[35] Ile et vilaine

yann 35 a écrit:

Nous vous invitons à vérifier que l’urne est vide à l’heure de l’ouverture du vote. Si l’urne n’est pas transparente, vous pouvez demander à vérifier son contenu avant l’ouverture du vote. Si l’urne est déplacée pendant la tenue du scrutin, nous vous invitons à accompagner la personne qui la transporterait

Ben dis donc.....

La confiance règne.

Ca promet... Moi c'est surtout le taux de participation que je veux connaître...

La confiance n'exclut pas le contrôle... Compte tenu des conditions de préparation de cette élection, le scrutin sera placé sous haute surveillance.

Je vois.

Pardon pour ma petite remarque, qui n'était que de pure forme.

y aura-t-il des représentants de l'ONU ?

Vous en pensez quoi sur ta liste de la limitation de la durée du mandat du premier CN à un an maximum?

J'en pense du bien ! Une fois qu'on aura renouvelé les bureaux départementaux, on pourra enfin organiser des élections proprement.

d0m1 a écrit:

y aura-t-il des représentants de l'ONU ?

Tu crois pas si bien dire puisqu'on aura un colonel de l'armée avec nous !

Méfie toi, Yann.

Des fois il y a déjà un bulletin du concurrent dans les enveloppes.

C'est un grand classique.

Déjà un bulletin du concurrent dans les enveloppes ? C'est une blague ? On regarde dans l'enveloppe avant d'y mettre son bulletin quand même !

C'est ma mère qui m'a raconté ça.

C'était dans les années 50.

Il suffit qu'il y en ait un ou deux "étourneau", et le bulletiin sera nul.

n'empêche, j'ai l'impression que chez vous ça prépare avec beaucoup de sérieux et d'honnêteté

Et Yann doit y être pour quelque chose.

Rennes reste à gauche, Delaveau (PS) vainqueur avec près de 60% des voix



Le socialiste Daniel Delaveau (PS) a largement remporté dimanche l'élection municipale à Rennes avec plus de 61,98% des suffrages devant le candidat soutenu par l'UMP Karim Boudjema (25,92%) et la MoDem Caroline Ollivro (12,08%), selon des résultats partiels donnés par la mairie.
M. Delaveau, 55 ans, devrait succéder au poste de maire à Edmond Hervé, qui gérait la ville depuis 1977 et a soutenu sa candidature.
Il était arrivé largement en tête avec 46,97% des voix au premier tour devant M. Boudjema, un chirurgien novice en politique, qui avait recueilli 26,11%, et Mme Ollivro (10,22%). La tête de liste des Verts, Nicole Kiil-Nielsen, adjointe au maire sortant, n'avait pas donné de consigne de vote après avoir obtenu 8,92% au premier tour.
Le taux de participation s'est élevé à 53,62% au second tour.






© 2008 AFP

Et oui, on a fait mieux qu'au 1er tour, les électeurs ne sont pas retournés vers les deux grands partis bipolaires dans un pseudo vote utile. C'est un enseignement important puisque c'était la première triangulaire aux municipales à Rennes, et c'est très encourageant pour la suite. Enfin il nous reste quand même à convaincre beaucoup de nouveaux électeurs, mais nous allons avoir trois conseillers présents pendant 6 ans donc nous pourrons construire avec eux notre futur projet municipal pour 2014.

L'Ille-et-Vilaine a une gauche, un centre mais plus de droite

Par Chloé Leprince (Rue89) 19H56 30/03/2008
Cherchez bien, vous ne le trouverez pas: le terme "droite" a bien disparu du tableau, au Conseil général d'Ille-et-Vilaine. Fini: plus de groupe "divers droite" et encore moins d'étiquette qui trahirait une filiation avec la majorité présidentielle. En Ille-et-Vilaine, on est désormais "à gauche" ou "au centre".
La nouvelle assemblée départementale a été officiellement installée jeudi 20 mars. Parmi les treize nouveaux élus, six appartiennent au groupe "Socialiste et démocrate de progrès". Deux au groupe "Radical et républicain". Et cinq au groupe "Union du centre".
Historiquement, l'Ille-et-Vilaine a longtemps été classée à droite. Une droite certes plutôt centriste, chrétienne et europhile: l'Ille-et-Vilaine fut longtemps le bastion de Pierre Méhaignerie, président historique du Département, et le centre névralgique du CDS. Mais à droite quand même. Ce fut sa couleur politique de 1848 à 2004. Cette année, les élections cantonales du mois de mars ont confirmé la majorité sortante, de gauche, et laissé à la tête du Conseil général le socialiste Jean-Louis Tourenne.
Comme ailleurs, tous les cantons n'étaient pas en jeu. Certains mandats issus de cantonales partielles précédentes courent donc toujours. Or, parmi ces élus, plus d'un se dit toujours "de droite" ou "divers droite". Quant aux nouveaux élus, ils s'empêtrent un peu.
Pour joindre l'élue "centriste", appelez à l'UMP
Ainsi, pour joindre Isabelle Le Callennec, nouvelle élue "Union du centre", il faut appeler la permanence départementale de l'UMP. La conseillère générale de Vitré, qui a suivi son patron, Pierre Méhaignerie, à l'UMP après son raliement à Nicolas Sarkozy, affirme avoir fait "toute sa campagne en tant que centriste". Mais, lorsqu'on l'interroge sur l'absence de toute groupe de droite, elle s'agace:


Aucun lien pour autant avec la ligne de François Bayrou. Pas sûr, en effet, que la candidate UMP, élue à l'issue d'une triangulaire avec un candidat MoDem, soit du même centre que Pierre-Yves Reboux, le conseiller général MoDem. Ce dernier, quoique "très méfiant avec les journalistes, surtout la presse nationale", s'étrangle encore du tour qu'on lui a joué:

"Je devais avoir un groupe de six centristes, qui n'auraient jamais été à l'UMP. Un groupe qui se serait appelé 'centre', point. On m'avait promis deux groupes distincts. Finalement, au dernier moment, nous n'étions plus que deux et les autres se réclamaient eux aussi du centre. Il a fallu accepter de faire un groupe 'Union du centre', sinon nous n'avions pas de moyens."

Moins d'une semaine après la création officielle de ce groupe politique, Pierre-Yves Reboux est "convaincu que ça galvaude d'identité centriste" et semble n'avoir pas digéré de partager sa banquette avec certains élus locaux historiquement marqués à droite:


"On se fait cataloguer quand on se dit de droite"
Tout au long de la campagne, Jean-Luc Bourgeaux a battu le pavé en se disant de "centre droit". Aujourd'hui élu pour la première fois, lui non plus ne semble plus y retrouver ses petits, dans ce groupe "Union du centre" qui fait pencher le centre à droite mais le département sur son flanc gauche. Il estime que ses camarades ont peut-être pêché "par précipitation" lorsque fut choisi le nom du groupe:

"Est-ce parce que on se fait cataloguer si on dit qu'on est de droite? Dans des cantons un peu plus menacés, ça a pu être mal vu. Moi je n'ai pas honte de dire que je suis de droite!"

Si l'on en croit Isabelle Le Callennec, les "centristes de l'UMP" se félicitent aujourd'hui du terme "Union du centre". Le MoDem Pierre-Yves Reboux, lui, estime qu'un tel groupe banalise l'identité centriste. Tandis que Jean-Luc Bourgeaux craint pour sa part pour "la lisibilité du centre-droit et de la droite". Le choix du porte-parole pourrait d'ailleurs ajouter à la confusion: c'est le député Thierry Benoit qui a été choisi à ce poste. Ce quadra élu député de Fougères en 2007 sous la bannière modérément orange du MoDem... n'a finalement jamais pris sa carte au parti de François Bayrou mais toujours clamé son appartenance à l'UDF. Depuis, il siège sans étiquette sur les bancs du Palais bourbon et milite pour la réconciliation entre Nouveau centre et MoDem. Pas sûr que la lisibilité de l'identité centriste y gagne.

http://www.rue89.com/2008/03/30/lille-et-vilaine-a-une-gauche-un-centre-mais-plus-de-droite

L'intervention de ma camarade et amie Caroline Ollivro à la convention municipale du 26 avril :

http://www.mouvementdemocrate.fr/evenements/convention-elus-democrates-260408/interventions-convention-elus-260408/intervention-caroline-ollivro-260408.html

La campagne municipale de Rennes a été parfaitement exemplaire : dès le printemps 2007, sans attendre aucune consigne, un petit groupe s'est mis au travail sur un projet pour Rennes ; dès la rentrée des réunions de travail ouvertes à tous ont eu lieu, réunions exemplaires où des spécialistes étaient invités chaque semaine sur un thème où nous pouvions poser des questions et donner notre sentiment personnel mais sans tomber dans la discussion de café du commerce où l'on parle de choses qu'on ne connaît pas, d'ailleurs l'un des intervenants - militant PS de longue date - a tellement été séduit par cette démarche constructive et ouverte d'esprit qu'il en est devenu l'un des militants MoDem les plus actifs ; ensuite une consultation parfaitement démocratique a eu lieu malgré les prises de contact isolées du président UDF-MoDem local avec le candidat UMP ; l'investiture a été donnée à Caroline Ollivro qui n'a pas cessé de travailler sur sa communication (je dois dire que moi-même je n'étais pas très rassuré au départ, elle le sait) ; une équipe de campagne très diverse s'est formée et s'est mise au travail, sans aucun dogmatisme, sur le projet rennais ; la campagne s'est déroulée de manière admirable et la tête de liste a été largement à la hauteur de ses concurrents ; résultats 3 conseillers sont entrés à la mairie et le travail de l'équipe est en train de se mettre en place de manière très efficace.

A lire absolument, cet excellent article sur :


Caroline Ollivro et les états d'âme des ex-UDF.

Mathieu Crédou et Caroline Ollivro sont désormais membres du Conseil national du MoDem.

Départs vers le Nouveau Centre, critiques contre François Bayrou et sa stratégie: la chef de file du MoDem à Rennes réagit aux derniers soubresauts politiques.


Le MoDem, jeune parti né notamment sur les cendres de l'UDF, s'évertue à se positionner sur l'échiquier politique français. Ses nouveaux adhérents viennent d'horizons divers. Du coup, la stratégie manque parfois de clarté. On l'a vu lors des dernières municipales avec des accords à géométrie variable, sauf à Rennes où le choix de l'autonomie a été proclamé d'entrée et tenu jusqu'au bout. Il n'empêche que beaucoup d'anciens de l'UDF ne se retrouvent pas dans le nouveau parti créé par François Bayrou. Ce centre «très centre» trouble une partie de cet électorat dont la fibre penche légèrement à droite.
Certains l'ont récemment fait savoir sur le plan local et n'ont pas hésité à rejoindre le Nouveau Centre, parti présidé par Hervé Morin dont les statuts ont été adoptés le week-end dernier à Nîmes. C'est le cas notamment du député de Fougères-Liffré Thierry Benoît ou encore de la conseillère régionale Alix de la Brestesche. En suivant le même chemin, l'ex-membre de l'UMP et ancien de l'UDF, Loïck Le Brun a, lui aussi, profité de l'instant pour égratigner les choix de François Bayrou.
« Qu'ils s'en aillent »
Des critiques qui ont fini par agacer Caroline Ollivro, conseillère municipale MoDem à Rennes qui vient d'intégrer le Conseil national du parti en compagnie de Pierre-Yves Martin, ancien candidat aux législatives à Vitré, Grégoire Le Blond (maire de Chantepie) et Mathieu Crédou, ex-directeur de la campagne d'Ollivro. « Si l'UDF est parti intégrante du MoDem, il faut cesser d'en parler en tant qu'entité, explique l'élue rennaise. Dans deux ans, on ne parlera d'ailleurs plus que du MoDem. Quand je lis que des personnes rejoignent le Nouveau Centre car le MoDem est mort, c'est tout le contraire. Le nombre d'adhérents ne cesse d'augmenter. Des sympathisants qui viennent de tous les horizons : de droite, de gauche, des écologistes, des gens de la société civile... Tous unis par le refus de la bipolarisation de la vie politique. Tous se sentent très bien au MoDem. Ceux qui ne s'y reconnaissent plus ont raison de nous quitter. »
Pour Caroline Ollivro, il faut arrêter de comparer le MoDem avec l'UDF historique, « l'ex-allié traditionnel de la droite. Les Français veulent un centre réellement indépendant. Les alliances ne vont pas dans le sens d'un renouveau de la politique. L'UDF, c'est fini. Moi, je suis au MoDem. »
Les ratés ou humeurs qui naissent ici ou là ne sont, pour Caroline Ollivro, qu'un passage nécessaire pour un « parti qui est jeune et qui travaille. Tout se met en place. Après les statuts, un règlement va être adopté. Ce qui va clarifier notre stratégie. Le flou tend à disparaître. Aujourd'hui, la ligne de fond du mouvement démocrate, c'est l'autonomie. Et Rennes est souvent cité en exemple par les instances nationales. Lorsque l'on avance clairement, le MoDem a une vraie existence. Les scores obtenus aux municipales ont été bons car les gens ne nous connaissaient pas encore beaucoup. Ils vont apprendre à découvrir notre vision et notre sensibilité. Notre démarche est courageuse, on prend des coups. Mais on s'y attendait à partir du moment où on apporte quelque chose de différent. »
La présidence de Philippe Nogrix en danger ?
Prochaine étape pour le MoDem, les élections dans toutes les fédérations avant l'été. En Ille-et-Vilaine, elle est tenue par le sénateur Philippe Nogrix qui avait surpris Caroline Ollivro en soutenant Hervé Lejeune, candidat de l'UMP, à Cesson-Sévigné, ou encore en lançant récemment un appel au rassemblement de tous les centristes, même ceux issus de la majorité présidentielle. « On verra comment les adhérents souhaitent être dirigés dans l'avenir au niveau départemental... »
En attendant, Caroline Ollivro se concentre sur ses fonctions de chef du groupe MoDem (trois membres) au conseil municipal de Rennes. « On veut être constructifs. On a mis en place un mini «Shadow Cabinet» avec une personne par thématique pour pouvoir bien travailler les dossiers et faire des propositions. Fin juin, on va organiser un grand pique-nique ouvert aux Rennais pour qu'ils nous connaissent encore mieux. On construit un mouvement pour gouverner un jour. »

Édouard REIS-CARONA.

Ouest-France

tout à fait d'accord! notre démarche à Blois est la même, la liste autonome a quand même fait 16,2% au premier tour, la seule différence c'est que nous n'avons pas souhaité nous maintenir au second tour, pour des raisons locales bien précises, il fallait que la défaite de Perruchot et saliste UMP-NC soit consommée intégralement sans qu'on puisse nous accuser de l'avoir sabordé pour une victoire du PS, du coup actuellement le NC et l'UMP local sont totalement désorganisés, plus de chefs , peu de militants, ce qui nous permet de préparer notre avnir en nous intégrant à la vie sociale de la ville, et de préparer l'alternativede 2014.sans compter que notre campagne nous a révélé auprès des électeurs et que la sympathie pour nos idées a été plus grande que le score( plutôt à cause d'un doute sur le deuxième tour, ralliement à gauche ou à droite, malgré notre promesse du contraire), ce qui nous laisse penser que le doute étant levé, nous serons beaucoup plus écouté pour prochaines échéances électorales, européennes et régionales , en attendant le grand Jour...
petite question, est ce que Nogrix qui semble t'il s'est démarqué du Modem, va rester le Président du Modem35?

Tout dépendra du vote des adhérents. Mais, au vu de l'aperçu de l'opinion générale que j'ai eu récemment et que je partage, je ne pense pas.

Elfyn a écrit:

Tout dépendra du vote des adhérents. Mais, au vu de l'aperçu de l'opinion générale que j'ai eu récemment et que je partage, je ne pense pas.

@ Elfyn : te fies pas trop quand même à notre soirée de samedi dernier, c'est pas là où tu risquais de trouver beaucoup de partisans de PN.

@ juju : le bon sens et surtout l'honnêteté intellectuelle veut qu'on ne peut pas présider une organisation et se représenter à sa présidence alors qu'on rejette cette organisation... En principe le dénigrement externe de PN lui vaudrait d'ailleurs une exclusion, enfin il risque de plomber le score de sa liste s'il se présente aux élections départementales alors qu'il y aura certainement des gens de valeurs sur une hypothétique liste d'anciens UDF, sachant que je suis plutôt favorable, pour l'élection de la présidence, à une liste unique mixte, donc encore moins avec PN ! Maintenant une fois l'élection sénatoriale passée, quelque soit le résultat, PN sera le bienvenu pour revenir dans le mouvement s'il adhère finalement à sa stratégie et s'adapte à son organisation interne, ce dont je ne doute pas en réalité... Je comprends son souci d'être réélu, je lui souhaite sincèrement bonne chance mais à l'évidence il ne peut plus occuper la fonction de président du mouvement d'Ille et Vilaine pour le moment.

mercredi 21 mai 2008


Philippe Nogrix répond à Caroline Ollivro


OAS_AD('Position1');


cachePubVide('pubDetailArt');

Président du MoDem en Ille-et-Vilaine, Philippe Nogrix a moyennement goûté l'intervention dans nos colonnes de Caroline Ollivro (Ouest-France d'hier). Il met les choses au point.

Lassée des critiques envers le MoDem et son leader François Bayrou, Caroline Ollivro est sortie de sa réserve. Pour elle, ceux qui ne se retrouvent pas dans le parti centriste peuvent partir. La conseillère municipale de Rennes en a profité pour rappeler sa volonté d'autonomie et n'a pas oublié, non plus, de montrer des doutes par rapport à la gestion de la fédération en Ille-et-Vilaine et notamment certaines prises de position de son président Philippe Nogrix.

Ce dernier a rapidement réagi. Déjà, il refuse de penser que le MoDem est né sur les cendres de l'UDF. « Le MoDem a pris ses racines dans l'UDF », nuance-t-il comme pour bien insister sur l'importance de l'ancienne famille centriste dans le mouvement.
Concernant les alliances à géométrie variable constatées ici ou là en France à l'occasion des municipales, Philippe Nogrix rappelle qu'en Ille-et-Vilaine la stratégie « a été la même à Rennes, Saint-Malo, Lecousse, Chantepie, Bain-de-Bretagne, Redon, etc. Il faut arrêter de penser que seul le MoDem de Rennes est autonome. »
Certes, Philippe Nogrix reconnaît que certains anciens membres de l'UDF s'interrogent. « Pour beaucoup, le désaccord est venu de l'obligation qui a été faîte d'adhérer au MoDem. Certains UDF n'ont pas trop aimé qu'on leur force la main. Concernant le député Thierry Benoit, qui s'est effectivement rendu à Nîmes pour assister au congrès du Nouveau Centre, il n'a pas pour autant rejoint ce parti. On dit que l'UDF était plutôt au centre droit. Moi, je sais surtout que l'UDF est attachée au social et au libéralisme. Je ne suis pas sûr que ces valeurs ne soient pas partagées également par des personnes de gauche... »
« Rassembler tout le centre »
La question du positionnement politique du parti est un mauvais combat, selon Philippe Nogrix. « Si le refus de la bipolarisation doit se faire uniquement sur la critique, cela n'annonce pas une grande réussite. Avec le système de la V^e République, il y a forcément des alliances pour accéder aux responsabilités. C'est mécanique. À Cesson-Sévigné, j'ai soutenu au premier tour M. Lebreton qui comptait des centristes dans sa liste. Comme il y a eu un accord avec Hervé Lejeune entre les deux tours, il était normal que j'appelle à voter pour cette liste d'union. Il importait surtout de garder la mairie. »
C'est justement ce choix entre le candidat du centre droit et celui de la gauche que les élus rennais n'ont pas apprécié. « Moi j'estime qu'il y a nécessité à rassembler toute la famille centriste, dans toutes ses composantes, répond Philippe Nogrix. Pour l'instant, c'est dispersé et nos électeurs n'y comprennent pas grand-chose. Cela nous empêche de nous exprimer de façon claire. Je suis d'ailleurs en opposition avec François Bayrou sur ce point et je le lui ai dit. Sa stratégie d'isolement n'est pas la bonne. »
Philippe Nogrix revendique une liberté de parole et compte continuer à diriger la fédération d'Ille-et-Vilaine de cette façon. « J'ai convoqué une assemblée générale en juin et deux options nous ont été proposées pour diriger la fédération : soit un collège présidentiel composé de cinq personnes, soit le maintien d'un président, avec un secrétaire départemental et des vice-présidents. C'est cette deuxième option que je vais proposer à l'AG car elle me semble plus efficace dans le fonctionnement. »
S'il le faut, le sénateur Nogrix est prêt à croiser le fer avec les nouveaux venus du MoDem. « D'abord, je tiens à rappeler que Mme Ollivro est chef de file du MoDem seulement au conseil municipal de Rennes et non pas responsable de notre parti sur le pays de Rennes. Ensuite, même si son score fut honorable pour une personne pas connue et qui n'a pas fait ses preuves, selon moi un bon score aurait été de terminer devant M. Boudjema.
« Je précise également que si Mathieu Crédou et Pierre-Yves Martin ont effectivement été élus au conseil national du MoDem, Caroline Ollivro et Grégoire Le Blond n'y sont qu'au titre du collège des conseillers municipaux, sans avoir été élus. Enfin, Mme Ollivro annonce des adhésions en hausse depuis les municipales. Je suis président et je n'ai rien constaté de tel. Hélas... »

Édouard REIS-CARONA.

Ouest-France
http://www.rennes.maville.com/Philippe-Nogrix-repond-a-Caroline-Ollivro-/re/actudet/actu_loc-633511------_actu.html

Merci, juju, mais il va falloir suivre ce sénateur de très près,car il ne m'inspire pas totale confiance.....loin de là.

Notamment pour les prochaines élections départementales, non ?

le maintien d'un président, avec un secrétaire départemental et des vice-présidents. C'est cette deuxième option que je vais proposer à l'AG car elle me semble plus efficace dans le fonctionnement. »


ben voyons, une présidence avec lui comme président, on se doute bien que le mode collégial ne lui convient pas... à mon avis, il va se faire bouler...
d'autant que j'ai posté l'article concernant Mercier et le rapprochement des sénateurs avec le NC en vue des Régionales, tout ça c'est pas normal, quand va t'on enfin y voir clair?
je suis persuadée que tous ces gens ne sont restés au Modem que pour le discréditer, afin de justifier le retour de la "grande UDF"...

Tout à fait d'accord !

Encore une fois, Philippe Nogrix ne peut plus représenter le Mouvement Démocrate en Ille et Vilaine pour plusieurs raisons : il y a quelques jours il déclarait dans une émission de France 3 Ouest que l’évolution du MoDem ne lui convenait pas, que le MoDem est rejeté par les électeurs et déserté par les élus, or on ne peut pas être à la fois président d’une organisation et la dénigrer publiquement de manière aussi erronée ; ensuite il a raison de rappeler que le Mouvement Démocrate a été fondé sur les bases de l’UDF mais une très grande majorité des adhérents UDF adhèrent à la ligne de François Bayrou alors que Philippe Nogrix s’en est désolidarisé aux côtés de Jean Arthuis lors d’une récente réunion à Paris ; enfin le sénateur d’Ille et Vilaine parle de deux options de présidence alors que le règlement national a été adopté et ne prévoit que l’option de la présidence collégiale, mais ce n’est pas la première fois que Philippe Nogrix ne respecte pas ou entend ne pas respecter les règles de l’organisation. Le message du Mouvement Démocrate serait certainement plus clair pour les électeurs si Philippe Nogrix cessait par exemple d’utiliser l’étiquette UDF et, pour les adhérents, si le bilan de la présidence Nogrix depuis un an n’avait pas connu autant de dysfonctionnements.