossédés de tout pouvoir réel sur leur propre monnaie, au profit des banquiers. Par le passé, j’ai fait transmettre à certaines émissions économiques auxquelles j’assistais en téléspectateur le message que j’étais disposé à venir parler de ce que sont progressivement devenues les banques actuelles, le rôle véritablement dangereux des traders, et pourquoi certaines vérités ne sont pas dites à leur sujet. Aucune réponse, même négative, n’est venue d’aucune chaîne de télévision et ce durant des années.

Cette attitude répétée soulève un problème concernant les grands médias en France : certains experts y sont autorisés et d’autres, interdits. Bien que je sois un expert internationalement reconnu sur les crises économiques, notamment celles de 1929 ou de 1987, ma situation présente peut donc se résumer de la manière suivante : je suis un téléspectateur. Un prix Nobel… téléspectateur, Je me retrouve face à ce qu’affirment les spécialistes régulièrement invités, quant à eux, sur les plateaux de télévision, tels que certains universitaires ou des analystes financiers qui garantissent bien comprendre ce qui se passe et savoir ce qu’il faut faire. Alors qu’en réalité ils ne comprennent rien. Leur situation rejoint celle que j’avais constatée lorsque je m’étais rendu en 1933 aux États-Unis, avec l’objectif d’étudier la crise qui y sévissait, son chômage et ses sans-abri : il y régnait une incompréhension intellectuelle totale. Aujourd’hui également, ces experts se trompent dans leurs explications. Certains se trompent doublement en ignorant leur ignorance, mais d’autres, qui la connaissent et pourtant la dissimulent, trompent ainsi les Français.

Cette ignorance et surtout la volonté de la cacher grâce à certains médias dénotent un pourrissement du débat et de l’intelligence, par le fait d’intérêts particuliers souvent liés à l’argent. Des intérêts qui souhaitent que l’ordre économique actuel, qui fonctionne à leur avantage, perdure tel qu’il est. Parmi eux se trouvent en particulier les multinationales qui sont les principales bénéficiaires, avec les milieux boursiers et bancaires, d’un mécanisme économique qui les enrichit, tandis qu’il appauvrit la majorité de la population française mais aussi mondiale.

Question clé : quelle est la liberté véritable des grands médias ? Je parle de leur liberté par rapport au monde de la finance tout autant qu’aux sphères de la politique.

Deuxième question : qui détient de la sorte le pouvoir de décider qu’un expert est ou non autorisé à exprimer un libre commentaire dans la presse ?

Dernière question : pourquoi les causes de la crise telles qu’elles sont présentées aux Français par ces personnalités invitées sont-elles souvent le signe d’une profonde incompréhension de la réalité économique ? S’agit-il seulement de leur part d’ignorance ? C’est possible pour un certain nombre d’entre eux, mais pas pour tous. Ceux qui détiennent ce pouvoir de décision nous laissent le choix entre écouter des ignorants ou des trompeurs.

Maurice Allais.

Les défaillances s'accélèrent, surtout pour les PME de moins de 10 salariés...





comme je l'avais dit, ce sont les TPE qui vont disparaitre, plus de 48 000 emplois menacés.. à côté des grosses du CAC, et leurs plans sociaux, c'est autre chose. il est où Kéké Montebourg?pfff!

Le pessimisme des patrons de PME bat tous les records 91% d'entre eux se disent inquiets pour l'économie ...

juju41 a écrit:

Le pessimisme des patrons de PME bat tous les records 91% d'entre eux se disent inquiets pour l'économie ...

Lesquels patrons sont inquiets ? les petits patrons de nos pme et pmi, ou les grands patrons qui marchent avec les banques privées, jouissent de comptes sur les paradis fiscaux, et passent leur temps bien au chaud sur des Îles privés pendant que la crise, dont ils sont entièrement responsable fait rage ????

https://www.dailymotion.com/video/xfxvn_energie-libre-reacteur-meyer_tech

http://quanthomme.free.fr/

OFCE : il n'y aura pas de sortie sans douleur de la crise

Citation :

En moyenne annuelle, l'économie française devrait croître de 0,1 % en 2012 et de 0 % en 2013. Cette performance est particulièrement médiocre et très éloignée du chemin que devrait normalement emprunter une économie en sortie de crise. Pour le département analyse et prévision du centre, ce faible rebond est dû à "la mise en place de plans d'économies budgétaires en France et dans l'ensemble des pays européens".

"La stratégie de consolidation budgétaire, imposée par la Commission européenne, devrait amputer de près de 6 points de PIB l'activité en France au cours des années 2012 et 2013." Les économistes ajoutent que cela "continuera à dégrader la situation sur le marché du travail. Le taux de chômage augmenterait régulièrement pour s'établir à 11 % fin 2013".