Une révolte est elle possible ?

Pour débattre sur cette question, "une révolte est elle possible ?", je vous invite à lire cet article publié sur agoravox.fr :

2009 : l’année de la révolte ?

Les différents points soulevés méritent discussion.

Tous les gouvernements en place, issus des mêmes écoles, des mêmes modes de pensée, des mêmes schémas et méthodes de raisonnement considèrent qu’il est préférable d’éviter les problèmes plutôt que de les affronter. Organisés dans de solides sphères d’influence, les hommes et – rares – femmes de pouvoir s’arrogent avec une suffisance consternante toutes les places stratégiques.

La sphère privée est verrouillée par des conseils d’administration croisés.

La sphère publique est verrouillée par une caste d’énarques et de commis financiers de diverses horizons dont le seul but est d’évincer tout ce qui pourrait leur porter préjudice.

La France ne dispose pas d’un « Barack Obama » parce qu’en France on ne fait pas de la politique pour défendre des idées mais pour se tracer une carrière, s’attribuer des postes et jouir des subsides d’un argent public manié sans discernement.

je pense que tant que ce point ne sera pas changé dans notre République, rien jamais n'avancera...

c'est pour ça qu'il faut absolument passer à la VI ème République.. je pense que tous les électeurs quelles que soient leurs opinions aspirent à une représentativité politique plus dynamique, moins figée...

je pense que c'est le point principal de la campagne de 2012, celui qui aurait le courage de dire, qu'on va changer le système, par référendum, pourrait tenter beaucoup d'électeurs...

Mais ne nous y trompons pas, le gros pb, c'est que Tous les politiques de tous bords, ne seraient pas d'accord pour saborder leur précieuse carrière et leurs privilèges en tous genres.. c'est pourquoi il faudrait vraiment un grand mouvement de fond en France, de la part des électeurs, pour dire qu'on en a marre...

Est-ce que tu crois vraiment qu'on peut passionner les foules avec des questions institutionnelles ? Les foules ont plutôt la réputation de s'en désintéresser.

Il faut simplement utiliser des mots que tous le monde comprend, des conséquence que cela peut avoir. Parce qu'il est sur que ce n'est pas avec un jargon technique que l'on intéressera les gens, c'est d'ailleurs une des causes de l'échec du TCE !

ben demande à ton voisin s'il n'a pas envie de voir d'autres têtes que celles qu'on se tape depuis de slustres, s'il ne pense pas que tous ces gens c'est blanc bonnet et bonnet blanc... on dira que c'est populiste comme idée, forcément si c'est le peuple qui le désire...et l'élite intellectuelle et politique serait évidemement contre...il faut du courage pour renverser les idoles...
c'e'st pa sla peine de penser à changer quoique ce soit dans le système économique , social, ou autre, si on ne commence par changer les esprits...arrêter de proposer toujours la même bouillie de pensée unique, de droite ou de gauche, on s'en fout...
ce qu'on veut c'est la proportionnelle, avec la possibilité d'avoir une assemblée représentative de la société française, dans toute sa diversité ..politique, sociale, plus de femmes, plus de personnes issus de sminorités, bref, la France...
ensuite , il est plus facile de dire que cette avancée démocratique sur la proportionnelle est associée à un accord sur la limitation des mandats, le cumul, le pantouflage, etc.. ces personnes issues de la société civile ou politique seraient plus à même de renoncer à des privilèges insensés ( ceux des élus actuels) et de considérer leur engagement comme une parenthèse dans leur vie professionnelle, avec tout de même une aide au retour, car pour certains ça n'est pas si facile..
une fois ces réformes fondamentales faites, je pense que les Français admettraient beaucoup plus facilement qu'on leur propose les réformes concertées mais qui demanderaient quelques sacrifices, si les élus ont déjà montré l'exemple..
Pour moi, tant que les élus ne seront pas exemplaires, on n'obtiendra jamis rien des Français en matière de réforme...