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| la crise et l'Europe | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: la crise et l'Europe Ven 30 Mai 2014 - 7:52 | |
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| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: la crise et l'Europe Mer 8 Juil 2015 - 14:47 | |
| Nous réclamons une Commission d'enquête Parlementaire Sur l'Origine de la Dette Grecque ... et la responsabilité et les agissements des GVT Français et Allemand ...
Dites moi si je me trompe ... Les GVT Français et Allemand ont prété à l'etat Grec afin de nous acheter des Armes , l'argent qui devait servir à renflouer les Banques , grace à l'austérité , lors de la Crise Financière des Subprimes ... bien sûr du côté Grec , cet argent a disparu dans les paradis fiscaux , tous les oligarques se sont remplis les poches ainsi que les banques et les multi nationales de l'armement , et donc nous , on se retrouve au point de départ , au moment de la Crise Financiére , avec de nouveau , les mêmes trous dans les Banques , si Les Grecs refusent de payer l'Ardoise ...?? c'est pour celà , que les GVT Français et Allemand sont si intransigeants envers ces pauvres Grecs , les Pigeons dans l'affaire ... Putain quel Souk ... !! Donc Si j'ai bien compris , on s'est tous fait escroquer ...
http://www.marianne.net/La-Grece-est-endettee-mais-surarmee-Cherchez-l-erreur_a207086.html
La Grèce est endettée mais surarmée. Cherchez l'erreur! Mardi 07 Juin 2011 à 15:01 Jean-Louis Denier - Tribune
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Dernière édition par SaPa le Mer 8 Juil 2015 - 14:59, édité 2 fois | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: la crise et l'Europe Mer 8 Juil 2015 - 14:53 | |
| Donc , Si les Grecs refusent de payer l'Ardoise , on est revenu au point de Départ , de la Crise Financière ... Chercher l'erreur ... ... | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: la crise et l'Europe Mer 8 Juil 2015 - 22:17 | |
| http://fr.euronews.com/2015/05/15/portugal-les-effets-du-plan-de-sauvetage-au-quotidien/
Portugal : les effets du plan de sauvetage, au quotidien
Voilà 4 ans, le Portugal appelait ses partenaires européens à l’aide. 78 milliards d’euros sont alors débloqués, et assortis de conditionnalités. Le pays souscrit à un programme de réformes et de réduction des dépenses publiques sur 3 ans.
A la veille du prêt octroyé par la Troïka, composée du Fonds monétaire international, de la Banque centrale européenne et de l’Union européenne, le déficit du Portugal se chiffre à 10% du PIB.
En mai, le pays est sorti de ce plan d’aide. Entre-temps, le déficit est repassé sous la barre des 5%, en 2013, le Portugal a renoué avec la croissance l’année suivante, et les économistes tablent sur une croissance d’1.6% en 2015.
Mais le chômage a par ailleurs flambé, prenant 5 points entre 2011 et 2013. Dans une phase descendante depuis, il touche aujourd’hui environ 14% de la population active.
L’association catholique Caritas observe même que le taux de pauvreté augmente chez les moins de 18 ans.
Pour discuter des répercussions du plan d’aide, et des années de rigueur, sur la vie quotidienne, nous avons sollicité l‘éclairage de Paul Almoster, rédacteur en chef économie à TVI, une chaîne de télévision privée portugaise.
Dulce Dias, euronews :
“Pourriez-vous nous expliquer ce qui a changé, structurellement, dans l’administration portugaise, dans l‘État portugais?”
Paulo Almoster :
“Peu de choses ont changé, structurellement, au sein de l‘État portugais. Et c’est la même chose avec l‘économie portugaise. C’est une période trop courte pour évaluer les résultats du programme de la Troïka et ses effets structurels. Mais Il y a changement structurel dans la vie des gens et dans leur relation à l’Etat, c’est l’augmentation des impôts. Pour atteindre les objectifs sur lesquels le Portugal et la Troïka se sont mis d’accord en 2012, le gouvernement a mis en place une très forte augmentation d’impôts. Juste pour que vous ayez une idée, l’IRS, l’impôt sur le revenu, a augmenté d’environ 30% “
Dulce Dias, euronews
Est-ce que cette augmentation des impôts va continuer?
Paulo Almoster :
“Le problème, c’est que nous ne disposons pas de grandes perspectives. On ne sait pas bien comment on va pouvoir s’alléger de ce lourd fardeau fiscal dans les prochaines années. Le pays a signé des accords selon le cadre européen, ce qui nous oblige à placer la dette dans une trajectoire descendante constante au cours des 20 ou 30 prochaines années. Donc, à mon avis, cette énorme augmentation des impôts est vouée à continuer.”
Dulce Dias, euronews :
“Et comment cela se retranscrit-il dans la vie quotidienne?”
Paulo Almoster :
“Le problème, c’est que les gens commencent à s’habituer à vivre avec moins d’argent. Les Portugais sont plus pauvres aujourd’hui. Les revenus n’y changent pas grand chose, car le salaire net après impôt a tendance à baisser. Et là je parle de la classe moyenne, de la plus large part de la population qui paie des impôts.
En termes de consommation, par exemple, les gens ont cessé d’acheter des voitures, et donc les ventes ont fortement diminué. Les ventes de voitures sont en train de remonter, mais les chiffres sont encore très faibles. Au supermarché, les gens n’achètent plus de boeuf. Ils se replient sur le poulet ou la dinde – un choix beaucoup moins cher. Ces exemples concrets montrent comment les gens se sont adaptés à la situation. Les gens ont aussi commencé à emmener leur déjeuner au travail. Les restaurants en ont ressenti les effets et ont connu une crise profonde. Au cours des dernières années, les ventes de ces robots servant à préparer la nourriture ont explosé au Portugal, à des niveaux record.
Les gens ont également commencé à prendre des vacances plus courtes et à viser le Portugal, plutôt que l‘étranger pour leurs congés. Évidemment, ça a été positif pour le tourisme portugais – mais ce n‘était pas le but. C’est juste que les gens n’avaient pas d’argent.”
Dulce Dias, euronews /
2Ce changement de comportement illustre-t-il un changement profond de mentalité, ou est-ce seulement conjoncturel?2
Paulo Almoster :
“C’est difficile à évaluer sur cette période. Et les gens sont encore très remontés contre la Troïka et les politiciens.
Nous nous dirigeons vers des élections législatives, en septembre ou en octobre, et ce sera le moment de voir si les gens vont ou non pénaliser les partis politiques.
Mais, quand on regarde les sondages, on n’est pas dans le cas de figure de la Grèce, avec Syriza, ou de l’Espagne, avec des partis comme Podemos ou Ciudadanos, qui pèsent sur le plan électoral. Tout au moins, c’est ce qu’on voit dans les sondages.”
Dulce Dias, euronews :
“La Troïka s’est retirée du Portugal il y a environ 6 mois, mais le pays est sous surveillance, au moins jusqu’en 2026. Quel est l’avenir du Portugal selon vous?”
Paulo Almoster :
“Ce que je prévois, avec les compromis actuels, ce sont des années d’austérité permanente, en raison de l’engagement à réduire la dette publique.
L‘État n’a aucun moyen de baisser les impôts et d’augmenter les retraites, dans un pays où la population vieillit à un rythme très accéléré.
Nous avons vu ces dernières années un grand nombre de jeunes émigrer. Ces personnes ont disparu. C‘était une génération qualifiée, formée au Portugal, mais aujourd’hui ils travaillent à l‘étranger.
Ici, il y a des personnes âgées, des personnes à la retraite. Elles sont de plus plus en plus nombreuses et elles vivent de plus en plus longtemps. En conséquence, les pensions vont être de plus en plus basses et l‘âge de la retraite va être de plus en plus élevé.” | |
| | | Miaou
Nombre de messages : 4363 Age : 66 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 12/07/2007
| Sujet: Re: la crise et l'Europe Mer 15 Juil 2015 - 18:34 | |
| https://lejournal.cnrs.fr/articles/leconomie-malade-de-ses-modeles | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: la crise et l'Europe Mar 21 Juil 2015 - 9:37 | |
| Le gouvernement portugais a acheté des sous-marins et des voitures de combat à l'Allemagne...
http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/le-portugal-un-pays-qui-va-a-vau-l-139707
Le Portugal, un pays qui va à vau-l’eau
par sejo vieira (son site) samedi 17 août 2013
Actuellement, des 5 millions 8 cents mille actifs, presque 3 millions sont des précaires ou travaillent irrégulièrement pour des salaires de qui peuvent descendre à 2 euros de l´heure. Des 900 mille chômeurs, 750 mille ne reçoivent aucune allocation de chômage. On répertoria plus de 3 millions de personnes dont les revenus se situent entre 7 euros et 15 euros par jour.
Depuis fort longtemps, les alertes et les critiques prédisaient la mort de la nation. La stagnation de l´économie portugaise commença longtemps avant l´éclatement de la crise actuelle. Ayant été un des pays où la CEE injecta plus d´argent per capita, le Portugal est celui qui profita le moins de cette manne. Pendant les vingt-six années d´« aides » reçues afin de le préparer et adapter aux exigences de la communauté européenne, les fonds furent entièrement dilapidés au fur et mesure qui entraient dans les coffres de l´État. Ils servirent, essentiellement à créer une classe de parasites qui firent main basse, en toute impunité, sur des sommes colossales.
Les fonds structurels d´aide au développement eurent comme contrepartie l´endettement des gouvernements portugais auprès des banques du centre de l´Europe (Allemagne, Benelux et Autriche). En effet, le financement des fameux projets, élaborés par Bruxelles obligeait le Portugal à participer avec des fonds propres (entre 15 et 25% de la totalité) obtenus, évidemment, à des taux usuraires. Une manière très astucieuse d´amener le pays à s´endetter auprès des banques. À peu près 121 milliards d´euros (41% de la dette actuelle portugaise) proviennent de ces emprunts.
Avec un des PIB le plus bas de l´Europe et une dette souveraine très préoccupante, la crise mondiale ne pouvait qu´aggraver la situation économique et sociale du Portugal. Faute d´élites compétentes et honnêtes, tout le long de ces années de « démocratie », les portugais ne purent forger les armes nécessaires pour affronter, efficacement, les économies avancées de l´Europe. Et, du fait de son entrée dans l´Union Européenne, en 1986, le Portugal dut abandonner un grand nombre de secteurs productifs essentiels, modestes mais capables néanmoins de relancer sa capacité exportatrice et d´assurer à son peuple un minimum d´autosuffisance. Presque tout l´essentiel à la survie de ses populations est, depuis lors, importé des autres membres de l´Union Européenne.
Après le coup d´État du 25 Avril, la fameuse « révolution des œillets », les politiciens « démocrates » se limitèrent à remplacer une aberration politique par une autre aberration politique. Au lieu du parti unique du salazarisme, les portugais découvrirent le « bloc central unique », l´alternance entre deux forces politiques, les socialiste du PS, d´un côté et les néolibéraux du PSD et son allié le CDS (droite traditionnelle), de l´autre. Ce front composé par des politiciens opportunistes, incompétents et corrompus montra, au fil des années, un inconcevable mépris envers le peuple. Ce sont les appareils de ces partis, un dangereux conglomérat de gens prêts aux pires combines, à l´escroquerie et au vol des richesses nationales qui conduisirent le pays à la banqueroute.
Tout commença avec Cavaco Silva, l´actuel président de la république, alors, premier-ministre. Il porte la responsabilité de la faillite de l´économie portugaise. Ce fut pendant ses deux mandats, gangrenés par le favoritisme et le clientélisme, que le vol de l´argent de la CEE commença. Du jour au lendemain, on vit apparaître une « performante » classe d´entrepreneurs qui, parrainés par les cadres de son parti et avec l´appui des banquiers, surent détourner les fonds vers de juteux négoces, sans le moindre contrôle de l´État. Cette complicité criminelle entre les politiciens élus par le peuple et le Privé empêcha l´éclosion d´un vrai entrepreneuriat, fort et ajusté aux défis de la modernité.
Le soleil brilla de tous ses feux pour la classe de nouveaux-riches qui surfèrent, allègrement, la vague de la rapine nationale : Ferraris, villas de luxe, des voitures pour toute la famille, voyages de rêve et les mille et une merveilles d´une inattendue dolce vita à la portugaise. Les riches s´enrichirent démesurément, les classes moyennes reçurent quelques miettes du festin et s´en contentèrent, et le pays sombra dans la béatitude idéologique. Le pouvoir politique put, ainsi, consolider sa force, et le « cavaquisme » naquit pour le malheur du peuple et de la nation.
Si avec Cavaco Silva, la corruption eut la bride sur le cou, avec son successeur, António Guterres, un socialiste du PS, elle s´érigea en institution d´État. Quand le gueterrisme remplaça le cavaquisme, les troupes du nouveau premier-ministre savaient déjà ce qui les attendait. Ils avaient très bien lu le manuel d´instructions de la gouvernation politique et n´hésitèrent à copier les méthodes de leurs collègues néolibéraux.
Une nouvelle sous-classe d´opportunistes est apparue. On les appela les « boys » de Guterres. Depuis ce temps-là, les deux formations, les néolibéraux et les socialistes du PS valsent, ensemble, au son de leurs hymnes partisans et, en se succédant, régulièrement, se débrouillent pour partager, fraternellement, les richesses nationales, les succulents jobs et les institutions de l´état.
Pendant la gouvernation de Guterres, la désindustrialisation du pays continua de plus belle : l´agriculture et la pêche furent pratiquement abandonnées et le manque de créativité, d´innovation et de compétence de la plupart des entrepreneurs nationaux placèrent le pays sous une dépendance totale de l´étranger. D´ailleurs aucun gouvernement du PSD ou du PS n´aura eu l´initiative de stimuler les industries exportatrices, bien au contraire, ils facilitèrent l´invasion des produits importés.
Au fil des années, les appétissants fonds se volatilisèrent : construction de stades de football, d´autoroutes et de nombreuses œuvres de prestige ; achat de sous-marins pour une éventuelle défense de la patrie ; acquisition de milliers de voitures de luxe pour les hauts et moyens fonctionnaires - plus de 29.000 voitures remplissent le parc automobile de l´état ; création de milliers d´entités publiques et publico-privées - plus de 13.000 instituts et fondations (beaucoup d´eux illégaux) puisent, dans le budget de l´État, encore aujourd’hui, malgré les politiques d´austérité du gouvernement, quelque chose comme 70 milliards d´euros (48% de la richesse nationale) ! Ces entités si prisées par les conservateurs et par les gens du PS sont les chasses-gardées des apparatchiks du régime (hauts salaires, retraites dorées et privilèges de classe).
Les politiciens obnubilés par les bénéfices du Grand Pillage n´essayèrent même pas de mettre le holà aux dangers qui guettaient l´économie nationale. La corruption, le clientélisme et les dépenses pharaoniques de l´état continuèrent d´aller bon train, pendant toutes ces années, jusqu´à ce que le pays entre en banqueroute. Devant un tel gâchis, la Justice se banda les yeux pour ne pas avoir à intervenir dans les sales affaires de l´état.
L´allégeance des gouvernants aux seigneurs du capital suscita la création d´une grande bourgeoisie intellectuellement et culturellement médiocre qui finit par bloquer tout processus de progrès social, économique et culturel.
Aujourd´hui la jeunesse ne trouve plus de travail. Les jeunes ayant fait des études supérieures commencent à s´expatrier, ils partent vers une immigration sans avenir et dangereuse. Leur pays n´est plus le merveilleux eldorado des fonds, les potentialités du peuple furent étouffées dans l´œuf. La pauvreté atteint, aujourd´hui, des proportions jamais vues dès la chute du régime salazariste. Les portugais, catalogués comme un peuple pacifique, humble et timoré, allergique à la contestation, affaibli du point de vue culturel et éducationnel se laisse museler, figé dans un moule de préjugés et de déterminismes civilisationnels.
Dès l´année 1985, six premiers-ministres gouvernèrent le Portugal. En analysant les aspects de leurs gouvernance, je me dis qu´il faudrait écrire, un jour, l´histoire de tous les gouvernements des pays membres de l´Union Européenne. En dévoilant la corruption et l´incompétence de leurs politiciens et, surtout, les tragédies vécues par leurs victimes, les peuples, on écrirait la vraie histoire de cette Europe des « démocraties pourries ». | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: la crise et l'Europe Mar 21 Juil 2015 - 9:54 | |
| L'Allemagne a volontairement endetté La Grèce , Le Portugal , etc , grace à la corruption des Gouvernants Européens ... par des achats d'armements non necessaires Cette Crise Financière est organisée par l'Allemagne et son allié l'Empire Britannique ... mais dans quel but ...?? Une Egemonie Allemande sur l'Europe ?? La Résurgence du Saint Empire Romain Germanique ... La Destruction de l' Europe Politique ... La Main mise de la Finance sur l'Europe | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: la crise et l'Europe Mar 21 Juil 2015 - 12:22 | |
| SaPa, ne cherche pas le complot, même si c'est ton obsession permanente. Il y a juste que, comme toujours, ce sont les financiers qui dictent leurs conditions (y compris aux gouvernements) pour s'en mettre plein les poches selon la méthode « après moi le déluge ». | |
| | | SaPa
Nombre de messages : 7452 Age : 68 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 01/09/2008
| Sujet: Re: la crise et l'Europe Mer 22 Juil 2015 - 11:44 | |
| "Le hareng de Bismarck" ...
Ce sont des faits Jean Luc Pourquoi les Journalistes ne le dénoncent pas au lieu de taper sur le peuple Grec L'Europe est actuellement sous la coupe par des Eurosceptiques l'Allemagne et l'Angleterre qui font tout pour la détruire bientôt , ca va etre notre tour de passer à la moulinette ... | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 17976 Age : 73 Localisation : Pays de Flandre Date d'inscription : 15/06/2007
| Sujet: Re: la crise et l'Europe Jeu 23 Juil 2015 - 8:44 | |
| - SaPa a écrit:
- "Le hareng de Bismarck" ...
Ce sont des faits Jean Luc Le problème avec toi, ce ne sont pas les faits, mais l'interprétation que tu en fais : ce n'est pas parce que plusieurs personnes agissent de la même façon chacun pour soi qu'il y a complot, c'est juste une convergence d'intérêts, il n'y a pas de vraie « tête ». | |
| | | asterix
Nombre de messages : 1058 Age : 61 Localisation : Gironde Date d'inscription : 03/04/2014
| Sujet: Re: la crise et l'Europe Sam 15 Aoû 2015 - 0:08 | |
| Je suis bien d'accord. Il n'y a pas de complot. Les rares complots qui existent avortent presque toujours avant d'aboutir, parce qu'il y a toujours un bavard dans la bande... Ce que l'on croit souvent être un complot, n'est que la réaction opportuniste de quelques personnes non concertées, à l'intelligence aiguë, qui agissent dans le même sens, par pur intérêt économique social ou politique. C'est ainsi que la forte pression sociale des salariés dans les années 70 est à l'origine des premières délocalisations dans les années 80, mais aussi l'origine de la désindustrialisation. Sans que ça soit un complot, les grands capitaines d'industries, après un bref instant de désespoir face à la situation sociale explosive en France, on trouvé des cinglantes parades, mécanisation robotisation délocalisation. Il font fortune sur ce qui se présageait d'abord comme un désastre, parce qu'ils nous vendent actuellement de l'obsolescence programmée, et des tas de trucs dont on ne sait plus se passer, notamment du loisir préfabriqué, jusqu'à disneylandiser la nature, pour nous fourguer l'équipement qui va bien, de la quetchua au vélo de Contador (Notre orgueil vaut de l'or). Devenus trop petits et trop exposés à la puissance syndicale ouvrière, ils se sont vendus entre eux, ont racheté tous les petits, ils ont monté des holdings, des trusts, des multinationales, dont les montages financiers sont impénétrables. La gauche au pouvoir ne les a même pas incommodés, car là aussi, ils ont su prendre bénéfice sur l'adversité. Les seuls boulots qu'ils ont daigné continué à nous confier sont très qualifiés: 3à5 années d'études après le bac (pendant ce temps là tu fais pas chier et tu consommes), pour faire un boulot dont on te persuade qu'il sert à quelque chose (entuber tes semblables et ajuster la marge bénéficiaire à la température ambiante tout en respectant des objectifs de progression et en dézinguant les collègues ), cher "collaborateur (trice)"! Il fut un temps ou ce titre avait moins de "noblesse" (vers le début des années 40), quoi que... ça se discute. Ce n'est pas un complot. Même les grands mouvement sociaux n'étaient pas des complots, les gens croyaient pouvoir surfer sur la vague des 30 glorieuses, sans penser qu'ils finiraient sur le sable, à consommer des chichis et beignets à la graisse palme, autrement dit de l'Amazonie déforestée et des camarades Brésilien esclaves. C'est la lutte finale... vraiment finale... l'internationale? tu parles... Mais! La graisse de palme a sont utilité: chaque consommateur se retrouve avec une bouée de sauvetage naturelle, bien avant l'âge de son apparition normale (la cinquantaine). On devait jouir sans entrave, c'est finalement l'entrave qui a joui. Pathétique. Non, ce n'était vraiment pas un complot, simplement un hold up sur la niaiserie populaire! Mai 68 est finalement le jackpot des gens qui étaient sensés être mis à mal! Les bourgeois! C'est absolument génial, comment ils ont retourné la situation en leur faveur. Trop fort! Trop fort comment ils mènent par le bout du nez, même des post doctorants, normalement au sommet de la culture! Trop fort comment ils ont définitivement mis "hors circuit", au salariat de la collectivité charitable, tout les gens sans diplôme! Trop fort comment ils nous prêtent de l'argent qui n'existe pas intérêt en sus, comment ils nous vendent du pétrole qui n'est pas encore sortie du sol, comment ils nous vendent des maisons sur plan, des carrières sur plan, des Ce n'est pas du complot. C'est le génie reptilien instantané qui s'enrichit de la médiocrité globalisée et organisée de la plèbe, comme les fourmis élèvent les pucerons. La crise n'est pas un complot: les médias (internet compris) nous occupent l'esprit et nous angoissent (l'audimat veut de l'inquiétude), l'industrie pharmaceutique nous vent les cachetons. Simple adaptation d'opportunisme. La crise n'est pas un complot: les gouvernements ne sont préoccupés que par la paix sociale, dès que la paix sociale défaille ils lâchent un gros bonbon dont la douceur apaise la toux, qu'on paiera en empruntant sur les marchés, jusqu’à vivre 1 ans de PIB à crédit. Finalement ça tousse toujours... et même de plus en plus... La crise n'est pas un complot: l'éducation, la santé, la formation, la qualité de vie, l'humanitaire, ça n'a pas de prix, c'est un droit (?). Alors que finalement tout à un coût, et que le droit se finance. A crédit aussi. Les gens en mal de droit doivent avoir un bon porte monnaie. Avoir tant besoin de droit dénote une inaptitude à vivre ensemble. Moins l'Homme sera bête, moins le droit sera nécessaire. Ce que l'on croit être des complots ne sont que l'exploitation empirique vorace et véloce des malins, sur la niaiserie chronique et systémique des autres. Seulement, dans une démocratie, tous les gens sont égaux et responsables (aurais je mal compris?). La responsabilité ne saurait en aucun cas, s'accumuler sur les mêmes personnes. Ainsi l'exploiteur est responsable de sa ,psychopathie, comme l'exploité est responsable de sa niaiserie, tort partagés votre honneur. Toute tentative de protéger le faible ou d'affaiblir le fort, n'est qu'un retour au source: la féodalité, celle ou les faibles cherchent la protection des forts. La démocratie ne saurait considérer vassaux et suzerains, c'est pourtant ce qu'elle fait, et c'est là son échec. | |
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